Filtrer
Rayons
Support
Éditeurs
Langues
Prix
Gérald Stehr
-
Comment les girafes disent-elles maman
Willi Glasauer, Gérald Stehr
- L'École des loisirs
- Les Lutins
- 21 Novembre 2006
- 9782211086233
C'est le premier jour d'école dans la savane.
La maîtresse fait l'appel. l'éléphanteau répond cri barrissant, le rhinocéros en barétant. quand vient le tour du girafon, il ne répond pas. pourtant, il est là. mais on n'entend rien, pas un son. tout le monde s'inquiète. le petit girafon sait-il dire son nom ? sait-il au moins dire maman en langue girafe ? bien sûr que oui. quand ils se parlent, sa mère et lui se comprennent très bien... si bien, et c'est si tendre, que ça donne tout de suite envie de parler la même langue.
-
Foufours fait confiance
Gérald Stehr, Frédéric Stehr
- L'École des loisirs
- Les Lutins
- 3 Mars 2001
- 9782211061469
Foufours a un nouveau voisin, qui s 'appelle Grisli. Chaque jour, Grisli vient lui emprunter quelque chose: des planches, une échelle, une brouette. « Il ne te les rendra jamais. Tu es trop naïf », dit Glouton à Foufours. Mais Foufours a toujours confiance...
-
Anton Tchekhov, voyage à Sakhaline
Gérald Stehr
- Triartis
- Scenes Intempestives
- 30 Juin 2011
- 9782916724294
-
L'impératrice à Nicolas II ; autopsie d'un Empire
Anne Rotenberg, Gérald Stehr
- Triartis
- Scenes Intempestives
- 12 Juin 2014
- 9782916724539
A Ekaterinbourg, on découvrit un coffret aux initiales d'Alexandra Feodorovna. Il contenait les quelque quatre-cents lettres adressées au Tsar par l'Impératrice. Dans cette volumineuse correspondance, elle exhorte sans cesse son mari à l'absolutisme : « Montre que c'est toi le maître ». Elle raconte aussi les menus faits quotidiens et témoigne de son amour : « Tu es ma vie, mon âme et chaque séparation me cause une douleur immense », écrit-elle à Nicolas II, qui a pris, loin d'elle, le commandement des armées à Moghilev. Profondément religieuse, superstitieuse même, soucieuse de son rang, la souveraine porte une dévotion absolue à Raspoutine, lequel la tient sous influence. Acte politique, décision militaire, économique, tout ce qu'il exprime prévaut. Qui ne partage pas son aveuglement pour Raspoutine est « un ennemi de toute la famille royale ». Cependant dans les voix du tumulte mondial, Nicolas II, sous la double emprise de son épouse et de son intraitable « conseiller », n'entend pas gronder la révolution en marche.
-
-
Madame de Montreuil, lassée des frasques de son gendre, finit par l'éloigner de la capitale.
Le Marquis, livré à lui-même, se consacre alors au théâtre dans son château de Lacoste et dépense sans compter pour subvenir au besoin d'une troupe de comédiens. Il programme 24 représentations en 6 mois !
Il devient aussi maître dans l'art de duper.
Mais se répand bientôt dans la province la rumeur de débordements qui dépassent l'entendement. Pour échapper à la justice, Sade s'enfuit à Venise avec sa belle-soeur, Anne-Prospère de Launay, qui lui voue un amour passionné. Trompée, la toute jeune fille rentre en France et s'enferme au couvent. Les deux amants ne se reverront plus. Et Sade, poursuivi par la vindicte de Madame de Montreuil, incarcéré, s'évadera, retrounera à Venise, sera repris et finira par passer entre Vincennes, la Bastille à Charenton 27 années de sa vie.
-
Rimbaud ; « le coeur supplicié »
Gérald Stehr
- Triartis
- Scenes Intempestives
- 26 Juin 2009
- 9782916724102
On évoque souvent une césure coupant la vie de Rimbaud en deux, de sorte qu'il y aurait deux Rimbaud quasiment incompatibles.
