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Alberto Ongaro
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Cipriano parodi, jeune homme fantasque issu d'un, famille vénitienne, est submergé depuis toujours par une imagination torrentielle d'où jaillit un univers peuplé de personnages de fiction échappés des plus extravagants romans d'aventures, qui l'entraînent comme malgré lui dans l'écriture.
Si bien que l'étrange prédiction sa parente la comtesse zobenigo, une gitane obèse, lisant au creux de sa main la promesse d'une terrible rencontre dans un futur incertain, ne parvient pas tout à fait à le mettre sur ses gardes. peu après la parution de son premier roman, cipriano est invité à new york par le mystérieux et célébrissime écrivain caspar jacobi, un nouvel alexandre dumas régnant sur l'empire du roman populaire, pour une entrevue dont le motif reste obscur.
Avec un formidable enthousiasme, et accompagné de la cohorte de ses créatures - qui se font de plus en plus envahissantes -, il se présente au rendez-vous... alberto ongaro, marionnettiste génial d'un monde littéraire qui, sous sa plume, semble vivre sa propre vie, orchestre ici un roman machiavélique sur le vampirisme de la littérature, sur sa faculté à gober ses proies, y compris les plus averties des dangers qu'elle est capable d'engendrer.
Traduction de Jean-Luc Nardone et Jacqueline Malherbe-Galy.
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Dans un palais fané de Venise, Schultz, éditeur typographe au passé imprécis de capitaine de marine, mène une existence désenchantée... N'était son machiavélique alter ego, répondant au nom de Paso Doble, une femme de cire nue revêtue d'un manteau de poil de chameau reposant sur un fauteuil dans une chambre retirée du palais, et la découverte, sur le haut d'une armoire, d'un manuscrit oublié.
À la lecture de cet énigmatique ouvrage, Schultz sera projeté dans une aventure frénétique entre Londres et Venise au début du XIXe siècle, pleine de la passion fiévreuse du jeune Jacob Flint pour la volcanique Nina, patronne de la Taverne du doge Loredan et maîtresse d'un gentleman contrebandier exhalant une infâme puanteur et harcelé par deux corbeaux parlants. D'abord intrigué, Schultz est bientôt surpris puis fasciné par les étranges affinités qu'il se découvre avec Jacob Flint.
Alberto Ongaro, se jouant malicieusement des ressorts de l'illusion romanesque, réveille ici le vent puissant de l'aventure selon Casanova, Stevenson et Borges, et s'impose comme un maître des labyrinthes de la narration.
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lorsqu'il revient d'exil à venise, francesco sacredo, jeune patricien de bonne famille, découvre que son père a perdu au jeu la totalité de leur immense fortune.
la comtesse mathilde von wallenstein, une allemande borgne, sournoise et carnassière, lui a enlevé jusqu'à son dernier sequin. ulcéré par l'inconséquence paternelle, francesco accepte, sur un coup de dé, de miser sa propre personne pour tenter de récupérer son bien. il perd. mais plutôt que de livrer son corps à la maléfique comtesse comme convenu, il s'enfuit, aussitôt pris en chasse par les impitoyables spadassins de l'allemande.
aussi cette partita se poursuit-elle grandeur nature, au rythme de la course effrénée de francesco à travers une italie du xviip' siècle plongée dans un hiver glacial. la mort aux trousses, le jeune homme, réduit à la dernière extrémité, proscrit et condamné à fuir éternellement, tâche pourtant de rendre coup pour coup à sa redoutable adversaire lointaine et invisible. roman d'aventures oppressant, orchestré par alberto ongaro en maestro de l'art de la fiction, la partita fait penser à un dumas qui aurait été atteint de paranoïa, et oú les élégances vénéneuses de casanova se doubleraient de l'exubérance rieuse de federico fellini.
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Un tableau inachevé du XVIIIe siècle, découvert dans une mansarde parisienne, esquissant seulement quelques énigmatiques personnages, laisse échapper de ses plages de blanc un roman d'aventures comme plus grand monde aujourd'hui n'ose en imaginer.
Voici donc Philippe de Ségonzac, jeune médecin et fils fringant d'un légendaire maître d'arme, qui quitte Paris pour rejoindre son père, un vendredi treize de l'an 1758. À quelques encablures de son point de départ, sur la route de Châtillon, il est fusillé par deux spadassins en embuscade et tombe dans l'eau glacée de la Marne.
Il serait dommageable d'en dire davantage. sauf à préciser qu'il n'y a bien évidemment aucune raison manifeste pour que quiconque attentât à la vie de Philippe, lequel, miraculeusement indemne, va se mettre en quête de ses assassins et de leur commanditaire. Cela suffit à Alberto Ongaro pour composer l'un de ses plus beaux récits, pour retrouver le fil perdu des romans d'antan, le nouer aux trames inquiètes de la littérature moderne et tresser une aventure telle qu'il n'arrivera jamais à quiconque d'en vivre.
Trucculent, haletant, libertin, inquiétant, les épithètes, comme toujours, ne suffisent pas à qualifier ce livre endiablé, qui réactive le bonheur précieux, mêlé de candeur et d'effroi, où se niche la joie de lire. Oui, Alberto Ongaro, enchanteur, champion de l'hypnose littéraire, est bien le Dumas de notre temps : la preuve en est ici définitivement faite.
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"Ongaro a un talent inné pour créer des trames tordues et diaboliques, pour jouer avec tous les lieux communs déterminants du roman et du cinéma populaire. Le lecteur a limpression de faire un bond en arrière et de revenir à lépoque du Faucon maltais, interprété par un Bogart au sommet de son charisme nicotinique, chapeau de feutre compris.
Ongaro plaisante et samuse en allant chercher ses personnages dans le Brésil des années 50, où entre exotisme et remake, nous sommes embarqués dans une aventure au rythme enlevé émaillée dallusions limpides aux polars de Hammett et Chandler."
Sergio Pent, La Stampa
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L'Ombre est un justicier dans la grande tradition des vengeurs masqués, mais pas n'importe lequel:il est doté avant tout d'un sens de l'humour bien à lui et d'un caractère bien trempé de Méditerranéen. En bon super-héros, il possède bien entendu une double personnalité et dispose d'une panoplie de gaz paralysants, de sérums de vérité, d'engins volants, de voitures hyper-puissantes... Son principal ennemi, Le Général (également appelé L'Amiral ou Le Suprême), veut faire main basse sur toutes les cargaisons d'or du monde. Ce super-vilain, lui aussi dans la tradition des légendes noires du comics, est secondé par une bande de tueurs et par une armada d'étranges robots et de miniatures téléguidées. En trois épisodes, les aventures de l'Ombre finiront par l'entraîner jusqu'à Jaïpur pour délivrer le Rajah qui a été enlevé. Un rapt signé Le suprême...
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Francesco Soria est compositeur de musiques de film a` Venise. Un soir, il intercepte par erreur une conversation téléphonique : une femme, angoissée, donne rendez-vous à son amant au pied d'un pont pour ce qui semble un dernier adieu.
Intrigué, le compositeur décide de se lancer sur la piste de cette inconnue, en menant son enquête selon la seule logique des hypothèses romanesques.
Il pénètre alors dans les jeux troubles de la fiction et du réel, dans un labyrinthe de hasards douteux et de coïncidences suspectes, qui le conduisent bientôt à imaginer que la femme mystérieuse pourrait être une meurtrière.
Avec ce thriller vénitien à la Hitchcock, Alberto Ongaro, malicieux, échafaude un roman à l'eau de rose acide.