Kenneth Cook
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Le koala tueur ; et autres histoires du bush
Kenneth Cook
- Autrement
- Autrement Litterature
- 3 Février 2009
- 9782746712393
"Je n'aime pas les koalas.
Ces sales bêtes, aussi hargneuses que stupides, n'ont pas un poil de gentillesse. Leur comportement social est effroyable - Les mâles n'arrêtent pas de se tabasser ou de voler les femelles de leurs semblables. [...] Leur fourrure est infestée de vermine. Ils ronflent. Leur ressemblance avec les nounours est une vile supercherie. Il n'y a rien de bon chez eux. Sans parler du fait qu'un jour, un koala a essayé de me jouer un tour pendable." Avec ses redoutables crocodiles, ses excentriques mineurs d'opales, ses koalas féroces et ses cochons sauvages assoiffés de sang, l'impitoyable bush australien reste un territoire indompté. Et ce n'est pas Kenneth Cook qui aurait pu le soumettre ! Pour ce qui devait être l'un de ses plus grands succès de librairie, Cook a réuni peu avant sa disparition ces histoires courtes toutes plus hilarantes les unes que les autres, inspirées par ses tribulations à travers l'Australie.
D'après lui, chacune de ces quinze rencontres avec la faune sauvage et ses frissons inattendus s'est déroulée comme il le raconte ici ; mais jamais il n'aurait osé les incorporer à ses romans tant elles paraissent incroyables. Et c'est précisément parce qu'elles sont tout à fait véridiques qu'il n'attendait pas qu'on le croie !
Dépaysement garanti, dans un grand éclat de rire.
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La vengeance du wombat et autres histoires du bush
Kenneth Cook
- Le livre de poche
- Litterature
- 11 Janvier 2012
- 9782253161790
Un recueil de 14 histoires courtes inspirées des tribulations de l'auteur à travers l'Australie qui dresse le tableau du bush australien : un kangourou suicidaire, un koala explosif, un dangereux wombat, un wallaby tueur, des chercheurs d'opales amateurs de paris stupides, des Aborigènes roublards....
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Jeune instituteur planté au fin fond de l'Outback, coeur de l'Australie, John Grant doit passer la nuit à Bundanyabba avant de prendre l'avion pour des vacances à Sydney. Il dépose ses valises à l'hôtel, va boire un verre et jouer dans l'un des nombreux pubs de la ville surchauffée et poussiéreuse, où tout le monde s'ennuie...
Thriller atypique, à la fois initiatique et nihiliste, Cinq matins de trop nous transporte dans le cauchemar éveillé d'un homme ordinaire, autant acteur que spectateur, petit à petit enchaîné à l'alcool, au jeu, au sexe, à la violence, à l'autodestruction.
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Johnson est un homme traqué. En tuant un policier, il est devenu l'Ennemi Public numéro l, pourchassé par la police australienne sous le regard avide des journalistes. Davidson, reporter à la télévision, couvre avec intérêt cette course-poursuite. Tout les sépare, mais leurs destins vont se jouer dans les plaines sauvages de l'outback.
Avec ce roman noir d'une chasse à l'homme, le grand Kenneth Cook mêle avec justesse les trajectoires d'un idéaliste et d'un hors-la-loi dans un monde sans pitié.
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« Presque toute la population de Ginger Whisker habite dans des maisons troglodytes. Nous vivons comme des taupes ou plutôt comme des wombats, puisque nous sommes australiens. Mais qu'est-ce que je suis venu foutre dans ce satané trou perdu ? » Rien ne va plus dans la vie de Simon Crown. À trente-cinq ans, il est déjà divorcé. La station de radio dont il est propriétaire est au bord de la faillite. Pas la moindre trace d'opales dans la mine où il a englouti ses dernières économies.
Pire, il habite une petite ville écrasée de soleil où la seule question qui vaille est : bière ou whisky ?
