Sylvie Bermann a été la première femme ambassadeur de France dans trois pays membres du Conseil de sécurité des Nations unies : la Chine, le Royaume-Uni et la Russie. Dans ces mémoires vibrantes, elle nous fait vivre plus de quarante ans d'histoire diplomatique.
De la Chine misérable de la fin de la période maoïste, où elle a étudié, à la deuxième puissance mondiale de Xi Jinping ; de la perestroïka de Mikhaïl Gorbatchev et la fin de l'URSS à la logique de force de Vladimir Poutine ; du triomphe du multilatéralisme à l'ONU au constat de son impuissance ; de l'hubris américaine se lançant dans une nouvelle guerre froide avec sa rivale chinoise à l'Europe déboussolée par le Brexit, jusqu'à l'Ukraine où elle est chargée de la mise en oeuvre des accords de Minsk juste avant la guerre, Sylvie Bermann a toujours été aux premières loges d'un monde en pleine bascule.
Dans un récit captivant et éclairant, elle raconte sa carrière hors du commun, son rêve d'Orient, et nous emmène sur les pas de sa grand-mère russe et de la littérature slave, asiatique ou anglo-saxonne. À travers cet intense parcours de vie, la diplomate nous fait entrer dans les coulisses du Quai d'Orsay où l'on conseille et côtoie les puissants et où se joue l'Histoire en marche.
La vie dont ce livre raconte le début, c'est celle de Malo. Quatre ans et demi. Tout le monde s'accorde à le trouver insupportable, agressif, indocile. Et pourtant ce n'est pas tout à fait ainsi qu'il apparaît aux yeux du narrateur, qui fait enfin sa connaissance après avoir entendu les pires choses à son sujet.
La mère de Malo a disparu. Personne ne sait où et pourquoi. Peut-être est-elle épuisée d'être mère. Car il faut dire que Malo n'est pas un enfant facile - et par conséquent peut-être pas toujours facile à aimer. D'autant plus qu'il n'est pas vraiment éduqué : il vit dans l'indifférence de ses parents, divorcés, qui le laissent plus ou moins livré à lui-même. Et très rapidement, Malo s'avère à la traîne et difficile à gérer, accumulant les retards et les lacunes dans tous les domaines de la vie - comme un enfant barbare ou sauvage que personne ne se soucie vraiment d'aider.
Le narrateur, qui est écrivain, ne voit Malo qu'une seule fois dans sa vie. Et pourtant cette rencontre le bouleverse.
Ce n'est pas son fils ni même un membre de sa famille. Que pèse donc cet enfant-là dans sa vie d'adulte ? Pourquoi l'histoire de Malo le fascine-t-elle autant ? Parce que c'est une histoire triste et sans doute que les choses n'iront pas en s'arrangeant. En effet, la vie du petit garçon ne fait que commencer mais l'écrivain a cette impression douloureuse et fascinante qu'à bien des égards, si tôt que ce soit, c'est déjà trop tard pour Malo. Alors à partir de ce qu'il voit, de ce qu'il sait et de ce qu'il invente aussi, il écrit le roman de Malo. Avec l'espoir insensé que l'écriture puisse enrayer le cours du réel.
Et sauver quelque chose qui puisse encore être sauvé dans la vie de cet enfant.
Le roman ne ment pas, le titre en résume parfaitement l'histoire : deux garçons, qui ne se connaissent pas et vivent à des centaines de kilomètres, se retrouvent à Rennes pour y passer la nuit ensemble. Ils n'en auront pas d'autres. L'un, plus âgé, n'est pas célibataire ; l'autre, 20 ans, n'a jamais été en couple. C'est ce qu'il veut plus que tout mais il a, sur ce sujet, des principes qui ne facilitent pas les choses. Ni avant, ni après. Leur histoire n'est pas que cela. Ils se désirent depuis leur première conversation au hasard des réseaux sociaux, et avant la nuit où enfin ils feront l'amour, rien n'est sûr.
