Un médecin co-fondateur des soins palliatifs en France; une philosophe, belge, dont la mère a été euthanasiée à domicile ; un psychanalyste spécialisé dans le soutien aux mourants; un généraliste français qui aide dans l'illégalité certains de ses patients à mourir; une infirmière-cadre dans un EHPAD dont les résidents ont pris de plein fouet la première vague de la pandémie au printemps 2020; une femme médecin, suisse, qui a pour métier le suicide assisté ; et des hommes, des femmes, qui ont tout simplement accompagné le départ d'un de leurs proches, grand-parent, parent ou conjoint. Soit quatorze récits écrits à la première personne, au plus près du ressenti, qui racontent la mort avec les mots de ceux qui sont restés pour la dire. Pour lever un peu le voile sur cette confrontation ultime qui nous effraie tant. Pour contribuer, aussi, au débat sur la fin de vie, avec l'espoir que cette parole libérée contribue, à sa mesure, à ce qu'on meure moins mal en France.
Ancienne journaliste au Monde, Catherine Vincent travaille désormais en indépendante. Elle se consacre notamment aux sujets relatifs à l'éthique clinique médicale, au vieillissement et au grand âge. Elle fait partie des membres fondateurs du CNaV (Conseil national autoproclamé de la vieillesse)
Entre le XIIIe et le XVe siècle, la société occidentale puise dans le christianisme ses représentations de l'homme et du monde. Histoire de la vie religieuse, de ses réalités institutionnelles et sociales (structures familiales, éducatives et caritatives) comme de la spiritualité et des pratiques de dévotion, l'ouvrage présente l'évolution de l'Église et de son insertion dans la société, à la lumière des recherches qui, depuis plus de trente ans, en ont renouvelé la connaissance.
La période voit naître un appareil de gouvernement centralisé d'une ampleur sans précédent qui culmine sous la papauté d'Avignon, avant de devoir composer avec l'émergence des Églises nationales. Revers de ce mouvement unitaire, l'exclusion des dissidents, juifs et musulmans s'accentue.
Loin d'être figées, les formes de la vie religieuse se transforment au gré de l'appropriation du message chrétien par les fidèles, clercs et laïcs : vitalité des pratiques et des cultes ; diversité des mouvements réguliers ; aspirations aux expériences spirituelles et mystiques, notamment chez les femmes. Travaillée par un profond mouvement de réforme qui se manifeste, au XVe siècle, dans l'administration des diocèses ou le renouveau des ordres religieux, l'Église qu'ébranle la Réforme protestante n'est en rien décadente.
Au-delà des scènes de processions d'hommes en cagoules et de toute une imagerie folklorisée à laquelle renvoient les confréries, les historiens découvrent aujourd'hui mieux l'importance de ces sociétés fraternelles pour l'époque médiévale. L'homme seul n'a pas de place dans le monde du Moyen Âge. Il s'insère dans la cité par l'intermédiaire de divers groupes familiaux, professionnels ou territoriaux. Pourquoi à partir du XIe siècle la confrérie s'est-elle ajoutée à tous ces réseaux ? Catherine Vincent, maître de conférences à Paris 1, montre que, fruit d'une adhésion volontaire, elle répond à des besoins nouveaux de solidarité face aux bouleversements des structures sociales, de renouvellement de l'esprit évangélique, d'affirmation de l'individu. En prenant appui sur le schéma-type d'une confrérie, l'auteur parvient à éclairer les raisons de l'étonnant succès que connaît ce mode de sociabilité surtout entre le XIIIe et le XVe siècle, et à saisir ce qui singularise ces compagnies parmi les autres formes de vie associative dont le Moyen Âge fut riche. Ce livre, qui rassemble les matériaux les plus neufs d'une recherche en plein essor, constitue un véritable « essai introductif au monde confraternel médiéval ».
" Je suis la lumière du monde " proclame le Christ dans l'Évangile selon saint Jean.
Entre cette affirmation, longuement commentée par les théologiens et les mystiques, et les humbles gestes accomplis par les clercs et les pèlerins existe une relation fondamentale qui n'avait jamais retenu l'attention des historiens. Catherine Vincent l'étudie en s'appuyant sur les témoignages de la vie religieuse à la fin du Moyen Âge. Récusé par la Réforme, l'usage des signes et des symboles lumineux (torches, bougies, cierges, lustres, vitraux...) joue un rôle important dans la pratique catholique (processions, liturgie, sacrements, cultes des saints) et révèle une passionnante anthropologie religieuse.
