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L'histoire des relations et des engagements entre Léonard de Vinci et les rois français compte bien des épisodes. Comment ses tableaux sont-ils entrés en possession des souverains français ? Sont-ils issus de commandes royales, ont-ils été saisis à l'occasion des guerres d'Italie, ont-ils été acquis auprès d'autres collectionneurs prestigieux du temps ? Quel a été leur parcours dans la collection royale française de peintures sous François Ier et sous ses successeurs, Henri IV et Louis XIV en tête ? Ce livre propose de répondre à ces questions et de restituer ainsi une tranche de l'histoire des rapports entre le maître italien et la France.
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Léonard de Vinci et l'art de la gravure : Traduction, interprétation et réception
Laure Fagnart, Stefania Tullio cataldo, Collectif
- Lienart
- 27 Juin 2024
- 9782359064353
Rares sont ceux dont l'Histoire a retenu le nom plus de cinq cents ans après leur mort. Léonard de Vinci est de ceux-là. Son visage de vieillard barbu, comme celui de la Joconde, est connu de tous. Pourtant, son oeuvre n'attire des foules démesurées que depuis une époque récente. Avant la fin du xixe siècle, il serait plus approprié de parler de l'infortune de Léonard. L'enjeu de cet ouvrage consiste à expliciter pourquoi les tableaux de Léonard ont été, entre 1519, année de sa mort, et la fin du xviie siècle, méconnus et peu considérés comme des modèles à suivre.
La question de l'accessibilité des orignaux de Léonard est convoquée : contrairement à Michel-Ange, avec la chapelle Sixtine, la réputation de l'artiste ne s'adosse pas à un lieu célèbre, dans lequel plusieurs de ses compositions seraient rassemblées. À l'exception de la Cène du couvent Santa Maria delle Grazie de Milan, rares sont ses tableaux à être exposés aux yeux du public : aux xvie et xviie siècles, les oeuvres de Léonard sont pour la plupart détenues par des collectionneurs privés, prestigieux certes (rois de France et d'Angleterre, riches amateurs) mais dont les cabinets sont d'accès restreint.
D'autre part, avant le xixe siècle, les oeuvres du florentin ont été peu traduites en gravure. Curieusement, Léonard a montré peu d'intérêt pour cette technique qui rend possible la reproduction des images et, par-delà, leur diffusion à large échelle. Contrairement à Andrea Mantegna, ou, plus tard, à Raphaël, Léonard n'a pas confié à des graveurs professionnels le soin de traduire certaines de ses compositions. Percer le mystère de cet étonnant constat est l'un des objectifs de cette publication. -
Arts et artistes du Nord à la cour de François Ier
Laure Fagnart, Isabelle Lecocq
- Picard
- 27 Septembre 2017
- 9782708410329
De toutes les images que la postérité nous a laissées de François Ier, celle de l'amateur d'art italien est probablement l'une des plus profondément ancrées dans la mémoire collective. On sait moins la richesse des relations que le souverain a nouées avec le Nord, en particulier son intérêt pour les arts des anciens Pays-Bas méridionaux. Les artistes flamands, spécialement les portraitistes, ont joué un rôle de premier plan dans la vie culturelle française de l'époque.
Ainsi François Ier confie-t-il à des Flamands le soin d'exécuter ses portraits ou ceux de son entourage. Jean Clouet, portraitiste officiel du premier roi Valois, en est l'exemple le plus fameux. D'autres personnalités flamandes sont présentes à la cour de France, comme les peintres et dessinateurs Gauthier de Campes, Godefroy le Batave, Léonard Thiry ou Noël Bellemare, au service de François Ier ou actifs sur les chantiers royaux, notamment à Fontainebleau.
Leur influence s'étend aux domaines de la majolique, des arts dits "décoratifs" et de la gravure. La place de l'art flamand dans les collections royales françaises constitue un autre volet des relations entre le roi de France et les productions artistiques du Nord. A cet égard, la tapisserie est un champ d'acquisition exceptionnel pour le souverain français. La musique n'est pas en reste : plusieurs compositeurs flamands, ou d'origine flamande, fréquentent la chapelle royale de François le.
Fruit d'un travail collectif, cet ouvrage réhabilite la présence, longtemps négligée, des arts du Nord à la cour de France.