L'Église des premiers temps« En une suite de tableaux, de bilans doctrinaux, littéraires, le Père Daniélou montre très clairement comment les premières communautés chrétiennes s'enracinent dans le cadre de la pensée sémitique puis, peu à peu, s'hellénisent et aboutissent, au IIIe siècle, à l'épanouissement d'un premier humanisme chrétien, dont le représentant le plus caractéristique pourrait bien être Clément d'Alexandrie. »Michel Meslin, Esprit« Le Père Daniélou, comme on pouvait l'attendre de lui, développe avec prédilection les mouvements de pensée : judéo-christianisme, gnosticisme, marcionisme, doctrines romaines, écoles d'Alexandrie, sans négliger pour autant l'expansion chrétienne, l'organisation de l'Église, les persécutions. »Jean-Rémy Palanque, Revue d'histoire de l'Église de FranceJean Daniélou (1905-1974)Jésuite, professeur à la faculté de théologie de l'Institut catholique de Paris, le cardinal Daniélou était un spécialiste des origines chrétiennes, ainsi que de l'histoire comparée des religions.
"Ce livre voudrait aider ceux qui cherchent Dieu à tâtons en leur montrant les voies par lesquelles il se fait connaître. Il voudrait guider ceux qui connaissent Dieu en leur expliquant comment il se révèle de bien des manières, mais comment sa révélation en Jésus Christ et éminente et définitive. Il voudrait aider les chrétiens à situer dans leur connaissance de Dieu les diverses voies qui leur sont posées et à aimer la Bible sans déprécier la théologie et à faire de la théologie, mais sans négliger la mystique. Il voudrait surtout, dans un monde où Dieu paraît si absent, restituer les étapes par lesquelles Il s'est manifesté et par lesquelles il peut êtreretrouvé." J.D.
Des penseurs athées estiment que la croyance en Dieu relève d'une mentalité préscientifique et qu'elle est appelée à disparaître. Si cette thèse est contestable, elle est du moins dans la logique de leurs préjugés. Mais que des penseurs chrétiens adoptent ces vues et se demandent ce que deviendra le christianisme dans un monde sans religion est chose plutôt étrange. Réduire le christianisme à la simple relation de l'homme avec son prochain, le mutiler de sa relation avec Dieu, c'est l'« horizontalisme » absurde que ce livre dénonce. Un Christ qui ne serait qu'un professeur de morale ou un agitateur politique n'intéresserait plus personne. Le vrai problème n'est donc pas celui de l'avenir du christianisme dans un monde post-religieux ; ce qui compte, c'est la forme d'expérience religieuse qui apparaîtra demain. Car, si l'homme de la civilisation industrielle n'est pas moins religieux que celui du passé, les points d'insertion de son expérience religieuse sont différents. Quelles seront les voies qui permettront à l'homme moderne de rencontrer Dieu ? C'est à cette question que l'ouvrage de Jean Danielou répond.
"L'ouvrage en somme reprend, à un autre sujet, le dessein qui était celui de Dieu et nous.".
Peintre née en 1955, Alix Le Méléder vit et travaille à Paris jusqu'en 2011, date à laquelle elle arrête la peinture définitivement et s'installe à Vézelay. Pendant vingt-cinq ans, elle a répété à l'infini un geste identique, celui d'un marquage spatio-temporel. Son travail s'inscrit dans une démarche qui se préoccupe moins de la place du spectateur que de la dimension expérimentale révélatrice de l'instant de création. L'oeuvre finale n'a pas été envisagée pour elle-même, elle apparaît plutôt comme le résultat d'un rituel à vocation esthétique.
Jean Daniélou, François Ballaud, Patrick Autréaux, Nina Leger, Pierre Wat et Yves Michaud évoquent dans des textes et des entretiens ce travail ainsi que la relation qu'ils ont nouée avec l'artiste.
L'Ennégramme est une très ancienne approche de connaissance de soi et de développement personnel (soufi, jésuites) réactualisée et enrichie par les apports des psychologues du XXe siècle. Cet ouvrage propose des repères essentiels pour mieux se connaître et comprendre ses proches. il fournit des clés pour améliorer sa vie de couple, l'éducation de ses enfants et sa vie professionnelle.
