Filtrer
Support
Éditeurs
Langues
Prix
Mani Soleymanlou
-
TROIS regroupe la trilogie sur la migration et l'identit amorce par le monologue autobiographique UN, dans lequel Mani Soleymanlou tente de nommer ce qui le dfinit comme Iranien. Dans DEUX, rejoint par son complice Manu, Mani cherche, comme dans un cho, ce qui a bien pu lui chapper dans sa qute identitaire. Celle-ci culmine dans TROIS, une oeuvre chorale mettant en scne quarante-trois artistes montralais qui voquent le sujet sensible de leurs origines et de leur identit. Avec une pointe d'humour et d'autodrision, TROIS entrane le propos singulier vers la pluralit, souvent paradoxale, qui forme le Qubec d'aujourd'hui
-
Pièce sur l'exil, l'exil comme une déchirure, Un est un monologue autobiographique dans lequel le personnage raconte son Iran perdu. Parti enfant de Téhéran, il passe par Paris, Toronto, Ottawa, puis Montréal. Partout il sera l'autre, celui qui ne ressemble pas à la majorité, celui qu'on oblige à se définir. Lui se dit Iranien, mais l'est-il réellement ? L'origine, la langue, les traditions partagées suffisent-elles pour s'identifier à un peuple ? Qu'a-t-il en commun avec les Iraniens de son âge qui se battent pour leur liberté, pour leur pays, pour leur vie ? Aujourd'hui, à Montréal, il tente de retrouver son unicité.
Mani Soleymanlou nous offre ici un texte vibrant sur l'identité et la mémoire, sur l'oubli et la perte de soi.
-
À quarante ans, Mani Soleymanlou reçoit un coup de fil de son père, qui lui raconte pourquoi ils se sont exilés au début des années quatre-vingt. Un soir à Téhéran, alors qu'il rentrait du bureau, le père de Mani a été cagoulé puis emmené par les gardiens de la révolution. Relâché quelques heures plus tard, il a décidé de quitter l'Iran avec sa femme et ses enfants. C'est la première fois que Mani entend cette histoire, lui qui s'est installé au Québec après Paris et Toronto, lui qui parle le farsi mais connaît peu l'Iran. Il se demande ce qu'il va bien pouvoir transmettre à son fils: l'inquiétude de l'exil? des récits de rêves brisés par la répression politique? ou bien le sentiment d'être à sa place, dans le pays qui l'a vu naître, mais qui parfois vous fait sentir comme un étranger?
Après Un, Deux, Trois, Ils étaient quatre, Cinq à sept, Huit et Neuf (titre provisoire), où il réfléchissait aux identités multiples, Mani Soleymanlou revient à Zéro, au grand vide. Cherchant ce qui nous rassemble plutôt que ce qui nous divise, il tente dans cette nouvelle pièce de remonter aux origines de lui-même et de son travail de création. -