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Manet E
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D'AMOUR ET D'EXILA plus de cinquante ans, Leonardo Esteban, haut fonctionnaire cubain, militant lodèle des années héroïques de la Révolution, choisit l'exil et s'installe au Pays basque français. pourquoi cette brusque "désertion" . Que cherche -t'il sur ces rivages d'où partit jadis Antton, le parrain bien-aimé oePour le convaincre de revenir, les services de renseignements vont envoyer vers lui son grand amour : Berta Maria, mulâtresse sublime, mère de famille dévouée à la cause cubaine. Durant deux semaines magnifiques et poignantes, ils vont s'aimer, s'affronter, se déchirer. et Berta Maria entendra en Leonardo la voix de la jeunesse, de la fidélité envers et contre tout au sens profond d'une vie... Même si cette exigence doit à jamais les séparer.Le grand romancier de Rhapsodie cubaine (prix interallié 1996) rassemble ici les thèmes de toute son oeuvre pour leur donner une expression d'une force inégalée, tragique, au travers d'une bouleversante histoire d'amour. Le roman d'Eduardo Manet tranche avec la littérature courante de l'exil. Il tranche également avec la mode idéologique... Il éviote les caricatures. Il préfère la réalité qu'il a choisi de vivre dans la distance de l'écriture, dans l'éloignement d'une autre langue.Pierre Lepape, LE MONDEUn texte puissant et marquant... Un talent à son apogée. Jean-Claude Lebrun- L'HUMANITE
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" Le jour où je suis né, la terre a tremblé à Santiago de Cuba.
C'est du moins ce que soutenait ma mère. Fallait-il la croire ? Le fait est que j'eus droit, au cours de ma petite enfance, à diverses versions de cette naissance héroïque... " E. M. Ainsi commencent ces Années Cuba, texte inclassable qui pourrait être l'autobiographie d'Eduardo Manet. Un père avocat, d'origine espagnole ; une nourrice haïtienne qui rassure le petit Eduardo en le serrant contre ses seins ; des amis catholiques et marxistes, qui détestent Franco, se disputent, se réconcilient autour d'un poste à galène ; la passion de l'écriture, qui emporte Eduardo à quinze ans.
Puis le théâtre, le cinéma et... la politique. Companero des révolutionnaires cubains, qu'il suivra dans les situations les plus improbables, Eduardo Manet nous offre ici un portrait féroce mais tendre du " marxisme tropical ". Dans la grande tradition sud-américaine, Eduardo Manet raconte avec sensualité, exaltation, jusqu'aux années soixante-huitardes en France - mais c'est une autre histoire...
Les Années Cuba ont le charme à la fois exotique et canaille de la rumba jouée au piano à bretelles. Bernard Pivot, Le journal du dimanche.
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joseph arrête la charrue et entend sa mère dire :
- cette terre a besoin de bras.
plus tard, après le maigre repas du soir, joseph apprend que son père lui négocie un mariage.
une femme. une épouse. un corps chaud et tendre.
le jour de la noce arrive. joseph est ébloui. sa fiancée est si belle...
et ses yeux, malgré lui, se remplissent de larmes. comment t'appelles-tu ? ose-t-il lui demander. elle le regarde fixement sans répondre. c'est le père de joseph qui intervient. marie. ta jeune épouse s'appelle marie.
même s'il puise dans l'histoire des religions c'est une version tout à fait iconoclaste de la vie de jésus que nous propose eduardo manet !
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La sagesse du singe
Manet-E
- Le livre de poche
- Le Livre De Poche Litterature
- 9 Avril 2003
- 9782253154662
Venu au monde à Puerto Rico à la fin des années 1950, Mauricio Gomez-Ravel est un exilé de naissance. Sa mère, Sarah Lévi-Lopez, mystique et charmeuse, écume les scènes de la Caraïbe avec son mari, chanteur de boléro gominé et fluet.
Mauricio grandit dans cet univers baroque. A seize ans, il découvre la passion avec une célèbre héroïne de telenovela. A la même époque, il s'engage dans la lutte révolutionnaire et devient un véritable tribun.
Mais sa mère, en quête de Dieu, passionnée de littérature, meurt d'un cancer. Son père refait sa vie aux Etats-Unis, trahissant ainsi tous leurs idéaux.
Désespéré, le jeune Mauricio part pour la France et change de nom. Il est désormais Mauricio Ravel. De cette terre lointaine, il fait sa nouvelle patrie. Eduardo Manet nous conte ainsi le destin déguisé du jeune étudiant qu'il fut sans doute, vivant l'amour, la bohème, le théâtre. L'âge venu, voguant entre plusieurs vies, plusieurs langues, Mauricio tombe fou amoureux de Begonia, une Basque espagnole... Elle comme lui ont un passé chargé. Ils ont leurs blessures, leurs secrets. Sauront-ils s'aimer librement ?
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" J'ai eu le mauvais goût de frapper aux portes de la vie à deux heures du matin.
Et comme j'arrivais deux mois à l'avance, bien sûr, on ne m'attendait pas. "Délivre-moi, délivre-moi, répétait ma mère, sans se rendre compte que son accouchement coïncidait, fâcheusement, avec un tremblement de terre." " Ainsi commence, un matin de juin 1927 à Santiago de Cuba, la drolatique histoire du fils de la " Mauresque ", contée par lui-même. Enfance choyée, couvée même, entre deux servantes capiteuses et une mère andalouse, maîtresse plus qu'épouse d'un sénateur aussi absent qu'influent...
Ecole de joie, de liberté et d'indépendance que cette éducation au parfum de tropique et de créole, malgré la dictature du président-général Machado. " Ces souvenirs, s'interroge le narrateur, qui font émerger des images, des sons, des mots enfouis en moi depuis si longtemps sont-ils vraiment réels ? " Modeler sa mémoire en forme de roman : tel est bien le talent d'Eduardo Manet.
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Un français au coeur de l'ouragan cubain
Manet-E
- Fayard
- Litterature Francaise Fayard
- 13 Septembre 2006
- 9782213627977
Tous les romans d'Eduardo Manet ont pour cadre Cuba, dont il est originaire. Celui-ci n'échappe pas à la règle, en inversant toutefois la perspective. Il s'agit toujours là de Cuba, mais vu par les yeux d'un français. Et si ce dernier se trouve pris dans un ouragan, c'est qu'il arrive sur l'île en 1951-1952, au moment où le régime démocratique de l'avocat Prio Socarras va être renversé par le général Batista, qui le sera lui-même plus tard par un certain Fidel Castro...
Henri Granvilliers, antiquaire d'une quarantaine d'années, exerçant à Tours, ne connaît rien de Cuba quand les circonstances dramatiques l'obligent à s'y rendre. Son frère cadet, journaliste indépendant, y a disparu sans que l'on sache s'il est mort ou passé à la clandestinité. Il enquêtait sur les réseaux mafieux préparant le coup d'état militaire.