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Prix
Alain Jugnon
-
Les preuves de l'existence de l'homme : Oourquoi je lis "rigodon" de Louis-Ferdinand Céline
Alain Jugnon
- Le Feu Sacré Editions
- Les Feux Follets
- 1 Février 2019
- 9782954129433
C'est ici et maintenant : Nietzsche, Heidegger et Proust sont dans le même train que Céline et Lucette, en direction du Nord, la terre froide du poème.
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Dans les années 2000, Contre-Attaque a été une revue, sise entre poétique et politique. Elle prend aujourd'hui la forme de ce recueil qui met en avant, sur le front de l'écriture et de la pensée, quatre écrivains et poètes, afin de montrer que la multiplicité poétique et la pluralité politique peuvent encore créer de la littérature et de la vie, et combattre le nihilisme : l'expression du philosophe Michel Surya contre ceux qui soumettent l'individu et sa souveraineté critique ; un poème sur l'amour du genre féminin par le poète très politique Christian Prigent ; un grand poème sur l'homme vivant de Cédric Demangeot et un essai sur la vie non fasciste par le philosophe Jean-Paul Curnier, etc.
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La pensée à fleur du désastre (Curnier, Beck, Surya)
Alain Jugnon
- Hippocampe
- 1 Février 2019
- 9791096911219
Un essai sur Philippe Beck, Jean-Paul Curnier et Michel Surya.
Pour présenter cet essai, sa forme et son projet, il est nécessaire de revenir à la lecture de Robert Antelme qui chercha toujours dans ses rares textes à définir la pensée, juste la pensée, mais la pensée en propre, la pensée de l'autre, comme ici?: «?Pensée accompagnée qui n'a pas la lourdeur de la démarche résolument solitaire. Pensée jamais pour soi. Dirait-on sans «dynamisme»... Au-delà des raisons, dans le désespoir, à fleur du désastre, l'absence de prophétie, l'amitié, le plus fragile reconnu.?» Pour justifier ce livre qui aime d'amitié et lit de bonheur les trois poètes qui font son titre et sa couleur, je continue pour rendre hommage à l'écrivain qui a écrit ce qui suit, dans la proximité de Robert Antelme, au nom de l'irréductibilité de la littérature, littérature qui sauve tout quand elle crée en tout : «?Et je vois bien comment. C'est-à-dire, je vois suivant quelle tromperie qui cède tout à l'art et qui voudrait que ce qui est mort ne le soit pas tout à fait?; et ce qui est mort ne le serait pas tout à fait en effet, pourvu qu'on en dise tout?; pourvu, par exemple, qu'on le décrive sans rien en oublier. Et on le pourrait alors. On le pourrait d'une personne ou d'un moment morts, tout aussi bien?». Michel Surya est ainsi le créateur des phrases et de l'événement littéraire de ce livre.
«?On en vient là à un dispositif dit dispositif des voyants?: c'est communiste par l'hyper-communication qui a été inventée par les Rimbaud, Ducasse, Corbière, dispositif que les voyants écrivent depuis Illuminations de Rimbaud. Ce dispositif des voyants fut mis en marche par Gérard de Nerval qui le préfigurait en écrivant l'axiome suivant?dans Aurélia?: «Ici a commencé pour moi ce que j'appellerai l'épanchement du songe dans la vie réelle.»?»
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Le gauche ; bref manuel pour soigner la droite
Alain Jugnon
- Du Murmure
- Borderline
- 14 Septembre 2017
- 9782373060218
"J'ai commencé à écrire ces aphorismes au lendemain des attentats du 7 janvier 2015 : il me fallait réagir aux slogans et aux idées lancées en l'air, tout le bruit que les médias français diffusaient et qui organisa la confusion des esprits et la peur des corps.
La veille de l'attentat contre Charlie Hebdo, j'avais écrit un texte contre Houellebecq : mon livre est né aussi de ce texte, dans lequel je tentai de dire que la pensée et la littérature ne pouvaient se défaire et devenir folles en lui reconnaissant la qualité d'intellectuel français du moment.
Cette année-là, une France fasciste revenait de loin.
Je décidai de tenir alors le journal de cette dérive, de ce voyage au bout de leur nuit."
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Le contredieu et autres guerres dans les lettres humaines
Alain Jugnon
- Le Grand Souffle
- 30 Septembre 2006
- 9782916492148
Le Contredieu est la guerre portée dans les lettres humaines.
