Dans la mégapole d'une superpuissance mondiale, Winston Smith vit, cadenassé dans sa solitude, sous le regard constant du télécran. Employé au ministère de la Vérité, il réécrit quotidiennement les archives de presse pour les rendre conformes avec la ligne officielle du moment. Mais un jour, le petit employé de bureau se rebelle, commence un journal, tombe amoureux et flâne dans les quartiers où vivent les proles, soustraits à la discipline du Parti. Dans ces lieux où subsistent quelques fragments du passé aboli, il va s'engager dans la rébellion.
Une nouvelle traduction, en Carrés classiques, particulièrement accessible aux élèves de 3e, pour ce texte patrimonial qui dénonce le totalitarisme.
- Résumé : À la ferme du Manoir, les animaux, excédés par la tyrannie de M. Jones, se révoltent et mettent en place un nouveau régime : l'animalisme. Mais bientôt, les cochons, qui ont pris le commandement, font basculer la ferme dans un régime autoritaire qui exploite les animaux et musèle tous les opposants. À travers cette fable dystopique, Orwell dénonce les dérives des systèmes d'oppression, offrant ainsi une puissante réflexion sur la liberté.
Thèmes du programme de 3e en lien :
- Dénoncer les travers de la société - Agir dans la cité : individu et pouvoir En complément :
Un groupement de 5 textes supplémentaires pour approfondir la lecture du roman et la mettre en perspective Un sujet de Brevet complet pour s'entraîner efficacement à l'épreuve.
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La guerre d'espagne à laquelle orwell participa en 1937 marque un point décisif de la trajectoire du grand écrivain anglais.
Engagé dans les milices du parti ouvrier d'unification marxiste (poum), le futur auteur de " 1984 " connaît la catalogne au moment où le souffle révolutionnaire abolit toutes les barrières de classe. la mise hors la loi du poum par les communistes lui fait prendre en horreur le "jeu politique" des méthodes staliniennes qui exigeait le sacrifice de l'honneur au souci de l'efficacité. son témoignage au travers de pages parfois lyriques et toujours bouleversantes a l'accent même de la vérité.
A la fois reportage et réflexion, ce livre reste, aujourd'hui comme hier, un véritable bréviaire de liberté.
Ils ne sont pas légion, les écrivains auteurs d'un livre devenu plus célèbre qu'eux, si célèbre, à vrai dire, qu'il rayonne bien au-delà du cercle de ses lecteurs et touche des personnes qui, sans jamais l'avoir ouvert, en connaissent la trame et en utilisent les mots-clefs. De ce club fermé d'écrivains George Orwell est, aux côtés de Swift (qu'il a lu de près), un membre éminent. Le regard porté sur son oeuvre en a été profondément modifié. Ses deux derniers romans, La Ferme des animaux et plus encore Mil neuf cent quatre-vingt-quatre, ont en quelque sorte requalifié ses écrits antérieurs, hissant leur auteur au rang de classique anglais du XXe siècle, sans pour autant mettre fi n aux débats: l'éventail des jugements portés sur Orwell demeure grand ouvert, et il va du dédain à l'idolâtrie.
Sans tomber dans aucune de ces extrémités, il faut reconnaître la cohérence de l'oeuvre, tout entière fondée sur une ambition : « faire de l'écriture politique un art véritable ». « Un homme à la colère généreuse », « une intelligence libre », « le genre que haïssent également toutes les orthodoxies malodorantes qui s'affrontent aujourd'hui pour la possession de nos âmes » : ces traits empruntés à son portrait de Dickens dessinent l'autoportrait d'Orwell. Dans ses articles, ses essais, ses récits-reportages, ses romans mêmes, celui-ci fait partager ses convictions et ses refus. Ses écrits se nourrissent de ses engagements personnels, de sa démission d'un poste de fonctionnaire de la Police impériale des Indes (En Birmanie), de son intérêt pour la condition des indigents des deux côtés de la Manche (Dans la dèche à Paris et à Londres) ou pour le sort des mineurs du Yorkshire (Wigan Pier au bout du chemin), de son séjour dans l'Espagne en guerre (Hommage à la Catalogne) et de sa guérilla incessante contre les mensonges et les crimes staliniens. Mais ce sont donc ses deux derniers romans qui ont fait sa gloire ; l'allégorie animalière et la dystopie déguisée en farce tragique forment une sorte de diptyque dont la cible est la barbarie du totalitarisme.
