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Knut Hamsun
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LA FAIM creuse la nuit des hommes. L'automne au froid piquant des pays du Nord. Un jeune homme erre chaque jour à travers la ville de Christiania, à la recherche de l'inspiration qui lui permettra d'écrire un article. Notre jeune homme est dans la gêne, une gêne sévère car son allure porte les stigmates du manque persistant : mauvaise mise, mauvaise mine.
Ce sidérant récit de La Faim qui, malgré son style tranchant, ménage au lecteur des moments de tendresse et de surprise amusée tant le héros est plus.naïf que rusé et généreux qu'intéressé. Il tourne dans la ville et fait tourner les coeurs. Alain dans la main avec son double intérieur, il est fort d'une grande vérité sans nom et ne tombe jamais tout à fait. Il lui arrive même de fredonner et l'on pense à Rimbaud écrivant, soudainement inspiré : "Je est un autre"... Lui aussi devait avoir la faim au ventre.
Knut Hamsun lui-même, fut longtemps aventurier. Pendant plus de dix ans, il voyage à travers la Norvège, les Etats-Unis, la France, la Turquie, la Russie. Rentré d'Amérique, il publie en 1890, La Faim(titre original - SULT) qui rencontre un succès immédiat et l'impose d'emblée. Il obtiendra en 1920 le prix Nobel.
Le personnage 'hamsunien' restera toujours compliqué, fantasque, perdu, un "vagabond essentiel", un Hobo.
Grand format 13.80 €Épuisé
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Sous l'étoile d'automne
Knut Hamsun
- La Republique Des Lettres
- Knut Hamsun
- 2 Janvier 2023
- 9782824914794
Après avoir vécu de longues années dans le conformisme des moeurs urbaines, Knut Pedersen éprouve le besoin de retourner dans la nature qu'il a connu pendant sa jeunesse. Ainsi espère-t-il retrouver la paix et la force d'âme que la ville lui a fait perdre. Il part sur les chemins de sa Norvège natale, vagabonde en solitaire, plein d'espoir mais aussi de mélancolie romantique et de vague à l'âme. Il travaille ici ou là dans des fermes, retrouve d'anciens compagnons, tombe amoureux d'une jeune femme, se livre à la boisson et à la débauche pour noyer son chagrin, fuit et s'éloigne encore de la ville. Mais le salut est difficile, la sérénité se conquiert et les chutes désespérées de Knut montrent quelle peine il éprouve à se dépouiller de ses habits d'homme civilisé mal dans sa peau. Avec "Sous l'étoile d'automne", et son pendant "Un vagabond joue en sourdine", Knut Hamsun célèbre ici la nature et le vagabondage comme ultime expérience existentielle.
Grand format 20.70 €Sur commande
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Dans les années 1860, le lieutenant Willatz Holmsen, troisième du nom, vit une paisible existence de seigneur terrien dans son vaste domaine, aux confins du Nordland norvégien, tout comme ses pères avant lui. Époux d'une aristocrate allemande dont l'âme passionnée s'accorde bien mal avec sa raideur et son mutisme un peu hautain, il est l'heureux père d'un jeune garçon. Quand le négociant Tobias Holmengraa, fils de pêcheur ayant fait fortune aux Amériques, revient au pays natal et se montre désireux d'acquérir une parcelle de son domaine, comment le lieutenant Holmsen pourrait-il se douter qu'en accédant à sa requête il va déchaîner l'ouragan de la modernité sur le petit monde où il régnait en maître ?
Grand format 18.98 €Sur commande
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Dans une contrée montagneuse de l'ouest de la Norvège, Isak, paysan misérable, s'installe en pionnier dans une vallée isolée et s'unit bientôt à une jeune épouse, Inger, comme lui humble, illettrée et dure à la tâche. Des années de labeur, d'errements et d'expériences vont peu à peu transformer leurs terres en un domaine prospère où grandissent leurs quatre enfants.
Dans un style d'une extrême sobriété, où les personnages se dessinent et vivent à la seule lumière de leurs paroles et de leurs actes, Hamsun fait revivre une humanité disparue, et dépeint sans doute en Inger l'un des plus beaux personnages féminins de la littérature nordique.
