Filtrer
Prix
Olga Medvedkova
-
Depuis le Xe siècle et le baptême du prince Vladimir en 988, les Russes n'ont jamais cessé de peindre et de vénérer les icônes. Reçues de Byzance comme des images de culte, des " images non faites de la main de l'homme ", les icônes sont tenues pour miraculeuses, placées dans les églises et les maisons, encensées et éclairées par les cierges, emportées sur les champs de bataille, touchées et embrassées. Par leur " emploi ", elles manifestent leur double nature, codifiée par les Pères de l'Église : d'une part, des images qui renvoient au prototype immatériel ; d'autre part, des objets " saints " matériels, conservateurs et transmetteurs de l'énergie divine. Olga Medvedkova retrace l'histoire des icônes en Russie, longtemps associées à la culture populaire, avant de devenir, au début du xxe siècle, des images esthétiques, comparables pour les élites russes aux oeuvres des primitifs italiens.
-
Penser l'art russe du XIXe siècle : 30 tableaux vus autrement
Philippe Malgouyres, Olga Medvedkova
- Mare & Martin
- 30 Avril 2020
- 9782362220418
C'est un ouvrage créatif, une sorte de performance. Ses directeurs ont proposé aux écrivains et intellectuels russes et français de choisir chacun un tableau russe du xixe siècle, la période la moins connue de tout l'art russe, dont l'Occident ne retient que les icônes et les avant-gardes. Le xixe siècle russe est surtout connu grâce à sa littérature et sa musique. Or la peinture russe de cette période est tout aussi passionnante et se trouve d'ailleurs souvent en relation étroite avec les autres arts. Ce sont ces tableaux, très variés - peinture d'histoire, de genre, portraits et paysages - que tout Russe connaît pas coeur ; ce sont ce qu'on appelle aujourd'hui les lieux communs de la culture russe. Une collection de 30 essais consacrés chacun à un tableau permet d'approfondir sa compréhension de la culture russe. C'est aussi pour le lecteur une véritable école de regard.
-
Au-dessus de Saint-Pétersbourg ; dialogue au royaume des morts entre le tsar Pierre le Grand et son architecte Jean-Baptiste Alexandre Le Blond ; pièce en deux tableaux
Olga Medvedkova
- Triartis
- Sur La Scene
- 1 Janvier 2013
- 9782916724430
« Quelle ville j'ai conçue ! Quel lieu de perfection ! » s'exclame Le Blond devant son plan de Saint-Pétersbourg. « Tracer la ville est une affaire de Prince », lui répond Pierre le Grand. Tout Prince veut être architecte... Tout architecte se croit Prince...
Les rapports ne furent pas faciles entre cet architecte savant et le tsar. L'un, pétri et imbu de culture française, refuse le rôle de courtisan ; l'autre, à l'aube de l'entrée de la Russie sur la scène européenne, veut construire une nouvelle ville à l'image des cités modernes.
Mais les politiques ne commandent des cités idéales aux artistes que pour mieux abandonner ces utopies et servir leur seule gloire ; éternelle divergence entre le pouvoir et l'art, illustrée avec humour dans ce dialogue à fleurets mouchetés entre Le Blond et Pierre Le Grand.
-
L'art russe
Mikhaïl Allenov, Nina Dmitrieva, Olga Medvedkova
- Citadelles & Mazenod
- 1 Novembre 1991
- 9782850880292
Dix siècles d'art russe ! C'est à ce fabuleux voyage dans le temps et dans l'espace qu'invite ce volume. Au fil des six cents pages, les auteurs racontent les bouleversements d'une histoire qui, de Kiev à Moscou, en passant par Vladimir, Novgorod et Saint-Pétersbourg, ne laisse jamais le lecteur en repos.
Alors que s'affirme l'unité politique d'un jeune état, le baptême de la Russie, proclamé par Vladimir Ier en 988, fait éclore un art exceptionnel qui, tout en se détachant du modèle de Byzance, reste en étroite symbiose avec l'église orthodoxe ; l'art de l'icône et l'architecture ne cessèrent d'évoluer au fil des époques, rythmés par de grands noms comme Théophane-le-Grec et le prodigieux Andrei Roublev. En 1682, l'avénement de Pierre-le-Grand bouleversa cet art d'or et d'encens : tout au long du XVIIIe siècle l'ouverture à l'Occident sert les fastes d'un monde qui exprime, envers et contre tout, son génie propre. Avec le XIXe, la Russie entre dans le concert des grandes nations : le lecteur revit une évolution artistique qui garda toujours son authenticité en infléchissant les courants occidentaux : romantisme, réalisme, ou Vroubel revendiqué par les avant-gardes du XXe siècle, héros de cet âge d'or qui devait donner naissance à une révolution universelle des arts plastiques.