Parler du grand âge et de l'âge ne peut plus être un tabou. Tout le monde vieillira.
Catherine Vincent aborde ce sujet avec humour, délicatesse et réalité entourée de la romancière Noëlle Chatelet et de quelques autres vieux célèbres. Un livre jouissif.
Pour le dire autrement: les vieux se porteraient mieux si la société, dans son ensemble, acceptait de véritablement écouter ce que leur corps donne à entendre.
A l'aune de son être et non de son paraître.
Une collectivité où l'être prime sur le paraître plutôt que le contraire se donne en effet plus de chances de prendre en considération tous les membres qui la constituent.
Catherine Vincent accompagnée de Noelle Chatelet romancière , donne de la vieillesse une image nouvelle et salutaire .
Nous allons tous vieillir et cela fait du bien.
Entre le XIIe et le XVe siècle, la société occidentale, puise dans le christianisme ses représentations de l'homme et du monde. Histoire de la vie religieuse, de ses réalités institutionnelles et sociales (structures familiales, éducatives et caritatives) comme de la spiritualité et des pratiques de dévotion, l'ouvrage présente l'évolution de l'Église et de son insertion dans la société, à la lumière des recherches qui, depuis plus de trente ans, en ont renouvelé la connaissance.
La période voit naître un appareil de gouvernement centralisé d'une ampleur sans précédent qui culmine sous la papauté d'Avignon, avant de devoir composer avec l'émergence des Églises nationales. Revers de ce mouvement unitaire, l'exclusion des dissidents, juifs et musulmans s'accentue.
Loin d'être figées, les formes de la vie religieuse se transforment au gré de l'appropriation du message chrétien par les fidèles, clercs et laïcs : vitalité des pratiques et des cultes ; diversité des mouvements réguliers ; aspirations largement partagées aux expériences spirituelles, voire mystiques, notamment chez les femmes. Travaillée par un profond mouvement de réforme qui se repère, au XVe siècle, dans l'administration des diocèses ou le renouveau des réguliers, l'Église qu'ébranle la Réforme protestante n'est en rien décadente.
Les pénitents aux longues cagoules qui participent aux processions de la semaine sainte en Italie ou en Espagne ne sont pas seuls à maintenir vivante la tradition médiévale des confréries.
Moins célèbres, les « charitons » normands se réunissent encore régulièrement chaque année pour la Pentecôte, revêtus de chasubles aux armes de l'association et portant haut la bannière à l'effigie du saint patron. Certaines charités s'enorgueillissent d'origines médiévales, et à juste titre !
Qu'est-ce qu'un pèlerin ? Il existe plusieurs définitions possibles selon la culture, l'époque et la religion. Une dizaine d'historiens engagent une réflexion sur les figures multiples de l'identité pèlerine, bien éloignée de la conception classique du pèlerinage comme simple voyage vers un lieu consacré. Le pèlerin est certes un voyageur, mais son parcours est une quête intérieure et le but de son déplacement est moins la rencontre d'un lieu que d'un au-delà. C'est pourquoi le pèlerinage est une construction identitaire, elle-même liée à une intime dimension spirituelle. Les études historiques portent sur une vaste période - de l'Antiquité au monde contemporain - et concernent le christianisme et l'islam, mais aussi les religions du paganisme antique.
A travers cent portraits écrits d'une plume alerte, l'auteur propose une excursion hors des sentiers battus dans la France entière.
Au fil des rencontres - aquatiques, forestières, montagnardes, exotiques ou urbaines - le lecteur est convié à découvrir des animaux de nos contrées, familiers ou rares. Du raton laveur, présent dans une forêt de l'Aisne, au gypaète barbu de retour dans les Alpes, chaque récit, étayé par les travaux des grands naturalistes et les découvertes scientifiques les plus récentes, illustre la vie et les moeurs d'une espèce.
Figurent aussi dans ce bestiaire original des animaux récemment introduits, comme le kangourou, en liberté en forêt de Fontainebleau, ou des bêtes à jamais disparues de notre environnement, comme le mammouth laineux. Sans oublier ceux qui vivent hors de l'Hexagone, tel le manchot royal des Terres australes ou la fourmi électrique de Nouvelle-Calédonie. Que cet ouvrage, à sa manière, contribue à ce que ces rencontres sauvages restent longtemps possibles!
Ce livre permet de se préparer aux épreuves du concours de bibliothécaire assistant spécialisé (BIBAS).