La correspondance du poète itinérant - lorsqu'on la restitue dans sa vérité puisqu'elle a été détournée par sa famille - souligne cependant la continuité et la cohérence du caractère Rimbaldien.
Son unité repose sur la permanence d'un double désir : celui d'être rentier et celui d'un sentiment d'exil originel. " Si j'avais le moyen de voyager, écrit-il, sans être forcé de séjourner pour travailler et gagner l'existence, on ne me verrait pas deux mois à la même place. " C'est sans doute cette détestation de l'endroit où l'on est, "l'ici", les Ardennes, Aden, le Harar ou ailleurs, qui transformera la destinée d'Arthur Rimbaud en un long et immense exode à marche forcée jusqu'à sa triste fin.
-
Rousseau / Voltaire ; le combat du siècle
Gérald Stehr
- Triartis
- Scenes Intempestives
- 2 Juillet 2012
- 9782916724355
Si, pour la postérité, au nom de la patrie reconnaissante, un graveur a réuni Rousseau et Voltaire conduit par un génie commun au temple de la gloire et de l'immortalité, de leur vivant, ces deux-là se détestèrent passionnément jusqu'à la déraison.
Cela commence par de la fausse révérence de la part de Rousseau et de l'ironie piquante de la part de Voltaire, pour finir par une querelle de voyous philosophes. Si l'on devait user de comparaisons sportives, ce combat du siècle s'ouvre par une joute d'escrime démouchetée et finit par une rixe avec son arrachage d'oreille à la Mike Tyson.
En effet, cette haine réciproque va s'exprimer avec une rare inventivité : lettre privée rendue publique circulant dans les salons, sans l'accord préalable du destinataire, lettre anonyme, ou signée par un auteur de fantaisie, lettre attribuée à un tiers, colportage de rumeurs calomnieuses, dénonciations, délations - dont certaines auraient pu avoir des conséquences judiciaires dramatiques.
En somme, ces deux-là se sont pourris la vie.
Néanmoins, leur aveuglante détestation n'est pas sans raison. Ils perçoivent chez l'autre, derrière le génie philosophique, le génie civil qui va, pour bâtir un nouveau monde, détruire le monde féodal où chacun d'eux tire son assise et un reste de préjugés. Ils sont lucides sur le caractère explosif contenu dans l'oeuvre de l'autre, et peut-être plus encore intuitivement anticipent-ils que l'addition de leurs substances va produire une sorte de nitroglycérine philosophique.
-
Edgar Poe, le fantôme de Baudelaire ; adaptation libre de la correspondance de Baudelaire et Barbey d'Aurevilly
Gérald Stehr
- Triartis
- Scenes Intempestives
- 5 Juin 2013
- 9782916724461
Du jour, où l'oeuvre d'Edgar Allan Poe lui fut révélée, Charles Baudelaire en devint possédé : le fantôme d'Edgar Poe s'empara de sa vie, il ne s'occupa, ne parla, ne rêva plus que de Poe.
Avec les années, Baudelaire finit par justifier pleinement, cette gémellité en empruntant à Poe une bonne partie de sa doctrine poétique, s'inspirant de lui en maintes occasions, s'appliquant même à le prolonger avec ce désir unique « qu'Edgar Poe - qui n'est pas grand chose en Amérique - devienne un grand homme. pour la France. » À l'occasion de la parution des Nouvelles Histoires extraordinaires, il entre dans une polémique d'une rare violence avec son ami Barbey d'Aurevilly, dont il espérait le soutien. Barbey d'Aurevilly condamne Poe et l'Amérique, qu'il considère comme le même mal monstrueux et mortel, le mal de l'individualité. Pour lui Poe, en tant que « roi des Bohêmes », en est la forme la plus aboutie. Baudelaire condamne l'Amérique considérant qu'elle a assassiné l'individu abouti dans l'art.
Ce qui les réunit, c'est la fascination pour un génie très proche du leur, de ceux qui côtoient le gouffre. Barbey a fait le pari de Pascal, espérant échapper au néant, Baudelaire, foudroyé par une crise, sera anéanti.