Soudain pris d'une irrésistible envie d'en découdre, Simon se retrouve empêtré dans une succession de situations absurdes, dangereuses et parfaitement réjouissantes.
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« Piste d'Obiri. Danger. D'ici à Obiri, la chaleur, les sables mouvants et autres dangers rendent la traversée extrêmement périlleuse. En cas de panne, n'abandonnez jamais votre voiture ».
Katie et Shaw se connaissent depuis vingt-quatre heures à peine. Pourtant, entre eux, c'est déjà « à la vie, à la mort », au sens propre du terme. Coincés dans une petite Honda lancée à toute berzingue sur la piste d'Obiri - six cents kilomètres de fournaise et de poussière au coeur de l'outback australien -, ils sont poursuivis par une monstrueuse créature prête à tout pour les éliminer. Doivent-ils rebrousser chemin et affronter leur assaillant ? Ou continuer leur course folle sur cette piste qui semble mener droit en enfer ?
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"foster regarda longuement la santa maria amarrée au quai principal.
[...] il la revit telle qu'il l'avait vue la première fois, ancrée au fond de l'océan par cette chaîne fatale.
- je jure devant dieu que j'aurais préféré ne jamais voir ta sale gueule, lui dit-il à voix haute.
mais il ne le pensait pas vraiment. il voulait ce bateau avec une passion qui s'apparentait à un désir charnel."
la santa maria n'a pas porté chance aux italiens : l'un d'eux se noie et quand les "métèques" envisagent de vendre, la nouvelle fait le tour de bernadine, petit port australien replié sur lui-même.
pour jack foster, l'occasion est belle. la santa maria lui permettrait de se lancer dans la grande pêche, la plus lucrative, celle du thon. la saison va commencer. il a toutes les chances d'amortir rapidement le bateau et d'assurer enfin l'avenir de sa famille. reste à trouver l'argent, à empiler les emprunts à très brève échéance, puis à tenter le coup. en envoyant la prudence valser par-dessus bord.
avec ce roman basé sur des faits réels, kenneth cook réalise une nouvelle fois un superbe portrait, celui d'un homme prêt à jouer sa vie contre une pêche miraculeuse.
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« J'ai quand même entendu dire que le cochon est un animal intelligent.- C'est une simple formule. Tu ne mesures pas les implications de ton scénario quand tu parles d'un cochon qui vient libérer d'autres cochons. Ça signifie qu'un cochon devrait venir devant l'enclos, analyser un problème totalement étranger à son univers, concevoir une solution, puis agir selon une motivation précise : la libération d'autres cochons, pour des raisons qui lui seraient propres. Et ça, mon garçon, c'est juste impossible. »Il pèse une demi-tonne, mais court à la vitesse d'un léopard. Ses yeux rouges, sa raie de poils blancs et ses défenses monstrueuses semblent tout droit surgis d'un cauchemar d'enfant. Son intelligence et sa ruse sèment la terreur parmi les fermiers. Alan Treval, écologiste intrépide, et son fils Michael partent sur les traces de l'animal le plus diabolique d'Australie... ou serait-ce le contraire ?Traduit de l'anglais (Australie) par Pierre Brévignon
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« Hoyle était très pâle et s'était mis à parler très lentement et posément.
? Si cette perle est bien ce que je crois qu'elle est, elle sera sans doute l'une des plus précieuses au monde...
Je la veux. Je tiens à ce qu'une chose soit bien claire entre nous, Cassidy : j'obtiens toujours ce que je veux. » Cassidy a très bien compris la menace. David Hoyle, tyran ignoble, possède la quasi-totalité du petit port de Three Fold Bay. Tous les hommes pêchent pour son compte, y compris Jonathan Church, venu chercher fortune : il risque sa vie au côté des autres, chassant au harpon les baleines qu'une meute d'orques rabat vers la baie.
Lorsque Church se laisse convaincre par Cassidy de remonter du fond des eaux la plus grosse perle du monde, ils vont devoir affronter ensemble les pires prédateurs.
