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Prix
Paul Claudel
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L'annonce faite à Marie ; mystère en quatre actes et un prologue
Paul Claudel
- Gallimard
- Soleil
- 16 Octobre 1959
- 9782070101344
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C'est une grande date dans l'histoire de l'art que celle où la peinture cesse
d'avoir un rôle cérémonial ou décoratif, mais commence, sans parti pris, à
braquer sur la réalité un objectif intelligent.
En ce sens, l'artiste hollandais n'est plus une volonté qui exécute un plan
préconçu et qui lui subordonne les moyens et les mouvements, c'est un oeil qui choisit et qui saisit, c'est un miroir qui peint, tout ce qu'il fait est le résultat d'une réflexion. -
L'Endormie - Fragment d'un drame - Tête d'Or (1889) - La Ville (1890-1891) - La Jeune Fille Violaine (1892) - Tête d'Or (1894) - Agamemnon d'Eschyle - L'Échange (1893-1894) - Le Repos du septième jour - La Ville (1894-1898) - La Jeune Fille Violaine (1899-1900) - Partage de Midi (1905-1906) - L'Otage - L'Annonce faite à Marie (1910-1911) - Protée - Les Choéphores d'Eschyle.
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Tête d'Or, c'est un drame écrit à vingt ans, dans la violence et la passion d'une jeunesse avide d'indépendance et de pouvoir, pressée de s'affirmer, consciente de sa force et dévorée de désirs, révoltée contre les pesanteurs sociales et la médiocrité de l'existence. C'est le combat spirituel d'un coeur accablé de tristesse et d'ennui, mais assoiffé de vérité et de vie, déchiré entre ses convictions rationalistes et la révélation du surnaturel. C'est la recherche et la revendication d'un bonheur toujours menacé par l'échec et la mort. Sous la fiction d'un drame héroïque, à la poésie flamboyante, saturé de souvenirs classiques et de références bibliques, c'est un mythe illustrant l'éternelle et invincible aspiration de l'homme à une joie refusée en ce monde et attendue de la Grâce divine.
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Imprégné d'Eschyle, de Shakespeare, de Wagner, de Hugo, de Mallarmé, de Rimbaud, Claudel n'imite personne. Sa voix théâtrale est singulière, ses drames ne peuvent être assimilés à rien d'autre, ni à eux-mêmes : il passa sa vie à les récrire. Il n'a pas d'imitateur, mais, partout où d'autres dramaturges viennent planter leur décor, il est déjà là. La réinvention du drame mythologique, la joie du verbe contre l'absurdité de l'Histoire, le théâtre de situations, le drame épique... rien de ce qui est théâtral ne lui est étranger, pas même l'humour. Il n'a pas seulement renouvelé la scène, il a déplacé les bornes du drame. Il y mêle la Bible et le cirque, les saints et les marionnettes, les paysans du Tardenois et le masque du nô. C'est dérangeant sans doute, exigeant à coup sûr. L'art de Claudel est exigeant : sans concession aux règles ni aux mots d'ordre. Sa morale est exigeante : sans attention au confort ni à l'autorité. Sa justice est exigeante : sans pitié apparente pour les héros et les saints, tout en générosité pour les coupables et les violents. Mais (ou faut-il dire : pour toutes ces raisons) son théâtre s'impose avec évidence au public contemporain. Le lire, l'entendre sont des expériences inoubliables. C'est franchir la frontière qui sépare deux mondes. Avec pour guide l'Annoncier du Soulier de satin : «Écoutez bien, ne toussez pas et essayez de comprendre un peu. C'est ce que vous ne comprendrez pas qui est le plus beau, c'est ce qui est le plus long qui est le plus intéressant et c'est ce que vous ne trouvez pas amusant qui est le plus drôle.»