Fils de paysans pauvres, Knut Hamsun (1859-1952) mène une vie errante jusqu'à la publication en 1890 de son roman Faim, qui lui apporte la célébrité. Paru en 1917, L'Éveil de la glèbe le mènera au prix Nobel de littérature. Il fut admiré d'auteurs aussi divers que Thomas Mann, Hermann Hesse, Henry Miller ou Arthur Koestler.Grand format 18.98 €Sur commande
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L'amertume, la folie, la haine, le mépris, les dénigrements qui se donnent libre cours dans Mystères ne doivent pas nous faire oublier que Hamsun était d'abord et avant tout un amoureux de la nature, un solitaire, un poète du désespoir. Il est capable de nous faire rire aux moments les plus inattendus - parfois même au beau milieu d'une scène d'amour passionnée - et pas toujours pour de bonnes raisons. Il peut, en un clin d'oeil, retourner une situation. De fait, il paraît souvent vouloir se libérer, s'extraire de sa propre peau. Mais si incisif que soit son humour, si mordantes que soient ses récriminations, cela ne nous empêche pas d'avoir le sentiment, la certitude, que c'est là un homme qui aime, un homme qui aime l'amour, et qui est condamné à ne jamais rencontrer une âme accordée à la sienne. Hamsun est vraiment ce que l'on pourrait appeler un aristocrate de l'esprit.
Grand format 15.53 €Sur commande
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"Pan" met en scène un personnage que l'on retrouve souvent dans l'oeuvre de Knut Hamsun, celui du vagabond solitaire et fantasque trop proche de la nature pour ne pas être en rupture avec la société et le monde moderne. L'ex-Lieutenant Thomas Glahn, figure manifestement héritière du Werther de Goethe et du prince Mychkine de Dostoïevski, est un chasseur aussi orgueilleux que solitaire vivant avec son chien Ésope dans une cabane de la grande forêt du Nordland. La jeune mais sophistiquée Edvarda, qui, après l'avoir séduit, le délaisse en raison de son caractère impossible et de ses mauvaises manières en société, le rend fou amoureux. Une autre jeune femme, Eva, plus modeste, lui voue elle un amour simple et sincère. Prix Nobel de littérature, écrivain admiré par Thomas Mann, Isaac Bashevis Singer, Hermann Hesse, Franz Kafka, H.G. Wells ou encore Henry Miller, Knut Hamsun nous livre ici, entre mythes et légendes du Nordland, sur le rythme changeant des saisons, un magnifique roman lyrique vibrant des profonds mystères de la nature et de la passion amoureuse.
Grand format 21.85 €Sur commande
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Ove Rolandsen est fantasque, inventif, imprévisible et surtout rêveur. Il est épris de l'amour et fasciné par les femmes, que ce soit la toute jeune Olga, ou sa fiancée, ou la gouvernante, ou l'épouse du pasteur, ou encore la fille de Mack, un riche commerçant. Ove se joue avec bonhommie la comédie de la grandeur et de la passion fatale - au risque de tout perdre
Grand format 7.59 €Épuisé
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Voici les dernières errances de Knut Pedersen, le vagabond perpétuel que nous avons suivi de lieu en lieu et d'amour déçu en amour vain dans Sous l'étoile d'automne et Un vagabond joue en sourdine.
Nous retrouvons dans ce troisième roman, inédit en français, ce qui fit le charme des deux premiers : la connivence instinctive avec la grande nature du Nord, ses forêts, ses animaux, ses ciels sans fond que multiplie l'eau des lacs et des rivières, que cernent les pics des montagnes redoutables où l'accident fatal vous guette. Et, de nouveau, voici la Femme, instable et fantasque, éperdue d'amour : de soi ? de l'autre ? qui le saura ? Une fois de plus, l'écriture épouse avec bonheur les intermittences du coeur et réussit à suggérer ce qui ne se peut dire.