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Il y eut une longue pause, durant laquelle Benny émit de petits bruits de bouche compatissants, et enfin le kangourou ouvrit ses deux yeux injectés de sang. Je vous jure qu'à cet instant, il a grimacé... Puis il bondit soudain par-dessus la palissade et partit comme un bolide vers la brasserie. Que faire face à un kangourou qui a pris goût à la bière ? Peut-être pas le poursuivre à travers toute la ville pour le mettre en état d'arrestation... sauf chez Kenneth Cook dont les mésaventures trouvent toujours une issue aussi hilarante qu'absurde. Une simple partie de voile dans la baie de Sydney, un séjour forcé dans une cabane en compagnie d'un rat, la présence d'inoffensifs lézards à bord d'un avion, tout devient homérique !
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En route, mauvaise troupe ! la famille Cook largue les amarres
Kenneth Cook
- Autrement
- 24 Juin 2020
- 9782746755048
Il était une fois les années soixante : Kenneth Cook menait avec sa femme Patricia une vie ordinaire dans une banlieue tranquille de Chatswood, en Australie. Enfin ça, c'était avant qu'ils ne décident sur un coup de tête de tout plaquer pour voyager jusqu'en Europe, sans un sou en poche et avec quatre enfants à charge.
Les voilà à bord du Manresa, un bateau de croisière plus que lowcost à destination de Gênes, pour une aventure rocambolesque. Épidémie, naufrage, affaire de contrebande, cavale : Cook réunit tous les ingrédients pour nous embarquer dans un périple farfelu et terriblement drôle. Dans ce récit véridique (photos inédites à l'appui!) publié en 1963 et jamais traduit en français, il nous prouve qu'il n'y a rien de plus réjouissant que de barouder en famille. Disons qu'il faut simplement savoir improviser.
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Bienvenue dans le bush australien! Et prenez garde... car entre les koalas féroces, les wombats colériques, les kangourous suicidaires et les aventuriers buveurs de bière, le bush est un territoire redoutable.
Kenneth Cook, baroudeur et conteur né, nous régale de ces anecdotes à la fois tendres et hilarantes (et véridiques, assure-t-il) inspirées de ses tribulations. Un concentré d'humanité et de drôlerie, pour un dépaysement garanti.
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Il fallait tout l'art de Kenneth Cook (1929-1987) pour bâtir ce roman aussi dense qu'efficace, où de courts extraits du procès mettent en perspective les trajectoires des principaux protagonistes jusqu'au dénouement final. Sous le sobre énoncé des faits transparaissent ici, comme dans Cinq matins de trop (Autrement, 2005), des interrogations aux résonances profondes. Ni relation d'un quelconque fait divers ni roman tout à fait noir, A coups redoublés met brillamment en question la responsabilité d'individus ordinaires poussés à tous les dérapages.
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Le vin de la colère divine
Kenneth Cook
- Autrement
- Litteratures Autrement
- 29 Janvier 2011
- 9782746715028
Assis dans un bar à Bangkok, le narrateur se livre sur ce qu'il vient de vivre au Vietnam. La guerre l'a laissé déboussolé, groggy, perdu. Parti fervent chrétien, volontaire pour lutter contre " les communistes ", il se retrouve finalement déserteur, en terre étrangère... Son milieu familial et social a déterminé son engagement mais à la réflexion, bien fragiles, bien confus lui semblent les motifs qui l'ont mené jusque là. Les scènes d'horreur dont il a été témoin ou auxquelles il a participé se sont multipliées, sans être l'apanage d'un seul camp. Il a l'impression de ne pas être fait pour ce " job ". L'inutilité de l'héroïsme d'un camarade lui a sauté au visage. Le pacifisme d'un autre, qui se prétendait dans l'armée pour occuper un poste où il pouvait réfréner la tuerie, lui paraît une pose étrange - le type a fini par se mutiner et il a fallu l'abattre.