-
Charles Darwin, dit l'attrapeur de mouches ; adaptation libre
Gérald Stehr
- Triartis
- Li(v)re En Scene Biarritz
- 10 Octobre 2017
- 9782916724928
Au soir de sa vie, le célèbre naturaliste Charles Darwin établit sa biographie avec l'aide de son fils Francis. Il se moque des programmes universitaires de Cambridge qui l'auront bien ennuyé. « Triple zéro ! », les qualifie-t-il. Il se souvient de son père qui le pousse à devenir médecin, puis clergyman, alors qu'il n'a qu'une passion depuis l'enfance : collectionner minéraux et insectes, classer tout ce qui peut s'étudier dans le domaine des sciences naturelles et de la biologie. Engagé comme naturaliste durant cinq années à bord du Beagle, Darwin gagne le sobriquet d'attrapeur de mouches par ses compagnons d'expédition. Ce tour du monde maritime déterminera ses recherches et écrits sur l'évolution et la sélection naturelle des espèces vivantes. Interrogé sur l'existence de Dieu, voire d'une intelligence supérieure à l'origine de toute création, Darwin en absence de preuves scientifiques nous surprend en disant «ne reste que le doute... » En révolutionnaire scientifique connu pour sa lucidité, il se plaisait aussi à lancer des traits d'esprit : « Ainsi nous descendrions du singe ? J'espère que cela n'est pas vrai. Mais si cela est vrai, prions pour que cela ne s'ébruite pas ! »
-
Arthur Rimbaud ; dites-moi à quelle heure je dois être transporté à bord
Gérald Stehr
- Triartis
- Li(v)re En Scene Biarritz
- 11 Octobre 2018
- 9782490198030
Dites-moi à quelle heure je dois être transporté a bord «Si j'avais le moyen de voyager, sans être force de séjourner pour travailler et gagner l'existence, on ne me verrait pas deux mois a la même place. Le monde est très grand, et plein de contrées magnifiques que l'existence de mule hommes ne suffirait pas a visiter. Mais d'un autre côté, je ne voudrais pas vagabonder dans la misère, je voudrais avoir quelques milliers de francs de rentes, et pouvoir passer l'année dans deux ou trois contrées différentes, en vivant modestement, et en faisant quelques petits trafics pour payer mes frais. Mais pour vivre toujours au même lieu, je trouverai toujours cela très malheureux.» Arthur Rimbaud, Très jeune, II fugue pour rencontrer A Paris des poètes, dont Verlaine, avec lequel il entame une vie d'errance. Après leur querelle, qui vaudra deux ans de prison a Verlaine, il publie Une saison en enfer. A partir de 1874, II ne cessera de voyager, occupant divers petits emplois dans de nombreux pays. En 1880, il part pour l'Afrique où il passera ses dernières années, négociant et trafiquant du Yémen a l'Éthiopie et en l'Abyssinie, avant de revenir mourir en France.
-
1914 ; cinémascope et propagande
Gérald Stehr
- Triartis
- Scenes Intempestives
- 12 Juin 2014
- 9782916724553
Adam Leguirrec a l'intention d'écrire une pièce de théâtre d'après le film Le Golem, comment il vint à la vie ?, tourné en 1914 par Wegener. Il prend contact avec une historienne, Lucie de Garram, qui a consacré au Golem un chapitre entier de son livre Cinémascope et propagande dans l'Europe centrale de la Grande Guerre. La pièce d'Adam Leguirrec cherche à développer la métaphore de la civilisation industrielle et commerciale devenue incontrôlable, laquelle, échappant à ses créateurs, se retourne contre eux, avec comme fond la Première Guerre mondiale. Mais au fur et à mesure de leur échange épistolaire sur la nature du cinémascope et son utilisation propagandiste aussi bien dans le commerce, dans la colonisation, que dans la guerre - où, tour à tour, ils rivalisent de trouvailles en s'envoyant des lettres de militaires, d'inventeurs et de psychiatres dont certaines sont abracadabrantesques -, il apparaît que l'homme a conçu un Golem de dernière génération, non à base de glaise mais d'électronique, un Golem bien plus terrifiant que ses ancêtres d'argile et qui lui aussi est en voie de devenir incontrôlable, un Golem virtuel.