À l'exception du désir dont l'assouvissement est sans cesse menacé. La nuit achevée, l'histoire ne s'achève pas tout à fait. Le livre en est le contrecoup, écrit dans l'urgence, par l'un des deux garçons, celui qui dit « je ». Un livre écrit pour tenter d'approcher notre méconnaissance de toute histoire d'amour.
Aucun pays, comme la Chine, n'a changé en si peu de temps.
L'empire du Milieu est arrivé aujourd'hui au pic de sa puissance et de ses contradictions : bientôt première économie du monde et en même temps économie socialiste de marché, pays influent et pourtant encore dénué d'un vrai soft power. Au contraire de Deng Xiaoping qui recommandait de s'appuyer sur les pierres du gué pour traverser la rivière du changement, le président Xi Jinping a déclaré que la Chine était entrée en eaux profondes.
Mais le rêve chinois sera-t-il le cauchemar des Occidentaux ? À quel prix cette conquête se fait-elle ? Et ce Dragon est-il pacifique ou belliqueux ?
Sylvie Bermann a connu de l'intérieur mieux que personne cet immense bouleversement, la fin de la Révolution culturelle comme étudiante sortie de Sciences Politiques (1976-1977), les débuts de la politique de réforme sous Deng Xiaoping (1980-1982), et le retour au pouvoir fort avec Xi Jinping, en tant qu'ambassadeur de France (2011-2014).
Elle aura vécu dans deux Chine : l'archaïque et la moderne. Une des questions auxquelles ce livre passionnant répond est de savoir si cet essor est irréversible.
Et comment nous devons agir quand la Chine change le monde.
Le vote de 2016 sur le Brexit a provoqué la stupeur dans le monde et au Royaume-Uni, généralement considéré comme l'incarnation de la mondialisation heureuse. Même si la Grande Bretagne est un pays insulaire, très différent des États membres continentaux de l'Union européenne, et intuitivement eurosceptique, ce scrutin a en réalité marqué le début d'une ère populiste où l'expertise et les faits sont rejetés au profit des passions souvent négatives. Les thèmes dominants exploités par des démagogues issus eux-mêmes des classes privilégiées ont été la haine des élites, le rejet de l'immigration et un réflexe identitaire profond fondé sur la nostalgie d'un âge d'or fantasmé. Cela a été révélateur d'un basculement du monde, qui a trouvé sa réplique quelques mois plus tard aux Etats-Unis avec l'élection de Donald Trump, mais aussi en Italie avec l'émergence du mouvement 5 étoiles et de la ligue de Salvini, en Allemagne avec l'arrivée d'une centaine de députés d'extrême droite de l'AFD au Bundestag, et en France avec les gilets jaunes.
Pendant que l'Union européenne se défait, la Chine poursuit sa politique de puissance géoéconomique alors que les États-Unis ont initié une nouvelle guerre froide tous azimuts. La pandémie de Covid a mis en lumière et accentué ce phénomène et le monde se définit désormais par rapport à la rivalité entre ces deux géants, qui devrait être le facteur déterminant des prochaines décennies.
Dans ce contexte, le Royaume-Uni malgré la proclamation d'une « global Britain » a choisi un chemin solitaire, pris en étau entre Pékin et Washington qui limitera ses choix au lieu de les augmenter. L'Union européenne doit maintenir une ligne solidaire afin de préserver sa liberté et exercer le rôle d'une puissance d'équilibre.
C'est une chronique de la jeunesse, de la liberté amoureuse et sexuelle.
Le héros, dont on suit les aventures au jour le jour, aime à tout va : Lisa depuis des années, Valentin rencontré il y a peu dans un train, et tel autre garçon éphémère dont il ne connaît pas le prénom, peut-être davantage encore. C'est une chance d'aimer ainsi, et quoi que veuille dire aimer, pourquoi s'en priver ? Un seul verbe et une réalité à chaque fois ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre. Il reconnaît bien sûr les nuances mais embrasse tout d'un même élan : amitié, amour, affection, plan cul, fraternité élective...Il semblerait que les entre-deux lui plaisent assez.
