Plongez dans la version originale et intégrale de la dystopie la plus glaçante et la plus moderne du XXème siècle. Big Brother is watching you... Avec la collection NOT SO CLASSIC, lire en anglais devient un vrai plaisir grâce à : des notes de vocabulaire en marge (en français et en anglais) un dossier complet pour comprendre l'oeuvre, ses personnages, ses grands thèmes et son contexte des quiz pour mémoriser l'essentiel, de façon ludique des activités pour progresser en anglais, grâce au texte d'un auteur d'exception + les vidéos "Previously on" La synthèse (en anglais) du roman, chapitre par chapitre, pour ne pas perdre le fil de l'histoire.
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Une nouvelle traduction, en Carrés classiques, particulièrement accessible aux élèves de 3e, pour ce texte patrimonial qui dénonce le totalitarisme.
- Résumé : À la ferme du Manoir, les animaux, excédés par la tyrannie de M. Jones, se révoltent et mettent en place un nouveau régime : l'animalisme. Mais bientôt, les cochons, qui ont pris le commandement, font basculer la ferme dans un régime autoritaire qui exploite les animaux et musèle tous les opposants. À travers cette fable dystopique, Orwell dénonce les dérives des systèmes d'oppression, offrant ainsi une puissante réflexion sur la liberté.
Thèmes du programme de 3e en lien :
- Dénoncer les travers de la société - Agir dans la cité : individu et pouvoir En complément :
Un groupement de 5 textes supplémentaires pour approfondir la lecture du roman et la mettre en perspective Un sujet de Brevet complet pour s'entraîner efficacement à l'épreuve.
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La guerre d'espagne à laquelle orwell participa en 1937 marque un point décisif de la trajectoire du grand écrivain anglais.
Engagé dans les milices du parti ouvrier d'unification marxiste (poum), le futur auteur de " 1984 " connaît la catalogne au moment où le souffle révolutionnaire abolit toutes les barrières de classe. la mise hors la loi du poum par les communistes lui fait prendre en horreur le "jeu politique" des méthodes staliniennes qui exigeait le sacrifice de l'honneur au souci de l'efficacité. son témoignage au travers de pages parfois lyriques et toujours bouleversantes a l'accent même de la vérité.
A la fois reportage et réflexion, ce livre reste, aujourd'hui comme hier, un véritable bréviaire de liberté.
" C'est un récit bien banal et j'espère qu'on lui reconnaîtra à tout le moins les mérites qu'on reconnaît d'ordinaire à un journal de voyage.
Je puis encore ajouter ceci : " Voilà le monde qui vous attend si vous vous trouvez un jour sans le sou. " Ce monde, je veux un jour l'explorer plus complètement. J'aimerais connaître des hommes comme Mario, Paddy ou Bill le mendiant non plus au hasard des rencontres, mais intimement. J'aimerais comprendre ce qui se passe réellement dans l'âme des plongeurs, des trimardeurs et des dormeurs de l'Embankment.
Car j'ai conscience d'avoir tout au plus soulevé un coin du voile dont se couvre la misère. Je tiens toutefois à souligner deux ou trois choses que m'a définitivement enseignées mon expérience de la pauvreté. Jamais plus je ne considérerai tous les chemineaux comme des vauriens et des poivrots, jamais plus je ne m'attendrai à ce qu'un mendiant me témoigne sa gratitude lorsque je lui aurai glissé une pièce, jamais plus je ne m'étonnerai que les chômeurs manquent d'énergie.
Jamais plus je ne verserai la moindre obole à l'Armée du Salut, ni ne mettrai mes habits en gage, ni ne refuserai un prospectus qu'on me tend, ni ne m'attablerai en salivant par avance dans un grand restaurant. Ceci pour commencer. " George Orwell
Ils ne sont pas légion, les écrivains auteurs d'un livre devenu plus célèbre qu'eux, si célèbre, à vrai dire, qu'il rayonne bien au-delà du cercle de ses lecteurs et touche des personnes qui, sans jamais l'avoir ouvert, en connaissent la trame et en utilisent les mots-clefs. De ce club fermé d'écrivains George Orwell est, aux côtés de Swift (qu'il a lu de près), un membre éminent. Le regard porté sur son oeuvre en a été profondément modifié. Ses deux derniers romans, La Ferme des animaux et plus encore Mil neuf cent quatre-vingt-quatre, ont en quelque sorte requalifié ses écrits antérieurs, hissant leur auteur au rang de classique anglais du XXe siècle, sans pour autant mettre fi n aux débats: l'éventail des jugements portés sur Orwell demeure grand ouvert, et il va du dédain à l'idolâtrie.