Mais La Dernière joie se situe, dans l'oeuvre de Knut Hamsun, à l'articulation exacte entre inspiration d'ordre psychologique et sentimental et préoccupations désormais orientées fortement par l'idéologie. On y pressent la montée de thèmes qui seront bientôt majeurs : refus de notre prétendue civilisation, détestation d'une culture qui coupe l'être humain de ses véritables racines, exécration de la masse, de la ville, anglophobie, et cette misogynie qu'il faut entendre bien plus comme un aveu de déception profonde (mais pouvait-il en aller autrement chez ce pèlerin de l'absolu en amour ?) que comme une réelle aversion.
On prendra garde pourtant que ce pessimisme n'est pas irrémédiable. La « dernière joie » n'est qu'un trompe-l'oeil. Elle est multiple, en vérité. Il n'est pas nécessaire de s'arrêter sur ses premières formulations : ce serait la solitude, loin des hommes, ou la mort. Elle est, en fait, tout entière dans la récompense suprême, un enfant qui est toute la vie, la vie renouvelée, recréée, infiniment porteuse de promesses.
Régis BoyerGrand format 13.17 €Indisponible
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« La faim reparaissait, elle me rongeait la poitrine, me donnait des élancements, de petites piqûres qui me faisaient mal. N'avais-je vraiment pas un ami, une connaissance à qui je pourrais m'adresser ?. C'était tout de même une journée délicieuse. Il y avait beaucoup de soleil et beaucoup de lumière autour de moi. Le ciel déferlait comme une mer délicate par-dessus les monts de Lier. » Cette traduction de Régis Boyer reprend la préface d'André Gide, publiée dans la précédente édition. L'un comme l'autre reconnaissent le génie de cet inconnu, auteur d'un premier roman dont l'écriture, rompant avec toutes les règles habituelles du romanesque, se révélera d'une prodigieuse fécondité.
Le héros de ce livre, sans doute proche de Hamsun lui-même, se trouve dans un état permanent de faim qu'il semble entretenir avec délectation car il éprouve alors des sensations inconnues, se permet toutes les audaces allant jusqu'à sublimer sa condition marginale. Tout devient possible dans cette entreprise quasi-mystique de recherche de sa vérité.
Grand format 13.80 €Sur commande
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La trilogie : aux portes du royaume, le jeu de la vie,
Knut Hamsun
- Actes Sud
- 18 Avril 2001
- 9782742732029
Aux portes du royaume Le seul moyen pour Ivar Kareno d'être promu docteur en philosophie et d'obtenir une bourse serait de modérer ses écrits jugés trop destructeurs ou intempestifs. Mais il refuse de taire ses plus intimes convictions.
Le Jeu de la vie Tout en poursuivant sa quête de la vérité, Kareno s'est réfugié dans le Nord de la Norvège. Il travaille comme précepteur chez monsieur Oterman et tombe éperdument amoureux de la fille de celui-ci. Quatre saisons illustrent quatre moments de leur vie amoureuse.
Crépuscule Ivar Kareno a cinquante ans. Il n'est pas encore au crépuscule de sa vie car celle-ci prend un nouveau tournant idéologique - sa révolution personnelle s'opérera en deux jours.
Grand format 23.00 €Sur commande
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Grand format 25.76 €
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Auguste est, dans l'univers de knut hamsun, un de ces personnages récurrents, dont henry miller disait partager l'état d'esprit : " à une sorte de créature, de contrefaçon qui croyait être quelqu'un mais ne pouvait en fournir la moindre preuve. " après des années de voyage et d'errance, auguste est de retour dans son village natal, le petit port de polden.
Confronté à la méfiance et au soupçon, au conformisme et à la frustration, auguste provoque pour convaincre et sème la discorde pour rassembler les énergies. auguste s'ennivre d'un rêve de gloire et de fortune. ses aventures autour du monde ne l'ont pas assagi. elles ne l'ont pas enrichi non plus. après une pêche miraculeuse, polden commence à prospérer. les ambitions d'auguste sont à la mesure des espaces qu'il a parcourus. mais seules la ruine et la désolation viendront sceller ces grands projets. auguste, criminel, devra repartir à la veille d'un ultime rebondissement qui fera la fortune du port de polden.
