Ce livre se présente comme une catéchèse pour adultes portant sur l'histoire du salut telle que la Bible nous la révèle et telle que la Tradition de l'Eglise en a compris le sens. Dans un langage qui est le nôtre, il s'inspire de ce que les Pères de l'Eglise proposaient aux chrétiens de leur époque dans ces catéchèses lumineuses que sont La Démonstration apostolique de saint Irénée de Lyon, la Grande catéchèse de saint Grégoire de Nysse ou L'Exposé de la doctrine chrétienne de saint Augustin. A travers les alliances successives, Dieu révèle son dessein d'amour, à savoir l'adoption filiale des créatures spirituelles (anges et hommes) dans la vie trinitaire. A la suite du péché, ces alliances trouvent leur achèvement dans l'alliance nouvelle et éternelle , celle de l'incarnation rédemptrice du Fils de Dieu et du don de l'Esprit Saint. A partir de cette Sagesse que Dieu nous révèle, l'auteur peut éclairer les principales interrogations du monde d'aujourd'hui
En un siècle, de la fin de l'Empire en 1814 jusqu'au premier conflit mondial en 1914, la France est passée de l'Ancien Régime à la modernité. Siècle de transformations profondes, à travers la succession des régimes politiques, qui ont abouti à l'épanouissement du modèle républicain. Siècle qui a vu la révolution industrielle, la croissance urbaine, l'affirmation de la bourgeoisie d'affaires et la naissance du prolétariat. Mais aussi siècle de déchristianisation progressive et de laïcisation républicaine. Enfin, siècle d'un extraordinaire bouillonnement intellectuel et créatif, traversé pêle-mêle par le romantisme, le positivisme, le symbolisme, l'impressionnisme et l'Art nouveau. Des commentaires de documents, un glossaire, des rappels chronologiques contribuent à éclairer les principaux aspects de cette période d'innovations et de renouveau.
Maxime le Confesseur. Un moine aux origines obscures, probablement palestinien de souche juive et de culture grecque, qui, à la fin de la grande période patristique, recueille tout l´héritage dogmatique et spirituel de l´Orient chrétien (Origène, les Cappadociens, la tradition macarienne, Cyrille d´Alexandrie, le Pseudo-Denys, etc.) et le charpente dans une première ébauche d´aristotélisme chrétien rendant possible, à travers saint Jean Damascène, la synthèse médiévale de saint Thomas d´Aquin. Un spirituel du VIIè siècle qui, à Constantinople, découvre de l´intérieur le Palais et l´Eglise impériale dans leur suprême tentative pour sauvegarder, fut-ce au prix de l´hérésie, l´intégrité politico-religieuse de l´Empire. Un errant dans le chaos d´une époque apocalyptique qui voit le dernier affrontement entre les deux empires des Grecs et des Perses, rivaux depuis plus d´un millénaire, puis la montée foudroyante de l´Islam et la dislocation de la chrétienté romaine.
Maxime est, tant par ses écrits que par sa vie de plus en plus audacieuse dans la charité, un témoin de la plénitude humano-divine du Christ : à Carthage dans la controverse doctrinale, à Rome dans la confession conciliaire auprès du successeur de Pierre, à Byzance dans les supplices d´un procès pour haute trahison, et finalement sur les hauteurs du Caucase dans le martyre.
A travers ce parcours fulgurant de l´histoire d´une liberté chrétienne, c´est un saint qui découvre et proclame l´amour fou du Père comme avènement humain de Dieu dans le Christ et comme avenir divin de l´homme dans l´Esprit de charité. Dieu et l´homme, chante-t-il, se servent mutuellement de modèles. Par son amour pour l´homme Dieu s´humanise selon la même mesure où par la charité l´homme est divinisé pour Dieu.
Redécouvert au XXe siècle par Hans Urs von Balthasar dans sa « Liturgie cosmique », saint Maxime le Confesseur est un des plus grands docteurs parmi les Pères de l'Église d'Orient. En étudiant son oeuvre - laquelle constitue une synthèse de la théologie des Pères grecs d'une admirable profondeur - on oublie néanmoins trop souvent combien sa pensée fut liée à sa vie. Dans l'Empire romain du VIe siècle, dévasté par les schismes et par la montée de l'islam, il mena une vie de moine errant. C'est donc dans l'urgence et la précarité qu'il défendit la vérité du mystère du Christ dans ses deux volontés et opérations divine et humaine contre l'hérésie. Plus tard, le théologien devint confesseur au synode du Latran, réuni en 649 par le pape saint Martin contre la volonté de l'empereur d'Orient et de la hiérarchie byzantine. Poursuivis par ces derniers, Martin et Maxime se retrouvèrent tous deux à Constantinople où ils furent jugés et martyrisés.
Jean-Miguel Garrigues traduit et réunit ici les récits de témoins oculaires, orientaux de surcroît, des procès et des supplices de Martin, dernier pape martyr, et de Maxime qui portera par la suite le nom de Confesseur. Ils nous transmettent la confession scellée dans le sang des deux derniers témoins de l'Église indivise.
Une invitation à la découverte de la vie des baleines à bosse en zone tropicale.
La Nouvelle-Calédonie, un rendez-vous des baleines à bosse de l'hémisphère sud, est un site d'observation privilégié pour Claire Garrigue et Jacqui Greaves, biologistes passionnées. Sauts majestueux, jeunes acrobates joueurs, mère initiant son baleineau nouveau-né, couples tranquilles ou joutes amoureuses sont autant de scènes photographiées et décrites avec sensibilité mais aussi rigueur scientifique.
Un livre plein de charme qui révèle une grande complicité entre les baleines et les auteurs.
Jean-Miguel Garrigues, religieux dominicain, raconte son parcours spirituel à travers un entretien avec deux amis de 28 et 48 ans, représentant deux générations plus jeunes que la sienne. Il nous fait part de ses divers engagements au sein d'une Église en crise, dans un monde où s'opèrent des bouleversements moraux, culturels et religieux.Né dans une famille de diplomates, il passe son enfance entre Paris, Rome, Madrid et Washington. Alors que se déroule le concile Vatican II et que nombre de préceptes sont remis en cause, il étudie la théologie auprès de grands maîtres comme Congar, de Lubac, Le Guillou ou Ratzinger, et devient dominicain.
Il met à profit cette formation poussée dans de grands projets extrêmement variés : il participe à la fondation de fraternités monastiques et s'engage dans le Renouveau charismatique au cours des années 1970. Sa vie est largement consacrée à la clarification et la diffusion des dogmes théologiques : il collabore à la rédaction du Catéchisme de l'Église catholique, à celle des actes de repentance de Jean-Paul II, et est nommé à plusieurs reprises prédicateur de Carême à Notre-Dame de Paris. Il s'engage aussi dans un travail de réévaluation de la vocation du peuple juif.
La relecture de cette vie vouée à Dieu permet de faire le point sur la situation de l'Église aujourd'hui dans le monde et sur les défis qu'il lui reste à relever. Les mémoires de Jean-Miguel Garrigues sonnent toujours juste, elles touchent à la fois l'intelligence et le coeur et témoignent d'un homme qui a su comprendre l'Église dans toute sa richesse et dans toute sa diversité qui fait sa grandeur.