Bertrand Saint sernin
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Maurice Blondel n'est pas seulement un homme de cabinet : il prend parti dans les crises de son temps. Analysant le national-socialisme, il déclare en 1940 : « Un premier axe, dont on célèbre la puissance et les succès, va s'accompagner d'un autre axe perpendiculaire du Pacifique à l'Atlantique, étalant sur l'Ancien Continent, en attendant le Nouveau Monde, une immense croix gammée dont les crochets pourront s'abattre jusqu'au cap de Bonne-Espérance ou jusqu'au cap Nord... ». L'action révèle aux hommes leur nature, leurs déficiences, leurs espérances. École de psychologie et de politique, elle est l'atelier privilégié du métaphysicien. Elle nous fait discerner si l'univers est une construction aveugle ou si, comme il le pense, l'humanité fait son histoire dans le concert possible des autres êtres à la recherche de Dieu.
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Bulletin de la Société française de philosophie : y'a-t-il place, aujourd'hui, pour une philosophie de la nature ?
Bertrand Saint-sernin
- Societe Francaise De Philosophie
- Bulletin De La Societe Francaise De Philosophie
- 7 Octobre 2002
- 9782711650095
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Cournot le réalisme
Bertrand Saint-sernin
- Vrin
- Bibliotheque Des Philosophes
- 7 Octobre 2002
- 9782711613526
Cournot-qui ne se considérait pas comme un mathématicien de la même trempe que son illustre ami, l'allemand Dirichlet-a eu la perception aiguë des répercussions philosophiques que peuvent avoir certaines grandes évolutions des sciences. Cette conscience de la science en marche l'a conduit, le premier, à concevoir une théorie des révolutions scientifiques. En 1872, dans ses Considérations sur la marche des idées et des événements dans les temps modernes, il propose une interprétation des crises et des changements de mode d'explication qui jalonnent l'histoire des sciences. Il n'est pas seulement averti de l'état du savoir; il a de plus le souci de faire une histoire philosophique des sciences; histoire qui nous éclaire sur les conditions du passage de la confection d'images cohérentes ou « logiques » du monde à la représentation fidèle ou « rationnelle » de la nature. Il tente donc de concilier une philosophie de la nature d'inspiration réaliste avec une théorie de la marche de l'histoire.
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Whitehead est un énigme : mathématicien, logicien, il est aussi un métaphysicien de première grandeur. Il a la réputation d'être un auteur difficile. Ce n'est pas exact. Il est imaginatif et logique : il met en oeuvre, dans la construction d'une philosophie de la nature, la liberté du mathématicien. Non qu'il propose un utopie spéculative : il ne redoute rien tant que d'échafauder un système. Il écoute l'univers. Il y a chez lui le même dessein de revenir aux choses elles-mêmes que dans la phénoménologie. Pourtant, l'esprit de l'entreprise est tout autre. Pour Whitehead, le but de la pensée spéculative est l'édification de la cosmologie. On ne peut donc pas penser l'univers sans la médiation des sciences : le regard que nous posons sur la réalité doit être originaire et instruit. En même temps, ce qui se révèle, c'est un devenir créatif. En nous et hors de nous, rien n'est fixe, immobile, durable. Il nous est enjoint à la fois de naître et de périr, sans pourtant sombrer dans le relativisme et le scepticisme. Lire Whitehead, c'est entrer dans un univers en essai.
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Pourquoi est-il si difficile de penser ce qui fait de l'homme un "animal doué de raison" ? A partir d'une exploration historique de ce concept chez les philosophes anciens et modernes, cet ouvrage se propose de préciser la fonction de la raison dans les sciences, d'en discerner le rôle dans l'action, de voir comment, dans la connaissance et la pratique, cette faculté affronte la réalité du mal, de juger enfin si apparaît à notre époque, un nouveau visage de la raison.
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Qu'est-ce que l'action ? Une rupture dans le cours du temps, une prise de risques, un commencement. L'agent, tel le plongeur quittant le bord, ne peut revenir en arrière ; l'exécution l'engage tout entier, corps et âme ; il doit faire confiance au monde, aux autres et à lui-même. C'est par l'action que la nouveauté entre dans la nature et dans l'histoire. Ces caractères de l'action sont-ils universels ou varient-ils selon les cultures et les époques ? Bien qu'il existe différents styles d'action, les modélisations dramatiques (par le récit) et mathématiques (par le calcul) du phénomène en font ressortir l'unité. En même temps, la dualité du dramatique et du mathématique est insurmontable, sans doute parce que l'histoire humaine est tragique et que la tragédie se prête mal au calcul mathématique. L'action nous révèle notre identité -; y compris nos faiblesses -; et commande notre destin. Cet essai fait le pari que les hommes peuvent faire prévaloir la raison pour régler les conflits. Il considère la notion chrétienne de communion des saints comme une source majeure des essais politiques et scientifiques pour nous faire prendre la mesure de l'unité du genre humain, malgré la tentation de nous enfermer dans des " sociétés closes ". -- In this reflection on action, the author first examines the diversity of styles through three examples: French, English and German schools. But different manners of acting, which vary throughout the nations and epochs, must not be allowed to veil the unity of the phenomenon as it can be observed in its dramatic modelling and in social mathematics: from Pascal and Fermat to von Nzumann and Nash. Yet the agent comes up against collective constraints and his own limitations, which is similar to the experience of suffering in the soul. So action has a metaphysical effect: it reveals our identity to us and engages our destiny. The author places his bets that men can, in this way, access a realistic and rational universalism. He considers the Christian notion of the 'communion of saints' as a major source of political and scientific essays that think human interaction and studies how the new architecture of knowledge influences the procedure and the aims of action.
