Filtrer
Support
Éditeurs
Prix
Juliette Morice
-
À l'heure de la transition écologique, ne pourra-t-on plus jamais voyager comme avant ? Faut-il limiter ses déplacements, voire renoncer aux voyages ? Ces questions n'ont rien inédit. Les philosophes de l'Antiquité, sans avoir ni l'avion, ni Internet, les avaient pour l'essentiel déjà posées. Car les voyages ont toujours eu un caractère ambigu et polémique.
A contre-courant des idées reçues, Juliette Morice propose de penser le voyage, depuis ses tout débuts jusqu'à l'ère du tourisme de masse. Ce que l'on découvre alors, ce ne sont pas tant les contradictions de cette pratique, que les nôtres propres, désir d'évasion et refus de l'inconnu, entre mensonges exotiques et besoin d'ailleurs.
-
Anges et bienheureux ; la connaissance de l'infini de Thomas d'Aquin à Spinoza
Emmanuela Scribano
- Vrin
- Bibliotheque D'histoire De La Philosophie
- 22 Avril 2021
- 9782711629503
C'est en puisant dans les ressources de la pensée médiévale que la philosophie moderne a élaboré ses propres théories de la connaissance, à la fois inédites et empruntées. La connaissance des anges et celle des bienheureux constituent deux modèles qui ont présidé au destin de la philosophie au XVIIe siècle. Le choix de l'un ou de l'autre de ces modèles, le choix de l'un contre l'autre, engage le fait de déterminer dans quelle mesure un esprit fini doit par ticiper au divin pour accéder à la vérité, notamment à la connaissance vraie de l'infini. Ni ange ni bienheureux, à quelle connaissance l'homme aura-t-il accès? Dans cet ouvrage, Emanuela Scribano interroge la philosophie moderne à partir de choix fondamentaux qui délimitent le lieu propre du savoir humain.
-
Le Monde ou la Bilbliothèque ; voyage et éducation à l'âge classique
Juliette Morice
- Les Belles Lettres
- Romans, Essais, Poesie, Documents
- 19 Septembre 2016
- 9782251445960
À quoi bon voyager ? Si la question ne semble plus se poser aujourd'hui, elle fut pourtant, pendant trois siècles, l'objet de disputes sérieuses : il n'allait pas de soi que l'on pût voyager sans raison, pour le simple plaisir « d'aller voir ailleurs ».
Entre le milieu du XVI e siècle et la fin du XVIIIe siècle, la République des Lettres devient ainsi le théâtre d'une controverse sur l'utilité des voyages, notamment en matière d'éducation. Y a-t-il de bonnes raisons de voyager sans y être contraint ?
Quelle est l'utilité´ d 'une pratique qui procède également de ce plaisir ambigu qu'est celui de la curiosité ? L'époque moderne voit naître et décliner une réflexion sur les voyages dont les enjeux philosophiques sont évidents : elle montre l'importance que prend, dans la « nouvelle culture », la question de l'éducation et son lien a` une co nception de l'homme « en devenir », dont la formation exige l'expérience du monde et le détour par les choses, exigence que manifeste la présence des métaphores du monde comme « livre » ou comme « théâtre ».