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Christophe Prochasson
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Les grandes dates de la République ; de 1792 à nos jours
Christophe Prochasson
- Dalloz
- A Savoir
- 11 Janvier 2017
- 9782247168262
- Une chronologie qui rassemble quelques « grandes dates » de façon thématique.
- Une histoire de la République mais pas une histoire de la France.
- Les épisodes mémorables de la vie politique nationale.
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La France du XXe siècle
Christophe Prochasson, Olivier Wieviorka
- Points
- Points Histoire
- 20 Janvier 2011
- 9782757821824
- De " J'accuse " aux articles célébrant la victoire de la France à la Coupe du monde de football en 1998, du Manifeste du surréalisme à l'appel du 18 juin 1940, du traité de Rome qui fonde la construction européenne à l'hommage rendu par Jacques Chirac à François Mitterrand..., l'histoire de la France au XXe siècle s'articule autour de " grands textes ", souvent cités mais difficiles d'accès. C'est pour combler ce manque qu'Olivier Wieviorka et Christophe Prochasson ont choisi de composer ce volume, régulièrement réédité et remis à jour. Cette nouvelle édition court jusqu'en 2010 : chaque année est traitée sous la forme d'un texte majeur- voire deux si les événements l'exigent. Présentés dans leur intégralité, remis en contexte grâce à une introduction, ces documents exceptionnels permettent de prendre la mesure d'un siècle entier d'histoire dans l'ensemble des domaines - politique, certes, mais aussi culturel, économique, social ou religieux... Une somme indispensable.
- Olivier WieviorkaProfesseur d'histoire contemporaine à l'École normale supérieure de Cachan, spécialiste de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, il a notamment publié au Seuil Histoire du débarquement en Normandie (" Points Histoire ", 2010) et La Mémoire désunie (2010).Christophe ProchassonDirecteur d'études à l'EHESS, historien de la France contemporaine (XIXe-XXe siècles) et notamment de la Première Guerre mondiale, Christophe Prochasson a récemment publié L'Empire des émotions (Démopolis, 2008).
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Voyage d'un historien à l'intérieur de l'Etat
Christophe Prochasson
- Fayard
- 28 Août 2019
- 9782213712925
L'histoire a souvent fait des héros des intellectuels qui se sont opposés au pouvoir. Mais qu'en est-il de ceux qui ont accepté de collaborer avec lui ? Le pouvoir peut-il s'exercer sans la contribution du savoir ? De son expérience personnelle, l'auteur tire la conviction du contraire.
L'histoire aime faire des héros des intellectuels qui s'opposent au pouvoir, laissant dans l'ombre la contribution parfois majeure de ce qu'on pourrait appeler les « intellectuels de gouvernement ».
Et pourtant, nul n'imagine que le pouvoir puisse s'affranchir de la contribution du savoir.
Historien, puis recteur de l'Académie de Caen, et enfin conseiller du président de la République François Hollande pour l'éducation, l'enseignement supérieur et la recherche, Christophe Prochasson a fait personnellement l'expérience de cette délicate articulation entre science et action publique, idéal de neutralité théorique et engagement au service de l'Etat. Il en dresse dans ce livre un bilan exigeant, convaincu que la société politique doit demeurer (ou, dans certains cas, redevenir...) une société de savoir si elle veut assurer la justice.
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Vrai et faux dans la Grande guerre
Christophe Prochasson, Anne Rasmussen
- La découverte
- L'espace De L'histoire
- 26 Février 2004
- 9782707142115
Une analyse précise et originale du régime de vérité en temps de guerre.