Grâce à des reportages exclusifs, l'iconographie fait pénétrer le lecteur dans les églises, palais et musées de la Russie tout entière, telle que nous la redécouvrons aujourd'hui. -
Mikhaïl Boulgakov est aujourd'hui, sans conteste, le plus grand écrivain russe de la première moitié du XXee siècle. Cette gloire internationale ne doit pas faire oublier qu'il ne put, de son vivant, presque rien publier de ses oeuvres ni montrer sur scène ses productions théâtrales. Réveillon chez les Boulgakovles Boulgakov nous fait pénétrer dans l'intimité de l'écrivain, de sa femme Elena et de leurs amis qui survivent (mais pour combien de temps encore ?) à la terreur stalinienne. Ce moment, le début de 1939, est décisif dans la carrière de Boulgakov, puisqu'il a entrepris un ouvrage qui, cette fois-ci, devrait recueillir l'assentiment du puissant maître du Kremlin. Mais, est-ce si sûr ? L'irréductible Boulgakov, un des rares hommes libres dans ces temps de servitude, de lâcheté et de flagornerie, saura-t-il courber son génie ? Quelle place un véritable créateur peut-il trouver face à un pouvoir totalitaire ? Olga Medvedkova, faisant revivre ce brillant milieu de l'intelligentsia moscovite, nous propose au-delà d'une plongée dans le temps, un voyage plus profond, au coeur de l'oeuvre de Boulgakov, analysé de manière nouvelle, à la façon de son auteur qui se définissait lui même comme mystique et satirique. Ce texte est un « récit véridique », une fiction où tout est vrai. Les mots sont exhumés des archives : leur diablerie dé-passe même les inventions de l'auteur du Maître et Marguerite Maître Marguerite. Ce récit drôle, . émouvant, effrayant, qui rappelle des faits que certains sont peut-être soucieux d'oublier aujourd'hui, parle du courage du vrai créateur, de l'intransigeance de la création et, plus largement, de la liberté de l'homme face à son temps et son destin.
-
Dire non à la violence russe : 13 relectures dynamiques
Olga Medvedkova
- À l'Est de Brest-Litovsk
- 16 Octobre 2024
- 9782487964006
Avec l'invasion de l'Ukraine par la Russie, l'horreur, l'injustice et le mensonge ont fait irruption dans notre quotidien. Comment cela va-t-il finir ? L'Ukraine est-elle menacée de disparition ? Jusqu'où l'Occident doit-il aller pour vaincre la Russie ? Olga Medvedkova nous arrache à la sidération provoquée par l'extrême brutalité du régime russe pour réveiller notre courage, pour que nous ne cédions pas à l'intimidation du mal. Elle s'y prend de manière totalement originale, en nous faisant réfléchir sur des oeuvres qui ont été pour elle nourricières : celles de Freud, Jaspers, Fromm, Jankélévitch, Hannah Arendt, Robert Bresson et d'autres. Qu'elles viennent d'un passé proche ou lointain, elles rebondissent sur le présent et nous procurent les ressources d'une résistance morale, rendent vie à notre liberté et à notre responsabilité. Une lecture magistrale.
-
Traités et autres écrits d'architecture
Pierre Caye, Olga Medvedkova, Renaud Pleitinx, Jean Stillemans, Collectif
- Éditions Mardaga
- 21 Janvier 2021
- 9782804709396
Depuis deux millénaires, pour le moins, de nombreux textes : traités, livres, cours, leçons, manuels, manifestes, articles, ont été écrits sur l'architecture. Ils composent aujourd'hui le corpus de la théorie de l'architecture. L'usage scientifique actuel, qui dévalue toute production âgée de plus de cinq ans, condamne à l'obsolescence la majeure partie de ce corpus, promis à terme à ne satisfaire que les besoins de l'instruction ou les attentes de l'érudition. S'opposant à une science qui cultive ainsi l'amnésie, l'ouvrage Traités et autres écrits d'architecture a pour motif principal de rendre présent et actuel le corpus de la théorie de l'architecture, en montrant, par les contributions de divers spécialistes en histoire de l'architecture, ce qu'il contient comme ressources de pensée exploitables aujourd'hui en de nombreux champs de la connaissance et de l'action.
