Cette 4e édition intègre notamment :
L'ordonnance du 22 juillet 2020 relative aux procédures du comité de règlement des différends et des sanctions de la Commission de régulation de l'énergie ;
La loi du 8 novembre 2019 relative à l'énergie et au climat ;
Les derniers grands arrêts de la matière.
Code commenté sous la direction de Michel Guénaire, avocat au barreau de Paris, par Christophe Barthélemy, avocat au barreau des Hauts-de-Seine, Sylvain Bergès, avocat au barreau de Paris, Alexandra Bonhomme, directrice juridique de la Commission de régulation de l'énergie, Noël Chahid Nouraï, avocat au barreau de Paris, Alix Deffrennes, avocate au barreau de Paris, Christine Le Bihan-Graf, ancienne directrice générale de Commission de régulation de l'énergie, avocate au barreau de Paris.
Avec la collaboration de Geoffroy Berthon, Paul Courtade, Roxane Debuse, Marc Devedeix, Timothée Dufour, Martial Fournier de Saint Jean, Emma George, Christophe Nusbaumer, Laure Rosenbliehet, Aurore-Emmanuelle Rubio.
En 1920, Pierre Gide, avocat aux barreaux de Paris et de Londres, ouvre son cabinet. En conseillant des entreprises, il invente le barreau d'affaires en France. Pionnier, il sera imité et jalousé, puis oublié, avant de renaître au travers du cabinet qui porte toujours son nom cent ans plus tard.
Qui était ce fils de militaire, agent de liaison auprès de l'armée britannique pendant la Grande Guerre, cousin du Prix Nobel de littérature André Gide ? La « personnalité parisienne possédant une Buick » (Vogue), le passager des premiers voyages d'affaires transatlantiques, le travailleur infatigable qui fonde le premier cabinet collectif ? Sous l'Occupation, il poursuit son activité d'avocat pour défendre ses clients. À la Libération, on le lui reproche, bien qu'il ait aidé la Résistance. Banni de la profession, il est réintégré en 1954. Trois ans plus tard, il crée avec deux jeunes confrères le cabinet Gide Loyrette Nouel.
Au terme d'une enquête inédite, Michel Guénaire répare un oubli injuste en retraçant ce destin exceptionnel. Et la métamorphose d'une profession.
Ce livre part d'un paradoxe : la mondialisation "dissout" les Etats. Or, la crise de cette même mondialisation rappelle leur nécessité. Les peuples réclament plus d'Etat contre les dérégulations venues d'ailleurs. Ce que l'on prenait pour l'agonie du vieil Etat-nation dissimulerait-elle, en vérité, sa renaissance ? "Les Etats reviennent au coeur du projet politique des peuples", écrit Michel Guénaire, parce que ceux-ci "aspirent à une défense de leurs intérêts et veulent retrouver leur identité dans la marche du monde". Dans ce livre qui est une fresque historique et politique, l'auteur analyse les types culturels des grands ensembles étatiques qui renaissent. Avec ses vertus. Avec ses risques (retour du souverainisme, litanies anti-européennes, etc..) Ce livre se propose surtout de "remettre à l'heure" les horloges de nos débats intellectuels, lesquels en sont encore à faire l'éloge de la mondialisation alors que cette question est d'ores et déjà dépassée.
Michel Guénaire est avocat-associé dans le cabinet Gide-Loyrette-Nouel. Il a déjà publié de nombreux essais et collabore régulièrement à la revue Le Débat.
« La richesse des nations n'est plus liée à la révolution libérale », écrit Michel Guénaire, parce que l'héritage du libéralisme a été trompé, « comme la pudeur et la lucidité des classiques ont été trompées par l'inconscience et la vanité des nouveaux marchands ». Depuis la chute du mur de Berlin, la révolution libérale a transformé le cours de l'Histoire. La crise financière de l'automne 2008 en a révélé les excès et la fragilité. Il faut donc analyser les origines historiques du libéralisme pour mesurer l'écart qui s'est creusé entre la première morale du libéralisme et son actuelle pratique dévastatrice. Cette crise est une crise de civilisation. Il faut retrouver le rôle de l'État, la richesse de l'entreprise et l'éducation de l'homme. Sans cela la liberté n'a plus le même sens.
Que reste-t-il du pouvoir - de ce qu'on appelait le pouvoir - à l'heure de la mondialisation ?
Michel guénaire montre que la grande interrogation du moment réside dans la dissolution généralisée et accélérée des pouvoirs et du principe même du pouvoir.
L'entreprise, contrairement aux apparences, ne constitue pas un pouvoir alternatif, pas plus que les organisations internationales, ni encore l'intégration européenne. fin de la guerre et du pouvoir militaire, mise sous tutelle du pouvoir politique par les constitutions, diffusion avec la common law d'un droit sans code, substitution du modèle de la régulation à celui de l'administration, triomphe de la capacité d'empêchement des médias (qui ne constituent pas eux non plus un pouvoir de substitution) : autant de symptômes de ce vide de pouvoir.
Le processus est-il durable ou appelé à se retourner, et comment ?
Ancien universitaire et aujourd'hui avocat d'affaires, michel guénaire livre le fruit d'une réflexion et d'une expérience qui, entre politique, économie et droit, analyse en profondeur notre temps. au-delà des éclats et des mirages de l'actualité, sommes-nous en train de vivre la fin du pouvoir, ou sa métamorphose ?.
Une histoire, par les textes, du libéralisme, d'abord politique puis économique. Un ouvrage sans équivalent destiné à devenir une référence sur le sujet et qui permet de mieux comprendre la crise économique et de la pensée actuelle.
Depuis le siècle des Lumières, le libéralisme a pensé le monde et pourtant le monde ne le connaît pas. Dans cette anthologie sans équivalent, Michel Guénaire nous invite à découvrir les hommes et les oeuvres qui ont fait son histoire.
De John Locke à Marcel Gauchet, en passant par Adam Smith, Benjamin Constant, John Stuart Mill, Alexis de Tocqueville, Friedrich von Hayek, Raymond Aron et Amartya Sen, il a choisi vingt-neuf auteurs, écrivains politiques et économistes, qui ont voulu associer le libéralisme à une éducation de l'homme.
Selon Michel Guénaire, les deux familles du libéralisme politique et du libéralisme économique ne s'opposent pas, mais sont liées par une même morale de la liberté.
Une oeuvre importante pour comprendre la crise intellectuelle et morale de notre temps.
Les hommes publics, hommes politiques et chefs d'entreprise, sont aujourd'hui mis au ban de la société. mais un monde sans élites est un monde sans société, car les élites sont nécessaires pour entraîner la société. a partir du suicide de pierre bérégovoy, michel guénaire décrit les manifestations de la critique des hommes publics ; il les voit dans la dérision qui frappe aujourd'hui les élites, mais aussi dans la densification des règles du droit et le contrôle exercé en leur nom qui limitent exagérément la liberté d'action des élites. il propose, au terme de son essai, qu'une nouvelle éducation refonde les élites du pays.
Et si la mondialisation redonnait ses vraies chances au modèle français ? Et si les " déclinologues " n'avaient pas compris que notre vieille nation pouvait triompher sans rompre rageusement avec sa tradition ?