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«Nous ne naissons pas seuls. Naître, pour tout, c'est co-naître. Toute naissance est une connaissance. Pour comprendre les choses, apprenons les mots qui en sont dans notre bouche l'image soluble. Ruminons la bouchée intelligible. La parenté est certaine qui relie les idées dans trois langues d'acquérir par l'esprit et de surgir ; genoumai et gignôsko, nasci, gignere, novi, cognoscere, naître et connaître. Jusqu'aux formes inchoatives et passives réparties entre les deux familles, tout, dans l'anatomie de ces verbes, veut dire. Interprétons, que toute chose qui s'inscrit dans la durée est requise par la constitution ambiante et préalable de sa condition complémentaire et trouve hors d'elle-même sa raison d'être qui se parfait en l'engendrant. J'appelle très proprement connaissance oui cette nécessité pour tout d'être partie : d'abord. Cette partie secondement, la liberté pour l'homme de la faire, de créer sa position lui-même sur l'ensemble ; et troisièmement cette répercussion, qui est de savoir ce qu'il fait.» Paul Claudel.
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Cinq grandes odes ; processionnal pour saluer le siècle nouveau
Paul Claudel
- Gallimard
- Poesie Gallimard
- 29 Avril 1966
- 9782070300747
«Claudel est trop poète pour réduire le langage au récit des faits ou des idées, trop impatient pour nous mener sous de vagues prétextes à des ravissements clandestins, mais il est trop prudent pour pousser l'écriture à ses confins d'imagination gratuite, de musique pure ou d'expériences plastiques. Les vertus qu'il a sont contradictoires et son art en fait une synthèse qu'on a peu de chance de rencontrer à nouveau. Elle est peut-être à son plus haut point dans les odes. Celles-ci se soumettent si peu à un ordre externe que l'auteur a dû les faire précéder d'arguments qui guident la lecture, mais elles sont parfaitement organisées à l'intérieur de leur mouvement. On peut y perdre pied, on se sent emporté dans une cohérence. Et chaque relecture nous y fait mieux découvrir, sous les violences de l'esprit et de l'âme, à travers les changements d'allure et les allusions bigarrées, une profonde science de la vie. Plus on comprend la structure de cette démarche, plus on aime cette extrême liberté sans désordre, une espèce d'immense cri vierge.» Jean Grosjean.
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«Qui m'aurait permis [...] de résister à la tentation, là-bas partout ambiante, de la calligraphie ?» À la fin de son séjour au Japon, Claudel témoignera ainsi des effets sur sa poésie de la rencontre avec les arts japonais. À la calligraphie d'un titre de poème bref, ou d'un mot clef, fait face, sur la même page, et selon une disposition verticale qui imite le mouvement de lecture japonais, un très bref poème en français qui ne cherche pas à copier la forme du haïku, mais à la transposer sur un registre propre d'inspiration : «Chaque poème est très court, une phrase seulement, ce que peut supporter de son, de sens et de mots, une haleine, un souffle, ou le battement de l'aile d'un éventail.»
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Dodoitzu et l'escargot alpiniste
Paul Claudel
- Gallimard Jeunesse
- Enfance En Poesie
- 10 Septembre 2015
- 9782070668212
Une sélection de poèmes extraits des recueils "Poèmes retrouvés", "Corona Benignitatis Anni Dei", "Autres poèmes d'après le chinois" et "Dodoitzu".
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Coffret de deux volumes vendus ensemble
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Mort de Judas ; le point de vue de Ponce Pilate
Paul Claudel
- Gallimard
- Le Manteau D'arlequin
- 14 Juin 1988
- 9782070713844
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Voici la correspondance tant attendue entre Paul Claudel et Rosalie Vetch, qui fut le modèle d'Ysé dans Partage de midi et de Dona Prouhèze dans Le Soulier de satin. «Chaque lettre nous apporte des détails ignorés sur une aventure encore largement incomprise. Les curieux de petits faits vrais vont trouver ici de quoi satisfaire leur appétit. Ils découvriront aussi des descriptions de sites et de paysages:mer et ciel omniprésents. Mais les révélations de loin les plus précieuses touchent à la destinée exceptionnelle des deux partenaires principaux, observés à travers un demi-siècle:1900-1951. LUI entend n'avoir pour ELLE aucun secret. Il se montre dès lors sous toutes ses faces:l'homme si sauvagement solitaire, mais également aux prises avec autrui; le diplomate en action; le créateur au sommet de son art; l'amant enflammé, mais aussi le mari mortifié; sa foi en insupportable conflit avec sa passion - car tous ces versants se rencontrent:Pour être un artiste, il ne sert à rien d'avoir Dieu au coeur si l'on n'a le diable au corps! Quant au couple qu'ils s'épuisèrent à former, ELLE et LUI, l'apport du courrier claudélien se révèle inestimable. Il éclaire d'un jour qu'on n'espérait plus sa flamboyante origine et sa première croissance orageuse, puis les conditions de sa rupture et le silence qui la scella treize ans durant; la péripétie des retrouvailles entre équivoque et mystère; enfin, le lent éloignement d'un Éden inaccessible.» Gérald Antoine.
