La modélisation des villes et des territoires a beaucoup progressé depuis 20 ans grâce aux systèmes d'information géographique, à la mise à disposition sur Internet de grandes masses de données géolocalisées, et à la montée en performance des méthodes informatiques pour la simulation et l'exploration des modèles dynamiques.
La modélisation en géographie explique les différentes étapes de la construction de ces modèles, depuis leurs bases conceptuelles jusqu'à leurs utilisations pratiques, permettant de mieux comprendre les formes d'organisation et les processus de l'évolution des villes et territoires.
Cet ouvrage rend ainsi accessibles les fondements théoriques de la construction et les délicates opérations de la sélection d'un modèle, les applications des fractales et des lois d'échelle à la connaissance de la morphologie des villes et l'organisation des transports urbains. Il présente en détail des méthodes inédites de construction et d'exploration des modèles et de visualisation des données et des résultats.
A partir du dépouillement systématique des ouvrages, des revues et des thèses, ainsi que par des interviews, cette thèse de 3e cycle soutenue en 1974 analyse les principaux caractères de la géographie québécoise. Après avoir rappelé l'ancienneté des premières manifestations de curiosité géographique, qui accompagnent la découverte et l'exploration du Canada, le fil directeur consiste dans l'identification du jeu des influences française, anglaise et américaine sur la géographie québécoise universitaire. On souligne l'importance des impulsions et des orientations données par les géographes européens et le renforcement des ces influences par des courants d'échange très suivis avec la France et l'Angleterre. Ces deux familles de pensée ne se sont que peu mêlées au Québec, chacune prévalant isolément chez les Canadiens français d'une part et anglais d'autre part.. Quant à l'influence américaine, elle s'est également propagée, mais beaucoup moins par intervention directe des géographes états-uniens que par les contacts personnels lors des colloques, par le biais du financement des recherches et surtout par le rayonnement des publications. Le Québec apporte aujourd'hui sa contribution à la géographie internationale par des recherches originales, par des tentatives d'intégration des méthodes et de la problématique américaines à la tradition européenne, mais aussi par l'enracinement de la géographie dans le territoire québécois, retrouvant peut-être par là l'esprit de ses premiers géographes.
Des spécialistes, mobilisés par une collaboration entre l'INSEE et le CNRS, mettent à la portée du grand publie des informations inédites, souvent tirées de bases de données encore confidentielles ou peu exploitées.
Des idées nouvelles et des points de vue nuancés sont apportés sur des questions d'actualité, parfois sensibles, comme celles de la cohésion sociale ou du sentiment d'insécurité ; sont aussi exposés dans ce livre les principes nécessaires à la compréhension des effets des nouvelles lois sur l'intercommunalité, ou des exigences du développement urbain durable ; les tendances les plus récentes de l'évolution des économies urbaines sont également analysées, que ce soit du côté de la société des loisirs ou de celui de l'information et de la communication.
Des budgets des communes à la pratique de la marche à pied ou du vélo, sortent ainsi de l'ombre bien des aspects encore peu connus de la vie en ville.
Ce manuel présente les principaux outils et les méthodes essentielles pour réaliser tous types de cartes et graphiques. Dans un exposé clair, assorti de très nombreux exemples et définitions, il énonce : les règles fondamentales du traitement des données et du langage graphique, les choix possibles de représentation et les logiques du maniement des outils statistiques et cartographiques de base.
Cette nouvelle édition vient également faire le point sur des formes inédites d'information géographique issues de la géolocalisation et des objets connectés. Un ouvrage indispensable pour travailler en autonomie.
