1559-1629 est une séquence dramatique pour le royaume de France, profondément divisé par la question religieuse. Les protestants constituent environ 10% de la population française au début des années 1560. Les monarques sont de jeunes hommes incapables de gouverner par eux-mêmes ou des princes déconsidérés aux yeux de leurs sujets. En dépit des efforts de Catherine de Médicis et du chancelier Michel de L'Hospital, qui accordent aux protestants la liberté de culte, le royaume sombre dans le chaos:exactions et batailles se succèdent et les violences culminent en 1572 avec la Saint-Barthélemy. On assiste même à deux régicides (Henri III en 1589 et Henri IV en 1610).Temps de crise sans précédent, les guerres de Religion constituent le creuset de la monarchie absolue d'Ancien Régime. Henri IV parvient à reconstituer l'unité du royaume autour de l'idéal d'obéissance à la figure royale et son fils Louis XIII bénéficie de ses succès pour achever de créer une monarchie puissante capable de s'imposer sur la scène européenne.
Les « guerres de Religion » désignent ordinairement les conflits, achevés par huit paix, qui se déroulèrent en France de 1562 à 1598. On a pu faire commencer la période des troubles civils un peu plus tôt, notamment avec la mort accidentelle d'Henri II en 1559, et intégrer les guerres dans les années 1620 pour prendre en compte l'ensemble des violences et campagnes militaires ayant opposé es partis confessionnalisés au début de l'époque moderne. Les affrontements qui se déroulèrent dans les cantons helvétiques autour de 1530, puis dans le Saint-Empire dans les années 1540 et 1550, constituent eux aussi, assurément, des guerres de Religion, et les anciens Pays-Bas basculèrent à leur tour dans la guerre à partir de 1566. Quant à l'Angleterre, elle connut des troubles, mais ne sombra pas dans la guerre civile, ce qui ne l'empêcha pas de participer aux conflits européens, tout comme la monarchie catholique espagnole et les puissances italiennes, à commencer par la papauté. Proposer une approche à la fois nationale et transnationale des affrontements religieux du XVIsup>esup> siècle, en soulignant le poids des circulations et des échanges à travers l'Europe, mais aussi des logiques territoriales de rivalité ou de solidarité, tel est le but de cet ouvrage.
Au début du XVIe siècle, certains chrétiens, « protestant » contre ce qu'ils considèrent comme des abus de Rome, ébranlent l'unité de l'Église. De ce conflit théologique découle une crise politique sans précédent, dont les guerres de Religion sont la traduction sanglante.
Complots, attentats, massacres, guerre des mots et des images... De la mort d'Henri II à la signature de l'édit de Nantes, c'est cette histoire, douloureuse mais féconde sur le plan des idées politiques, que Nicolas Le Roux raconte avec verve, mettant au jour le rôle crucial que cette période troublée a joué dans le renforcement du pouvoir royal et dans l'avènement de la modernité.
Pour les contemporains, une question s'est posée, qui n'a rien perdu de son actualité : le politique est-il un rempart suffisant contre les guerres menées au nom de la religion ?
C'est un des rois les moins aimés de l'Ancien Régime, et l'un des plus méconnus, que le poignard de Jacques Clément fait mourir. Ayant fui sa capitale en insurrection, au milieu de ces guerres de Religion qui n'en finissent pas, Henri III succombe à l'attentat du moine régicide. Avec lui s'éteint la dynastie des Valois : un chapitre se referme, une autre histoire de la monarchie commence, inaugurée par l'accession au trône d'Henri de Bourbon.
De ce règne presque oublié, Nicolas Le Roux restitue les desseins secrets et les drames sanglants. Il décrit un monarque hanté par l'ambition de pacifier le royaume, de réconcilier ses sujets et de régénérer l'autorité royale par la piété, la justice et la douceur. Il analyse les violentes résistances que les catholiques zélés opposent à ce rêve d'harmonie, jusqu'à faire la guerre à leur propre souverain. Faisant parler les voix et les passions de ces années terribles, l'auteur propose une lecture renouvelée de l'extrémisme ligueur, de ses pulsions meurtrières et de ses fantasmes tyrannicides.
L'événement inouï qu'a été ce régicide en recèle un autre moins immédiatement visible : non seulement il prépare la fin des guerres civiles, mais il contribue à modifier en profondeur l'économie des représentations de la légitimité politique. Henri III se voyait en détenteur d'un ministère sacré, mais dont la personne restait inséparable du corps de ses sujets. Avec son successeur, la figure du prince tend à se détacher de la communauté des humains et acquiert, par l'investiture divine, une dimension d'absolu.