-
Kandinsky : Le peintre de l'Invisible
Olga Medvedkova
- GALLIMARD
- Decouvertes Gallimard
- 9 Avril 2009
- 9782070359820
En 1896, Vassili Kandinsky (1866-1944) renonce à la chaire de droit que lui propose l'université et décide de quitter sa Russie natale pour devenir peintre à Munich. Pour lui, seul l'artiste peut mettre l'homme en relation avec le Spirituel, car il est le seul capable de voir l'Invisible. Rapidement, ses recherches sur la couleur l'éloignent de la figuration et Kandinsky devient l'un des acteurs majeurs de l'avant-garde picturale. L'importance de la révolution qu'il met en oeuvre le conduit à une réflexion théorique intense, exposée dans un ouvrage majeur, Du spirituel dans l'art (1911) et à la création du célèbre Der Bleue Reiter (Le Cavalier bleu). À partir de 1921, son poste de professeur à l'école du Bauhaus l'amène encore à systématiser ses idées théoriques dans Point et Ligne sur plan (1926), où il élabore une nouvelle science de l'art. En confiant à la force des couleurs et à la dynamique des lignes et des formes l'expression de la «Vérité intérieure» qu'il vise à représenter, Kandinsky met ainsi en place l'invention la plus déterminante de l'histoire dl'art : l'abstraction.
-
Pierre Le Grand et ses livres ; les arts et les sciences de l'Europe dans la bibliothèque du Tsar
Olga Medvedkova
- Alain Baudry Et Compagnie
- 18 Novembre 2016
- 9782357551268
Prince réformateur qui lança le processus d'occidentalisation de la Russie, créateur de la ville nouvelle de Saint-Pétersbourg, Pierre le Grand n'a jamais cessé de hanter l'imagination des Européens. Qui était cet homme ? Que pensait-il faire en changeant la face de son pays ? Ses livres personnels, conservés au sein du Département des manuscrits de la Bibliothèque de l'Académie des sciences de la Russie à Saint-Pétersbourg, nous en donnent une compréhension inédite. C'est tout sauf une bibliothèque d'apparat. Montagne de documentation scientifique, technique et artistique, et tout particulièrement architecturale, c'est une bibliothèque de travail, d'"usuels" : consultée, manipulée avec passion jusqu'à l'usure. Les volumes, pour la plupart illustrés, publiés en Europe au XVIIe siècle, en français, allemand, hollandais, anglais, latin, portent les traces de l'impatience de leur propriétaire, de sa curiosité dévorante pour la modernité européenne. Grâce à cette source exceptionnelle jamais réellement explorée, la personnalité du prince-bâtisseur, sa ville, ses réformes, ses institutions apparaissent d'une manière nouvelle, libérée des clichés historiographiques. Fruit d'un projet international, mené grâce au soutien de nombreuses institutions académiques russes et françaises, cette publication comprend le catalogue raisonné et illustré des 287 volumes identifiés comme ayant appartenu au Tsar, ainsi qu'un choix de sept études qui ouvrent la réflexion sur le processus de l'européanisation de la Russie, sujet plus qu'actuel aujourd'hui.
-
Andreï Voronikhine (1759-1814) eut un destin exceptionnel. Né dans une famille de paysans (peut-être est-il le fils naturel du comte Alexandre Stroganov) il fut affranchi du servage. Il étudie l'architecture avec Vassili Bajenov et Matveï Kazakov. Il accompagnera le fils du comte, Pavel et son précepteur, Gilbert Romme, futur Montagnard, dans un grand voyage qui les mènera au coeur de la Révolution française. A son retour en Russie, il entre à l'académie impériale des beaux-arts. Son oeuvre majeure est la cathédrale Notre-Dame-de-Kazan de Saint-Pétersbourg, dans le style néoclassique. Il ne rédigea jamais ses souvenirs. mais s'il l'avait fait, nul doute que ce texte en serait la plus fidèle des transcriptions.