Il est la philosophie athéiste et humaniste appliquée au monde sans dieu : cela se passe au théâtre, dans la vie, au travail, dans l'écriture, chez les hommes. Dans la pensée... Le Contredieu est dédié aux amitiés d'astres, aux traceurs et intercesseurs, grands individus souverains, Alain Jouffroy, Bernard Stiegler et Michel Surya, cela a son importance, c'est pour la vie... Le Contredieu est envoyé aux embarqués de la mi-nuit, pris dans la nasse, grands catholiques ou grands convertis dans l'être là de l'humain à tout faire, les Sollers, les Onfray, les Benoît XVI, c'est pour rire...
Le Contredieu est contre dieu : pas le mort, l'autre. Alain Jugnon
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Folie & poésie selon Deleuze et Guattari
Alain Jugnon
- Nouvelles Lignes
- Lignes
- 16 Février 2018
- 9782355261817
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Individu premier ; cinématographie de Bernard Stiegler
Alain Jugnon
- De L'Attente
- Philox
- 25 Octobre 2012
- 9782362420313
Premier livre publié en France sur l'oeuvre philosophique et la vie de Bernard Stiegler, cet essai donne un accès direct à la pensée stieglerienne. Ce livre montre aussi les sources qui l'animent : Deleuze, Derrida, Paulhan, Valéry ou Beckett. Prenant appui sur les livres majeurs de Stiegler, Alain Jugnon éclaire son propos par des entrées multiples : poésie, théâtre, cinéma.
« Ce livre, qui est une individuation en acte et une construction personnelle, veut remercier la technique et la pensée qui sont à l'oeuvre dans nos vies (ainsi que leur cinéma) : Bernard Stiegler, le philosophe, depuis qu'il est sorti de prison, dans de nombreux livres publiés et qui resteront, passe à l'acte qu'il nous faut, pour, tels des poissons volants, nous donner le droit de combattre avec le poison et le remède psychique et social qui nous font. Ce livre veut enfin mettre à l'honneur le matérialisme de Bernard Stiegler, le seul matérialisme qui vaut pour enfin philosopher et aimer, selon la guerre de nos esprits. » (A.J.)
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La révolution, c'est simplement tout l'effort qu'il faut faire pour enfin être (de) gauche, comme on dit être moraux ou être beaux.
Si elle était naturelle, la révolution, comme la liberté, serait ce que nous sommes, ce que nous voulons et ce que nous pouvons déjà. Or la révolution n'est ni d'origine, ni naturelle : elle est le produit d'un travail humain et conscient, elle consiste toujours pour ne jamais exister. La révolution, comme le vieux dieu, vit cachée : elle se donne à qui veut entendre et comprendre, alors elle vient. La révolution fait penser, fait la pensée, fait toute pensée.
Nous ne sommes hommes qu'à nous rêver en révolutionnaires terminaux. Beaux et moraux, on l'a dit. On le sait bien. Il aura fallu ce livre et une quarantaine de penseurs vivants pour faire bonne figure (ou bonne grimace, c'est selon) et, comme le dit avec grandeur Anne Querrien, confectionner ensemble un petit nécessaire à révolution. La révolution ? Nécessairement. Laquelle ? Toute.
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À corps défendant ; une légère philosophie à l'usage des acteurs
Alain Jugnon
- NOUS
- 22 Mai 2010
- 9782913549449
Je parle au hasard et il tombe sur moi.
Le réel m'enchante comme toutes les histoires courtes. Une phrase écrite avec de vrais mots peut-elle mentir ? On ne sait jamais et pourtant il n'y a rien dont on ne parle pas.
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Contre Onfray est un essai critique écrit à la première personne du singulier.
Publiant Contre Onfray, le philosophe qu'est Alain Jugnon n'écrit pas contre quelqu'un. Par contre, il déconstruit un mouvement général des idées qui, à l'époque du nihilisme et de la détresse de tous, cherche à ne plus analyser, ne plus comprendre et surtout ne plus savoir.
Cet essai critique prend naissance dans le commentaire suivant de Guy Debord : « Le gouvernement du spectacle, qui à présent détient tous les moyens de falsifier l'ensemble de la production aussi bien que de la perception, est maître absolu des souvenirs comme il est maître incontrôlé des projets qui façonnent le plus lointain avenir. Il règne partout seul ; il exécute ses jugements sommaires. » Contre Onfray démontre qu'il y a un homme seul au coeur du Spectacle ; ses jugements sont sommaires et grossiers, mais c'est comme toujours la pensée contemporaine qui est exécutée sur les plateaux de télévision.