Les villes sont désormais la forme dominante d'habitat des sociétés humaines. Elles sont aussi les lieux où les inégalités sociales sont les plus importantes et les plus visibles. Les inégalités économiques, sociales, foncières et matérielles, ainsi que l'accès inégal au logement, à la santé, aux services et à un environnement de qualité ont des conséquences majeures sur l'espace et les conditions de vie des urbains.Les villes au coeur des inégalités examine la façon dont ces inégalités sont produites et reproduites, à la fois dans et entre les villes. Les théories de la rente foncière et de la ségrégation sociale sont vues à travers le prisme d'une diversité de références disciplinaires et au moyen d'exemples pris dans différentes parties du monde. Cet ouvrage analyse également l'attraction des centralités urbaines en lien avec la pression migratoire, et les effets de la financiarisation croissante de la propriété et du capital urbain.
le foisonnement des mots qui s'inventent pour décrire ou évoquer les villes et structurer leur analyse est à l'image de la prodigieuse diversité du fait urbain.
un dictionnaire propose des pistes
pour se construire un chemin dans ces labyrinthes, pour retrouver des usages oubliés, signaler des engouements fugaces, ou annoncer des voies nouvelles. a mi-chemin entre la stricte définition et la profuse encyclopédie, le propos est ici de faire vivre la ville et les villes dans la pensée et dans l'imaginaire du lecteur.
1. Les flux : déplacements et échanges 2. La spécialisation 3. Les hiérarchies 4. Le changement dans l'espace
Entre les villes européennes, les échanges se multiplient, les liens de solidarité comme les relations de concurrence se font de plus en plus intenses.
Un système de villes émerge progressivement de ces interdépendances. Cet ouvrage en analyse les caractéristiques et précise l'originalité de l'urbanisation européenne. Il mesure les effets probables de la mise en réseau des villes et évalue les chances de chacune face aux innovations récentes et à la mondialisation. Ce travail mobilise de solides références théoriques et une large base d'informations comparables et exhaustives.
Il intéressera les responsables des institutions territoriales aussi bien que les chefs d'entreprise, ainsi que les spécialistes des questions urbaines.
Lorsque la croissance des villes est rapide, l'aménagement accompagne avec une certaine facilité l'extension des agglomérations urbaines et des réseaux.
Si le développement est ralenti, alors se révèlent les obsolescences, les décalages, l'absence de concordance des temporalités qui posent tant de problèmes à la planification urbaine. Dans cette conjoncture, la recherche doit s'efforcer d'élaborer un outillage intellectuel qui permette de penser un monde plus flexible dans le respect de la variabilité des durées. Il faut confronter les apports de disciplines qui tendent chacune à extraire de la réalité urbaine l'échelle de temps qui lui convient.
Ce livre est le fruit d'une réflexion collective, d'archéologues, démographes, écologues, économistes, géographes, historiens et statisticiens de plusieurs pays. Il s'appuie sur des modèles de dynamique urbaine, issus de la théorie de l'auto-organisation, pour préciser les modalités de la formalisation du temps et du changement urbains. Il rassemble des contributions de : Peter Allen, Noël Bonneuil, Lydia Diappi, Jean-Yves Grenier, France Guérin-Pace, Hubert Jayet, Sander van der Leeuw, Bernard Lepetit, James MacGiade, Denise Pumain et Lena Sanders.
Ce troisième volume de " Données Urbaines " apporte des éclairages nouveaux à propos de questions qui agitent le monde urbain aujourd'hui : la redéfinition des partenariats locaux entre collectivités territoriales, les choix à effectuer en matière de transports urbains, le déploiement des mobilités dans et entre les villes, la montée des sentiments d'insécurité.
A partir de comparaisons internationales, des spécialistes font le point sur des grands thèmes comme l'étalement urbain ou le gouvernement des villes. L'ouvrage contient aussi pour la première fois d'importantes contributions sur l'environnement urbain, pris dans le sens large des ambiances urbaines qui traitent aussi des formes, sons, odeurs et lumières de la ville. Une trentaine d'articles commentent des informations originales issues d'organismes divers et rassemblées dans le cadre d'une collaboration entre le CNRS et l'INSEE.