Au-delà du récit d'aventures admirablement rythmé, auguste le marin apparaît comme une parabole messianique dans un monde sans dieu. auguste s'imagine être le messie. mais il est entouré d'hommes et de femmes de peu de foi. multipliant les richesses de ses concitoyens, auguste ne saura pourtant pas leur faire comprendre le sens de sa mission. créature divine, il ne pourra jamais, cependant, en donner la preuve.
Auguste le marin est le deuxième volet d'une trilogie composée de vagabonds (grasset, cahiers rouges, 1986) et de mais la vie continue (calmann-lévy, à paraître).
Fils de paysans, autodidacte, knut hamsun (1859-1952) a émigré à deux reprises aux etats-unis. de retour en norvège, il publie en 1890 la faim qui lui procure une notoriété internationale. il obtient le prix nobel en 1920. calmann-lévy a publié quinze de ses livres.
Traduit du norvégien par marguerite gay et gerd de mautort.
Grand format 22.60 €Indisponible
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" Mais pourquoi as-tu une bible russe ?
- Il y a plus de force dedans, dit August.
- Comment ça, plus de force ? Tu sens ça ?
- Elle est faite pour poser la main dessus quand tu prêtes serment, nos bibles ne sont pas faites pour cela. Et puis, elle sert à lier et à délier ".
August n'est pas un innocent. Il sait que la sainteté passe par une certaine connaissance du mal. Voilà ce qu'il rapporte à Segeltoss de ses longs périples à travers le monde. August, solitaire, qui voit ce qui lie les hommes et qui ne peut s'empêcher de dénouer ces rapports faux, ces parentés extorquées, ces mensonges aux autres et à soi-même.
Au jour le jour, dans un récit d'une limpidité et d'une simplicité rares, Knut Hamsun opère une véritable rédemption de la vie quotidienne dont on ne sait jamais si August est l'agent ou la victime exemplaire.
Mais la vie continue est le troisième volet (traduit pour la première fois en français) d'une trilogie commencée avec Vagabonds (Grasset, cahiers rouges) et poursuivie avec Auguste Le marin (Calmann-Lévy, 1991).
Fils de paysan, autodidacte, Knut Hamsun (1835-1932) a émigré à deux reprises aux Etats-Unis. De retour en Norvège, il publie en 1890 La faim qui lui assure une notoriété mondiale. Il obtient le Prix Nobel en 1920.
Traduit du norvégien par Régis BoyerGrand format 28.75 €Sur commande
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On trouvera ici - dans la traduction et une présentation de Régis Boyer - le premier recueil français des articles majeurs de Knut Hamsun. Sont représentés les deux pôles de l'importante oeuvre critique d'Hamsun jusqu'à ce jour inaccessible au lecteur français ; d'une part, la question littéraire : là «De la vie inconsciente de l'âme», article mythique, est un texte capital, qui éclaire l'écriture hallucinée du célèbre roman La Faim (dont il est le pendant théorique) ; d'autre part, la question sociale : Hamsun s'y révèle un individualiste forcené, réfractaire à toute fatalité admise (fût-elle la vieillesse), un contempteur du monde moderne et un pamphlétaire de premier ordre.
Grand format 16.48 €Sur commande
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L'une des ambitions de Knut Hamsun était de devenir conférencier: il s'y est essayé dès 1881, sans succès. Mais neuf ans plus tard, un peu plus connu, il s'enhardit et écrit ces trois conférences - Littérature norvégienne, Littérature psychologique, Littérature à la mode - qu'il donnera dans toute une série de villes l'année suivante. Cet autodidacte, cet ombrageux orgueilleux, ce jaloux de nature - qui demeure l'un des deux ou trois romanciers de notre modernisme - est plus ou moins conscient de battre en brèche tous les mots d'ordre admis, d'ouvrir des voies inexplorées, de faire tout autre chose que ses aînés. C'est cela, l'intérêt des pages que l'on va lire: un des grands écrivains de notre siècle nous tend des clefs pour pénétrer dans son oeuvre. Ces trois conférences méritaient d'être accessibles en français car je gage que leur lecture sera désormais indispensable à quiconque s'attachera à percer les mystères du grand Norvégien !
