Premier rendez-vous présente un large panel de rencontres possibles avec des motivations plus ou moins avouables et met en scène tout type de couple potentiel, hétéro, homo, offrant ainsi un panorama assez exhaustif de la société actuelle et de ses moeurs. On ne sait jamais à l'avance si, à l'issue d'un premier rendez-vous, l'amour triomphera. Mais ici, au moins, l'humour triomphera.
Il est des eaux moins paisibles qu'elles en ont l'air. Trois noyées en moins d'un an...
C'est beaucoup pour la petite écluse dont s'occupe Octave.
Dans le village, les rumeurs vont bon train et le jeune éclusier un peu attardé au visage déformé a tout du suspect idéal. L'émoi est tel que deux policiers de la ville viennent enquêter pour tirer cette affaire au clair, mais aussi pour faire face à la fureur des habitants bien décidés à rendre la justice eux-mêmes.
Les eaux de la rivière sont paresseuses, mais dans ses méandres, la cruauté et la méchanceté ne sont jamais très loin
Seul survivant d'un « commando-suicide » chargé par le Parti d'assurer clandestinement le transport d'une mystérieuse caisse jusqu'à la cité de K, un combattant, ignorant tout des faits qui lui sont reprochés, rédige dans sa cellule une folle déposition adressée à un anonyme « Camarade juge d'instruction ».
Au fil des pages - chaque jour, quatre copies d'examen numérotées et tamponnées lui sont transmises par son geôlier - et des errements absurdes de cette macabre expédition sans cesse retardée par les assauts ennemis, les défaillances et les ordres contradictoires, la plaidoirie zélée et sans ratures s'enlise pour se faire de plus en plus intime... L'accusé - tel le Joseph K. du Procès de Kafka - ne serait-il coupable que d'exister ?
Chef-d'oeuvre méconnu de la littérature grecque, La Caisse est l'unique roman d'Aris Alexandrou, poète et traducteur de Tolstoï, Dostoïevski, Faulkner, Voltaire...
Expropriée, la famille de Dusty va devoir habiter chez des voisins. La gamine ne décolère pas, car son père est parti à Washington demander avec quelques milliers d'autres manifestants des comptes au président... Mais c'est trop long... Elle décide d'aller le chercher ! Sur son chemin semé d'embuches elle va rencontrer de nombreux personnages (réels ou imaginaires), comme Tom Joad, le héros des Raisins de la colère de Steinbeck, les criminels Bonnie & Clyde ou encore les artistes du cirque du film Freaks.
- On va t'aider à le retrouver, ton paternel !!!
- Attendez, j'ai une photo !!! Alors, vous l'connaissez ?
- J'le connais, moi ! Même qu'on le connaît tous !
- Reprends ta photo et va-t'en !
- Mais il a dit qu'il le connaissait !
- Tire-toi d'ici, ça vaut mieux pour toi !
L'argent ne fait pas son bonheur... mais il peut faire celui des autres ! Lucienne et Georges, deux sexagénaires campagnards vivent dans le petit village de La Rondière où Georges répare son infatigable tracteur et Lucienne s'occupe des tâches quotidiennes. Elle apaise un peu le deuil de son unique fils en parrainant des enfants défavorisés dans le monde entier. Lorsque le facteur amène à Lucienne une lettre annonçant qu'elle est la grande gagnante du jeu-concours des magasins Outillor, sa vie va être bouleversée. Pensez donc, avec le premier prix de 200 000 euros, elle va enfin avoir de quoi parrainer tous les enfants nécessiteux de la Terre...
L´Asie a su préserver l´ensemble des grandes médecines traditionnelles savantes apparues au cours de l´histoire et fondées sur un corpus écrit: de celles qui naquirent sur son sol, jusqu´au système médical issu d´Hippocrate, qui fut abandonné en Occident au cours du XVIIIe siècle au profit de la biomédecine moderne alors émergente.
Ces médecines traditionnelles ont essaimé au-delà de leurs foyers d´origine. Les courants de la médecine chinoise se sont répandus en Corée, au Japon et au Viêtnam. Ceux ce la médecine de l´Inde se sont exportés - en particulier dans la mouvance du bouddhisme - au Sri Lanka, en Asie du Sud-Est et en Asie centrale.
Ces grandes traditions médicales s´influencèrent réciproquement, surtout dans leurs pratiques ou leurs produits thérapeutiques.
Une ville sans nom, novembre 1973. Les étudiants occupent l'école polytechnique pour protester contre la dictature militaire du pays. Mary vient d'apprendre qu'elle est enceinte et s'apprête à rejoindre son petit-ami - l'un des principaux instigateurs de la révolte - pour lui annoncer la nouvelle lorsqu'elle est appréhendée. Après treize jours de séquestration et de torture, elle est envoyée sur une île-prison désaffectée qui doit rouvrir pour faire face au flux de prisonniers politiques. La petite lumière secrète qui vacille dans son ventre est la seule chose qui lui permet de tenir. Mais un jour, son corps finira par la trahir et Mary devra affronter un choix impitoyable.