Il reste que Mil neuf cent quatre-vingt-quatre occupe une place à part parmi les dystopies, si tant est que le livre ait réellement à voir avec ce genre. C'est que la puissance des scènes et des images inventées par Orwell demeure sans égale, qu'il s'agisse de l'affiche géante du Grand Frère, de l'oeil toujours ouvert du télécran, des minutes de Haine, et surtout, et avant toute chose, de cette langue, le néoparle (newspeak), créée pour éradiquer les pensées « hérétiques », autant dire toute pensée. Elle est véritablement au coeur du roman, et au centre des enjeux de sa traduction française. Comme tous les textes inscrits au sommaire de ce volume, Mil neuf cent quatre-vingt-quatre est proposé ici dans une nouvelle version, fidèle au style à la fois vif et rugueux de son auteur. L'ensemble, tous genres confondus, se lit comme l'almanach d'un quart de siècle de bruit et de fureur rédigé par un écrivain qui a toujours considéré qu'il n'existe pas de réalité sans observateur.
Dans un futur lointain, nous apprendrons peut-être à dissocier la création littéraire de l'honnêteté intellectuelle.
Pour l'heure nous savons seulement que l'imagination, tout comme certains animaux sauvages, n'est pas féconde en captivité. Tout écrivain ou journaliste qui nie cela appelle, en réalité, a` sa propre destruction.
Dans l'émission " réponses à vos questions ", diffusée par la b.
B. c. le 2 décembre 1943, george orwell répondait ainsi à la question " quelle est la longueur du quai de wigan, et qu'en est-il au juste de ce quai ? " :
" eh bien, je dois avouer, au risque de vous décevoir, que le quai de wigan n'existe pas. en 1936, je me suis déplacé tout exprès pour le voir - et je ne l'ai pas trouvé. toutefois, il a bien existé un jour, et, si l'on juge par les photographies, il devait faire quelque chose comme sept mètres de long.
Wigan se trouve au coeur du pays minier et, si l'on peut lui trouver certains attraits, ce n'est pas dans le pittoresque du lieu qu'il faut les chercher. le décor est principalement constitué de terrils évoquant les montagnes lunaires, de montagnes de boue, de cendres et de suie ; pour une raison que j'ignore - il existe cinquante autres endroits qui ne valent pas mieux - wigan a toujours symbolisé la laideur inhérente aux districts de grande industrie.
Il y a eu, à une époque, sur l'un des petits canaux bourbeux qui enserrent la ville, un appontement de bois perpétuellement branlant. un loustic trouva amusant de le baptiser " quai de wigan ". le mot a fait son chemin, les chansonniers s'en sont emparés et c'est ainsi que se perpétue la légende du " quai de wigan ", démoli depuis longtemps.
fille unique, dorothy vit une existence morne avec son père, le pasteur acariâtre d'une petite paroisse du suffolk.
frappée par une soudaine amnésie, elle se retrouve à la rue et va partager l'existence des déshérités, des clochards de londres aux cueilleurs saisonniers de houblon. mais, à mesure que la mémoire lui revient, dorothy trouvera-t-elle en elle-même la force d'aspirer à une autre vie ? publié en 1935 et inédit en français, une fille de pasteur est l'un des premiers romans de george orwell. avec une lucidité et une acuité implacables, orwell dépeint l'hypocrisie, la pauvreté et la misère spirituelle qui vont accompagner dorothy dans son odyssée à travers l'angleterre des années trente.
L'Orwell essayiste a écrit de très nombreux essais, la plupart parus dans la presse de l'époque. Peu cependant traitent directement de la liberté d'expression et de pensée, thèmes chers s'il en est à l'auteur de La Ferme des Animaux et de 1984. Dans ce petit texte offensif, prononcé à l'occasion d'un événement en faveur de la liberté de la presse, Orwell s'insurge contre les discussions sur le sexe des anges quand elles ne sont pas de franches louanges envers le communisme soviétique et l'URSS. Il se livre ensuite à un plaidoyer prémonitoire et lucide sur la nature du totalitarisme et ses rapports avec la liberté d'expression, les écrivains et la littérature en tant que telle - la littérature avait en effet toujours été la passion d'Orwell, qui n'écrirait 1984 que quelques années plus tard. C'est dans ce texte qu'il faut lire la défense qu'en fait Orwell, dans des termes et au moyen d'analyses qui n'ont rien perdu de leur pertinence aujourd'hui.