Alain Chenu (Université de Saint-Quentin-en-Yvelines), Philippe Choffel (INSEE, Paris), Guy Desplanques (INSEE, Paris), Guy Gilbert (Université Paris X), Maryse Marpsat (INED, Paris), Marie Flore Mattei (CNRS, Paris), Denise Pumain (Université Paris I et INED), Jean-François Royer (INSEE, Paris), Thérèse Saint-Julien (Université Paris I) et Christophe Terrier (Ministère du Tourisme) ont animé le comité de rédaction de cet ouvrage.
Nouvelle présentationL'analyse spaciale s'appuie sur un ensemble de concepts et de méthodes qui aident à penser l'aménagement de la surface de la terre par les sociétés humaines. Ce manuel s'adresse à tous ceux qui cherchent à comprendre en quoi le changement des situations géographiques exprime l'évolution des rapports des sociétés à leur espace et à leurs territoires. En cours d'intégration dans les systèmes d'information géographique, les outils de l'analyse spatiale font désormais partie de la culture de base de tout géographe et, plus largement, de tout practicien des questions territoriales.Cet ouvrage explique les concepts et les outils spatiaux fondamentaux pour l'étude des localisations : repérage et représentation des objets géographiques, description de leurs localisations, méthode d'étude de la morphologie des réseaux et de construction de région homogènes.Denise Pumain, spécialiste de la modélisation spatiale et de la dynamique des villes, est professeur à l'université Paris-I.Thérèse Saint-Julien, spécialiste d'analyse spatiale et de géographie des villes, est professeur à l'université Paris_I.Elles ont publié Les interactions spatiales (Armand Colin, "Cursus", 2001) Information géographique et espace. Lieux et distribution de lieux. Réseaux et localisation. Régions homogènes.
Comment lire les villes dans leurs facettes qu'on sait multiples et changeantes? Le changement est porté par la gestion municipale et intercommunale, par les politiques de développement durable, mais aussi par les logiques d'entreprise aux échelles régionale et mondiale, tout comme par les nouvelles pratiques citadines.
Enquêtes et statistiques permettent aux chercheurs de mettre en cohérence des aspects à première vue éclectiques et d'anticiper des transformations qui ne sont souvent perceptibles qu'à la marge dans le quotidien urbain. L'ambition de ce livre est de traduire ces constats et ces prévisions en termes simples, en tableaux et images synthétiques, faciles d'accès pour un large public. Décideurs, enseignants, étudiants, et simples citoyens, trouveront des éclairages nouveaux et des dossiers d'information précis sur des questions de gouvernance, sur les mobilités, proches ou lointaines, diurnes ou nocturnes, sur les pratiques sexuelles en ville, sur l'horizon et les stratégies spatiales des entreprises, sur les conséquences de la concurrence pour la croissance, sur la qualité de l'air et la santé des populations urbaines, ou encore sur les revenus et les activités dans les quartiers pauvres des villes.
Le besoin de cartes, la multiplication des bases de données et l'usage des ordinateurs ont considérablement développé la production de documents cartographiques. Cependant, il reste indispensable de traiter convenablement l'information géographique en vue de sa communication visuelle.
Cet ouvrage propose des méthodes de représentation qui associent et valorisent à la fois les règles de l'analyse des données statistiques et les principes de la sémiologie graphique.
Ce manuel, le premier du genre, apporte aux étudiants de géographie et à tous les producteurs de cartes un exposé clair et abondamment illustré de méthodes éprouvées. Il est conçu pour que le lecteur puisse acquérir une autonomie complète dans la réalisation de la plupart des types de documents cartographiques.
Michèle Béguin, géographe-cartographe, est maître de conférences à l'université de Paris I et directeur du DESS de cartographie (Paris I - ENSG).
Denise Pumain, spécialiste des méthodes quantitatives en géographie, est professeur à l'université de Paris I.
Avec la collaboration d'Élisabeth Pascard, géographe-cartographe qui a réalisé les illustrations.
1. Information géographique et espace 2. Lieux et distributions de lieux 3. Réseaux et localisation 4. Régions homogènes