Il propose un parcours individualisé à travers :
Un planning de révisions ;
Une méthode pas à pas et des conseils ;
Des témoignages ;
10 sujets d'annales récents (5 pour chaque épreuve - questions et cas pratique) corrigés ;
Des exemples commentés de questions susceptibles de pouvoir être posées à l'oral interne et externe et une simulation d'entretien commentée (concours externe) ;
Des rapports de jurys (2017 à 2023).
+ OFFERTS en ligne : des sujets corrigés supplémentaires.
La date du 6 juin 1944 approche.
En Europe, un jeune Allemand et un jeune Américain écrivent à leur mère, au pays. Chacun à sa manière se prépare à vivre des événements tragiques. Jürgen, qui loge dans une ferme normande, sent bien que l'augmentation significative des vols de reconnaissance et des bombardements annonce l'imminence d'un débarquement.
Le fameux débarquement dans le Pas-de-Calais !
Lewis, quant à lui, partage le quotidien d'une famille anglaise.
Il appréhende son parachutage et les futures batailles qui l'opposeront à un ennemi qu'il croit connaître, puisque sa famille est originaire d'Allemagne.
En d'autres temps, en d'autres lieux, Jürgen et Lewis auraient sûrement été amis. Mais, ce 6 juin 1944, la couleur d'un uniforme les sépare.
Catherine Vincent vous présente aujourd'hui Yvonne, Marjorie et Marilou, trois cochonnettes solidaires et débrouillardes qui veulent échapper au loup venu pour les dévorer.
Si le loup les a prises pour des jambonnes, elles ne se laisseront jamais fumer !
Une version des 3 petits cochons chantée, illustrée, iconoclaste, moderne, pop-rock, swing, drôle, et avec 3 soeurs !
Catherine Vincent est un duo de musiciens qui raconte des histoires tout en chansons, avec un fil rock'n'roll, des voix singulières et une élégante fantaisie. Ces sont leurs trois filles Naïla, Odile et Alberta, qui interprètent les trois cochonnettes. Un conte musical fait maison et en famille.
Apparus sur notre planète il y a plus d'un milliard d'années, on les trouve aujourd'hui dans toutes les eaux, dans tous les sols et même au sein d'autres êtres vivants. Jouant un rôle essentiel pour les grands équilibres de la Terre, ils adoptent toutes sortes de formes et de couleurs, changent d'aspect au rythme de spectaculaires métamorphoses, nagent, rampent, s'accrochent à un support ou se laissent flotter au gré des courants... Fascinants et magnifiques, ils sont également si minuscules que nous ne les voyons pas.
Ni bactéries, ni virus, ce sont les protistes, des êtres microscopiques formés d'une seule cellule. Il y a un siècle, un chercheur génial les a passionnément étudiés?: Édouard Chatton, formé à l'Institut Pasteur, professeur des universités de Strasbourg, de Montpellier et de la Sorbonne, directeur des stations marines de Sète, puis de Villefranche-sur-Mer et de Banyuls-sur-Mer. Fasciné par la beauté étrange et mystérieuse de ces protistes, il en a percé les secrets intimes, faisant émerger au passage des concepts visionnaires qui ont fourni des cadres à la biologie contemporaine, et les a dessinés avec talent. Originaux, colorés, chargés d'une merveilleuse beauté autant que d'exactitude scientifique, voici les dessins qui vous feront plonger dans ces mondes infinitésimaux dont Édouard Chatton a été le fabuleux explorateur.
Bien qu'elle fût jolie, qu'elle eût une famille qui l'aimait et qu'elle habitât sur une île où il faisait toujours chaud, Maïté était pourtant malheureuse comme les pierres.
Ses petits cheveux, qui ne poussaient pas, faisaient d'elle la risée des filles de l'école.
Que n'aurait-elle pas donné pour être semblable à toutes ?
De tentatives en tentatives, d'échecs en échecs, parviendra-t-elle à avoir de beaux cheveux longs ?
Tout ce que vous devez savoir pour réussir votre concours de bibliothécaire assistant spécialisé !
Ce livre permet de se préparer aux épreuves du concours de bibliothécaire assistant spécialisé (BIBAS).
Il propose un parcours individualisé à travers :
Un planning de révisions ;
Une méthode pas à pas et des conseils ;
Des témoignages ;
5 sujets d'annales récents corrigés pour l'épreuve de questions (2015 à 2019) ;
5 sujets d'annales récents corrigés pour l'épreuve du cas pratique (2015 à 2019) ;
Des exemples commentés de questions susceptibles de pouvoir être posées à l'oral interne et externe ;
Une simulation d'entretien commentée (concours externe) ;
Des rapports de jurys (2015 à 2018).
