Guerre de Flandre ; Conflits avec l'Angleterre et avec la papauté ; installation des papes à Avignon ; affermissement des rois d'Aragon ; manipulation des monnaies ; scandale de la Tour de Nesle ; procès des templiers...
Le règne de Philippe le Bel est riche en événements. Ceux-ci ont été rapportés avec beaucoup de précision par Guillaume de Nangis et ses continuateurs, alors moines de l'abbaye de Saint-Denis.
Chronique de Guillaume de Nangis Date de l'édition originale : 1825 Sujet de l'ouvrage : France -- 13e siècle Collection : Collection de mémoires relatifs à l'histoire de France ; 13 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.
Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.
Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.
Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.
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Louis IX, roi de France de 1226 à 1270, saint Louis, " sergent du Christ " et missionnaire...
Un même homme pour deux missions a priori incompatibles. Pouvoir et sainteté, l'un étant le gouffre de l'autre, pour le commun des mortels. Mais ce Saint roi démontre le contraire et institue la sainteté comme pilier de son règne. Grâce à elle, il mena une politique féconde : médiateur, lent à la colère, prompt au pardon, respectueux d'autrui mais ferme dans ses valeurs, il affirma le royaume de France dans ses structures et son territoire.
Ses vertus l'imposèrent comme arbitre pour régler les querelles politiques avec les grands féaux ou les suzerains étrangers. Nouveau modèle de chevalier courtois, juste protecteur des humbles, simple d'accès mais conscient de sa souveraineté, il sut imposer un idéal de justice, de paix et d'ordre chrétien. Sous son règne, la France deviendra un des plus grands royaumes d'Europe de ce XIIIe siècle, centre de la foi, de la pensée et des arts.
Il insuffle toutes ses valeurs chrétiennes dans sa conception du pouvoir : " Les Français sont un dans le Roi comme les Chrétiens sont un dans le Christ ". Guillaume de Nangis, moine de Saint-Denis, chroniqueur des rois de France, contemporain de Saint Louis, retrace fidèlement sa vie dans ses actes politiques, nous faisant partager une chanson de geste, un roman de chevalerie. Le confesseur de la reine Marguerite et de Blanche, veuve et fille de Saint Louis, s'est appuyé sur le dossier de canonisation présenté en 1282 pour rédiger une chronique sur les vertus de Saint Louis, à la demande de sa fille.
Guillaume de Nangis fut moine de l'abbaye de Saint-Denis en France.
Il y fut notamment chargé des archives, avec le titre de garde des chartes, de 1289 à 1299. Il est l'auteur d'une Vie de saint Louis IX et d'une Vie de Philippe III le Hardi. Mais il est principalement connu pour sa Chronique Universelle, écrite en latin, et qui s'étend depuis les origines du monde jusque vers l'an 1300. Claire et précise, c'est une des sources les plus fiables pour l'histoire politique du XIIIe siècle.
Elle a d'ailleurs servi de base aux rédacteurs des Grandes Chroniques de France. Nous présentons pour le présent volume l'intégralité des chapitres concernant le règne de saint Louis.
"Saladin, roi des Turcs, ayant attaqué le pays de Jérusalem, tua et prit un grand nombre de Chrétiens.
Philippe, roi des Français, fit détruire dans son royaume les synagogues des Juifs, dans la plupart des-quelles il fit construire des églises. Il enferma d'un mur le bois de Vincennes près Paris, et fit bâtir à Paris, sur une place appelée Cham-peaux, des halles où il institua un marché. Dans la province de Bourges, plus de sept mille Cotereaux furent tués par les habitants de ce pays, rassemblés contre les ennemis de Dieu.
Dans le même temps, un grand nombre d'hérétiques furent brûlés en Flandre par Guillaume, archevêque de Reims, légat du Siège apostolique, et par Philippe, comte de Flandre.