Dans cet essai polémique, ce qui est écrit et détaillé est fait pour refuser le personnage qui se nomme lui-même « le philosophe Michel Onfray », pour dénoncer ce mensonge spectaculaire et cette tricherie bien intégrée.
Mais ce n'est pas un livre contre un homme, car il sera d'abord fait pour que vive demain encore la philosophie et pour en finir avec ce passage à l'acte postmoderne qui veut rendre la pensée honteuse d'elle-même, et ce dans la posture maladive d'une critique bête de l'humanisme et de sa valeur juste humaine, très humaine.
L'esprit du temps est à la confusion des esprits et à l'émotion des corps : Michel Onfray en oubliant qu'il fut philosophe est devenu (depuis son livre contre Freud, dans lequel il refusait à la psychanalyse le droit de savoir quoi que ce soit sur son Moi - ce fut sa thérapie) le penseur officiel et écrivain public de cette confusion générale et de cette mascarade adorée qui consiste à faire passer pour des pensées des idées multimédiatiques et d'abord idéologiquement dominantes.
Onfray de fait n'est plus nietzschéen et c'est ce qu'il fallait à Alain Jugnon démontrer, ni « de gauche » comme il le croyait, ni un nietzschéen pour la droite comme il le voudrait, il est devenu le fossoyeur de la pensée critique contemporaine. C'est la démocratie et l'humanisme qui s'éclipsent ainsi avec son dernier livre, pris dans l'aspiration droitière et siphonnés avec l'eau du bain de ses mauvaises pensées d'intellectuel célèbre et à la sagesse publique : Onfray est le penseur nouveau de la future nouvelle droite française ; cette conversion se donne à voir dans Cosmos, son dernier livre, sous forme d'un jeu de rôles et de passages à l'acte de la pensée fort peu logiques mais totalement anarchiques (au sens bien sûr non politique du terme).
Cet essai de généalogie de la non-pensée onfrayenne relit méthodiquement les écrits du philosophe en regardant de près le travail en négatif de cette conversion : les trahisons du lecteur Michel Onfray sont multiples et ce livre en repère la plupart.
Ce sont les contresens de Michel Onfray : au sujet de Foucault, de Lacoue-Labarthe, des poètes en général et de Nietzsche, essentiellement. Ces trahisons sont à chaque occurrence un nihilisme politique à l'oeuvre, une fausse parole mise en actes de langage.
Il y a au travail chez Onfray une fausse écriture philosophique (et écriture du faux en philosophie) qui renie tout en bloc, pour son propre plaisir, pour s'émouvoir de sa propre jouissance : ce qu'il nomme un hédonisme et qui a tout d'un dandysme assez pathétique.
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Politique de l'auteur
René Noël, Jacques Sicard, Alain Jugnon, Michel Surya, Philippe Blanchon
- La Nerthe Librairie
- 17 Février 2021
- 9782490774166
Collectif autour du cinéma. Il y est question de Jean-Claude Brisseau, Hong Sang-soo, Pasolini, Bela Tarr, Ozu, etc.
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Our la philosophie de la vie, pour la pensée du vivant, le théâtre est une idée et une expérience, un paradigme et un fait, qui a force de loi : nous montrerons que le théâtre fait tomber les masques du monde matériel et découvre le mouvement et la vie. La lucidité du regard, qui pourra expérimenter une saisie théâtrale du réel, est conditionnée par une relation au monde de type dramatique.
Deux philosophes, pour nous, ont voulu voir et ont regardé, en connaissance de causes et d'effets, le théâtre de ce que nous appellerons désormais le vivant-homme, selon ses phases, ses scènes, ses poses et ses attitudes. Ils ont vu ce théâtre, par exemple, à travers le jeu de ce que les hommes ont baptisé eux-mêmes du nom de « morale » ou bien ils l'ont vu dans la performance de ce qu'il faut décrire comme étant « l'individuation » de l'homme.
Enfin, ils ont reconnu cette mise en scène grâce à une démarche philosophique que l'on définira comme « généalogique » ou « productrice d'essences génétiques ».