Pour Alain Daniélou, l'Occident a perdu sa propre tradition et éloigné l'homme de la nature et du divin. Il nous fait découvrir ici que les rites et les croyances du monde occidental ancien sont très proches du Shivaïsme et très aisément expliqués à l'aide des textes et des rites préservés dans l'Inde. Ce sont les religions relativement récentes du monde aryen et sémitique, Judaïsme, Christianisme, Islam et Communisme qui ont éloigné l'homme du reste de la création et de l'expérience religieuse et mystique multimillénaire dont la tradition s'est préservée dans l'Inde jusqu'à nos jours et que l'Occident, s'il veut survivre, devra retrouver.
L'auteur
1935-1948, études de sanskrit, philosophie, théologie, musique dans les écoles traditionnelles hindoues à Bénarès; 1948-1954, professeur à l'université hindoue de Bénarès; 1954-1956, directeur de la bibliothèque de manuscrits et des éditions sanskrites d'Adyar à Madras; 1956-1963, membre de l'Institut français d'indologie et de l'Ecole française d'Extrême-Orient; 1963-1977, directeur de l'Institut international d'études comparatives de la musique à Berlin et Venise.
" Par sa situation, son système social et la continuité de sa civilisation, l'Inde constitue une sorte de musée.
Son histoire n'est pas une chronologie, une série de récits de batailles, de conquêtes ou de révolutions de palais, c'est l'histoire de l'homme, de notre humanité avec ses découvertes dans le domaine des sciences, des arts, des techniques, des structures sociales, des religions, des concepts de la philosophie.
J'ai donc cherché à développer certains points saillants, caractéristiques de diverses époques, en me contentant d'indiquer les événements ou les périodes qui me semblaient moins significatifs.
J'ai vécu toutes les années qui ont précédé et suivi l'indépendance de l'Inde dans le milieu où s'est constitué le parti traditionaliste hindou, le Jana Sangh à la naissance duquel j'ai participé. Le point de vue que j'exprime sur l'Inde moderne est donc celui d'une majorité généralement ignorée, car toutes les sources d'information sont l'oeuvre soit d'Européens, soit d'Indiens de culture anglaise. "
A.D.
Alain Daniélou, défini par Bernard Pivot comme « un marginal qui a réussi », raconte dans ces pages son parcours singulier. Après une enfance austère après d'une mère très catholique, Alain Daniélou se jette à corps perdu dans le Paris avant-gardiste de la fin des années vingt. Mais très vite l'Europe ne parvient plus à assouvir ses aspirations les plus profondes. Commence alors pour lui une vie de nomade à travers le monde entier jusqu'à son arrivée en Inde où le jeune artiste touche-à-tout est accueilli par Rabindranath Tagore. Fasciné par ce pays, Alain Daniélou y reste près de vingt ans et y devient Hindou. A Bénarès, il se consacre à la musique traditionnelle, et étudie la philosophie, le sanskrit et le hindi. En 1958, il rentre en Europe, décidé à y faire connaître le vrai visage de l'Inde. Ces mémoires constituent un document riche et passionnant sur la vie de ce grand passeur de traditions et de cultures, une véritable leçon de vie et de liberté.
Ce livre apporte un tableau aussi inattendu que fascinant du vrai visage d'une société millénaire, de sa structure, de ses conceptions, de sa morale, de ses disciplines, qui nous transportent dans un monde contemporain des civilisations antiques et miraculeusement conservé intact jusqu'à nos jours. Il nous fait voir, sous un angle complètement nouveau, mais très évocateur, l'institution des castes et les conceptions souvent très modernes d'une société archaïque, dont les structures, les modes de vie, les croyances et la morale ont pu survivre jusqu'à nous, malgré les guerres, les invasions, les réformes... et le progrès. Livre qui évoque pour nous des civilisations antiques, Les quatre sens de la vie est en même temps très actuel et très moderne. En effet, les anciens Hindous avaient trouvé des solutions à beaucoup de problèmes qui nous tourmentent aujourd'hui. Alain Daniélou nous montre que, si la plupart ne peuvent pas être mis en pratique de nos jours, si, au contraire, certaines des autres pourraient utilement nous inspirer, toutes nous donnent à réfléchir et peuvent ainsi nous aider à mieux préparer notre avenir. A la fois documentaire, livre de pensées et de foi, tel est ainsi cet ouvrage, écrit avec clarté dans un style alerte, qui met à la portée de tout lecteur curieux des problèmes spirituels, les secrets d'une civilisation ancienne mais toujours présente.