Cependant n'est-ce pas un leurre que de voir l'amour partout ? Une défaite maquillée en victoire ? Si aimer possède un charme indéniable, être aimé n'est pas mal non plus. Un homme apparaît dans la vie de Lisa : le héros doit-il s'en inquiéter, être triste ? D'un autre côté, fait-il le bon choix en renonçant à coucher avec Valentin, qui en a peut-être envie lui aussi ?
Le héros voudrait être certain de l'amour que lui portent les autres, certain aussi qu'il les aime de la bonne manière. À faire jouer les frontières, à se moquer des figures imposées, il n'est pas toujours sûr de ses émotions.
Comment l'être hors des repères ordinaires ? Lorsque les mots ne recouvrent pas la réalité vécue ? Comme on peut s'y attendre, mais c'est sans cesse une épreuve que d'y être confronté, la théorie et la pratique ne s'accordent pas vraiment. De la même manière, la sexualité est au coeur des préoccupations du héros, pas forcément dans ses relations avec ceux qu'il aime le plus - est-elle d'ailleurs le signe de quoi que ce soit ? Il apprend à dissocier, et, à défaut de toujours faire ce qu'il veut, il fait du moins ce qu'il peut.
C'est donc l'histoire de ce héros amoureux, qui est également le narrateur, et de ceux qu'il croise. Il sera ainsi question d'une rumeur éveillant crainte ou fantasme, d'un mariage improbable, d'un couple à ses débuts, des rencontres en ligne, de la frustration et du désir.
L'écriture va vite. Légère, elle n'appesantit rien ; à l'image du héros qui cultive les non-dits, elle effleure à peine l'émotion, pourtant bel et bien là. Il résulte de ce roman et de la liberté qu'il décrit le paradoxe suivant, à savoir qu'il est facile d'aimer et, tous comptes faits, pas si facile que ça.
Ce roman est très actuel, comme on le voit, très « air du temps ». Mais avec un charme, une légèreté, une grâce et une finesse d'écriture qui en font tout autre chose en fait : une réflexion, une méditation sur l'amour d'autant plus grave et profonde qu'elle joue son contraire avec beaucoup d'élégance.
Louis e, une jeune avocate, tombe amoureuse de Maxence. Cela se pa ss e dans un bar, où il tra vaille, le s oir des attentats du vendredi 13 novembre 2015. Bien s ûr, Louise est horrifiée par ce qu'elle v oit à la télévision et qui se pa ss e à quelques arrondi ss ements de là, comment ne pa s l'être? Mai s son dés ir pour Maxence n'en est pa s moins fort.
Louise habite le quartier latin, et Maxence celui de La Courneuv e. Elle a des diplômes et il n'en a pas. Elle est célibataire, il s' avère qu'il est en couple. Il s ne devraient rien av oir à faire en semble et pourtant Louise ne veut rien d'autre qu'être av ec lui, qui paraît moins pre ss é, plus hésitant, parfois en retrait. Amoureuse comme elle ne l'a jamais été, elle se moque des différences entre eu x, mai s à quel point?
La politique, Louise ne s'y intére ss e pa s plus que cela, mai s elle a malgré tout des convictions. Et voilà qu'au détour d'une conv er sation Maxence en manifes te d'autres qu'elle juge inadmi ss ibles : il semble prêt à v oter Front National au x prochaines élections. Il n'a pa s l'air d'un militant, tout jus te d'un électeur - si tant est qu'il aille vraiment voter. L.:hi s toire pourrait s' arrêter là, c'est une tentation; mai s au ss i bien elle commence à ce moment précis.
Maxence est fa sciné autant qu'ag acé par le monde que représente Louis e, et auquel il n'a pas accè s si ce n'est grâce à elle. Louis e, elle, n'a pa s conscience d'appartenir à un monde en particulier et ne se rend pas vraiment compte qu'il en exis te plusieurs. Ou plus ex actement: elle préfère l'ignorer. Il est certaines vérités qu'elle vou- drait garder ab straites et lointaines. Louise pensait jus tement que l' amour la protègerait du réel et c'est exacte- ment l'inv er se qui se pa ss e: il la force à regarder ce qu'elle n'a jamais voulu voir.
