Écrits complets rassemble en un seul volume l'ensemble des écrits de Laure, parus depuis 1978 en différents volumes et dont certains sont désormais épuisés. Il s'agit de rendre à ces textes la place qui est la leur dans le paysage littéraire, en les redonnant à lire dans leur état le plus proche possible de l'original, afin de redonner à Laure la place qui est la sienne : celle d'un écrivain majeur du XXe siècle.
Colette Peignot, dite Laure, naît en 1903. Issue d'une famille d'industriels (son père, Georges, dirige la célèbre Fonderie G. Peignot & Fils) endeuillée par la Première Guerre mondiale, Laure reçoit une éducation bourgeoise et conservatrice.
Refusant de poursuivre une vie de nanti, elle décide rapidement de rompre avec son milieu social et de mener son existence hors des chemins battus.
Cette volonté de révolte constante la pousse à se rendre en URSS au début des années 1930 pour partager la vie d'une famille de moujiks. À son retour, elle devient membre du Cercle Communiste Démocratique fondé par Boris Souvarine, avec lequel elle entretient une liaison jusqu'en 1934. Laure écrit, sous le pseudonyme de Claude Araxe, des articles pour La Critique Sociale, revue qu'elle finance en partie et qui dénonce sans complaisance les dérives du stalinisme.
Sa tumultueuse liaison avec Georges Bataille et son amitié avec Michel Leiris vont accélérer sa rupture avec le Cercle et Souvarine, et marquer une nouvelle étape dans son parcours. Laure participe aux activités secrètes de la société Acéphale et, en écho aux préoccupations des intellectuels qui l'entourent, développe sa propre pensée autour des thèmes qui leur sont familiers : la communication, le sacré, l'écriture.
À sa mort en 1938, ses proches découvrent une série de textes, fragments et poèmes jusque-là inconnus. L'année suivante, Bataille et Leiris publient, contre l'accord de la famille Peignot, une partie de ses écrits : Le Sacré.
Ce n'est qu'en 1971 que son neveu Jérôme Peignot et le collectif Change portent enfin à la connaissance du public les Écrits de Laure. Écrits dont il convient aujourd'hui de reconnaître le radical esprit de révolte ainsi que la force, la rigueur et l'intransigeance intellectuelles.
Autobiographique, ce texte nous plonge dans les tréfonds d'une âme voyageuse et torturée, dans le labyrinthe d'une conscience enfantine habitée par la peur d'un ogre : le spectre de l'âge adulte. C'est pourtant une enfance volée, voire violée, dont Laure rend compte de son écriture fragile et pudique. Plusieurs personnages se démarquent : la terrible figure de la mère, celle du père regretté, la relation avec la fratrie ou Monsieur l'abbé, proche de la famille et aux moeurs douteuses... Elle finira par dénoncer ce dernier auprès de sa mère : cet acte de délivrance constitue un "appel à jeter de grands cris sur du papier", cris de haine de la religion, de ses proches et de leurs attitudes, puis de la patrie qui tua son père et tant d'autres.
Dans cet écrit qui relève autant du journal intime que de l'élucubration fantasmatique, la narratrice déploie une prose érotico-mystique, où le mal se révèle intrinsèque à la vie. Laure est celle qui a voulu vivre, sans être uniquement un cerveau. Le Triste Privilège ou une vie de Conte de fée est le récit d'une funambule dont l'équilibre précaire effraie et captive le lecteur. Car de cette confession cathartique jaillissent beauté, drôlerie et, finalement, lueurs d'espoir.
Laure est cette jeune femme, maintenant célèbre, qui fut la compagne de Georges Bataille dans les années qui précédèrent la dernière guerre. Elle mourut en 1938, à trente cinq ans.
Les textes qu'elle laissait furent d'abord publiés hors commerce et à très peu d'exemplaires par les soins de Georges Bataille et de Michel Leiris. Depuis, deux éditions seulement en avaient été faites, toutes deux de tirage limité.
Voici la première édition publique des Ecrits de Laure, comprenant le texte intégral de tout ce qui a pu en être aujourd'hui retrouvé, ainsi que toute la correspondance à ce jour connue.
Ces textes sont présentés par Jérôme Peignot et complétés par la Vie de Laure de Georges Bataille et plusieurs autres textes annexes.