Bien connu pour ses romans salués comme des classiques 1984 et La Ferme des animaux, George Orwell est également un essayiste de premier plan où dans ces courts textes d'intervention s'expriment toute son attention et toute son humanité à l'égard des plus faibles et des plus démunis. Le présent volume recueille quelques-unes de ses plus importantes contributions de 1931 à 1948 : «Une pendaison», «Tirer sur un éléphant», «Au fond de la mine», «Pourquoi j'écris». On y trouvera aussi ses essais sur Marrakech et Dickens, un de ses modèles dans la peinture sociale des bas-fonds.
Orwell fut un écrivain engagé dans son temps, dont la capacité de vision continue encore d'éclairer notre présent et notre avenir. Sa place dans les lettres mondiales est parmi les auteurs les plus lus. Nul doute que ce précieux recueil rassemblant ses essais les plus pertinents contribuera à éclairer sa pensée large et démocratique, interprétée de différentes manières en un temps empreint de profondes interrogations. Plus que jamais la pensée d'Orwell s'inscrit dans le débat contemporain.
Il y a presque un quart de siècle, j'étais en route pour la birmanie sur un paquebot.
Le navire était confortable, luxueux même, et, quand on ne dormait pas, on avait l'impression d'être toujours en train de manger. un jour, je suis remonté tôt après le déjeuner. le pont était vide à l'exception d'un maître de manoeuvre, qui se glissait comme un rat le long des cabines en dissimulant quelque chose dans ses énormes mains : une terrine contenant la moitié d'un pudding à la crème. j'ai saisi la situation d'un seul coup d'oeil : le pudding était un reste pris sur la table d'un passager.
Il m'a fallu du temps pour saisir toutes les dimensions de cet incident : mais est-ce une exagération de dire que cette révélation brutale - un artisan extrêmement qualifié, qui pouvait littéralement tenir toutes nos vies entre ses mains, était bien content de pouvoir dérober de la nourriture à notre table - m'en a appris bien davantage que ne l'auraient fait une demi-douzaine de pamphlets socialistes ? ecrites chaque semaine entre 1943 et 1947 pour un journal de la gauche radicale anglaise, ces quatre-vingts chroniques sont des conversations familières.
Qu'orwell y parle des bombes volantes qui s'abattent sur londres ou de ses rosiers grimpants, des écrivains qu'il aime ou des idéologues qu'il combat, on y entend sa voix singulière. contre l'arrogance des dominants, les mensonges des propagandes et la barbarie qui menace, il y défend le sens du réel et la décence commune : la possibilité d'une société égalitaire et libre, enfin humaine.
George Orwell ou le prophète sombre de lendemains qui ne chantent guère, de temps uniformisés, amoindris par toutes sortes de contraintes, violences, oppressions plus ou moins voilées.
Le prophète sombre d'une société où la guerre était une sauvegarde de la santé mentale, où l'usage de la parole était réduit au minimum, où un caquètement de canard remplaçait peu à peu les mots, nos propres mots. Sa terrible utopie, voilà que nous y sommes largement et sciemment entrés à l'aide de nos proliférantes prothèses technologiques.
Lanceur d'alerte en quelque sorte, George Orwell a levé son écriture contre toute dictature, contre toute vie ossifiée pour préserver notre liberté de mouvement, de sentir et de penser.
«Nous nous rencontrerons là où les ténèbres ont disparu.»
Le livre est la traduction occitane de Animal farm (La Ferme des animaux). Excédés par les mauvais traitements que leur infligent leurs maîtres, les animaux d'une ferme se révoltent et chassent les humains, afin d'établir une société égalitaire et fraternelle où ils pourront vivre en paix, sans être esclaves de personne. Enfin libres, pour nos animaux abasourdis par tant de bonheur, la vraie vie peut commencer, puisque maintenant « toutes les bêtes sont égales ».
Ils travaillent avec enthousiasme à mettre en valeur la ferme, devenue leur ferme, la Bòria delh bestial (la ferme des animaux), mais peu à peu, plus instruits et plus rusés, les cochons Napoleon, Bolladeneu et Quilaire vont prendre le pouvoir...
1984 foguèt escrich en 1948, valent a dire just darrèr la guèrra mondiala. Las dictaturas nacionala-socialista e comunista mòstran alara çò que poiriá èsser l'avenidor. Una societat fondada sus l'ignorància, la violéncia, la messorga, la dobla pensada e la mutabilitat del passat.