-
Nom, prénom, patronyme : Enquête en trois cahiers
Olga Medvedkova
- LES PRESSES DU REEL
- Oeuvres En Societe
- 9 Juin 2023
- 9782378962159
En quoi la question du nom est-elle devenue si importante et actuelle ? Elle revient volontiers comme un malaise et ce livre est une tentative de répondre à ce trouble. Le récit entremêle autobiographie et observation de nos contemporains à l'heure où s'écrivent pour eux des formules toutes prêtes d'expression de pensées et d'émotions.
Le nom - ce signe étrange et ambigu de l'individu - est analysé par une historienne de la culture par ailleurs écrivain et traductrice, qui livre son enquête à propos de son propre nom (de son nom propre) et l'histoire mouvementée de sa perte et de sa redécouverte. Car les noms appartiennent et n'appartiennent pas à leur porteur et ils entretiennent bien souvent avec l'individu une relation qui échappe aux rapports entre le sujet et l'objet.
La pandémie de 2020 et la quarantaine provoquée ont aiguisé plus que jamais les problèmes évoqués. Écrit sous la forme d'un journal de quarantaine, depuis un appartement parisien, « à la main », dans trois cahiers qui correspondent à ses trois noms, ce livre représente à la fois une expérience d'introspection, une réflexion épistémologique et un acte de résistance face à la dépersonnalisation. -
« La cour devant l'entrée était pleine. L'odeur des sacrifices pénétrait jusqu'aux poumons, des lourdes boucles grises encerclaient les têtes brunes et blondes, s'élançaient dans l'air. On fumait. Des déguisements en oripeaux, trop larges ou trop étroits, cela se boutonnait ailleurs que logiquement. Les hommes étaient plus vieux que les filles. Plus jolies étaient ces dernières et plus courtes étaient leurs robes ; plutôt qu'une robe, une paire de jeans de rien du tout, mais sur quelle paire de fesses ! Le noir dominait. Le fameux goût parisien. L'allure étaient languissante, paresseuse : ils ont tout vu et depuis longtemps. »
-
Partir?? Aller ailleurs?? Pour quelle raison impérieuse, affichée ou secrète, les personnages de ces nouvelles éprouvent-ils le besoin de quitter le lieu où ils demeurent et d'arriver là-bas, de revenir peut-être...??
Ces hommes et femmes, jeunes ou vieux, ont cru choisir librement une destination sous un prétexte ou un autre, mais à leur insu ils subiront l'emprise de ces villes toutes-puissantes que sont Rome, Vienne, Palerme, Lisbonne, Athènes, Venise, Madrid, Jérusalem.
Chacune de ces villes réclame en effet des rituels, trace ses parcours, régit les heures, dicte ses lois et ses rencontres, prescrit une contenance à observer, trompe ou déçoit, et, en s'imposant au visiteur, elle oriente le cours de sa vie. Il devient impossible au nouvel arrivant d'habiter ce lieu naïvement, ne serait-ce qu'un instant, de trouver ce qu'il cherche.
C'est le destin que subiront les héros ordinaires ou extraordinaires de ces huit destinations situées à différents moments du temps. Car ces récits se passent autrefois, aujourd'hui ou demain... Le simple déplacement vers leur destinée s'est transformé, par la magie de la ville, en un véritable voyage intérieur.