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Ce livre apporte un tableau aussi inattendu que fascinant du vrai visage d'une société millénaire, de sa structure, de ses conceptions, de sa morale, de ses disciplines, qui nous transportent dans un monde contemporain des civilisations antiques et miraculeusement conservé intact jusqu'à nos jours. Il nous fait voir, sous un angle complètement nouveau, mais très évocateur, l'institution des castes et les conceptions souvent très modernes d'une société archaïque, dont les structures, les modes de vie, les croyances et la morale ont pu survivre jusqu'à nous, malgré les guerres, les invasions, les réformes... et le progrès. Livre qui évoque pour nous des civilisations antiques, Les quatre sens de la vie est en même temps très actuel et très moderne. En effet, les anciens Hindous avaient trouvé des solutions à beaucoup de problèmes qui nous tourmentent aujourd'hui. Alain Daniélou nous montre que, si la plupart ne peuvent pas être mis en pratique de nos jours, si, au contraire, certaines des autres pourraient utilement nous inspirer, toutes nous donnent à réfléchir et peuvent ainsi nous aider à mieux préparer notre avenir. A la fois documentaire, livre de pensées et de foi, tel est ainsi cet ouvrage, écrit avec clarté dans un style alerte, qui met à la portée de tout lecteur curieux des problèmes spirituels, les secrets d'une civilisation ancienne mais toujours présente.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Il y a quelques années, Madame Jacques Maubert, la femme du romancier bien connu, recevait le samedi, de neuf heures à minuit, dans ses salons de la rue de X... à quelques pas du parc Monceau, tout ce que Paris comptait d'hommes de lettres et d'artistes en vogue. Un certain nombre de personnalités mondaines étaient admises de plus en son cénacle. (...) Le 20 avril, la soirée promettait d'être particulièrement intéressante pour les habitués qui, dans la semaine, avaient applaudi la nouvelle pièce du boulevard, et comptaient rencontrer l'auteur...
Le parlementaire n'a pas, à proprement parler, un carnet. Il a les dossiers des questions qu'il étudie dans les commissions et qu'il porte, le moment venu, à la tribune, des notes qui peuvent lui être précieuses au cours des débats politiques, et des souvenirs des séances ou de couloirs. (...) Ainsi, notre lecteur pourra participer lui-même à la vie intérieure de ce Parlement si injustement décrié, et nous souhaiterons lui faire partager l'intérêt que tous les députés y trouvent, et qui laisse longtemps désemparé celui que les fantaisies du suffrage universel écartent momentanément de la Chambre.
Le parlementaire n'a pas, à proprement parler, un carnet. Il a les dossiers des questions qu'il étudie dans les commissions et qu'il porte, le moment venu, à la tribune, des notes qui peuvent lui être précieuses au cours des débats politiques, et des souvenirs des séances ou de couloirs. (...) Ainsi, notre lecteur pourra participer lui-même à la vie intérieure de ce Parlement si injustement décrié, et nous souhaiterons lui faire partager l'intérêt que tous les députés y trouvent, et qui laisse longtemps désemparé celui que les fantaisies du suffrage universel écartent momentanément de la Chambre.
Il y a quelques années, Madame Jacques Maubert, la femme du romancier bien connu, recevait le samedi, de neuf heures à minuit, dans ses salons de la rue de X... à quelques pas du parc Monceau, tout ce que Paris comptait d'hommes de lettres et d'artistes en vogue. Un certain nombre de personnalités mondaines étaient admises de plus en son cénacle. (...) Le 20 avril, la soirée promettait d'être particulièrement intéressante pour les habitués qui, dans la semaine, avaient applaudi la nouvelle pièce du boulevard, et comptaient rencontrer l'auteur...
Depuis la lointaine préhistoire, le phallus a été considéré comme la source de toute vie, le symbole de la puissance génératrice, l'image du principe créateur, et sa vénération se trouve à l'origine de toutes les religions de l'Inde au monde celtique, en passant par l'Egypte et la Grèce, à partir de 8000 avant Jésus-Christ, et ce pendant plusieurs millénaires, puisqu'il en reste toujours des survivances.
C'est la richesse du symbolisme du phallus que narre dans ces pages Alain Daniélou, et les différents aspects de son culte à travers les âges et les continents.
Edition enrichie d'une préface de Gabriel Matzneff, d'extraits du journal de Jacques Cloarec relatant rituel et procession shintos à Kawasaki au Japon, et d'un texte d'Emmanuel Pierrat en forme de complément sur les domaines africain, océanien et précolombien.
Grâce à son système social des castes qui permet la coexistence des races, des cultures, des religions, l'Inde a été le refuge de tous les peuples persécutés. On y rencontre les plus anciennes communautés juives et chrétiennes, des tribus animistes aux côtés des Parsis réfugiés de l'Iran et jusqu'aux Tibétains du Dalaï Lama.