Ju squ'où peut-on aimer quelqu'un d'autre?
Traitant de l'oeuvre du XVIIIe siècle au programme des agrégations interne et externe de Lettres classiques et de Lettres modernes, l'ouvrage propose tous les éléments nécessaires à la réussite du candidat.
Comme tous les clefs-concours de Lettres modernes, l'ouvrage est structuré en quatre parties :
Repères : le contexte historique et littéraire Problématiques : comprendre les enjeux du programme Le travail du texte : lexicologie, morphosyntaxe, stylistique Outils : pour retrouver rapidement une définition, une idée ou une référence
Tout pour réussir les exercices de stylistique au Capes de Lettres. Les nouvelles épreuves professionnelles du concours, difficiles à cerner pour les étudiants, exigent un ouvrage méthodologique et pédagogique clair. Les différents types de questions posées sont expliqués et des exercices concrets sont donnés.
- Des conseils.
- Des exemples.
- Des rappels de connaissances.
- Comprendre ce qui compte pour un correcteur.
Souvent fort peu considéré et envisagé comme une étape brève, ce grade confère pourtant une méthode de travail et tend, surtout au Rite Écossais Rectifié (RER), à imposer une profonde réflexion méditative sur le symbolisme maçonnique. Dans ce Rite particulier, il amorce par ailleurs, tout ce qui va progressivement l'écarter de la franc-maçonnerie classique, et porte les fondements de sa métaphysique que ne faisait qu'effleurer le grade d'Apprenti. Après une brève introduction à l'histoire et au caractère propre à ce Rite, Roland Bermann passe en revue tous les points spécifiques et symboles de ce grade en tentant de montrer les sources qui conditionnent leur compréhension. L'une de ces sources, aujourd'hui très méconnue, est pourtant la clef de la spiritualité du Rite, du premier au dernier grade. Et faute d'en avoir une juste perception, on risque de passer à côté de beaucoup de choses.
Dans cette réédition du livre paru en 2001 sous le titre Ésotérisme du grade de Maître Ecossais de Saint André, plusieurs chapitres ont été entièrement refondus et des éléments ont été ajoutés provenant de l'une des trois sources du Rite Écossais Rectifié, source souvent passée sous silence bien que fondant largement la mystique propre à ce Rite. Le Rite Écossais Rectifié (RER), voie spécifique au sein de la Maçonnerie, présente, parmi tous les Rites pratiqués en France, de nombreuses particularités en général mal connues et souvent mal interprétées. Au sein du Régime Rectifié, un grade particulier, charnière entre les grades symboliques de la Maçonnerie dite Bleue (Apprenti, Compagnon, Maître) et l'Ordre Intérieur propre à ce Régime (improprement appelé hauts grades par analogie avec (l'autres Rites), expose la réalité du RER et en laisse entrevoir la finalité. Les symboles et figures que met en oeuvre ce grade de Maître Ecossais de Saint-André sont foncièrement différents de ceux utilisés ailleurs. Dans ce livre, Roland Bermann en donne la réalité et l'esprit dans une lecture conforme à la vérité du Régime Rectifié. Il ne s'agit nullement d'un dévoilement, d'une part, parce que toute personne un peu curieuse trouvera sans peine, dans diverses bibliothèques publiques, les rituels d'origine de 1778, 1782 et de 1809, et d'autre part, parce que le secret ne réside pas dans les formes extérieures mais dans le vécu intérieur de chacun.
" Noire, comment est-ce possible ? Comment se peut-il que Notre Dame, la Très Pure, le Lys,...
Dont il est dit qu'elle est Douceur et Lumière, puisse être représentée avec un visage noir, des mains noires aux doigts trop longs... " Ainsi débute cette étude qui, entre autres, tente d'établir le rapport existant entre la " Mère obscure " telle quelle apparaît dans les anciens cultes et Notre Dame. Pour comprendre le " pourquoi " des Vierges Noires, bien plus que le " comment ", quoi qu'il ne soit pas pour autant omis, ce livre rappelle au lecteur ce qu'était, dans sa réalité, profonde, le mode de pensée du Moyen Age de l'imagier, du tailleur de pierre et du moine.