Rumeurs, légendes, propagande et témoignages de l'expérience de guerre : tous ces phénomènes montrent qu'un nouveau régime de vérité se mit progressivement en place pendant la Première Guerre mondiale. Devenus invérifiables souvent pour les raisons matérielles nées du conflit, au moment même où les sociétés belligérantes étaient en proie à un doute général, les faits devinrent plus difficiles à établir. L'État favorisa cette incertitude en installant son propre système d'information : censure et " bourrage de crâne " alimentèrent nombre de commentaires contemporains. Mais il ne fut pas le seul responsable. Combattants sur le front, civils à l'arrière, livrèrent aussi des " vérités " participant d'une " culture de guerre " nécessaire à la mobilisation des populations. Contribution à cette histoire, cet ouvrage collectif propose une relecture de la Première Guerre mondiale, à la lumière des catégories de " vrai " et de " faux ", ébranlées par l'état de guerre. Les auteurs montrent aussi que le nouveau mode d'établissement de la vérité se poursuivit après guerre : les controverses autour du bon ou du mauvais témoignage rejoignirent les polémiques politiques lancées par les pacifistes ; les États, pour leur part, s'affrontèrent sur les responsabilités de la guerre autour d'une querelle sur des faits toujours difficiles à étayer. De l'incertitude vécue durant les hostilités aux mémoires contestées par la suite, le négationnisme historique sut se nourrir de ce brouillage entre le " vrai " et le " faux ", après la Seconde Guerre mondiale, aux fins de fragiliser la réalité de l'extermination nazie. L'ouvrage montre enfin que l'analyse de la Grande Guerre peut être un modèle utile à l'analyse des grands conflits, jusqu'aux plus contemporains, y compris la guerre d'Irak en 2003, qui se comprendra peut-être mieux. -
INTRODUCTION A L'HISTOIRE DE LA FRANCE AU XXE SIECLE
Christophe Prochasson
- La découverte
- 24 Février 2000
- 9782707131843
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Une contre-histoire de la III République
Marion Fontaine, Frédéric Monier, Christophe Prochasson
- La découverte
- Cahiers Libres
- 7 Mars 2013
- 9782707174239
La classe politique française n'a cessé de célébrer la République au lieu d'y réfléchir. Dans la mythologie politique nationale, la IIIe République occupe l'une des meilleures places. Elle traîne derrière elle une mémoire positive qu'incarnent une figure familière (Marianne), une devise prometteuse (« Liberté-Égalité-Fraternité ») et de mémorables réalisations (l'école, la démocratie ou l'armée des citoyens). Dans les années 1980, historiens et hommes politiques se sont alliés pour chanter les louanges d'un « modèle républicain » enchanté résumant un « rêve français » au fondement d'une identité nationale.
Cet acharnement aveugle à certains angles morts a du coup suscité les critiques, remettant en cause poncifs et clichés cultivés par l'historiographie républicaine de la IIIe République. Celle-ci n'avait-elle pas oublié d'accorder le droit de vote aux femmes ? N'avait-elle pas ardemment colonisé le monde aux noms des valeurs les plus ambivalentes ? L'inclusion politique des ouvriers n'avait-elle pas été payée du prix de leur exclusion sociale ? À la légende dorée de la République s'est ainsi opposée une légende noire ternissant un « modèle » de ses impensés, de ses oublis, voire de ses crimes.
Cette contre-histoire de la IIIe République appelle un autre regard. Elle s'attarde sur des réputations usurpées sans pour autant tenir le discours de l'accusation. Elle réfute les mises en cause anachroniques en présentant la IIIe République non comme un modèle à suivre ou à contourner, mais comme un moment d'histoire à penser. Un livre essentiel pour comprendre les enjeux républicains d'aujourd'hui.
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François Furet ; les chemins de la mélancolie
Christophe Prochasson
- Stock
- Biographies Stock
- 17 Avril 2013
- 9782234063716
Historien à l'oeuvre puissante, universitaire d'institution, citoyen engagé dans la politique de son temps, journaliste : François Furet (1927-1997) a été tout cela à la fois. Le modèle même de l'intellectuel français, en somme, comme le XXe siècle en a connu d'illustres.
Les convulsions de ce siècle, ses tragédies et ses espoirs, ont été la toile de fond de toutes les réflexions de François Furet. Qu'il s'agisse de ses travaux fondateurs sur la Révolution française à l'aube de sa carrière, de son activité de commentateur de l'actualité dans France Observateur puis dans Le Nouvel Observateur, ou de son dernier grand livre consacré à l'illusion communiste, Le Passé d'une illusion, François Furet n'a cessé en fait de s'efforcer de déchiffrer l'énigme qu'aura été le siècle dans lequel il a vécu. Ce siècle, il l'a parcouru à grandes enjambées, sans rien négliger de ce qu'il a comporté d'important, autant sur le plan intellectuel que sur le plan politique.
