Empire du Japon, époque Heian, XIIe siècle. Miyuki prend la suite de son mari, excellent pêcheur de carpes et fournisseur des étangs sacrés de la cité impériale, mort noyé dans la rivière Kusagawa. Elle entreprend un périple de plusieurs centaines de kilomètres à travers forêts et montagnes pour porter jusqu'à la capitale les précieux poissons. La mémoire des heures éblouissantes vécues avec l'homme qu'elle a tant aimé - et certaine qu'il chemine à ses côtés - donne à Miyuki le pouvoir de surmonter les tribulations les plus insolites, et de rendre tout son prestige au vieux maître du Bureau des Jardins et des Etangs.
Sous nos yeux, le Japon médiéval vit et s'anime.
> Une collection prestigieuse proposant de relire les plus grands auteurs français ayant reçu le Prix Goncourt depuis 1903 (date de sa création) > John L'Enfer de Didier Decoin comme 5è des 40 volumes sélectionnés par Le Figaro et l'Académie Goncourt, vendu 12,90¤.
> Plan média radio, print, digital, massif.
Catherine Kitty Genovese n'aurait pas dû sortir seule ce soir de mars 1964 du bar où elle travaillait, une nuit de grand froid, dans le Queens, à New York. Sa mort a été signalée par un entrefilet dans le journal du lendemain : « Une habitante du quartier meurt poignardée devant chez elle. » On arrête peu de temps après le meurtrier, monstre froid et père de famille. Rien de plus. Une fin anonyme pour cette jeune femme drôle et jolie. Mais sait-on que le martyre de Kitty Genovese a duré plus d'une demi-heure, et surtout que trente-huit témoins, bien au chaud derrière leurs fenêtres, ont vu ou entendu la mise à mort ? Aucun n'est intervenu. Qui est le plus coupable ? Le criminel ou l'indifférent ? Récit saisissant de réalisme et réflexion sur la lâcheté humaine, le roman de Didier Decoin se lit dans un frisson.
"J'ai fait ce livre pour dire que je n'habite pas une maison mais que je suis habité par elle." Lorsqu'il était enfant, Didier Decoin a passé des vacances dans le Nord du Cotentin. Il est tombé amoureux de cette région et a consacré des années à y chercher la maison de ses rêves. Il nous raconte ici joliment ses mésaventures immobilières, les péripéties inévitables liées aux travaux, les tempêtes, son jardin, les petits bonheurs du voisinage et des nourritures terrestres qu'offre ce pays normand battu par le vent et la mer.
Pour un écrivain. parler d'une maison que l'on aime, c'est une autre façon de parler de soi. En passant, Didier Decoin nous offre ainsi de très belles pages autobiographiques où se mêlent la tendresse, l'humour et l'émotion. "D'une certaine façon, ce livre est traduit d'un autre livre, de granit celui-là, où depuis vingt-cinq ans je grave quelques-unes des plus belles pages de l'histoire de ma vie."
Bicyclette qui change un destin. Cinq mystérieuses photographies. Et sir Arthur Conan Doyle qui croit dur comme fer à l'existence des fées. Le romanesque à l'état pur de Didier Decoin.Le plus sentimental et le plus catholique de nos Goncourt [?] affirme ici encore son amour irraisonné pour les êtres doux et forts, fragiles et sensibles, ludiques et passionnés.
Avec une écriture riche et soyeuse. Gilles Pudlowski, Le Point.Didier Decoin raconte d?une plume enchantée cette Angleterre ouverte à la fantaisie et encline à l?extravagance. [?] Il faut, avec Une Anglaise à bicyclette, laisser le charme agir. Les fées séduites se sont penchées sur ce livre-là. Françoise Dargent, Le Monde.
Sur la falaise, le feu allumé par Babe Ozouf s'élève dans la nuit. En contrebas, un navire sombre dans la Manche. Prenant le brasier pour la lumière du phare, il a viré droit sur le récif. Quelle volonté guide Babe la naufrageuse ce soir de 1893 ? Son geste scelle le sort de trois générations de femmes ; le temps venu, il guidera sa fille Catherine et sa petite-fille Carole vers le Cap de la Hague...
Londres, immédiat après-guerre. Ruth Ellis, enjouée, désirable, plaît aux hommes, et sans doute les choisit-elle fort mal. Dans un Londres pluvieux et charbonneux, théâtre de vices cachés au sein une société bien-pensante, d'entraîneuse, Ruth devient prostituée. Un jour, malheureuse, violentée, mais toujours belle, et mère de famille, elle tue son amant à bout portant. Elle est condamnée à la pendaison. Bourreau, fais ton oeuvre !... Et si le bourreau avait une âme ? Et s'il répugnait soudain à supprimer une innocente aux boucles blondes ?
