« Il ne faut pas sous-estimer la rage de survivre. ».
Sous la forme d'un conte, Amélie Nothomb raconte la vie de Patrick, son père, doux enfant angélique qui, jeune adulte, devra se confronter à la mort.
Un magnifique hommage à la figure paternelle mais aussi à un héros de l'ombre, diplomate à la carrière hors norme.
Avec ce 30e roman, Amélie Nothomb signe un de ses textes les plus personnels, qu'elle a choisi de confier à Françoise Gillard. Une lecture toute en douceur et sensibilité.
"Monsieur Haneda était le supérieur de monsieur Omochi, qui était le supérieur de monsieur Saito, qui était le supérieur de mademoiselle Mori, qui était ma supérieure. Et moi, je n'étais la supérieure de personne.
On pourrait dire les choses autrement. J'étais aux ordres de mademoiselle Mori, qui était aux ordres de monsieur Saito, et ainsi de suite, avec cette précision que les ordres pouvaient, en aval, sauter les échelons hiérarchiques.
Donc, dans la compagnie Yumimoto, j'étais aux ordres de tout le monde."
« Les mots ont le pouvoir qu'on leur donne. »
« La jeunesse est un talent, il faut des années pour l'acquérir. ».
Ange a 19 ans, est étudiante en philologie, et se sent complètement transparente aux yeux des autres... jusqu'à ce jour où, suite à une petite annonce, elle devient la professeure particulière d'un drôle de jeune homme de 16 ans, Pie. Fasciné par les mathématiques et les aérostats, il méprise la littérature. Saura-t-elle lui en donner le goût ? Et à quel prix ?
Un roman poignant sur l'adolescence et l'amour de la lecture.
Avec délectation, Françoise Gillard incarne Ange, Pie, et leurs joutes, hommages à la littérature, et aux conteurs des temps passés.
« Pour éprouver la soif, il faut être vivant. » Amélie Nothomb.
« On n'apprend des vérités si fortes qu'en ayant soif, qu'en éprouvant l'amour et en mourant : trois activités qui nécessitent un corps. » Avec sa plume inimitable, Amélie Nothomb donne voix et corps à Jésus Christ, quelques heures avant la crucifixion. Elle nous fait rencontrer un Christ ô combien humain et incarné, qui monte avec résignation au sommet du Golgotha.
Aucun défi littéraire n'arrête l'imagination puissante et fulgurante d'Amélie Nothomb, qui livre ici un de ses textes les plus intimes.
Jusqu'à deux ans et demi, Amélie se décrit comme un tube digestif, inerte et végétatif. Puis vient l'événement fondateur qui la fait chuter dans l'univers enfantin. Durant six mois s'ensuit la découverte du langage, des parents, des frères et s'urs, des nourrices japonaises, du jardin paradisiaque, des passions (le Japon et l'eau), des dégoûts (les carpes), des saisons, du temps. Tout ce qui, à partir de trois ans, constitue la personne humaine à jamais. Car à cet âge-là, tout est joué, le bonheur comme la tragédie... Tel est le message que nous envoie ce bébé à l'oeil noir observant fixement le monde avec acuité. Une acuité doublée d'un sens de l'ironie à la fois amusée et désespérée qui fait la singularité d'Amélie Nothomb.
Prétextat Tach, prix Nobel de littérature, atteint d'un cancer, n'a plus que deux mois à vivre. Des journalistes du monde entier sollicitent des interviews de l'écrivain obèse, cynique, misanthrope, reclus dans son appartement depuis des années : quatre seulement pourront l'approcher, une l'affrontera dans un des plus brillants duels littéraires que l'on puisse lire, dont le secret caché dans un livre est l'enjeu.
Pretextat Tach, c'est exactement moi...Amélie Nothomb
Épicène, adj. : Qui a la même forme au masculin et au féminin.
Claude et Dominique, dont la rencontre au café a été fortuite, se marient et filent à Paris conquérir une nouvelle vie. De leur union naquit un enfant : Épicène.
Un amour mère-fille fusionnel. Une détestation père-fille immédiate.
Le dernier roman d'Amélie Nothomb est un jeu de piste familial shakespearien, écrit d'une main de maître.
« Vint le moment où la souffrance des autres ne leur suffit plus : il leur en fallut le spectacle. »
« Frappe-toi le coeur, c'est là qu'est le génie. » Alfred de Musset
" La colocataire est la femme idéale ".
Claire Tefnin prête toute son intelligence des mots à ce clin d'oeil, entre humour, suspense et analyse subtile des sentiments, au célèbre conte de Charles Perrault.
« Stupeur et tremblements pourrait donner l'impression qu'au Japon, j'ai seulement été la plus désastreuse des employés. Ni d'Ève ni d'Adam révélera qu'à la même époque et dans le même lieu, j'ai aussi été la fiancée d'un Tokyoïte très singulier... »Une « révélation » qui, pour ce livre audio, bénéficie de la rare complicité qu'entretiennent Amélie Nothomb et Sylvie Testud, écrivain, comédienne et interprète, à l'écran, de Stupeur et tremblements. Une connivence jubilatoire !