Grand format 14.03 €Sur commande
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Grand format 12.27 €
Indisponible
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Benoni est le premier volet d'un dyptique qui tient une place à part dans l'oeuvre de Knut Hamsun. Sans doute y retrouve-t-on la grande nature du Nordland, ses forêts, sa faune et sa flore, la mer, les nuits translucides de ses étés, la pesanteur de ses journées d'hiver ; de même y renoue-t-on connaissance avec un type d'analyse psychologique qui a fait école depuis, où tout n'est que suggéré par approches de biais, demi-teintes, gestes ébauchés et retenus, élans du coeur arrêtés d'une parole.
Cependant, Knut Hamsun y aborde de front, pour la première fois, ce qui deviendra une des préoccupations majeures de toute son oeuvre, un des problèmes essentiels aussi de la société scandinave : l'affrontement entre une culture rurale traditionnelle avec son éthique et ses valeurs typiques, et le monde de la ville, le capitalisme, l'argent. Autour de Mack de Sirilund gravite un microcosme qui accuse fortement le contrecoup de cet antagonisme : l'argent, nouveau maître, fustige insolemment parvenus aussi bien que mainteneurs de traditions, sans que l'on sente percer encore l'option résolument conservatrice que Knut Hamsun adoptera un jour. En second lieu, si l'amour joue, ici comme dans les autres romans hamsuniens, un rôle de premier plan, c'est en un camaïeu de gris qui a quelque chose de poignant dans son mélancolique bilan d'échecs et de ratés : Benoni et Rosa, Svend et Ellen, Nikolaï et Rosa font tour à tour l'expérience navrante de l'impossibilité d'aimer et d'être aimé sans retour. Violence ou timidité, cynisme ou naïveté, mépris ou sensualité, rien ne paraît devoir triompher d'obstacles insurmontables jamais dits, qui font de ce livre un lamento pudique et feutré. Enfin, en bon Scandinave conscient des très lointains tropismes de son peuple, Hamsun a mis en scène ici, plus clairement que nulle part ailleurs, le seul vrai personnage de son oeuvre, ce Destin inexorable et fantasque qui se plaît cruellement à flétrir les corps comme il ride les coeurs.
Régis Boyer Né en 1859 en Norvège, Knut Hamsun était fils de paysans et autodidacte. Ses premiers écrits passèrent inaperçus, et il dut émigrer aux Etats-Unis. Peu après son retour, en 1890. la Faim lui apporta la célébrité. De nombreux romans suivirent. Benoni, et Rosa, le second volet du dyptique, ont été publiés en Norvège en 1908. Knut Hamsun obtint le Prix Nobel en 1920. Son talent s'est exprimé également à travers des récits de voyages, contes, nouvelles et pièces de théâtre. Il est décédé en 1952.Grand format 17.25 €Sur commande
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Victoria histoire d'un amour - - traduit du norvegien - edition
Knut Hamsun
- Flammarion
- 30 Juin 2008
- 9782080704221
Grand format 6.67 €Épuisé
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Grand format 8.25 €
En réimpression
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Grand format 14.03 €
Indisponible
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Au comble de la gloire, prix Nobel l'année même de la publication de Femmes à la fontaine (1920), Knut Hamsun écrit, avec ce grand roman social qui est l'un de ses plus hauts chefs-d'oeuvre, un livre pessimiste et amer dont la mordante ironie n'épargne personne, riches ou pauvres, forts ou impotents, enfants ou vieillards, savants et artistes ou illettrés.
Que l'on n'aille pas pour autant y voir le cri de rage du sexagénaire qui n'accepterait pas sa propre vieillesse. C'est à la forme moderne de la vie qu'il s'en prend, à la petite ville mesquine, sordide, étouffante, vide de coeur et d'âme, qui ne sait plus rien de la senteur des fleurs et de la chaleur du sang. Les femmes à la fontaine n'ont d'autre souci que de gloser la bêtise et la médiocrité d'un univers urbain où l'intérêt cupide, l'égoïsme triomphal, le soin de paraître et la peur du regard d'autrui ont tué toute vérité, toute humanité.