Ce Moyen Age si décrié et pourtant si puissant dans sa pensée religieuse et traditionnelle au sens que R. Guénon donne à ce terme. Ce " pourquoi " nous montre le chemin intérieur que suivaient le pèlerin, le moine et l'orant face à la vénérable statue dont les sanctuaires eurent une telle importance du XIe au XIIIe siècle. Que l'on considère la voie de St Bernard de Clairvaux, celle de l'alchimiste ou celle du compagnon, les unes comme les autres nous conduisent à la véritable question : celle de notre réalité ontologique.
Sous le voile des symboles, sous le sceau du secret, reposait et repose encore aujourd'hui la réponse. Chacun, pour peu qu'il le désire vraiment, peut y avoir accès. Ce chemin intérieur qu'impose la Vierge Noire est une véritable voie initiatique en tous points conforme à la démarche traditionnelle si évanescente en notre XXe siècle. Pour la retrouver, il nous faut prendre conscience de ce que nous avons perdu, et Elle est l'un des jalons qui nous est proposé.
Cette seconde édition a été très largement revue et complétée sur nombre de points importants pour permettre au lecteur d'avoir une vue plus exhaustive du phénomène spirituel et symbolique remarquable que sont les Vierges Noires.
Der Konigliche Postdampfer »Hildebrand« der Booth Line, Liverpool, fuhr am Vormittag des 30. Juli 1924 in die Mündung des ungeheuren Stromes ein; an diesem Vormittag spielten selbst die harmlosesten jungen Passagiere keine Partie Deckgolf. Es gab Leute an Bord, die in der letzten Nacht vor freudiger Erwartung nicht hatten schlafen konnen und die mit dem allerersten Morgengrauen im Schlafanzug auf Deck gekommen waren, um den Piloten der Station Salinas an Bord kommen zu sehen; das fremdartig romantische Segel seines Bootes, tiefrot, dreieckig und an der Hypotenuse halbmondformig gehohlt, hatte sie aufgeregt und beglückt. Ein älterer Deutscher aus der Tschechoslowakei, Dr. Schwarz, war einer von diesen Frühaufstehern oder Nichtschläfern gewesen, dann der englische Arzt Carson, der franzosische Gymnasiast René und sonderbarerweise auch Lord Athill, der frühere britische Minister; Lord Athill mußte durch die plotzlich verstärkte Hitze oder durch einen Anfall seines Leidens am Schlaf gehindert worden sein, denn niemand mutete seinem matten Wesen jene Kraft der Sehnsucht zu, die die anderen an diesem Morgen der Ankunft und Erfüllung nicht hatte ruhen lassen. Jetzt freilich waren auch die Stumpfen und Blasierten unter den Passagieren auf Deck, mit gewichtigen Feldstechern oder langen Guckrohren bewehrt; es gab viel und Herrliches zu sehen.
Attention : qui que vous soyez, vous trouverez ici des moyens d'aborder la Bible avec intelligence et en toute liberté ! De culture hébraïque par son père et chrétienne par sa mère, Roland Bermann étudie la kabbale depuis 25 ans.
Déjà remarqué par un ouvrage précédent sur ce sujet, il a également écrit sur les vierges noires et s'est fait de certains aspects de la franc-maçonnerie chrétienne une spécialité. Ce qui le place au-delà de toute influence d'un clergé ou d'une communauté dogmatique particulière. Être «initié à la Bible», c'est avoir passé sa foi par le filtre de l'intelligence, et sa compréhension intellectuelle du texte à celui de la Lumière véhiculée par des niveaux de lectures dont on nous dit, depuis des millénaires, qu'ils existent, mais que l'on tient loin de notre conscience immédiate.
