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Lord Byron
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Les présents poèmes sont choisis parmi les pièces isolées rangées par les éditions anglaises sous les titres Domestic pieces et Occasional pieces. Les grands poèmes de 1816 (Ténèbres, Prométhée) sont écrits en Suisse, lors du séjour à la villa Diodati où Byron fréquenta Shelley, et où il s'était exilé après que ses relations avec sa demi-soeur Augusta Leigh (à qui sont dédiés les Stances et l'Épître donnés dans ce recueil) eussent achevé de briser son mariage et justifié son exclusion par la grande société anglaise.
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«Je vis, / Mais je vis pour mourir. Et, alors que je respire, je ne vois rien / Qui rende la mort haïssable, sinon un attachement inné, / Un instinct vital, aussi détestable qu'invincible. / Je l'abhorre autant que je me méprise, / Et reste pourtant incapable de le dominer... / Ainsi, je vis. Si j'avais pu ne jamais vivre !» Caïn n'est pas une tragédie classique, mais un «mystère" métaphysique, aux tonalités baudelairiennes, où dominent les thèmes de la révolte, de la faute et de la culpabilité. Caïn est le rebelle total, le négateur de Dieu et de la nécessité même de la vie. Lucifer pour le séduire engage avec lui un grand dialogue sur les misères de la condition humaine, et l'entraîne dans un voyage fantastique à travers l'espace et le temps. Caïn finira par tuer son frère Abel, figure de la soumission à Dieu. Cette pièce tourmentée, éclaircie par quelques moments idylliques, fut encensée par Goethe et Shelley, et au XXe siècle par Tomasi di Lampedusa.
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Considérée par Lord Byron lui-même comme son oeuvre maîtresseet la plus personnelle, interrompue par la mort de l'auteur, Don Juan raconte en dix-sept chants, sur un ton facétieux et volontairement provocateur, les péripéties d'un Espagnol, voyageant à la fin du XVIIIe siècle de l'Espagne à l'Angleterre, en passant par la Grèce et la Russie. Le Don Juan de Byron à l'opposé du mythe du séducteur, est un jeune candide, jouet des événements comme des femmes.
Oeuvre de la maturité, pied de nez au Romantisme, que Byronavait lui-même contribué à installer, abandonné pour le sarcasme, qui renoue avec l'esprit subversif de son cher XVIIIe siècle, ce long poème inachevé en dix-sept chants, au style flamboyant etmagnifique, est le chef-d'oeuvre incontesté de Lord Byron.
Fidèle à son go du scandale, prenant à contre-pied le mythe dulibertin cynique immortalisé par Tirso de Molina, Molière et Mozart, Byron fait de son héros un pantin manipulé par les femmes et leursdésirs dévorants et voué aux caprices de l'improvisation de l'auteur.
Une oeuvre novatrice, satirique et ironique, dans laquelle il sepropose de dénoncer l'oppression sous toutes ses formes.
« On connaîtra un jour Don Juan pour ce que j'ai voulu qu'il soit:une satire des abus de la société dans ses états actuels - et non une apologie du vice. » Lord Byron -
La republication, en 2022, du Childe Harold de Byron, dans une nouvelle traduction, pourrait sembler une gageure, si elle n'était plus que jamais nécessaire. Premier ouvrage du génial poète anglais Lord Byron, qui le rendit « immédiatement célèbre » à travers toute l'Europe, Childe Harold a fourni un archétype romantique à des générations de poètes européens, comme Lamartine et Pouchkine, ou plus récemment Jean Ristat et Tom Buron. Pourtant, jusqu'ici, l'oeuvre n'avait connu que des traductions galvaudées ou incomplètes, vieilles de plus d'un siècle. Ce problème, qui touchait l'ensemble de l'oeuvre de Byron, s'est peu à peu dissipé avec le XXIe siècle et une nouvelle génération de traducteurs qui a su restituer au public français la vivacité du style du poète. À l'orée du bicentenaire de la mort de Byron, sa redécouverte en France a commencé ; et les voyages de Harold à travers une Europe dévastée par la guerre, mise sens dessus-dessous par les révolutions, n'ont pas fini de nous bercer.