" Quand j'ai lu les Ecrits de Laure pour la première fois, je suis passée d'une page à l'autre avec une ferveur, une fièvre une fureur que je ne cherchais pas à contrôler. Au contraire, je me laissais aller dans ce texte comme je me laisse aller dans un plongeon, moi qui aime tant l'eau profonde. C'était bien tout le temps, c'était satisfaisant sans arrêt, c'était exaltant d'un bout à l'autre. " Marie Cardinal Les Nouvelles Littéraires Ma Mère diagonale " Un texte qui est l'un des meilleurs, jusqu'ici, signés par cet écrivain. Cette prose étonnante qui a pour titre Ma mère diagonale montre le trajet posthume de Laure et l'éclat même de cette fascination qui se perpétue et ne s'est pas éteinte en même temps qu'elle. " Hubert Juin Le Magazine Littéraire " Une sensualité mystique et brûlante, un amour trouble et tremblant que l'on sent vibrer à chaque page. " Marcel Camus La Quinzaine Littéraire
Celle qui signa du prénom de Laure les écrits réunis dans le présent volume était Colette Peignot, née en 1903, dans une famille nantie et catholique avec laquelle elle rompra violemment pour mener une vie d'une intensité rare et devenir, durant quelques années, jusqu'à sa mort en 1938 , la compagne de Georges Bataille. De celle-ci beaucoup fut dit, écrit, mais peut-être seuls ces mots de Michel Leiris et Georges Bataille à son égard en donnent une image des plus justes : Est-il besoin d'ajouter qu'on ne saurait réduire à quelque image définie que ce soit l'une des existences les plus véhémentes, les plus traversées de conflits qui aient été vécues ? Avide de tendresse et avide de désastres, oscillant entre l'audace extrême et la plus affreuse angoisse, aussi inconcevable à la mesure des êtres réels qu'un être de légende, elle se déchirait aux ronces dont elle s'entourait jusqu'à n'être qu'une plaie, sans jamais se laisser enfermer par rien ni par personne.
C'est avec le succès de ce livre que je me suis réellement aperçu qu'il y avait un vide lorsque l'on évoquait l'occupation. Trop peu d'ouvrages traitent ou traitaient de ce sujet en profondeur. Plus qu'à son tour, l'occupation sur les bords côtiers était largement racontée tandis que celle des campagnes et des bourgs était plus ou moins délaissée. Il faut dire qu'il reste actuellement suffisamment de blockhaus sur le littoral alors que dans ses villes et les villages, il ne subsiste presque plus rien.
Cet ouvrage, conçu de manière chronologique, vous permet de suivre l'occupation de quelques villages. Il a la particularité de présenter des témoignages de tout horizon, c'est à dire tant du côté allemand que du côté français.
Colette Peignot naît en 1903 dans une famille d'illustres typographes français. Adulte, elle rompt avec son milieu bourgeois et conservateur, fréquente Jean Bernier qui collabore à l'Humanité. Après un séjour de 1930 à 1931 en URSS pour partager le quotidien des moujiks, elle devient membre du Cercle communiste démocratique de Boris Souvarine, écrit des articles pour la Critique Sociale qu'elle finance partiellement. Dans les dernières années de sa vie, elle participe à l aventure de la société secrète Acéphale. À sa mort en 1938, ses proches découvrent dans ses papiers l'existence de nombreuses lettres, fragments, poèmes et un récit autobiographique (« Histoire d'une petite fille »). L'année suivante, choisissant pour elle le pseudonyme de Laure, Georges Bataille et Michel Leiris décident, sans autorisation, de publier hors-commerce un premier recueil : le Sacré. Trois autres suivront : Écrits de Laure (1971), Écrits retrouvés (1987), Une rupture. 1934 (1999). Les Cris de Laure rassemblent ses derniers textes inédits.
Délit de hausse sur les denrées et marchandises par la spéculation illicite (accaparement, agiotage) Date de l'édition originale : 1918 Appartient à l'ensemble documentaire : PACA1 Ce livre est la reproduction fidèle d'une oeuvre publiée avant 1920 et fait partie d'une collection de livres réimprimés à la demande éditée par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, offrant l'opportunité d'accéder à des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.
Les oeuvres faisant partie de cette collection ont été numérisées par la BnF et sont présentes sur Gallica, sa bibliothèque numérique.
En entreprenant de redonner vie à ces ouvrages au travers d'une collection de livres réimprimés à la demande, nous leur donnons la possibilité de rencontrer un public élargi et participons à la transmission de connaissances et de savoirs parfois difficilement accessibles.
Nous avons cherché à concilier la reproduction fidèle d'un livre ancien à partir de sa version numérisée avec le souci d'un confort de lecture optimal. Nous espérons que les ouvrages de cette nouvelle collection vous apporteront entière satisfaction.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
Le problème des changes et la baisse du franc : étude critique et contribution juridique à la solution / J. Laurès,...
Date de l'édition originale : 1926 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.
Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.
Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.
Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.
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Une crise d'asthme sévère peut entraîner un décès. La crise d'asthme peut inquiéter la personne qui la vit et les personnes qui l'entourent. Les symptômes entraînent un état d'anxiété et d'inquiétude. Une crise d'asthme sévère est une urgence potentiellement mortelle, qui nécessite une prise en charge immédiate, spécialisée et professionnelle. En l'absence de traitement adéquat et rapide, la personne peut en mourir. Pendant le coma d'une personne, je conseille de beaucoup lui parler et de la toucher. Un comateux/euse entend tout et sent les attentions et gestes qu'on lui apporte.