Pourtant, cette oeuvre grave ; inédite en France ; appelle, par excellence, une double lecture. Si Petra, la volage féconde, et Oliver, le mutilé cauteleux et hâbleur, y tiennent le haut du pavé, c'est parce qu'ils assurent, chacun à sa manière, la force immortelle de la vie primitive, contre toute fausse culture et prétendue civilisation. Ils sont l'éloquent défi à la mort que n'a cessé de lancer, son existence durant, le rude Norvégien, à sa manière indirecte et feutrée, ils incarnent un élan tellurique vital, contre toute morale apprise ou théorie creuse, qui perdure imperturbablement depuis l'aube des temps. S'ils sont réduits à cette abjection souvent dérisoire, ce n'est pas de leur faute : c'est, pour Knut Hamsun, parce que notre forme de vie sociale s'est coupée de l'amour de la vie profonde.
Régis BoyerGrand format 23.00 €Sur commande
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Grand format 22.79 €
Épuisé
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Le vagabond qui, ici, ne joue plus qu'en sourdine parce qu'il a passé la cinquantaine et s'estime vieux, c'est le Knut Pedersen dont l'éternel voyage sentimental nous fut conté dans Sous l'étoile d'automne et que nous retrouverons une ultime fois dans La Dernière joie. Amoureux de l'amour autant que de la nature du Nord au printemps, il avait cru, un temps, pouvoir offrir son coeur à prendre à la belle Mme Falkenberg, d'Ovrebö. Il avait renoncé, mais l'aimantation était trop forte: le voici revenu vers l'unique inaccessible, dans l'humilité adorante et la passion de l'holocauste.Mais la femme est imprévisible, inconstante et aveugle. A peine si elle pressent la délicate profondeur de la passion qu'elle suscite. Elle est toute à ce jeu cruel et dévastateur de l'amour possessif qui croit exaspérer la passion en provoquant la jalousie, sans voir que la véritable tendresse qui la sauverait de son irresponsabilité attend vainement dans l'ombre un signe, un regard, un sourire. Exercice dangereux, flamme menaçante à laquelle immanquablement les phalènes se brûlent. Symboliquement, la glace de la rivière cédera devant les ardeurs dispersées d'un feu follet qui ne put, ne sut purifier sa chaleur. Et la plume subtile de Knut Hamsun, au rythme lent, volontairement monotone, des battements d'un coeur attristé, parvient à merveille à rendre l'infime chassé-croisé des aveux retenus, des élans ébauchés, d'une pudeur infinie où tout, toujours, reste à dire. oeuvre tragique sans grandiloquence, constamment mesurée parce que l'essentiel est ineffable, mais dont l'intense pouvoir de suggestion ne se dément jamais. oeuvre qui refuse le désespoir aussi. Car à ce vagabond qui se croit un vieillard, à ce mal-aimé trop aimant, il reste la vie, simple et naturelle, accordé aux pulsations de la forêt, du torrent et de la montagne.Et «la simple grâce de recevoir la vie vous dédommage largement d'avance de toutes les misères de la vie, toutes sans exception».Régis BoyerNé en 1859 en Norvège, Knut Hamsun était fils de paysans et autodidacte. Ses premiers écrits passèrent inaperçus, et il dut émigrer par deux fois aux Etats-Unis. Peu après son retour, en 1890, La Faim lui apporta la célébrité. De nombreux romans suivirent. Un vagabond joue en sourdine fut publié en Norvège en 1909, trois ans après Sous l'étoile d'automne. Knut Hamsun obtint le Prix Nobel en 1920. Son talent s'est exprimé également à travers des récits de voyage, contes, nouvelles et pièces de théâtre. Il est décédé en 1952.
Grand format 14.03 €Indisponible
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Grand format 17.48 €
Indisponible