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Ces deux volumes rassemblent l'ensemble de l'oeuvre dramatique de Lord Byron (1788-1824), l'un des géants de la littérature anglo-saxonne, à la croisée du romantisme et du dandysme. Pièces religieuses, théâtre léger ou tragédies composent, à l'image de l'écrivain, une véritable harmonie baroque.
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Le corsaire, poeme trad. en vers, ed. bilingue
Lord Byron
- Ressouvenances
- 17 Juillet 1997
- 9782904429323
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La parution de ces chants I et II, en 1812, rendit Byron célèbre en Angleterre, puis en fit un archétype pour le style, les lettres, la musique du romantisme européen. La licence de la pensée n'exclut jamais une intense détresse : la peine de vivre, le mal d'exister dans un monde qui suit son cours deviennent l'expérience centrale de la poésie. Cette traduction nouvelle tente de restituer le rythme spécifique de la stance anglaise spensérienne : 10 décasyllabes conclus par un alexandrin, qui n'a pas son équivalent dans la prosodie française, et repose sur un jeu de trois rimes entrecroisées. Edition bilingue.
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En matière d'histoires de vampire, on peut dire qu'il y a l'avant et l'après cette nouvelle inspirée par lord Byron et écrite par John Williams Polidori en 1819. Avant , le vampire est un mythe peu populaire et assez vague, proche de celui des « zombis » et autres morts-vivants. Après , le personnage prend la forme d'un dandy à la peau exsangue, immortel et séducteur, au charme sulfureux, s'intéressant surtout aux victimes féminines qu'il saigne d'une morsure à la gorge. Cette réédition largement illustrée ressuscite le texte fondateur de la version moderne du vampire qu'il complète par les poèmes et nouvelles ayant inspiré Polidori. On y trouvera L'enterrement : un fragment et Les ténèbres de lord Byron, La Fiancée de Corinthe de Wolfgang Goethe et Le Vampire de John Stagg, dans des traductions inédites ou modernisées. Un recueil incontournable pour les adeptes de fantastique !
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Ce recueil de poèmes, ressemble divers poèmes mélancoliques, orientaux en passant par le satirique et le romantisme.
Extrait : Adieu, colline où les joies de l'enfance ont couronné de roses mon jeune front, où la Science appelle l'écolier paresseux pour lui dispenser ses trésors ; adieu, amis ou ennemis de mon jeune âge, compagnons de mes premiers plaisirs, de mes premières peines ; nous ne parcourons plus ensemble les sentiers d'Ida ; je descendrai bientôt dans l'étroite et sombre demeure où il fait toujours nuit et où l'on dort d'un éternel sommeil. -
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Ces deux volumes rassemblent l'ensemble de l'oeuvre dramatique de Lord Byron (1788-1824), l'un des géants de la littérature anglo-saxonne, à la croisée du romantisme et du dandysme. Pièces religieuses, théâtre léger ou tragédies composent, à l'image de l'écrivain, une véritable harmonie baroque.
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Unique volume de poèmes courts de lord Byron qui ait été conçu comme un ensemble cohérant, les Mélodies hébreuses (1815) marquèrent un pas décisif dans l'épanouissement lyrique du poète.
Écrits pour être mis en musique, à la demande du compositeur Isaac Nathan, qui souhaitait ressusciter les antiques airs sacrés des Hébreux, les trente poèmes qui forment le recueil mêlent avec une rare grâce scènes inspirées de la Bible, méditations philosophiques et évocations sensuelles. Porteurs d'un message d'espoir et d'amour, ils permirent à Byron, alors en pleine tourmente affective, d'exprimer une pensée profonde qui lui fut souvent déniée, anticipant certaines de ses oeuvres les plus personnelles, telles Manfred, Caïn ou L'Île.
En dépit d'un premier accueil plutôt tiède, les Mélodies hébreuses connurent un immense succès dans toute l'Europe, faisant l'objet d'innombrables traductions, imitations, et adaptations musicales. Certains poèmes sont aujourd'hui unanimement considérés comme des pièces d'anthologie incontournables.
Voici la première édition critique de langue française, proposant la série complète des poèmes.
- Nouvelle traduction fidèle.
- Présentation et notes, comprenant de nombreux textes
inédits.
- Annexes et bibliographie.
- 9 illustrations d'époque. -
Paul mealor: she walks in beauty chant
Lord (Lyricis Byron
- Novello Et Co
- 9 Février 2012
- 9781780386119