" Eh bien il faut pour un temps - mettons trois mois - vivre indépendamment l'un de l'autre.
Nous nous faisons un mal atroce tout en restant attachés par des liens profonds - il vaut mieux souffrir de la séparation que souffrir l'un par l'autre - je ne veux plus que tu puisses dire "si tu voulais sciemment me pousser au cabanon ou au tombeau, tu ne t'y prendrais pas autrement" et je ne veux plus pouvoir te dire que ce que tu m'écris me précipite dans une affreuse angoisse qui m'épuise... " Un couple se déchire.
Elle se fraye un chemin douloureux vers une nouvelle liberté, mais écrit à celui qu'elle quitte, pour lui faire comprendre et accepter son départ. Lui souffre, il ne comprend pas. Banal ?... Nullement. Car elle c'est Colette Peignot, Laure, et lui c'est Boris Souvarine. Ces lettres, que l'on a longtemps cru perdues, paraissent enfin. En complément, des lettres de Georges Bataille, Michel Leiris, Simone Weil...
Viennent éclairer cette période de rupture. L'ensemble est inédit.
Quelque part en France à l'été 2050..... L'environnement était le même, mais leur vision, elle, avait changé... Ils se sentaient comme neufs, débarbouillés de tout : de quoi en somme ? De ce qu'ils avaient été auparavant, avant la grande transition qui avait décidé de ce qu'ils seraient à présent : DES MUTANTS. Qu'était-il advenu du vieux monde? Ils ne s'en rappelaient même plus.
Cela avait été difficile et douloureux : c'était ce que certains rescapés anciens leur avaient raconté comme un souvenir, un conte. Mais ils ne comprenaient plus.....
Profondément engagée pour la cause des femmes, Laure Adler retrace la vie et l'oeuvre d'une brillante intellectuelle féministe : Françoise Héritier. Une précurseuse, une aventurière de la pensée, une citoyenne engagée et une amie très chère, qui n'a cessé de déconstruire les idées reçues sur le masculin et le féminin et de lutter contre toutes les formes d'oppression dont souffrent les femmes.
« Bien avant la naissance de #MeToo, elle se révèle à la fois une théoricienne et une avocate des causes essentielles de la vie de la société. À l'heure du tout voir, du tout savoir, du tout exposer, à l'heure où des jeunes filles sont victimes chaque jour de harcèlement sexuel sur les réseaux sociaux, à l'heure où le corps des femmes continue à être une marchandise ou un butin de guerre, à l'heure où l'intégrisme gagne du terrain, à l'heure où, en Ukraine, le viol est une arme de guerre, à l'heure où, en Afghanistan, les filles n'ont pas eu le droit de faire leur rentrée des classes, Françoise Héritier m'apparaît comme une vigie, une lanceuse d'alertes, une scientifique qui nous laisse en héritage des manières et des moyens de combattre les violences sexuelles, sociales et politiques dans un monde inégalitaire et fragmenté. Elle incarne aussi à mes yeux la figure d'une penseuse qui a toujours réfléchi de manière non occidentale, d'après ses observations en Afrique, terre nourricière de ses premières interrogations, sur ce qui fait société. Françoise, l'aventurière de l'esprit, Françoise, qui croyait au bonheur et qui, partout et en toute chose, détectait et goûtait le sel de la vie. »
« La vie des femmes est un éternel recommencement. Chaque jour elles doivent prouver la légitimité de leur existence à part entière avec l'autre sexe. Chaque matin elles doivent être à la fois mères, amantes, travailleuses en assumant la charge mentale que nécessite ce détriplement de personnalité. Chaque jour des hommes disent aux femmes:«Ça va mieux aujourd'hui qu'avant, non? Alors de quoi vous plaignez-vous?». Les hommes ont raison mais partiellement car, s'il est indéniable que les droits et les acquis des femmes ont fait un bond vertigineux depuis plus d'un siècle en Occident, il n'en reste pas moins que la lutte pour l'égalité femme/homme n'est pas un chemin pavé de roses où les droits les plus fondamentaux sont sanctuarisés et acquis pour toujours.Aujourd'hui l'art n'est plus un interdit lorsqu'on naît de sexe féminin mais ce n'est pas pour autant que les obstacles sont tous levés. Ces femmes ont des destins extraordinaires, la force morale et psychique dont elles ont du faire preuve pour continuer à créer malgré les épreuves force l'admiration comme le constat qu'elles n'ont pas mis leur énergie à se faire connaître mais plutôt à persévérer.»Laure Adler