Ses livres ont été abondamment lus et commentés, ils ont d'ailleurs donné lieu à des interprétations opposées. Mais le récit de sa vie restait à faire ; il n'est pas moins éclairant ni moins passionnant que l'oeuvre, et il jette sur elle un singulier éclairage. Car, et c'est peut-être l'apport principal de cette biographie, de la vie à l'oeuvre de François Furet, et de son oeuvre à sa vie, la fécondation aura été la règle. -
L'empire des émotions ; les historiens dans la mêlée
Christophe Prochasson
- Demopolis
- 24 Janvier 2008
- 9782354570163
A l'heure où les émotions envahissent la politique et l'histoire, comment garder la tête froide ?
L'entrée des témoins sur la scène de l'histoire, et parmi eux des victimes, a laissé libre cours aux émotions. Les controverses sur les lois mémorielles illustrent la confusion actuelle entre histoire et mémoire.
Christophe Prochasson appelle à la vigilance : l'histoire ne doit pas se laisser envahir par l'émotion mais dégager la relation au passé de son enveloppe sentimentale.
Un essai critique indispensable pour mettre les émotions à leur juste place dans la fabrique de l'histoire.
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Mathematiques pour le d.e.u.g ; analyse premiere annee ; exercices corriges
Christophe Prochasson
- Dunod
- Sciences Sup
- 16 Mars 1999
- 9782100042760
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Les années électriques, 1880-1910
Christophe Prochasson
- La découverte
- Textes A L'appui
- 1 Mars 1991
- 9782707120069
Christophe Prochasson nous guide dans les salons où l'on fait - et défait - l'art du temps, dans les revues où se publient les avant-gardes, dans les théâtres où le coquin cotoie la satire, dans les instances politiques et universitaires où s'élabore la pensée et où s'affrontent les idéologies.
La France " fin-de-siècle " est loin d'être, contrairement à des clichés qui ont la vie dure, joyeuse et insouciante. La Belle époque est celle d'une société qui travaille dur, épargne et vit chichement. C'est le temps de l'inquiétude et du nihilisme. Des anarchistes et des grèves ouvrières. De l'affaire Dreyfus et de scandales politico-financiers. C'est une France hésitante entre l'industrie et l'artisanat, la ville et la campagne, la foi catholique et la laïcité, la rente et le profit, l'Empire et ses départements, etc. Pourtant, c'est elle qui enfante L' intellectuel, personnage complexe, exigeant et parfois exaspérant. En Europe, Nietzsche, Dostoïevski, Unamuno et, en France, Barrès, Gide et Claudel constatent, comme l'écrit ce dernier, que " le monde n'est pas infini, il est inépuisable ". Ce faisant, ils contestent la scientificité de la science, la rationalité de la raison et fondent leur système et leur art sur le moi, le désir, l'instant, l'opposition, l'aventure personnelle, l'acte " gratuit ",etc. Face à ces " immoralistes " volontaire, les divers académismes imperturbablement se manifestent en publiant qui un roman social, qui une philosophie de la certitude ou en peignant une nature morte aussi fidèle que possible. Christophe Prochasson, pour mieux nuancer son tableau d'une époque si contradictoire, nous guide dans les salons où l'on fait - et défait - l'art du temps, dans les revues où se publient les avant-gardes, dans les théâtres où le coquin cotoie la satire, dans les instances politiques et universitaires où s'élabore la pensée et où s'affrontent les idéologies. Ces créateurs enjambent le siècle avec la vigueur de leur jeunesse, la puissance de leur individualité et la conviction que les sentiments l'emporte sur la raison. Ils sont survoltés, y compris pour certains, dans leur désespoir : ce sont bien les années électriques. -
Au nom de la patrie ; les intellectuels et la Première Guerre mondiale, 1910-1919
Christophe Prochasson
- La découverte
- Textes A L'appui
- 5 Juin 1996
- 9782707125729
Esiècle. Il prend enfin en charge les incohérences d'un temps qui vit le retour des conformismes esthétiques et des conservatismes politiques les plus décisives pour notre modernité.