Désabusé, au cours d'une courte permission, dans un bar, il tombe sur un habitant du coin, en civil. Un Vietnamien amical, qui l'aide à se débarrasser encore un peu plus de ses préjugés xénophobes. Mais il repart au front et les scènes de guerre reprennent, dans un crescendo insoutenable à la Apocalypse Now. Napalm. Jungle brûlée. Peur. Corps qui tombent déchiquetés à ses côtés. Crash d'un hélicoptère chargé de blessés... Au cours d'une dernière mission, cerné par l'ennemi, il tue à bout portant un homme dont il aura le loisir d'examiner le cadavre. Il croit reconnaître sur son visage des traits familiers.
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La vengeance du wombat
Kenneth Cook
- Editions de la loupe
- Roman De La Loupe
- 20 Mai 2010
- 9782848683140
« Wombats sur ma gauche, wombats sur ma droite : tous piétinaient et grognaient. Planté parmi eux au clair de lune, immense, le corps flasque et hardi, le filet dans une main, la seringue dans l'autre, j'attendais le wombat qui m'intéressait. [...] Avec l'aisance du geste entraîné, je lui lançai le filet sur le corps. Il le déchiqueta en moins de deux secondes. [...] Comment étais-je censé m'y prendre à partir de là? Je n'eus pas le temps de me décider. Le wombat s'approcha de moi en poussant un grognement meurtrier, avec la ferme intention d'anéantir tous les mythes sur le caractère inoffensif et herbivore des wombats. » Une rencontre dans un bar, quelques bières fraîches, un rien de faiblesse, et voilà Kenneth Cook, écrivain d'âge mûr « en léger surpoids », embarqué dans d'incroyables aventures où la faune humaine et animale du bush joue le premier rôle. Kangourou suicidaire, koalas explosifs, wombats vindicatifs, reptiles dérangés, chercheurs d'opales amateurs de paris stupides, Aborigènes roublards : ils finissent toujours par contrarier son penchant nature
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"Je n'aime pas les koalas. Ces sales bêtes, aussi hargneuses que stupides, n'ont pas un poil de gentillesse. Leur comportement social est effroyable - les mâles n'arrêtent pas de se tabasser ou de voler les femelles de leurs semblables. [...] Leur fourrure est infestée de vermine. Ils ronflent. Leur ressemblance avec les nounours est une vile supercherie. Il n'y a rien de bon chez eux. Sans parler du fait qu'un jour, un koala a essayé de me jouer un tour pendable." Avec ses redoutables crocodiles, ses excentriques mineurs d'opales, ses koalas féroces et ses cochons sauvages assoiffés de sang, l'impitoyable bush australien reste un territoire indompté. Et ce n'est pas Kenneth Cook qui aurait pu le soumettre ! Pour ce qui devait être l'un de ses plus grands succès de librairie, Cook a réuni dans cet ouvrage des histoires courtes toutes plus hilarantes les unes que les autres, inspirées par ses propres tribulations à travers l'Australie. D'après lui, chacune de ces quinze rencontres avec la faune sauvage et ses frissons inattendus s'est déroulée comme
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Il était une fois les années soixante : Kenneth Cook menait avec sa femme Patricia une vie ordinaire dans une banlieue tranquille de Chatswood, en Australie. Enfin ça, c'était avant qu'ils ne décident sur un coup de tête de tout plaquer pour voyager jusqu'en Europe, sans un sou en poche et avec quatre enfants à charge. Les voilà à bord du Manresa, un bateau de croisière plus que lowcost à destination de Gênes, pour une aventure rocambolesque. Epidémie, naufrage, affaire de contrebande, cavale : Cook réunit tous les ingrédients pour nous embarquer dans un périple farfelu et terriblement drôle. Dans ce récit véridique (photos inédites à l'appui ! ) publié en 1963 et jamais traduit en français, il nous prouve qu'il n'y a rien de plus réjouissant que de barouder en famille. Disons qu'il faut simplement savoir improviser.
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