Sans tomber dans aucune de ces extrémités, il faut reconnaître la cohérence de l'oeuvre, tout entière fondée sur une ambition : « faire de l'écriture politique un art véritable ». « Un homme à la colère généreuse », « une intelligence libre », « le genre que haïssent également toutes les orthodoxies malodorantes qui s'affrontent aujourd'hui pour la possession de nos âmes » : ces traits empruntés à son portrait de Dickens dessinent l'autoportrait d'Orwell. Dans ses articles, ses essais, ses récits-reportages, ses romans mêmes, celui-ci fait partager ses convictions et ses refus. Ses écrits se nourrissent de ses engagements personnels, de sa démission d'un poste de fonctionnaire de la Police impériale des Indes (En Birmanie), de son intérêt pour la condition des indigents des deux côtés de la Manche (Dans la dèche à Paris et à Londres) ou pour le sort des mineurs du Yorkshire (Wigan Pier au bout du chemin), de son séjour dans l'Espagne en guerre (Hommage à la Catalogne) et de sa guérilla incessante contre les mensonges et les crimes staliniens. Mais ce sont donc ses deux derniers romans qui ont fait sa gloire ; l'allégorie animalière et la dystopie déguisée en farce tragique forment une sorte de diptyque dont la cible est la barbarie du totalitarisme.
Il reste que Mil neuf cent quatre-vingt-quatre occupe une place à part parmi les dystopies, si tant est que le livre ait réellement à voir avec ce genre. C'est que la puissance des scènes et des images inventées par Orwell demeure sans égale, qu'il s'agisse de l'affiche géante du Grand Frère, de l'oeil toujours ouvert du télécran, des minutes de Haine, et surtout, et avant toute chose, de cette langue, le néoparle (newspeak), créée pour éradiquer les pensées « hérétiques », autant dire toute pensée. Elle est véritablement au coeur du roman, et au centre des enjeux de sa traduction française. Comme tous les textes inscrits au sommaire de ce volume, Mil neuf cent quatre-vingt-quatre est proposé ici dans une nouvelle version, fidèle au style à la fois vif et rugueux de son auteur. L'ensemble, tous genres confondus, se lit comme l'almanach d'un quart de siècle de bruit et de fureur rédigé par un écrivain qui a toujours considéré qu'il n'existe pas de réalité sans observateur.
Hidden away in the Record Department of the sprawling Ministry of Truth, Winston Smith skilfully rewrites the past to suit the needs of the Party.
Dans un futur lointain, nous apprendrons peut-être à dissocier la création littéraire de l'honnêteté intellectuelle.
Pour l'heure nous savons seulement que l'imagination, tout comme certains animaux sauvages, n'est pas féconde en captivité. Tout écrivain ou journaliste qui nie cela appelle, en réalité, a` sa propre destruction.
Alors que les avions allemands bombardent incessamment Londres, Orwell livre ses réflexions sur la situation britannique et en vient à la conclusion suivante : la seule manière de résister au nazisme et au communisme totalitaires, c'est de défendre une révolution socialiste et patriote au Royaume-Uni.
Dans l'un de ses essais les plus importants, Orwell s'en prend au système de classe britannique dépassé et vieilli, alliance entre aristocratie dépassée voire idéologiquement compromise avec le nazisme, uniquement soucieuse de ses intérêts de classe, et intellectuels défaitistes, antipatriotes et souvent sympathisants soviétiques. Il plaide à la place pour un socialisme démocratique typiquement anglais, fondé sur la longue histoire de l'Angleterre et les vertus du peuple britannique, unifiant élites et peuple dans un système plus juste et plus égalitaire, dont « Le lion et la licorne », figures héraldiques du blason royal, forment le symbole le plus expressif.