Après avoir revisité Barbe-Bleue, voici Riquet à la houppe. Dans le rôle de la Belle, Trémière (comme la rose), élevée par sa grand-mère. Cette Vénus ne sait que s'abîmer dans la contemplation de l'extraordinaire beauté du monde, ce qui amène les autres à la considérer comme stupide. À l'opposé, Déodat, notre Riquet moderne, est d'une grande intelligence mais d'une laideur telle qu'elle en devient inqualifiable. Martyrisé, exclu, Déodat n'aime que les oiseaux dont il admire l'indifférence aux humains. Mais on ne doute pas que ces deux êtres aussi dissemblables finiront par se rencontrer, par delà les apparences.Un roman sur le regard faussé de la société face à l'extraordinaire. Et le récit magnifique d'une métamorphose amoureuse, célébrant la vraie beauté et l'art...
« Tout ce que l'on aime devient une fiction. » Amélie Nothomb.
Ce que l'on a vécu laisse dans la poitrine une musique : c'est elle qu'on s'efforce d'entendre à travers le récit. Il s'agit d'écrire ce son avec les moyens du langage déclare Amélie Nothomb au tout début de son nouveau roman. Une musique intérieure traduite en langage. Et ce langage redevenu son et mélodie grâce à la parole.C'est à cet « exercice de fidélité » que se livre avec succès Cathy Min Jung dans son interprétation de La Nostalgie heureuse.
« Au premier regard je la trouvai si jeune que je la pris pour un garçon de quinze ans. »Une histoire d'amitié, un jeu de miroir savoureux et déroutant...
Le comte Neville, aristocrate ruiné, part à la recherche de sa fille, fugueuse d'unenuit.Il rencontre une voyante qui lui prédit qu'il va assassiner un convive lors de lagarden party annuelle qu'il s'apprête à donner avant de vendre son château.Comment éviter ce meurtre ? Quelle serait la victime ?
Après Hygiène de l'assassin, Tuer le père et Barbe Bleue, on savoure l'art précieuxd'un nouveau tour enchanteur d'Amélie Nothomb, magicienne inspirée tant parles frères Perrault que par Oscar Wilde.
« Aucun journal, aucune agence de presse, aucune historiographie n'a jamais mentionné la guerre mondiale du ghetto de San Li Tun, qui dura de 1972 à 1975. C'est à la faveur de cette barbarie que j'ai compris une vérité immense : grâce à l'ennemi, ce sinistre accident qu'est la vie devient une épopée. La mienne serait grandiose : les généraux de l'armée des Alliés m'avaient nommée éclaireur. Sans l'arrivée d'Elena, je serais restée invulnérable jusqu'au bout. Je l'ai aimée dès la première seconde. Elle fut ma belle Hélène, ma guerre de Troie, mon sabotage amoureux. J'ai tout vécu pendant ces trois années : l'héroïsme, la gloire, la traîtrise, l'amour, l'indifférence, la souffrance, l'humiliation. C'était en Chine, j'avais 7 ans. »
« J'avais seize ans. Je ne possédais rien, ni biens matériels, ni confort spirituel. Je n'avais pas d'ami, pas d'amour, je n'avais rien vécu. Je n'avais pas d'idée, je n'étais pas sûre d'avoir une âme. Mon corps, c'était tout ce que j'avais. »
Cette Biographie de la faim, de ce désir jamais rassasié, de cette quête qui n'a jamais de fin, Amélie Nothomb la décline sous toutes ses formes, du ravissement à l'horreur, avec brio, douleur, amour, humour et lucidité, pour dire ce terrible paradoxe d'exister. Il s'en dégage une puissance de vision, une perception fatale où l'absolu et sa dérision se côtoient. C'est une mise à nu éblouissante où l'auteur est le sujet de son oeuvre et qui prouve ô combien qu'Amélie Nothomb est un de nos grands auteurs contemporains.
« Allez savoir ce qui se passe dans la tête d'un joueur. » Amélie Nothomb
« Ce matin-là, je reçus une lettre d'un genre nouveau. » Amélie NothombCathy Min Jung et David Macaluso s'accordent à merveille pour nouer les fils d'un échange improbable où chacun va peu à peu risquer ses plus profondes vérités.
C'est la star rock'n roll de la rentrée littéraire, 17 romans - tous des best sellers - traduits en 30 langues, étudiés dans 12 universités américaines. Et le dernier, Le fait du prince plastrone en tête des ventes. Gilles Médioni, L'Express Styles
« Pour un écrivain, il n'est pas de plus grande tentation que d'écrire la biographie de son assassin. Robert des noms propres : un titre de dictionnaire pour évoquer tous les noms qu'aura dits ma meurtrière avant de prononcer ma sentence. C'est la vie de celle qui me donne la mort. »
Le destin exceptionnel d'une petite fille prénommée Plectrude née sous les auspices les plus dramatiques et au parcours semé d'obstacles. Enfant atypique et solitaire, surdouée et incomprise, Plectrude traverse les épreuves avec la grâce d'une princesse de conte de fées et l'obstination, la certitude et la douleur d'une adolescente d'aujourd'hui.
« Il n'y a pas d'échec amoureux. »