Que vous soyez juif, chrétien, musulman, libre penseur, ésotériste ou curieux de rentrer dans cette extraordinaire mémoire vivante que sont les Testaments, vous apprécierez de connaître quelques clefs de lecture qui transforment l'étude en une compréhension intuitive, vivante, libre et en perpétuelle évolution.
Ce livre a été écrit à deux mains, dans un dialogue entre Pauline Velati et Edith Bermann, psychologue clinicienne.
" Comment pourrais-je vous faire part de ce que j'ai vécu ? Comment vous raconter la relation à ma fille ? Ce que l'arrivée de sa maladie a bouleversé en moi et entre nous ? Comment pourrais-je partager avec vous ma transformation intérieure ? J'aimerais vous raconter mon histoire. Le passage de Cécilia a changé la trajectoire de ma vie. Sa maladie m'a projetée sur un chemin inattendu. La relation que j'ai tissée avec elle m'a ouverte à de nouveaux espaces. Elle a transformé le regard que je portais sur le monde. ".
Tels sont les premiers mots de Pauline Velati. Sa fille, Cécilia, a passé trois ans parmi nous. Leur parcours est un enseignement. Il nous montre cette autre voie : celle de la réalisation de soi à travers les épreuves de la vie, celle d'une quête d'un bonheur plus authentique, celle du chemin en soi, pour soi, pour notre liberté et pour celle de l'autre. Souvent l'être humain fuit la souffrance en tentant d'éviter les peines mais peut-être se méprend-il ? Nos douleurs peuvent aussi être un tremplin qui nous met au travail et parfois nous libère.
Les plus anciens textes de la Kabbale l'affirment avec vigueur : " Le monde fut créé par (avec) les 22 lettres ".
Au cours des siècles, les penseurs juifs à Safed, comme en France et en Espagne, les kabbalistes chrétiens de la Renaissance se sont tous penchés sur leur signification profonde. Tous, par des voies différentes, ont considéré qu'elles étaient la source inépuisable d'un savoir et d'une connaissance traditionnelle. Tous ont été convaincus que l'homme, cheminant du Aleph au Tav avant de remonter du Tav au Aleph, se voyait offert par elles une voie sensible pour se connaître lui-même, pour tenter d'approcher le Sacré.
L'auteur a voulu fournir dans ces pages une possibilité d'appréhender cette richesse. Pour cela, il a appuyé son travail sur les écrits traditionnels, sur les oeuvres des kabbalistes médiévaux et sur les études des penseurs modernes et contemporains. Le lecteur, au fur et à mesure de son cheminement de lettre en lettre, s'ouvrira à une autre façon de penser et de se penser. Certains passages de l'Écriture qui lui paraissaient jusqu'alors obscurs lui deviendront accessibles.
Dans ce même domaine, l'auteur a déjà publié un ouvrage intitulé : À la recherche de l'Unité. Exégèse biblique et kabbale des lettres.
Dissertation historique sur l'ancienne chevalerie et la noblesse de Lorraine (par de Bermann) http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5406131q
ATTENTION : QUI QUE VOUS SOYEZ, VOUS TROUVEREZ ICI DES MOYENS D'ABORDER LA BIBLE AVEC INTELLIGENCE ET EN TOUTE LIBERTÉ !
Être " initié à la Bible ", c'est avoir passé sa foi par LE FILTRE DE L'INTELLIGENCE, et sa compréhension intellectuelle du texte à celui de la Lumière véhiculée par des NIVEAUX DE LECTURES dont on nous dit, depuis des millénaires, qu'ils existent, mais QUE L'ON TIENT LOIN DE NOTRE CONSCIENCE IMMÉDIATE.
Que vous soyez juif, chrétien, musulman, libre penseur, ésotériste ou curieux de rentrer dans cette extraordinaire mémoire vivante que sont les Testaments,vous apprécierez de CONNAÎTRE QUELQUES CLEFS DE LECTURE QUI TRANSFORMENT L'ÉTUDE EN UNE COMPRÉHENSION INTUITIVE, VIVANTE, LIBRE ET EN PERPÉTUELLE ÉVOLUTION.