Ce sont donc deux biophilosophes qui seront les « fondateurs » et « conducteurs » de cette recherche sur la théâtralité du vivant : nous voulons parler de Friedrich Nietzsche et Gilbert Simondon.
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Contr'un Tome 1 ; Marx, Jouffroy, Machiavel, Novalis
Alain Jugnon
- Le Grand Souffle
- 16 Octobre 2007
- 9782916492407
La revue des individus au carré :
Coordonnée par Alain Jugnon : Alain Jouffroy ; Philippe Sollers ; Jean Luc Nancy ; François Dastur ; Jean-Pierre Faye ; Michel Surya ; Malek Abou ; Christina Ion ; Alain Brossat ; Nathalie Quintane ; Bertrand Bonnello etc..
Contr'Un, à chaque numéro : un carré, 4 noms d'auteurs : trois individus pour découvrir et mettre en valeur la trajectoire d'un quatrième individu vivant : hommage ici à Alain Jouffroy et à trois de ses principaux inspirateurs : Novalis/Machiavel/Marx.
Dans le sillage d'Etienne de la Boétie et de « l'individualisme révolutionnaire » d'Alain Jouffroy, Contr'Un est une revue d'individus résolus à ne plus servir les instances de l'uniformisation mortifères : un laboratoire pour reposer les conditions de la politique à l'heure du géocide en cours.
Par delà sa diversité d'expressions philosophiques, plastiques, poétiques, scénaristiques, des « individus au carré » conscients que le mot « liberté » signifie aujourd'hui : se créer soi même partout et en tout lieux.
« Il est temps de brancher toutes les pensées les unes sur les autres » Alain Jouffroy
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« Trois raisons de parler de Jacques Derrida :
1. Derrida le Magnifique - Les idiots et les imbéciles de l'anti-déconstruction n'y peuvent rien, c'est ainsi, Jacques Derrida, mort en 2004, est bel et bien notre dernier grand philosophe vivant.
2. Derrida le Bon homme - La déconstruction méritait un tel essai de ma petite part, le lecteur s'amusera au déconstructif qui y est en vigueur, qui y est de rigueur, Derrida s'en sortira vivant et bon homme.
3. Derrida le Poète - Cet essai enfin fait le pari plutôt dramatique qu'il y a à connaître tous les livres de philosophie de Derrida par les poètes, d'abord par les poètes : puisque somme toute c'est dans cet essai que l'on apprendra qu'Arthur Rimbaud est le fils non reconnu de la déconstruction, que Jean-Noël Vuarnet (inconnu de tous) est le père putatif de la pensée première de Derrida au tout début des années soixante-dix et que Nietzsche et Artaud sont le couple diabolique (oncle et tante alors) d'une entrée qui claque les portes dans l'oeuvre complète du philosophe. » Alain Jugnon, avec son style provocant et stimulant, se lance dans l'évocation d'un Jacques Derrida au bord de l'écriture poétique et part en guerre contre l'idée répandue dans cette « époque triste et cynique » que la déconstruction, ou perte des valeurs, est le mal absolu.
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Atheologiques. l humanisme, le communisme et charles peguy
Alain Jugnon
- Dasein
- 22 Décembre 2016
- 9782918543190
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Artaud in amerika - la place de la femme dans le plan americain
Alain Jugnon
- Dernier Telegramme
- 1 Mai 2017
- 9791097146016
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Les deux textes qui composent ce livre fonctionnent ensemble. Conjuguant le rêve d'une « révolution poétarienne » à partir de Rimbaud et de Corbière, et la lutte de Bernard Stiegler contre le nihilisme ambiant, Alain Jugnon s'attache à mettre en avant une forme qui - précisément - subvertisse la forme, un essai-poème capable, par le recours systématique à la citation, de véhiculer une véritable force véritable d'individuation, où le je est toujours « fêlé ». En naviguant avec une générosité et une rythmique tout à fait singulières entre les auteurs qui l'animent (Debord, Flaubert, Barthes, Nietzsche, Bataille, Proust...), Alain Jugnon montre que la lecture est une écriture, et le temps présent un mouvement et une tension pour l'à-venir.