"Entre roman historique et polar délicieusement suranné, singulier mélodrame et réflexion sur la banalité du mal, le récit de Didier Decoin est une mécanique parfaitement huilée et néanmoins subtilement émouvante." Marie Chaudey, La Vie.
"Decoin gagne son pari contre l'oubli. Ses personnages vivent en nous avec force, sitôt la dernière page refermée." Gilles Pudlowski, Le Point.
La vie d'Henri Decoin, cinéaste à qui l'on doit entre autres films Les Inconnus dans la maison ou Razzia sur la Chnouf, fut aussi trépidante que romanesque. Qui d'autre que son fils Didier pouvait la raconter ? Tour à tour tanneur de fourrure, recordman de natation, écrivain ou pilote pendant la première guerre mondiale, Henri Decoin se lance dans une carrière de journaliste sportif avant de se consacrer au cinéma et d'épouser la belle Danielle Darrieux. Un père au destin exceptionnel à qui son fils rend hommage avec une infinie tendresse.
Didier Decoin was twenty when he published his first book, Le Proces a l'amour . It was followed by some twenty other titles, including Abraham de Brooklyn and John l'Enfer . He is currently Secretary General of the Academie Goncourt, has been Chairman of the ecrivains de Marine since 2007 and is a member of the Academie de Marine. He spent fourteen years on the writing of The Office of Gardens and Ponds .
En 1880, dans la plus septentrionale des îles anglo-normandes.
A la suite d'un accident, sarah mcneil a presque totalement perdu l'usage de sa voix : le monde se réduit pour elle aux solitudes des landes. jusqu'à ce que deux évènements bouleversent sa vie : la découverte d'une histoire d'amour, rapportée par le gazette d'edimbourg, et la rencontre d'une maraîchère française dont l'embarcation s'est échouée sur la côte. gaudion est l'amour de sa vie. une nuit se passe.
Mais l'homme, en butte à l'hostilité des soldats de l'île, doit repartir. pour le retrouver, la jeune fille usera de tous les stratagèmes. de londres à trouville, puis à la prison de pont-l'evêque, le chimérique amour de sarah pourrait ainsi, à force de ténacité, forcer le destin lui-même.
1880, lors de la construction d'un pont qui doit relier Brooklyn à New York. Simon, le Français qui a épousé Gelsomina, une jeune immigrée italienne, et travaille sur ce chantier géant, rencontre Kate, une Américaine de vingt ans évadée d'un pénitentier.
Très vite, Gelsomina sent que son mari lui échappe.
Pourtant, atteint par le «mal des caissons», Simon quitte Brooklyn, cette folie de planches, de poutrelles et de boue, emmenant sa femme et cette fille qu'il aime d'un amour immense. Traversant plaines, déserts et montagnes, ils parviennent enfin à Chicago. Simon croit que Kate y sera en sécurité...
Blaise aime Docile, la libraire qui reçoit des clients aux goûts particuliers.
Blaise a douze ans ? Tant pis ! Et tant pis si Docile doit mourir parce que c'est la guerre.
Car Blaise devine qu'en grandissant, on n'oublie pas les amours d'enfance.
En 1865, Charles Lutwidge Dodgson, mieux connu sous le nom de Lewis Carroll, ecclésiastique indécis et professeur de mathématiques inemployé bien que vivant au Christ Church College, connaît le plus grand, et peut-être le seul, chagrin de son existence : la jeune Alice, objet unique de ses feux, est devenue nubile. Quand tout le pouvoir d'aimer que l'on porte en soi se concentre sur l'enfance, le passage à l'âge adulte est en effet pire qu'une trahison, c'est la mort même.
La confession de ce malheur, Lewis Carroll ne nous l'a pas donnée. Mais Didier Decoin a repris sa plume, imaginant que l'auteur d'Alice aux pays des merveilles, pour lui conter sa vie, ses bonheurs et ses tourments avait, jusqu'à sa mort, adressé une correspondance sans échos à Charles Dickens, qu'il avait peut-être croisé et dont l'image d'écrivain glorieux, presque officiel même, était l'inverse exacte de la sienne. Et il n'est rien de plus délicieux que ces deux musiques confondues, quand la sensibilité, touchante et singulière, de l'Anglais se trouve prolongée par l'écriture subtile et la fine culture du Français.
Comme l'avoue l'auteur, ce livre "relève davantage de l'intuition que de l'érudition". Récit épistolaire (une quinzaine de missives imaginaires datées de 1865 jusqu'à 1898, pastichant Lewis Carroll) qui décrit sa situation à Charles Dickens quand Alice (du pays des merveilles) passe le cap de l'adolescence. Avec humour et tendresse, une biographie plausiblement imaginée.