Dans l'émission " réponses à vos questions ", diffusée par la b.
B. c. le 2 décembre 1943, george orwell répondait ainsi à la question " quelle est la longueur du quai de wigan, et qu'en est-il au juste de ce quai ? " :
" eh bien, je dois avouer, au risque de vous décevoir, que le quai de wigan n'existe pas. en 1936, je me suis déplacé tout exprès pour le voir - et je ne l'ai pas trouvé. toutefois, il a bien existé un jour, et, si l'on juge par les photographies, il devait faire quelque chose comme sept mètres de long.
Wigan se trouve au coeur du pays minier et, si l'on peut lui trouver certains attraits, ce n'est pas dans le pittoresque du lieu qu'il faut les chercher. le décor est principalement constitué de terrils évoquant les montagnes lunaires, de montagnes de boue, de cendres et de suie ; pour une raison que j'ignore - il existe cinquante autres endroits qui ne valent pas mieux - wigan a toujours symbolisé la laideur inhérente aux districts de grande industrie.
Il y a eu, à une époque, sur l'un des petits canaux bourbeux qui enserrent la ville, un appontement de bois perpétuellement branlant. un loustic trouva amusant de le baptiser " quai de wigan ". le mot a fait son chemin, les chansonniers s'en sont emparés et c'est ainsi que se perpétue la légende du " quai de wigan ", démoli depuis longtemps.
fille unique, dorothy vit une existence morne avec son père, le pasteur acariâtre d'une petite paroisse du suffolk.
frappée par une soudaine amnésie, elle se retrouve à la rue et va partager l'existence des déshérités, des clochards de londres aux cueilleurs saisonniers de houblon. mais, à mesure que la mémoire lui revient, dorothy trouvera-t-elle en elle-même la force d'aspirer à une autre vie ? publié en 1935 et inédit en français, une fille de pasteur est l'un des premiers romans de george orwell. avec une lucidité et une acuité implacables, orwell dépeint l'hypocrisie, la pauvreté et la misère spirituelle qui vont accompagner dorothy dans son odyssée à travers l'angleterre des années trente.
L'Orwell essayiste a écrit de très nombreux essais, la plupart parus dans la presse de l'époque. Peu cependant traitent directement de la liberté d'expression et de pensée, thèmes chers s'il en est à l'auteur de La Ferme des Animaux et de 1984. Dans ce petit texte offensif, prononcé à l'occasion d'un événement en faveur de la liberté de la presse, Orwell s'insurge contre les discussions sur le sexe des anges quand elles ne sont pas de franches louanges envers le communisme soviétique et l'URSS. Il se livre ensuite à un plaidoyer prémonitoire et lucide sur la nature du totalitarisme et ses rapports avec la liberté d'expression, les écrivains et la littérature en tant que telle - la littérature avait en effet toujours été la passion d'Orwell, qui n'écrirait 1984 que quelques années plus tard. C'est dans ce texte qu'il faut lire la défense qu'en fait Orwell, dans des termes et au moyen d'analyses qui n'ont rien perdu de leur pertinence aujourd'hui.
Renowned urban artist Shepard Fairey's new look for Orwell's timeless satire 'All animals are equal. But some animals are more equal than others.' Mr Jones of Manor Farm is so lazy and drunken that one day he forgets to feed his livestock. The ensuing rebellion under the leadership of the pigs Napoleon and Snowball leads to the animals taking over the farm. Vowing to eliminate the terrible inequities of the farmyard, the renamed Animal Farm is organised to benefit all who walk on four legs. But as time passes, the ideals of the rebellion are corrupted, then forgotten. And something new and unexpected emerges. . . Animal Farm - the history of a revolution that went wrong - is George Orwell's brilliant satire on the corrupting influence of power.