Dans ces « Quatre sens de la vie », Alain Daniélou expose certains aspects très modernes de ce système social des castes et comment, paradoxalement, cette institution archaïque peut apporter des réponses à des problèmes actuels : dans une société multiraciale et multiculturelle, l'art de vivre hindou exige en effet le droit à la différence et permet la réalisation sociale, sexuelle et spirituelle de l'individu. Cette réalisation au plan individuel ne peut être envisagée hors des structures sociales que sont les castes, elles en sont parties prenantes.
Alain Daniélou s'attache à expliquer au lecteur occidental les bases conceptuelles permettant de comprendre cette vision du monde hindouiste. Un livre stimulant qui permet au lecteur occidental de nuancer son jugement sur le système traditionnel des castes en Inde.
Alain Daniélou et le photographe suisse Raymond Burnier ont fait de longs séjours d'étude aux sanctuaires de Khajuraho, de Bhuvaneshvar, de Konarak, mais aussi dans de nombreux sites moins connus de l'Inde centrale et du Rajputana. Ils en ont ramené une documentation iconographique exceptionnelle de plus de 7000 négatifs photographiques. Ce sont ces photographies qui illustrent L'érotisme divinisé et Le temple hindou dans lequel Alain Daniélou ouvre les lecteurs à la métaphysique de l'érotisme tel qu'il est vécu et représenté dans l'art et la littérature sacrés de l'Inde, pour ensuite les emmener à pénétrer la dimension cosmogonique, symbolique et mystique de l'univers architectural et sculptural des temples hindous, et à écouter les dieux qui peuplent ces temples élevés à leur gloire et à leurs amours.
La musique du Cambodge et du Laos constitue un système musical particulier et très riche, provenant d'un fonds autochtone mom-khmer, ainsi que d'influences indiennes classiques, malayo-indonésiennes, sino-thaï et chinoises. Il existe quatre systèmes musicaux nettement distincts, représentés par l'orchestre à percussion, l'orchestre à cordes populaire, la musique de khène et le chant religieux. L'ouvrage analyse les causes de la dégénérescence de cette musique, due à l'influence des systèmes chinois et surtout européen, entraînant une paralysie dans le développement de l'improvisation et l'accord erroné des instruments sur des critères exogènes, ce qui conduit à une véritable désintégration culturelle. Les principaux modes musicaux sont transcrits, les descriptions d'instruments sont illustrées de schémas et de photographies. Une bibliographie est incluse.
Dans ce monde, l'homme « passe à travers une forêt de symboles, qui l'observent avec des regards familiers ». C'est cet univers de correspondances et de synesthésies cher à Baudelaire « où le monde invisible touche à chaque pas le monde visible » (cf. Alain Daniélou, Le Bétail des dieux, p. 189), que Daniélou recrée dans ses contes gangétiques. L'auteur, qui a vécu près de vingt ans sur les bords du Gange, a été initié aux rites secrets de l'hindouisme shivaïte, orthodoxe et tantrique. Parfois les humains saisissent ces symboles, mais n'arrivent pas à leur attribuer une explication rationnelle. Seuls les Sanyasis, ces moines errants, détenteurs d'un savoir immémorial, maîtrisent, comprennent et parfois même commandent ces faits étonnants. Les sept contes gangétiques mettent en scène des histoires surprenantes et fascinantes, empreintes à la fois d'une atmosphère troublante et pourtant sereine. Le bétail des dieux relate les péripéties de Prèm Bagchi, un jeune brahmane universitaire venu rétablir sa santé dans une zone montagnarde himalayenne. Le monde étrange où il pénètre avec l'arrogante inconscience d'un homme moderne, est dominé par des forces magiques et, surtout, par la présence de la déesse de la mort et de la vie, mère de l'univers. Les mystères du culte de la déesse lui seront révélés peu à peu dans des circonstances singulières, de plus en plus effrayantes, qui le mèneront à un bouleversement total de sa vie et de sa personnalité. Atemporels et universels, ces récits sont aussi ancrés dans l'Inde de la partition, de Tagore, des problèmes de guerre civile, des conséquences néfastes de la colonisation britannique qui ne parvient pas complètement à détruire ce monde aux savoirs ancestraux qui résident non seulement dans l'Inde sédentaire des brahmanes et des livres, mais aussi dans le monde errant des sadhous ou des sannyasis, détenteurs d'un savoir plus secret, plus ancien et donc plus précieux encore.
Durée : 2H23