Le temps des guerres de Religion fut un moment de profond bouleversement : les institutions les plus anciennes vacillaient, les royaumes se disloquaient, l'Église explosait. Dans cet univers chaotique, les apparences trompeuses, les mensonges et les ruses furent souvent nécessaires à la survie. Pour mieux le comprendre, Nicolas Le Roux offre une analyse des tensions qui marquèrent la noblesse française dans le second XVIe siècle. Il examine ainsi, à travers les portraits d'hommes et de femmes de pouvoir - Guy de Lanssac, les Guise, Mme de Montpensier, le duc de Mercoeur et d'autres -, les différentes formes de contestation de la légitimité d'Henri III. L'auteur retrace les étapes de la construction de ces principales forces d'opposition, qu'il s'agisse de la nébuleuse constituée autour du duc d'Anjou ou des associations catholiques radicalement opposées à l'idée qu'un hérétique puisse prétendre à la couronne. À l'issue de ce parcours, c'est bien le fascinant portrait kaléidoscopique d'un royaume en mutation que brosse Nicolas Le Roux, à travers une galerie de personnages captivants et souvent surprenants.
Les volumes de l'Histoire de France étant destinés à devenir des classiques, nous en proposons les grands thèmes sous une forme plus accessible et moins volumineuse.
Nicolas Le Roux déroule sous nos yeux la fresque de cette séquence historique particulièrement dramatique pour le royaume de France, divisé par la question religieuse, ensanglanté par les massacres et les régicides. Mais il montre aussi que ces temps de crise constituent, paradoxalement, le creuset de la monarchie absolue d'Ancien Régime : c'est en effet sur les ruines d'un pays déchiré par l'intolérance que se construit la nécessité d'un pouvoir royal investi d'une puissance transcendante, enfin capable d'assurer la stabilité de l'État et de s'imposer sur la scène européenne.
La Renaissance constitue un moment paradoxal d'apogée de l'imaginaire chevaleresque et de transformation de la culture de la guerre en raison du développement de l'usage des armes à feu. Cet ouvrage se penche sur cette culture chevaleresque et sur les pratiques militaires au temps des guerres d'Italie, des années 1490 aux années 1530 environ, une période charnière au cours de laquelle l'équilibre politique européen a été bouleversé. Combinant les approches culturelles, sociales et politiques, il propose une analyse du monde des gens de guerre à la Renaissance, qui renouvelle la connaissance de la culture militaire en confrontant les expériences des gentilshommes et des simples soldats, et en étudiant la construction mythique de l'image de l'homme de guerre.
Comment l'exercice du gouvernement a-t-il évolué du temps de François Ier à celui de Louis XIII ? Comment le monarque a-t-il répondu aux défis posés par l'essor du protestantisme ? Dans un contexte de crise, le prince devait-il toujours se soumettre aux impératifs moraux traditionnels, ou pouvait-il se considérer investi par Dieu d'une autorité extraordinaire qui l'autorisait à recourir à des formes exceptionnelles de gouvernement ?
Telles sont les questions soulevées par ce livre. Pour comprendre comment monarques et reines ont tenté de rétablir l'ordre public au moment du schisme religieux, parfois par les armes, parfois par la tolérance, Nicolas Le Roux étudie les différentes conceptions du pouvoir qui avaient cours en ce siècle de drames et de violences que fut le XVIe siècle.
C'est un des rois les moins aimés de l'Ancien Régime, et l'un des plus méconnus, que le poignard de Jacques Clément fait mourir. Ayant fui sa capitale en insurrection, au milieu de ces guerres de Religion qui n'en finissent pas, Henri III succombe à l'attentat du moine régicide. Avec lui s'éteint la dynastie des Valois : un chapitre se referme, une autre histoire de la monarchie commence, inaugurée par l'accession au trône d'Henri de Bourbon. De ce règne presque oublié, Nicolas Le Roux restitue les desseins secrets et les drames sanglants. Il décrit un monarque hanté par l'ambition de pacifier le royaume, de réconcilier ses sujets et de régénérer l'autorité royale par la piété, la justice et la douceur. Il analyse les violentes résistances que les catholiques zélés opposent à ce rêve d'harmonie, jusqu'à faire la guerre à leur propre souverain. Faisant parler les voix et les passions de ces années terribles, l'auteur propose une lecture renouvelée de l'extrémisme ligueur, de ses pulsions meurtrières et de ses fantasmes tyrannicides. L'événement inouï qu'a été ce régicide en recèle un autre moins immédiatement visible : non seulement il prépare la fin des guerres civiles, mais il contribue à modifier en profondeur l'économie des représentations de la légitimité politique. Henri III se voyait en détenteur d'un ministère sacré, mais dont la personne restait inséparable du corps de ses sujets. Avec son successeur, la figure du prince tend à se détacher de la communauté des humains et acquiert, par l'investiture divine, une dimension d'absolu.