Bien connu pour ses romans salués comme des classiques 1984 et La Ferme des animaux, George Orwell est également un essayiste de premier plan où dans ces courts textes d'intervention s'expriment toute son attention et toute son humanité à l'égard des plus faibles et des plus démunis. Le présent volume recueille quelques-unes de ses plus importantes contributions de 1931 à 1948 : «Une pendaison», «Tirer sur un éléphant», «Au fond de la mine», «Pourquoi j'écris». On y trouvera aussi ses essais sur Marrakech et Dickens, un de ses modèles dans la peinture sociale des bas-fonds.
Orwell fut un écrivain engagé dans son temps, dont la capacité de vision continue encore d'éclairer notre présent et notre avenir. Sa place dans les lettres mondiales est parmi les auteurs les plus lus. Nul doute que ce précieux recueil rassemblant ses essais les plus pertinents contribuera à éclairer sa pensée large et démocratique, interprétée de différentes manières en un temps empreint de profondes interrogations. Plus que jamais la pensée d'Orwell s'inscrit dans le débat contemporain.
George Orwell épistolaire évoque la guerre d'Espagne, la montée des fascismes, le Maroc colonial, la fidélité dans le couple, l'oeuvre d'Henry Miller entre autres.
« Je suis plutôt content d'avoir été touché par une balle parce que je pense que ça va nous arriver à tous dans un avenir proche et je suis heureux de savoir que ça ne fait pas vraiment très mal. Ce que j'ai vu en Espagne ne m'a pas rendu cynique, mais me fait penser que notre avenir est assez sombre. Il est évident que les gens peuvent se laisser duper par la propagande antifasciste exactement comme ils se sont laissés duper par ce qu'on disait de la courageuse petite Belgique, et quand viendra la guerre ils iront droit dans la gueule du loup. » « Nous avons aussi un caniche chiot. Nous l'avons nommé Marx pour nous souvenir que nous n'avions jamais lu Marx, et à présent que nous avons un peu lu cet homme et que nous l'avons tellement pris en grippe, nous ne pouvons plus regarder le chien en face quand nous lui parlons. » Près des deux tiers de cette correspondance sont inédits en français.
" .
Cette acceptation de la pure et simple malhonnêteté a une signification bien plus profonde que la vénération de la russie qui se trouve être en ce moment à la mode. il est fort possible que cette mode-là ne dure guère. d'après tout ce que je sais, il se peut que, lorsque ce livre sera publié, mon jugement sur le régime soviétique soit devenu l'opinion généralement admise. mais à quoi cela servira-t-il ? le remplacement d'une orthodoxie par une autre n'est pas nécessairement un progrès.
Le véritable ennemi, c'est l'esprit réduit à l'état de gramophone, et cela reste vrai que l'on soit d'accord ou non avec le disque qui passe à un certain moment. ".
" une bonne part de ce que nous appelons plaisir n'est rien d'autre qu'un effort pour détruire la conscience.
Si l'on commençait par demander : qu'est-ce que l'homme ? quels sont ses besoins ? comment peut-il le mieux s'exprimer ? on s'apercevrait que le fait de pouvoir éviter le travail et vivre toute sa vie à la lumière électrique et au son de la musique en boîte n'est pas une raison suffisante pour le faire. l'homme a besoin de chaleur, de vie sociale, de loisirs, de confort et de sécurité : il a aussi besoin de solitude, de travail créatif et du sens du merveilleux.
S'il en prenait conscience, il pourrait utiliser avec discernement les produits de la science et de l'industrie, en leur appliquant à tous le même critère : cela me rend-il plus humain ou moins humain ? il comprendrait alors que le bonheur suprême ne réside pas dans le fait de pouvoir tout à la fois et dans un même lieu se détendre, se reposer, jouer au poker, boire et faire l'amour. et l'horreur instinctive que ressent tout individu sensible devant la mécanisation progressive de la vie ne serait pas considérée comme un simple archaïsme sentimental, mais comme une réaction pleinement justifiée.
Car l'homme ne reste humain qu'en ménageant dans sa vie une large place à la simplicité, alors que la plupart des inventions modernes - notamment le cinéma, la radio et l'avion - tendent à affaiblir sa conscience, à émousser sa curiosité et, de manière générale, à le faire régresser vers l'animalité. " " les lieux de loisirs ".