"c'est un véritable conte de Noël qu'a inventé Didier Decoin en écrivant Un policeman. il se révèle à la fois policier, amoureux, vagabond, plein de douleur, de tendresse et d'enfance. Tout se passe à Londres et dans la campagne anglaise. Aussi pense-t-on à Dickens et à ses enfants menacés."Kléber Haedens."Il est parmi les très rare jeunes romanciers qui nous parlent de leur monde personnel avec assez de clarté et de conviction pour nous obliger à interroger le nôtre."Robert Kanters.
Karim a trouvé le moyen de vivre riche et heureux avec Natalia: gagner un pays en guerre, acheter une voiture, et faire le taxi pour les reporters. Cinq dollars par journaliste et par minute de trajet, tarif un peu cher mais comprenant les risques d'embuscades et de rafales perdues...
En attendant, il faut quitter Cherbourg. Qui dira l'utilité d'une balle de ping-pong pour voler une Honda groseille sur le parking de la zone portuaire?
Reste le plus difficile: rejoindre un bon petit conflit bien rentable.
"Les gens ne t'aiment pas pour de bon, Marie. Enfin, si, ils t'aiment. Mais comme une prière. Pas comme une vivante. C'est ma différence. Peut-être choquante, scandaleuse et coupable. M'en fous, d'ailleurs. Je ne rugis pas ce livre pour faire bonne impression. Dis, je ne vais pas me mettre à glapir en public le contraire de ce que je te murmure en secret ? Le chrétien en moi n'a pas squatterisé toute ma nature d'homme. J'ai été créé charnel, charnel j'existe, charnel je mourrai. C'est vêtu de peau d'homme, ma jolie jeune fille du Ciel, que je m'effondre à tes genoux".
Didier Decoin
«Un récit fiévreux, agité et sensuel [...] Didier Decoin est irrésistiblement romancier.»François Nourissier, le Point«Un très grand bouquin d'aujourd'hui, à hauteur d'homme, entre deux infinis...»Jean David, VSD«Sans doute le meilleur roman de Decoin après John l'Enfer.»André Clavel, l'Evénement du jeudi
Shane a quatorze ans et des jambes de faon. À la mort de son père, tué à Pearl Harbor, elle est envoyée chez des amis sur une île en mer de Chine. En ce début d'année 1942, les Japonais attaquent et condamnent Shane à être décapitée pour en faire une martyre de l'impérialisme américain. C'est sans compter sur l'étrange relation qui va naître entre l'adolescente et Tadeo, le jeune colonel japonais.
Ils sont cinq, dans une cabane en planches, à juger l'Amour. A huis-clos. L'Amour qu'ils ont fait comparaître sous la forme de cette fille-giboulée, imprévisible, touchante, et de François, l'enfant de 20 ans, qui joue sa vie et sa raison. De l'Instruction au Verdict, ils auront tout connu des choses étranges de l'Amour. Le désir d'un Autre, le désir tout court, les bonheurs vagues et les chagrins qui n'en finissent pas.Le procès à l'amour, ce n'est ni un jeu, ni une mascarade. Mais une cérémonie, impitoyable et violente. A preuve ce corps disloqué, sur un trottoir, et qu'une ambulance emporte au petit matin.Le procès à l'amour : une mise en garde ? Une révolte ? Une invitation ?Roman d'actualité des jeunes en face de la passion quand le diable est dans leur corps. Les adultes seront surpris et certainement bouleversés de cette mise à nu qu'ils ne peuvent soupçonner même chez les leurs, car les enfants de 20 ans sont toujours discrets et pudiques quand ils s'affrontent, même dans l'affolement, avec les premières révélations de l'amour.
Joanne Guiberry a quarante ans, un modeste salon de coiffure à Saint-Pierre-et-Miquelon, une bouteille de whisky fétiche héritée d'Al Capone, une mère qui vole des petites cuillers dans les bars.
Deux fois l'an, à chaque solstice, Joanne s'envole au septième ciel en compagnie de son amant, un voyageur de commerce américain.
Deux fois l'an aussi, de l'autre côté de la mer, sur les rives de l'immense fleuve Saint-Laurent, trois cent mille oies des neiges se posent dans un bruit de tonnerre pour quelques semaines de festin pendant leur migration.
Comme une passerelle entre le temps des solstices et le temps des oiseaux, il ya a Manon, une fille de vingt ans, étudiante et ravissante, escortée d'une grande oie blessée : Louise.
Chacune à sa façon, Manon et Louise vont faire l'expérience de l'amour. et, d'une manière plus exceptionnelle, l'expérience de la mort. En passant du fleuve à l'océan, du cap Tourmente aux brouillards du petit archipel français qui dévisage l'Amérique, Manon et son oie sauvage vont apporter à Joanne un nouvel élan vers la liberté, une nouvelle idée du bonheur.
Et peut-être une révélation : imaginons que la vie ne soit pas tout à fait ce qu'on croit, imaginons qu'elle soit beaucoup plus étonnante.