Alors que la Grèce était un royaume policier, noyauté par les cours martiales, Aris Alexandrou connaissait le même sort que ses compatriotes de gauche ou sympathisants envoyés dans des « centres de rééducation ». Déporté de 1947 à 1951 - notamment à Makronissos - et emprisonné de 1953 à 1958 pour raisons politiques, il porte à travers ses poèmes un témoignage cinglant sur ces « années de pierre ».
Première traduction française de l'essai fondateur de l'architecte espagnol sur le type en architecture.
Après avoir déjà traduit en 2019 un autre livre - Silencios elocuentes - du même auteur, les éditions Cosa Mentale veulent continuer à rendre possible la découverte de la leçon de Carlos Martí Arís, la considérant d'une importance fondamentale pour la culture architecturale actuelle. En particulier, dans ce livre, l'auteur présente une théorie de la conception architecturale selon laquelle l'idée de type n'est pas conçue comme un mécanisme de reproduction mais comme une structure de la forme capable de développements multiples. Cette édition comprend une introduction rédigée par Raphael Moneo, l'un des architectes espagnols les plus connus sur la scène internationale, dont le regard lucide sur le passé et le présent souligne l'extrême actualité du contenu d'un ouvrage originellement publié en 1993.
Le road trip d'une enfant qui traverse l'Amérique des années 30.1930 - États-Unis, pendant la Grande Dépression. Expropriée, la famille de Dusty va devoir habiter chez des voisins. La gamine ne décolère pas, car son père est parti à Washington demander avec quelques milliers d'autres manifestants des comptes au président... Mais c'est trop long... Elle décide d'aller le chercher !
Sur son chemin semé d'embuches elle va rencontrer de nombreux personnages (réels ou imaginaires), comme Tom Joad, le héros des Raisins de la colère de Steinbeck, les criminels Bonnie & Clyde ou encore les artistes du cirque du film Freaks.
Le roman est constitué d'une centaine de fiches confiées à l'auteur après la mort de celui qui les aurait établies, un certain Kostas Kezdoglou. La belle-mère de ce dernier aurait en effet été l'instigatrice d'un grand projet collectif visant à recenser de façon exhaustive les différents destins des Grecs expatriés dans le monde après la Première Guerre mondiale.
Sans toucher à la chronologie désordonnée de ces fiches, l'auteur les présentent telles quelles. Elles retracent l'histoire de l'ami d'enfance de Kostas Kezdoglou, un jeune Grec nommé Yannis Georgiadis, né dans un petit village perdu dans les montagnes de Macédoine où sont venus s'installer son père et sa grand-mère après l'incendie de Smyrne en 1922. On suit le jeune rêveur jusqu'en Scanie où il émigre dans l'espoir de trouver une solution technique au problème d'alimentation en eau de son village natal. Là, il est accueilli chez un médecin compatriote, sa femme autrichienne et leurs deux fils. Bientôt il saura jouer au croquet, faire du patin à glace et communiquer ses pensées, toujours débordantes, en suédois.
Un mariage raté plus tard, Yannis finira par quitter la Suède dans une vieille Saab avec sa fille de six mois, pour retrouver son village et, plus important encore, sa chèvre bien-aimée. Ce sera le dernier voyage de Yannis Georgiadis.
De cette fresque complexe se dégage une poésie cocasse et une grande sensibilité. Malgré une trame mélancolique digne de la tragédie grecque, l'humour et l'espièglerie ironique de l'auteur sont omniprésents. Une maîtrise parfaite de la structure permet à l'auteur de jouer avec le lecteur, de le balader dans l'imaginaire débordant du narrateur. Un surprenant voyage existentiel aux multiples facettes.
Aujourd'hui est un jour important. Des retrouvailles sont au rendez-vous mais une rencontre inattendue avec l'invisible, un virus mieux connu sous le nom de Covid-19, va faire basculer cette joie en un véritable cauchemar. La mort frappe à la porte. Cependant, un revirement inattendu se produit : celui du miracle de la vie mais avec des conséquences importantes. Comment peut-on trouver la force d'avancer devant de multiples réactions du corps ? De rencontre en rencontre et de découverte en découverte, ce récit de vie est fait de rebondissements emplis d'émotions.Ce livre est le témoignage complet d'un Covid long... Si comme Line, vous souffrez aujourd'hui d'une forme longue de cette maladie, ce livre pourra peut-être vous apporter de précieux conseils.
Souvenirs manceaux de la grande guerre, 1914 / Aris-Rudel. http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1411136