Bolivar évoque dans ce recueil composé en deux parties des femmes qu'il à aimées mais aussi les lieux où il a trouvé l'inspiration. Son style se rapproche de celui des surréalistes. L'auteur rend hommage à l'amour sensuel et mystique ; douleur d'aimer ou plaisir charnel. Sa poésie parfois érotique est empreinte d'images fortes et puissantes.
À Port-de-Paix, je t'ai aimée avec un coeur, plein de poussière, je t'ai aimée avec des mots, qui ne savent pas dire la vérité. Dans la partie « Alphabet », le poète exprime son attachement à son île natale dans des poèmes aux contraintes oulipiennes. Chaque lettre de l'alphabet est prétexte à l'écriture sur un seul et même sujet : Haïti ; Haïti chérie, mais aussi Haïti source de tourments, Haïti et ses tremblements, tremblements de terre ou politiques.
Trois pièces. Trois pays. Trois auteurs. Les Comores. Le Congo-Brazzaville. Haïti. Et pourtant, non pas la même histoire, mais la même question : la violence est-elle le dernier recours contre l'injustice politique ? Ces trois auteurs y répondent chacun à leur manière, en traitant des faits les plus tragiques de l'actualité récente de leurs pays, mais en n'oubliant pas ce que le théâtre peut opposer à la barbarie engendrée par le chaos : le langage, la poésie et le logos comme un long chant destiné à témoigner, à faire réfléchir, à faire agir.
Bob de Nassuf Djailani, Des ombres et des lueurs de Criss Niangouna, Mon ami Pierrot de Faubert Bolivar : des écritures neuves, nécessaires et essentielles, pour appréhender les bouleversements de l'aire francophone en ce début de XXIe siècle.