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Mathematiques pour le d.e.u.g ; algebre premiere annee ; exercices corriges
Christophe Prochasson
- Dunod
- Sciences Sup
- 16 Mars 1999
- 9782100038510
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Et si Paris, comme d'autres métropoles de légende, vivait surtout d'images ? Si la culture pouvait construire l'espace ? C'est cette hypothèse que voudrait tester ce livre pour l'un des moments les plus forts de la capitale : les années 1890-1910, qui voient surgir la tour Eiffel, naître le métropolitain, tandis que triomphent, sur la scène, Feydeau, Courteline et Rostand. Comment ne pas être frappé par la multitude de textes, littéraires, journalistiques, scientifiques ou touristiques, qui s'emparent de Paris pour en bâtir le mythe ?Mais il y a plus ici qu'un simple miroir où Paris se contemple. En examinant le jeu des relations sociales, qui est celui des élites d'une capitale se piquant de ne vivre que de culture, on saisit le poids d'un spectacle qui offre, à tout moment, l'espace renouvelé de ses représentations. Chacun tient son rôle, s'appuie sur ses amis ou ses clientèles. Paris est un théâtre.La métaphore n'est pas sans vertu pour comprendre l'intimité du fonctionnement de la vie culturelle à Paris. En investissant les coulisses du petit monde parisien, on saisit mieux les mutations de la culture des élites face à la montée en puissance d'une civilisation de masse et les réponses de ces élites aux défis de la massification. Un débat où la grande ville moderne intervient de façon prépondérante.
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En disparaissant, les derniers poilus ont laissé aux historiens le monopole du récit de la Grande Guerre. À eux seuls (ou presque) revient désormais la tâche de rendre compte de ce que fut 14-18. Mais comment comprendre et imaginer une telle expérience, la raconter et l'expliquer ? Les polémiques au sujet du « retour d'expérience », déjà contemporaines du conflit, ont opposé en particulier le front et l'arrière. Elles divisent maintenant les historiens dans une controverse exemplaire : les soldats ont-ils ou non consenti à ce gigantesque affrontement ? La question centrale du témoignage, sous la forme des correspondances, journaux, mémoires, etc. permet de s'interroger sur la responsabilité des intellectuels dans la mise en écrit de la guerre, voire dans son déroulement. Y cédèrent-ils ? Y résistèrent-ils ? À travers ces problématiques, Christophe Prochasson fait état des débats, houleux et passionnants, relatifs au rôle du témoin et à celui de l'historien.
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« La question morale est devenue l´un des aspects, et non des moindres, de la question sociale. Pour le pire et le meilleur, on peut même s´attendre à ce que la première s´installe à la place de la seconde.
De la même façon que la question sociale prit progressivement, au cours du XIXème siècle, les teintes chatoyantes de la politique, la question morale est en train d´absorber, sous nos yeux, toute la politique, son langage comme son horizon, ses ressorts émotionnels comme son répertoire d´actions collectives. On l´a vue surgir au centre de la dernière campagne présidentielle de 2007 durant laquelle s´affrontèrent d´ailleurs moins deux morales que deux moralismes. Porté tout à la fois par les deux adversaires du second tour, à gauche Ségolène Royal, à droite Nicolas Sarkozy, le discours sur de prétendues " valeurs ", où se mêlent dans le plus grand désordre l´égalité, la fraternité, le travail, la famille voire l´économie de marché et le contrôle des frontières, tend à éliminer les controverses d´idées.
Faut-il s´en réjouir, faut-il le déplorer ? C´est à quoi s´emploient à répondre les pages qui suivent en s´appuyant sur l´histoire. » Un essai original et musclé, qui éclaire l´actualité par l´histoire dans une langue aussi fluide que rigoureuse.
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Le socialisme, une culture
Christophe Prochasson
- Fondation Jean-Jaures
- 22 Septembre 2011
- 9782910461805
Qu'est-ce que le socialisme ? Dans le sillage de l'oeuvre de Madeleine Rebérioux, à qui ce texte rend hommage, la tèse de Christophe Prochasson est simple. Le socialisme n'est réductible ni à sa composante doctrinale, ni à ses pratiques militantes : il déborde toujours ses fondateurs, ses organisations, son électorat traditionnel, les forces sociales qu'il est censé représenter. Le socialisme réunit des idées, des modes de vie, des choix esthétiques, des pratiques politiques et des institutions, des hommes et des femmes aussi. En définitive, le socialisme est un " fait de culture ".