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Dans cet essai de philosophie politique Alain Jugnon analyse le positionnement d'Alain Finkielkraut, figure médiatique, qui depuis 20 ans déjà banalise un discours d'extrême droite. Dans ce texte enlevé l'auteur démontre que Finkielkraut porte et diffuse une parole fasciste et un discours raciste. L'auteur le fait de façon académique avec de nombreuses références à des philosophes critiques contemporains (Deleuze, Stiegler), ou plus classiques (Nietzsche) et des auteurs historiques de l'extrême droite française (Maurras, etc.) dont il montre les influences théoriques sur Finkielkraut. Un ouvrage indispensable pour comprendre de quelle façon le discours fasciste en tant que pôle idéologique ressourcé et contemporain a antenne ouverte même sur le service public.
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Aimer Stiegler, le panseur sur scène
Alain Jugnon
- Éditions Sans Crispation
- 30 Juin 2022
- 9782493535047
Aimer Stiegler, le panseur sur scène est un vibrant hommage à Bernard Stiegler, à la littérature, à l'art en général. Le philosophe de la pansée y côtoie Artaud, Baudelaire, Beckett, ou encore, plus proche de nous, David Lynch.
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Alain Jugnon met Guy Debord, les textes de Debord, à l'épreuve d'une situation politique aujourd'hui marquée par la "restauration" sarkozienne : sa haine de l'art, de la littérature, de la philosophie...
Le Devenir Debord n'est pas un livre de plus sur Guy Debord (sa vie, son oeuvre), mais avec Guy Debord, ici considéré comme un instrument de lutte contre une politique globale du capital qui tient l'homme pour rien, le réduit à rien (au mieux : le ridiculise ; au pire :le nie). "La France n'est pas une démocratie. Une preuve : Guy Debord est mort et la France croit être vivante. [...] De fait, Guy Debord n'a jamais voté.
Puisque ce qu'il voulait faire, lui, c'est nuire à la société : il nuisait et cette nuisance est la démocratie".
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Antichrists et philosophes : en défense de Michel Onfray
Alain Jugnon
- Obsidiane
- 14 Mars 2012
- 9782916447421
Dépense totale d'humanité, une prise d'armes et d'âmes, et un moyen à nouveaux frais de créer de nouvelles formes d'existence. La philosophie moderne se doit ainsi d'être populaire et démocrate, matérialiste et athée. Il y a une demande pour cela, il y a dans ce livre l'offre qu'il faut : défendre Michel Onfray contre les métaphysiciens, les hommes nouveaux de vieille obédience et les monotonothéistes de tous poils (dont Nicolas Sarkozy).
Michel Onfray, en Prométhée délivré, se voit ici accompagné des antichrists et des philosophes dont il a besoin pour réagir à l'époque - intempestifs comme il se doit et grands vivants de surcroît: les Nietzsche, Politzer, Antelme, Mascolo, Deleuze, Althusser, pour les plus reconnaissables, et Benoît XVI pour le reste...
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Alain Jugnon tient que la philosophie se « fait » tout autant et tout aussi bien - plus et mieux même, à la vérité - hors de la philosophie que dans la philosophie. Chez Lautréamont, Bataille, ou Céline, par exemple. Ici, essentiellement, chez Artaud. Partout, à la vérité, où l'expérience de pensée supplante la pensée en tant que telle, qu'elle la resitue et la restitue. Partout mais nulle part davantage que chez Artaud peut-être, l'expérience de pensée supplante en effet la pensée. Expérience douloureuse, déchirante, à laquelle Jugnon se prête lui-même, qu'il fait sienne, à mille lieues de toute exégèse. S'appuyant sur l'écriture de celui qui fait et est cette expérience ; formant une écriture qui en est et en fait à son tour l'expérience.
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Sarah Nietzsche, l'écriture acéphale : Cartes de Nietzsche, Nerval et l'Acéphake (deuxième tirage)
Alain Jugnon
- Quiero
- Mains D'oeuvre
- 6 Juin 2025
- 9782914363372
Ce deuxième tirage présente 6 cartes sur les 24 du livre/jeu Sarah Nietzsche, l'écriture acéphale. Les cartes de Nietzsche, de Nerval et de l'Acéphale sont dessinées par Anne van der Linden et écrites par Alain Jugnon. Alain Jugnon échange avec Beckett, Derrida, Artaud, Nietzsche, Nerval, Schubert, Bataille et Guyotat et toujours avec Sarah Kofman... On peut continuer à jouer avec ces trois nouvelles figures mais il faudra attendre la Mort pour finir le jeu. Six cartes livrées sous film plastique.