Garantir à tout citoyen un revenu minimum sans aucune condition. Telle est l'idée du revenu de base universel : un même montant quelle que soit la composition du ménage, que l'on soit riche ou pauvre et sans la moindre exigence d'effort en contrepartie. Bonne idée ? La proposition fait des adeptes de plus en plus nombreux, à gauche comme à droite. Lire la suite Ce petit ouvrage pédagogique poursuit un double objectif. Il familiarise d'abord le lecteur avec le concept de revenu de base universel, au sujet duquel les malentendus restent nombreux. Il expose clairement de quoi il s'agit, en quoi le revenu de base se distingue des dispositifs de sécurité sociale en place et quels sont les principaux arguments en sa faveur.
Le livre s'engage ensuite dans le débat sur le bien-fondé de l'idée et y prend position. Concrète, la discussion est située surtout sur le plan des implications pratiques du revenu de base universel. Tout en soutenant que la proposition n'a rien d'absurde, l'auteur expose les raisons de son scepticisme persistant et formule des contre-propositions, alimentées par sa connaissance fine du droit de la sécurité sociale et de ses tourments.
Le livre s'ouvre par une préface d'Olivier De Schutter, rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l'homme et l'extrême pauvreté. Il se clôt par un échange entre Daniel Zamora Vargas (sociologue), opposant résolu au revenu de base, et Philippe Defeyt (économiste), promoteur de longue date de l'idée.
Le monde du travail connaît de profondes mutations. A la multiplication et à la croissance des formes d'emploi dites atypiques, s'ajoute désormais le recours de plus en plus courant au travail indépendant dans des fonctions auparavant assurées par des salariés.Au regard des catégories juridiques traditionnelles, un grand nombre des travailleurs de la « nouvelle économie » est indépendant. Leur situation ne rencontre en effet pas les critères de la subordination juridique, laquelle demeure la porte d'entrée par excellence du droit du travail. Il n'empêche que les situations de dépendance économique auxquelles ces travailleurs font souvent face poussent certains d'entre eux à vouloir agir collectivement, afin d'obtenir l'amélioration de leurs conditions de travail.Les travailleurs indépendants du XXIe siècle disposent-ils du droit de négociation collective ?Telle est la question, à l'évidence d'une grande actualité, au coeur du présent ouvrage. Pour l'instruire, une double démarche est déployée. Dans la première partie, les auteurs scrutent les corpus de droit supranational en vigueur (Organisation internationale du travail, Conseil de l'Europe, Union européenne), afin de les cartographier et de les articuler, à la recherche des droits syndicaux des travailleurs indépendants. Dans la seconde partie, des pratiques concrètes de mobilisation collective de travailleurs indépendants sont documentées, par le biais d'un certain nombre d'études de cas inscrites dans le contexte belge.L'ouvrage s'adresse à tous les juristes, en particulier de droit du travail et de droit de la concurrence, mais aussi aux économistes et sociologues du travail, préoccupés par la structuration des rapports de travail dans la « nouvelle économie ». L'approche par cas d'étude retiendra également l'attention des praticiens des ressources humaines.
L'enseignement de l'architecture, en France, s'est transformé au fil du XXe siècle : il s'est démocratisé et féminisé, a connu l'essor de l'urbanisme et l'activisme du Mouvement moderne, le primat de nouvelles techniques et matériaux et bien sûr la profonde évolution des programmes. Surtout, longtemps cantonné dans le giron parisien des Beaux-Arts, que 1968 devait anéantir, il a progressivement essaimé dans le pays.
Une histoire de cet enseignement restait à écrire. Ainsi est née cette encyclopédie à l'ambition inédite : aborder le sujet dans ses multiples dimensions, qu'elles soient pédagogiques, professionnelles, territoriales ou politiques ; embrasser l'ensemble des établissements concernés ; éclairer enfin un théâtre complexe et ses troupes nombreuses.
Les 341 notices de l'ouvrage vont de l'article à l'essai, rédigées par 147 contributeurs, enseignants, chercheurs ou bibliothécaires relevant des écoles nationales supérieures d'architecture, mais aussi d'universités et de divers établissements d'enseignement supérieur français et étrangers. Elles s'ouvrent ainsi à des interprétations variées, proposant des voies de traverse et suscitant la curiosité sans clore le débat. Près de 750 documents iconographiques les illustrent, parmi lesquels des dessins et travaux d'élèves, répartis dans les entrées alphabétiques ou en portfolios thématiques. Se dessine ainsi un vaste tableau de la vie des écoles, avec de nécessaires rappels du XIXe siècle et des ouvertures sur le XXIe.
Le caractère historique de cette entreprise offre aussi des clefs pour apprécier l'actualité, alors que les ancrages scientifiques des écoles se renforcent pour penser l'avenir et relever ses défis.
Cette publication constitue l'aboutissement du programme de recherche HEnsA20 (Histoire de l'Enseignement de l'Architecture au XXe siècle), porté par le Comité d'histoire et le Bureau de la recherche architecturale, urbaine et paysagère du ministère de la Culture. Anne-Marie Châtelet (ENSA Strasbourg, UR 3400 ARCHE), Marie-Jeanne Dumont (ENSA Paris-Belleville, IPRAUS UMR AUSser 3329) , Amandine Diener et Daniel Le Couédic (université de Bretagne Occidentale, Géoarchitecture UR 7462), en sont les responsables scientifiques.
Cet ouvrage recense une centaine de concepts classiques (âme, justice, travail, passions...) ou plus insolites (inceste, mort de Dieu, circulation, regard...).
Chaque fiche se découpe en cinq parties :
- Un « chapeau » recense les sujets pour lesquels l'utilisation du concept sera opératoire.
- Une présentation historique situe le concept à l'époque de sa naissance et dans les étapes de son évolution. On y définit aussi son domaine d'application.
- Des commentaires éclairent le sens et la place que lui ont donnés les principaux auteurs de la tradition philosophique, esthétique, religieuse ou littéraire.
- Quelques citations donnent des références précises dans tous les domaines où s'applique le concept.
- Des indications bibliographiques permettent d'approfondir ses connaissances sur le thème.
Enfin le second volume de Questions transversales en matière de sécurité sociale.
L'ouvrage aborde l'influence de la composition du ménage sur les allocations sociales, le cumul d'une prestation de sécurité sociale avec un revenu professionnel, les exigences d'insertion professionnelle imposées en contrepartie de l'octroi de droits.