1984 es considerat coma una referéncia de la distopia. Qual coneis pas Big Brother coma figura metaforica del regime policièr e totalitari, de la societat de susvelhança tan plan coma de la reduccion de las libertats ? Alara, qual sap se 1984 es pas, mai que jamai, d'actualitat a l'ora d'internet ont los dominants s'enfonilhan un pauc mai cada jorn dins nòstra vida privada e demesisson a còps de tròp d'informacion e de novèlas farlabicadas (fake news), la quita nocion de vertat objectiva ?
1984, le chef-d'oeuvre de George Orwell, fait partie des plus grands textes du XXe siècle. Les lecteurs de tous âges connaissent Big Brother et Winston Smith, car plus qu'un roman politique et dystopique, 1984 a nourri notre imaginaire sans jamais perdre de son actualité. L'atmosphère envoûtante et le dessin aux teintes fantastiques de l'illustrateur brésilien Fido Nesti, alliés à la modernité de la traduction de Josée Kamoun, nous offrent aujourd'hui une magnifique édition de 1984, la première version graphique du texte mythique d'Orwell.
Il s'agit d'un des événements éditoriaux les plus importants de l'année à travers le monde.
« Une version graphique somptueuse de ce chef-d'oeuvre d'Orwell. » François Busnel
La révolte gronde à la ferme. Les cochons chassent le fermier et affichent le nouveau règlement : « Tout ce qui est sur deux jambes est un ennemi. Tout ce qui est sur quatre jambes ou possède des ailes est un ami. Aucun animal ne portera de vêtements. Aucun animal ne dormira dans un lit. Aucun animal ne boira d'alcool. Aucun animal ne tuera un autre animal. Tous les animaux sont égaux. » Le temps passe. La jeune révolution se détourne de ses principes. La pluie efface les commandements. L'âne, un cynique, arrive encore à déchiffrer: « Tous les animaux sont égaux, mais (il semble que cela ait été rajouté) il y en a qui le sont plus que d'autres. »
Suite à l'insurrection menée contre les hommes, deux cochons règnent en maître sur la Ferme des Animaux. Napoléon et Boule de neige agissent au nom de la liberté pour régir une société nouvelle, égalitaire, où tous leurs Camarades seraient débarrassés de l'oppression des humains. Mais rapidement, des clivages apparaissent au sein de la classe dirigeante. Les intérêts personnels, la soif de pouvoir et les trahisons silencieuses risquent désormais de mettre à mal la grande révolution des animaux...
Initialement publié en 1945, La Ferme des animaux raconte les faiblesses humaines qui brisent les grandes idéologies et mettent en péril nos démocraties. Conte philosophique, allégorie d'une modernité saisissante, ce chef-d'oeuvre de George Orwell illustré par Odyr est une lecture plus que jamais essentielle pour décrypter les dangers qui guettent le monde d'aujourd'hui.
Après l'immense succès de l'adaptation graphique de 1984, l'autre roman culte de George Orwell est enfin publié en version illustrée, dans une nouvelle traduction inédite de Josée Kamoun.
Le roman d'anticipation culte de George Orwell, mis en images par Antonio Saura, enfin en traduction française. Une interprétation de la dystopie orwellienne sous le pinceau sombre du maître espagnol. Illustré de 27 techniques mixtes reproduites en couleur.
Année 1984 en Océanie. 1984 ? C'est en tout cas ce qu'il semble à Winston, qui ne saurait toutefois en jurer. Le passé a été oblitéré et réinventé, et les événements les plus récents sont susceptibles d'être modifiés. Winston est lui-même chargé de récrire les archives qui contredisent le présent et les promesses de Big Brother. Grâce à une technologie de pointe, ce dernier sait tout, voit tout. Il n'est pas une âme dont il ne puisse connaître les pensées. On ne peut se fier à personne et les enfants sont encore les meilleurs espions qui soient. Liberté est Servitude. Ignorance est Puissance. Telles sont les devises du régime de Big Brother. La plupart des Océaniens n'y voient guère à redire, surtout les plus jeunes qui n'ont pas connu l'époque de leurs grands-parents et le sens initial du mot « libre ». Winston refuse cependant de perdre espoir. Il entame une liaison secrète et hautement dangereuse avec l'insoumise Julia et tous deux vont tenter d'intégrer la Fraternité, une organisation ayant pour but de renverser Big Brother. Mais celui-ci veille...