-
Histoire de Saint-Pétersbourg
Wladimir Berelowitch, Olga Medvedkova
- Fayard
- Ville
- 5 Juin 1996
- 9782213596013
Dès sa fondation, en 1703, Saint-Pétersbourg engendra des mythes tenaces. Pour la construire, Pierre le Grand mobilisa des dizaines de milliers d'ouvriers, dont beaucoup moururent, d'où la légende d'une ville édifiée sur des ossements. En moins de dix ans, à coup d'oukazes et de déplacements de population, le tsar fit surgir une ville qui devait surpasser toutes les capitales d'Europe. Bâtie sur le principe de la perspective " régulière ", elle serait un modèle d'ordre et de raison, le phare de l'Empire russe, une ouverture sur l'Europe.Les héritières du tsar, Elisabeth et surtout la Grande Catherine, reprirent l'ambitieux dessein de Pierre. Sous la houlette de Rastrelli, l'inventeur du baroque russe, palais et églises se multiplient. La cour de Pétersbourg vit alors au rythme des bals masqués et des feux d'artifice, et leur magnificence fait dire aux étrangers que les impératrices, à l'instar de Louis XIV, veulent ruiner la haute noblesse. S'affirmant digne héritière du tsar fondateur, Catherine érige la célèbre statue de Pierre le Grand. A la fois Auguste et Mécène, elle transpose les rêves d'architecture néoclassique de l'Occident, couvre la capitale de colonnades et fait construire l'Ermitage où elle réunit ses collections de peinture.Au XIXe siècle, salons littéraires, cabinets de lecture, spectacles font de Pétersbourg une grande capitale européenne. La cité est en même temps le centre d'un Etat en pleine expansion, qui s'affiche à l'occasion des parades militaires de Nicolas Ier et dont le dynamisme surprend les étrangers. A la fin du siècle, la révolution industrielle bouleverse le visage de Pétersbourg alors même que la société russe s'y enracine.La ville semble cependant marquée par la malédiction originelle qui, de Pouchkine à Dostoïevski, imprègne toute la littérature et que viennent illustrer des événements tragiques: l'inondation de 1824, l'assassinat d'Alexandre II, le Dimanche rouge de 1905. En 1914, Saint-Pétersbourg perd son nom: après la Révolution de 1917, elle cède à Moscou son statut de capitale, avant d'entrer dans l'ère soviétique.Le tsar ne trouva ici que quatre cabanes de pêcheurs. Le lieu lui plut tant qu'il décida de construire cette ville. Il y ajouta sa maison sur l'île et la baptisa Pétersbourg.Peter Henry Bruce, 1782.En vérité, nous vivons ici dans un paradis.Pierre le Grand, 1706.Notre sérénissime monarque a pris une Russie de bois et a créé une Russie d'or: ainsi en a-t-il orné l'aspect extérieur par les bâtiments, les places fortes, les lois, les institutions du gouvernement et la vertu des sciences.Théophane Prokopovitch, 1716.Embellis, ô cité! Et sois toujours belle, Sois fière à jamais de celui qui t'a bâtie.Que chacun te considère et te dise avec terreur:Que tu es belle, ô ville, devenue la pareille de Rome!Andreï Nartov, 1756.A peine, hélas, avais-je mis le pied dans cet asiatique campement de baraques alignées que, me ressouvenant de Rome, de Gênes, de Venise et de Florence, je me mis à rire.Comte Alfieri, 1790.Wladimir Berelowitch, maître de conférences à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, est spécialiste de l'histoire de la Russie du XVIIIe et du XIXe siècles. Olga Medvedkova, historienne d'art, spécialiste de l'architecture russe et française, est coauteur de L'Art russe (Citadelle-Mazenot).
-
-
-
Jean-Baptiste Alexandre le Blond, architecte 1679-1719 ; de Paris à Saint-Pétersbourg
Olga Medvedkova
- Alain Baudry Et Compagnie
- 13 Juin 2007
- 9782952861700
-
Les europeens ces architectes qui ont bati l europe 1450-1950
Olga Medvedkova
- Peter Lang
- 30 Mars 2017
- 9782807602793
-
Kandinsky ou la critique des critiques ; les écrits russes de Kandinsky (1901-1911)
Olga Medvedkova
- LES PRESSES DU REEL
- 14 Février 2014
- 9782840664543
Première traduction en français d'un ensemble de textes fondamentaux de Kandinsky (édition scientifique commentée, accompagnée d'un essai analytique).
-
En plein été 1980, quelques jours avant l'ouverture des célèbres JO que l'Occident boycotte à cause de l'Afghanistan occupé par l'armée soviétique, Liza Klein et sa mère quittent Moscou pour passer trois jours à la campagne. Petite fille de Joseph Klein, traducteur de Goethe, fille unique de parents divorcés - son père a émigré aux États-Unis -, Liza tente de survivre à l'éducation que sa mère lui inflige en la justifiant par ses origines aristocratiques... À plus de trente ans de distance, ce roman tente une reconstruction et revisite les lieux oubliés. Que signifiait être née et avoir grandi en Union Soviétique ? Qu'est-ce que c'était que cette " éducation " ? En quoi celle prodiguée à leurs rejetons par les élites issues du Dégel, à mi-chemin entre Gotha et ghettos, était-elle, malgré tout, " soviétique " ?