XVIIe siècle Michée Caudron, une jeune lavandière, fait l'objet de terribles accusations et est châtiée de la manière la plus cruelle qui soit en 1652.
Quatre siècles plus tard, les protagonistes de cette oeuvre fictive sont captifs d'un lien mystérieux qui les unit tous à Michée.
Réussiront-ils à le découvrir et à comprendre que les coïncidences ne sont pas toujours dues au hasard ?
De Buenos Aires à Sydney, en passant par Rio, Montréal, Bombay, Le Cap ou Batavia, du Suriname aux Indes néerlandaises, ce volume retrace l'histoire des forces de l'ordre des empires coloniaux européens, l'intense circulation des pratiques, des conceptions policières et des hommes au sein des empires. Loin d'être la projection des structures des polices métropolitaines, les polices des territoires coloniaux ont été des terrains d'expérimentation. À bien des égards, elles furent le laboratoire de la modernité policière.
La commémoration de l'affichage des 95 thèses par Luther en 1517 a de nouveau mis en avant la question des indulgences, reprise ici de manière apaisée et novatrice, par la pratique et dans le long terme, des fonds documentaires médiévaux aux réseaux sociaux.
La trentaine d'études réunies n'entre pas dans la polémique mais entend mettre en valeur des témoignages concrets d'appropriation des « pardons » qui en disent aussi long que les textes doctrinaux et font apparaître la circulation entre le prescrit et le vécu. Le choix du long terme permet de saisir les inflexions d'un marqueur identitaire de l'Église latine qui a traversé les siècles.
Trois questions sous-tendent les analyses. Qui peut octroyer et prêcher les indulgences : les évêques ou seul, le pape, lors des Jubilés ? Comment les gagner : l'argent y suffit-il ; qu'en est-il des actes de piété et des dispositions intérieures ? Comment s'en servir ; quelles causes spirituelles ou politiques justifient leur distribution ?
La dépression postnatale est encore aujourd'hui peu avouable, tant la loi du bonheur obligatoire s'impose aux nouvelles mères. La naissance d'un enfant n'est pourtant pas toujours synonyme de joie et peut susciter de la détresse, un sentiment d'incapacité, voire de la honte.
La dépression postnatale est-elle en soi une maladie? Les trois auteures montrent que l'analyse des textes scientifiques sur la question révèle d'importants désaccords sur le caractère spécifique de cet état dépressif, qui en ferait un type de dépression distinct de tout autre. Elles montrent ensuite ce que contiennent les textes sur la dépression postnatale destinés à un grand public, tirés de livres ou de magazines féminins. Véhiculent-ils les désaccords du monde scientifique? Proposent-ils une vision qui rende légitime le caractère spécifique des dépressions effectuant les nouvelles mères ou sont-ils, au contraire, critiques face à ce diagnostic? L'analyse de ces écrits, les seuls qui soient directement accessibles à la population, fait apparaître l'image paradoxale des mères dépressives véhiculée au quotidien.
Cet ouvrage collectif de très grande qualité offre une synthèse des manifestations du christianisme en France du Moyen Âge à aujourd'hui. Il présente l'ensemble des manifestations religieuses, dominantes ou minoritaires, orthodoxes ou déviantes, en mettant l'accent sur la manière dont les laïcs ont vécu le religieux. Les résultats les plus récents de la recherche en histoire religieuse sont pris en compte.
Le goût est bien souvent une affaire de famille.
Dans les métiers de bouche, la transmission des savoirs est complexe. A travers l'exemple de grandes familles de chefs, chocolatiers, fromagers, charcutiers, vignerons, qui incarnent l'excellence de la gastronomie française, ce livre raconte comment l'on reçoit le goût en héritage. Des recettes emblématiques de cette mémoire léguée illustrent le propos.
depuis le matin, benjamin n'arrête pas de crier " vive la mariée " et de jeter du riz partout.
c'est une journée folle ! il trouve ça trop chouette d'assister au mariage de ses parents même si les gens pensent que c'est bizarre, après quinze ans de vie commune et un grand garçon. sa mère n'arrête pas de sourire et son père a le noeud papillon de travers ! tout le monde s'embrasse, même ceux qui ne se connaissent pas. sophie, par exemple, benjamin ne l'a vue que deux fois dans sa vie et il se demande déjà si on peut se marier avec sa cousine.