De 1559 à 1629, le royaume de France vécut une séquence historique particulièrement dramatique.
Le Roi Très-Chrétien, qui s'engageait lors de son sacre à défendre l'Église et à exterminer les hérétiques, régnait désormais sur un pays profondément divisé par la question religieuse. Les protestants constituaient environ 10 % de la population française au début des années 1560. Les monarques étaient des jeunes gens incapables de gouverner par eux-mêmes ou des princes déconsidérés aux yeux de leurs sujets.
En dépit des efforts de Catherine de Médicis et du chancelier Michel de L'Hospital, qui accordèrent aux protestants la liberté de culte, le royaume sombra dans un chaos sans précédent. Les exactions se multipliaient, les batailles se succédaient et les massacres culminèrent en 1572, au moment de la Saint-Barthélemy. On assista même par deux fois à cette forme inouïe de violence qu'est le régicide, avec l'assassinat d'Henri III en 1589 et celui d'Henri IV en 1610.
Grâce à l'édit de Nantes, les protestants finirent par bénéficier d'un régime de tolérance limitée, mais la religion de Calvin était désormais réduite à une toute petite minorité de fidèles dont le nombre ne cessa de décroître. Les troubles reprirent dans les années 1620, quand l'esprit de croisade souffla de nouveau, mais l'énergie de reconquête prit aussi d'autres formes, moins belliqueuses, et l'on assista, au cours des premières décennies du XVIIe siècle, à un renouvellement remarquable des formes de la piété catholique. Temps de crise sans précédent, les guerres de Religion constituent paradoxalement le creuset de la monarchie absolue d'Ancien Régime, qui se construisit justement sur les ruines d'un royaume déchiré par l'intolérance. Il fallait que le pouvoir royal soit désormais investi d'une puissance transcendante incontestée capable d'assurer la stabilité de l'État par-delà les questions confessionnelles. Henri IV était ainsi parvenu à reconstituer l'unité du royaume autour de l'idéal d'obéissance à la figure royale, et son fils, Louis XIII, bénéficia de ses succès pour achever de créer une monarchie puissante capable de s'imposer sur la scène européenne.
C'est l'histoire de ces déchirures et de ces mutations que ce livre retrace.
1515 Marignan. Qui ne connaît cette correspondance entre un millésime facile à retenir et la victoire remportée par François Ier dans le nord de l'Italie ?
Cet essai d'histoire synchronisée entend replacer dans son contexte une bataille longtemps considérée comme une date majeure de l'histoire de France.
Le début du xvie siècle fut un moment de circulation des hommes, des oeuvres et des idées sans précédent. Les nouvelles formes artistiques inspirées par la redécouverte de la culture antique se diffusaient en Europe, et l'on a pu voir dans ce mouvement une véritable « renaissance » du Vieux Continent.
Alors qu'Érasme défendait une vision renouvelée de la vie chrétienne et prônait la paix entre les créatures de Dieu, certains s'interrogeaient sur le sens profond des guerres qui ravageaient l'Ancien Monde et sur celui des « découvertes » ultra-marines.
Ces événements n'annonçaient-ils pas la fin des temps ?
La plasticité homéostatique est un processus qui consiste à réguler l'efficacité globale des entrées synaptiques (excitatrices et inhibitrices) sur un neurone afin d'empêcher des modifications trop importantes de son niveau d'activité. Afin de caractériser les mécanismes à l'origine de ce processus, la balance Excitation/Inhibition des neurones pyramidaux de couche 5 du cortex visuel a été estimée. Elle est composée de 20 % d'excitation et de 80 % d'inhibition. A l'aide de protocoles de stimulation induisant des changements à long terme de l'efficacité des entrées synaptiques, les phénomènes de potentiation homéostatique et de dépression homéostatique ont été mis en évidence. L'induction de ces phénomènes, qui requiert l'activation de récepteurs NMDA et d'un signal NO, est sous le contrôle des systèmes inhibiteurs GABAergique et glycinergique. La récurrence entre signaux excitateurs et inhibiteurs apparaît comme l'élément clé de la régulation de l'activité neuronale.
Pour être à l'aise dans le passage du cours aux exercices et être capable d'affronter un problème de type concours, l'étudiant de classes préparatoires doit connaître un certain nombre d'exercices fondamentaux et en maîtriser parfaitement la méthode de résolution.
Cet ouvrage accompagne l'élève dans cet apprentissage, en étudiant de fond en comble la méthode de résolution des exercices incontournables du programme de mathématiques de 1ère année BCPST :
Les énoncés sont triés par difficulté et par thème du programme ;
La méthode de résolution est présentée étape par étape, en mettant l'accent sur les astuces à retenir et les pièges à éviter ;
Une résolution, de type «copie d'élève», est proposée pour chaque énoncé.