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Épuisé
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Le mot de décideur, ancien et consacré, n'a été sorti que récemment du long oubli dans lequel il était tombé depuis le XVIIIe. Et pourtant, chacun de nous est un décideur. Certes, il nous semble que nous subissons plus de pouvoirs que nous n'en exerçons, mais la liberté, même précaire, fait partie de notre être. Les puissances extérieures se nourrissent largement de notre ignorance ou de notre complicité. La constitution du décideur apparaît, quand on le regarde en action, sentant, imaginant, agissant sur les hommes et sur les choses, produisant et recevant signes et messages. Il est pris à son tour dans un étrange champ de forces, fait de puissance technique et de vide spirituel; nihiliste, mais créateur de valeurs, il scrute un ciel privé des dieux, en quête d'une autre image de l'homme. Cette aimantation technologique et métaphysique du monde s'accomode du prosaïsme des pouvoirs:les décisions ne sont pas toutes des innovations et des ruptures. Chacun de nous devient un décideur à sa manière, à son poste, et comme par état:les institutions, les fonctions et les rôles nous socialisent. Mais le temps des masses est aussi celui des individus, car aucun projet, aucune histoire, aucune oeuvre collective ne se fait sans que des hommes y engagent leur foi et leur vie.
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Cette histoire de la Raison au XXè siècle relie des lieux - en particulier de grandes métropoles intellectuelles, Paris, Berlin, Vienne, Londres...
- ; des individualités représentatives - Cournot et Dilthey, Mach, Boltzmann, Planck et Einstein, Simmel, Conrad, Freud, Sartre et Simone Weil... - ; des concepts clés - comme les notions de structure ou d'action - ; enfin, des configurations de la pensée : l'empirisme logique, la phénoménologie, la théorie des jeux...
Histoire qu'ouvrent Kant et Goethe, à l'orée de l'époque contemporaine, en proposant à la connaissance des chemins distincts et nouveaux.
Cependant, dès la fin du XIXè siècle, il est clair que la raison ne pense plus le monde à l'aide d'un système de catégories unifiées.
Du point de vue scientifique, à cette date, il n'y a plus articulation mais juxtaposition entre les disciplines. Mais, du coup, la raison perd sa faculté d'autojustifier ses actes. Son rôle devient avant tout instrumental.
" Le XXè siècle aura été miné par un mal dont il a banni graduellement le nom, mais dont il a continué de supporter les effets. Une sorte de doute, de " lassitude ", disait Husserl, de nihilisme chronique aura affecté notre mode de penser et d'agir.
Comment en terminer avec cet abandon ? Tel est le défi que nous n'avons pas jusqu'ici relevé. "
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Philosophie des sciences Tome 1
Daniel Andler, Bertrand Saint-sernin
- Folio
- Folio Essais
- 18 Septembre 2002
- 9782070418664
La philosophie des sciences a connu au XX? siècle un essor marqué par deux grandes tendances. À l'analyse logique et sémantique des sciences entreprise par l'École de Vienne, dans les années 1920 et avec l'espoir d'en fonder l'unité et la validité, s'est opposée, à partir des années 1970, une approche descriptive, attentive aux ruptures historiques et aux spécificités disciplinaires. Aujourd'hui, poussée tant par l'évolution des sciences que par sa dynamique interne, la philosophie des sciences redécouvre les liens entre la vie scientifique et les autres activités humaines, mais également sa propre dépendance à l'égard des questions métaphysiques et ontologiques.Restituer ce double retour, à la pratique et aux fondements, tel est le fil conducteur du premier tome.La philosophie des sciences est aujourd'hui portée essentiellement par la réflexion sur les disciplines particulières et non, comme à l'époque du Cercle de Vienne, par la quête d'une méthodologie générale. Sont apparues des philosophies de la relativité, de la mécanique quantique, de la chimie, de la biologie, de la médecine, de l'économie, etc. - autant d'épistémologies régionales dont l'horizon n'est plus l'unité de la science.Or la marche du monde et l'action humaine rendent nécessaire l'articulation entre les diverses disciplines, au plan théorique comme pratique.Telle est donc l'ambition du deuxième tome : penser à la fois l'unité de la nature et la pluralité des sciences.
Poche 16.45 €Sur commande
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Philosophie des sciences Tome 2
Daniel Andler, Anne Fagot-largeault, Bertrand Saint-sernin
- Folio
- Folio Essais
- 18 Septembre 2002
- 9782070424900
La philosophie des sciences a connu au XX? siècle un essor marqué par deux grandes tendances. À l'analyse logique et sémantique des sciences entreprise par l'École de Vienne, dans les années 1920 et avec l'espoir d'en fonder l'unité et la validité, s'est opposée, à partir des années 1970, une approche descriptive, attentive aux ruptures historiques et aux spécificités disciplinaires. Aujourd'hui, poussée tant par l'évolution des sciences que par sa dynamique interne, la philosophie des sciences redécouvre les liens entre la vie scientifique et les autres activités humaines, mais également sa propre dépendance à l'égard des questions métaphysiques et ontologiques.Restituer ce double retour, à la pratique et aux fondements, tel est le fil conducteur du premier tome.La philosophie des sciences est aujourd'hui portée essentiellement par la réflexion sur les disciplines particulières et non, comme à l'époque du Cercle de Vienne, par la quête d'une méthodologie générale. Sont apparues des philosophies de la relativité, de la mécanique quantique, de la chimie, de la biologie, de la médecine, de l'économie, etc. - autant d'épistémologies régionales dont l'horizon n'est plus l'unité de la science.Or la marche du monde et l'action humaine rendent nécessaire l'articulation entre les diverses disciplines, au plan théorique comme pratique.Telle est donc l'ambition du deuxième tome : penser à la fois l'unité de la nature et la pluralité des sciences.
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