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Généralités sur l'art
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L'histoire des relations et des engagements entre Léonard de Vinci et les rois français compte bien des épisodes. Comment ses tableaux sont-ils entrés en possession des souverains français ? Sont-ils issus de commandes royales, ont-ils été saisis à l'occasion des guerres d'Italie, ont-ils été acquis auprès d'autres collectionneurs prestigieux du temps ? Quel a été leur parcours dans la collection royale française de peintures sous François Ier et sous ses successeurs, Henri IV et Louis XIV en tête ? Ce livre propose de répondre à ces questions et de restituer ainsi une tranche de l'histoire des rapports entre le maître italien et la France.
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Arts et artistes du Nord à la cour de François Ier
Laure Fagnart, Isabelle Lecocq
- Picard
- 27 Septembre 2017
- 9782708410329
De toutes les images que la postérité nous a laissées de François Ier, celle de l'amateur d'art italien est probablement l'une des plus profondément ancrées dans la mémoire collective. On sait moins la richesse des relations que le souverain a nouées avec le Nord, en particulier son intérêt pour les arts des anciens Pays-Bas méridionaux. Les artistes flamands, spécialement les portraitistes, ont joué un rôle de premier plan dans la vie culturelle française de l'époque.
Ainsi François Ier confie-t-il à des Flamands le soin d'exécuter ses portraits ou ceux de son entourage. Jean Clouet, portraitiste officiel du premier roi Valois, en est l'exemple le plus fameux. D'autres personnalités flamandes sont présentes à la cour de France, comme les peintres et dessinateurs Gauthier de Campes, Godefroy le Batave, Léonard Thiry ou Noël Bellemare, au service de François Ier ou actifs sur les chantiers royaux, notamment à Fontainebleau.
Leur influence s'étend aux domaines de la majolique, des arts dits "décoratifs" et de la gravure. La place de l'art flamand dans les collections royales françaises constitue un autre volet des relations entre le roi de France et les productions artistiques du Nord. A cet égard, la tapisserie est un champ d'acquisition exceptionnel pour le souverain français. La musique n'est pas en reste : plusieurs compositeurs flamands, ou d'origine flamande, fréquentent la chapelle royale de François le.
Fruit d'un travail collectif, cet ouvrage réhabilite la présence, longtemps négligée, des arts du Nord à la cour de France.