Dans cette nouvelle édition de nouveaux exercices ont été ajoutés et d'autres ont été modifiés pour adapter le contenu au nouveau programme de la réforme 2021.
Nombre de travailleurs connaissent une précarité durable, alternant emploi et chômage sur la longue durée. À partir d'une enquête qui compare les cas contrastés des saisonniers agricoles et des artistes intermittents du spectacle, l'ouvrage analyse la « soutenabilité » de l'emploi discontinu. Dans quelle mesure peut-il devenir supportable et acceptable pour les personnes concernées ? Quelles ressources permettent de sécuriser leur situation ? Mais aussi, quelles satisfactions peut-on en retirer malgré tout ? Poser ces questions, c'est s'écarter des raisonnements binaires « choisi »/« subi » pour analyser comment les individus s'adaptent à ce fait social majeur de notre temps, qui veut que tout un pan de la population active soit éloigné des droits et de la sécurité rattachés à l'emploi stable et à temps plein. Il s'agit aussi d'interroger une société qui, tout en produisant de la précarité durable, a paradoxalement tendance à la voir comme une réalité exceptionnelle et temporaire.
Depuis 10 ans, les punaises de lit sont de retour. Près de 5 millions de Français ont dû subir leurs assauts. Informations peu fiables ou contradictoires, traitements « miracles » onéreux et aux résultats discutables, impact désastreux sur la vie familiale et sociales : les victimes d'invasion de punaises de lit se sentent souvent abandonnées.
Voici le petit guide de survie pour en venir enfin à bout ! Une mine de conseils pratiques pour les détecter précocement, choisir une entreprise sérieuse et la bonne méthode de traitement, lever les tabous et en parler à son entourage, connaitre les bons gestes pendant le traitement et après, pour éviter leur retour.
Avec juste une pointe d'humour, pour ne pas ajouter de l'angoisse à une situation psychologiquement difficile : suivez les pas de Colombo, le fameux Dogtector !
Pour vous aider à faire les bons choix : Des témoignages de victimes qui s'en sont sortiesVia un QR code, accédez à des pages d'information complémentaires régulièrement mises à jour sur le site Badbugs.fr
Parmi toutes les femmes qui ont exercé une fonction de pouvoir dans l'Europe de la Renaissance, Louise de Savoie, mère de François Ier, et Marguerite d'Autriche, tante de Charles Quint, sont assurément parmi les plus célèbres. Le traité de paix qu'elles négocièrent ensemble, au nom de leurs fils et neveu, à Cambrai, en 1529, ne l'est pas moins.
Demeuré dans les mémoires comme "la paix des Dames", cet accord mit fin à la seconde guerre que se livraient François Ier et Charles Quint. Cette rencontre très importante pour l'histoire européenne, fruit d'une diplomatie dominée par des figures féminines de premier plan, fut le théâtre de plusieurs mois d'intenses tractations entre la France d'une part, l'Empire, les Anciens Pays-Bas et les Espagnes de l'autre.
Visant à combler cette lacune, ce livre détaille la négociation de paix en elle-même, le cérémonial qui l'a entourée et la façon dont l'accord a été rendu public. Au-delà, l'enquête entend conduire à une meilleure compréhension du rôle que les femmes ont - de tout temps - joué dans les processus de pacification et, ainsi, contribuer à l'histoire de la construction, de la représentation et de la mise en scène des pouvoirs, spécialement en ce qui concerne le pouvoir féminin.
Pour être à l'aise dans le passage du cours aux exercices et être capable d'affronter un problème de type concours, l'étudiant de classes préparatoires doit connaître un certain nombre d'exercices fondamentaux et en maîtriser parfaitement la méthode de résolution.
Cet ouvrage accompagne l'élève dans cet apprentissage, en étudiant de fond en comble la méthode de résolution des exercices incontournables du programme de mathématiques de 1re année BCPST :
les énoncés sont triés par difficulté et par thème du programme ;la méthode de résolution est présentée étape par étape, en mettant l'accent sur les astuces à retenir et les pièges à éviter ;une résolution, de type "copie d'élève", est proposée pour chaque énoncé.Dans cette nouvelle édition de nouveaux exercices ont été ajoutés et d'autres ont été modifiés pour tenir compte des questions posées aux concours 2015 et 2016.
Soumis à des tests par sa compagne Louis découvre qu'il est stérile. Pourtant, il a déjà deux grands enfants...
Ce volume collectif propose des synthèses sur les thématiques ayant récemment orienté les travaux des historiens modernistes. Il s'intéresse aux structures familiales et accorde une large place à la situation des femmes. Il analyse les transformations des cadres sociaux, idéologiques et culturels.