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«...Tout ce qui s'agite de souvenirs et d'idées hétéroclites dans la tête d'un voyageur comme les clous dans une calebasse mexicaine, tout ce qui peut s'arranger entre elles d'accrochements arbitraires, est assez bien représenté, comme du coq à l'âne, par la conversation intempestive et disjointe qu'entretiennent à la faveur d'une promenade sur l'eau ou d'une panne d'automobile quelques pèlerins de cet itinéraire éternel qui va de nulle part à n'importe où.» Paul Claudel.
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Le Soulier de satin occupe une place à part dans l'histoire du théâtre au XX? siècle. Cette pièce, qui a pour scène le globe terrestre tout entier, et qui se passe à l'âge d'or espagnol, rejoue pour nous tous les drames intimes de Claudel, le déchirement que le désir et l'amour apportent dans la chair. Le style, lui, englobe tous les styles, du burlesque au mystique, du tragique au poétique. Tout Claudel s'y est accompli, ouvert, illuminé.
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«Mes idées sur le théâtre»... ce titre est presque de Claudel. Il dit bien surtout ce que sont ces textes : projets, suggestions, propositions toutes personnelles... Dramaturge, Claudel n'est jamais resté indifférent à la réalisation de ses oeuvres : il aimait à intervenir et, non sans irriter parfois ses metteurs en scène, prodiguait conseils et indications. Il s'intéressait aux problèmes techniques, inventait des mises en scène, imaginait des expériences dans les domaines de la diction, de la musique, du geste... Il en rêva quelques-unes, en réalisa d'autres. N'a-t-il pas écrit des ballets, des mimodrames, et, après Le Soulier de satin, libéré d'une certaine manière de son oeuvre dramatique, ces pièces dont chacune est une «expérience» : Le Livre de Christophe Colomb, Jeanne au bûcher, Le Festin de la Sagesse... ? Il eût souhaité un «spectacle total», dans lequel la danse, la musique, le cinéma... auraient soutenu le poème. De sa correspondance, d'articles, de conférences..., il était aisé de composer un ensemble de textes ; choisis et présentés par Jacques Petit et jean-Pierre Kempf, ils sont groupés suivant un ordre chronologique qui souligne les goûts et les curiosités de Claudel. C'est bien un homme de théâtre qui y apparaît, ou plutôt un poète rêvant sur les possibilités du théâtre.
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Ce dialogue sur Racine, rédigé par Claudel quelques mois avant sa mort, a été conçu (comme l'avaient été les Conversations sur le Loir-et-Cher) comme un échange d'idées entre deux interlocuteurs qui expriment en fait les vues d'un seul personnage : Paul Claudel. L'auteur s'y exprime avec profondeur et humour sur le théâtre, la tragédie, la poésie, le vers alexandrin - qu'il réhabilite après l'avoir malmené dans d'autres parties de son oeuvre, - et sur Shakespeare, qu'il associe à son hommage à Racine. Les vues d'Arcas et de Paul Claudel se développent et se complètent l'une par l'autre selon le mot profond de Léon-Paul Fargue : «On ne discute bien que si l'on est d'accord.»
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Édition augmentée d'une variante pour la scène de l'acte IV en 1940
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«Les psaumes, ça n'est pas fait pour dormir dans des vieux livres poussiéreux, ni pour être ânonné ou roucoulé sur des airs qui manquent d'air, de beauté, de culot. C'est fait pour vivre aujourd'hui, louer, crier, pleurer, prier, danser ce qui fait le fond et l'arrière-fond de notre présent avec toute la panoplie des douleurs, espoirs, tristesses, joies. Plutôt que de les retraduire, Paul Claudel a voulu les répondre comme l'écho, en les recréant en toute liberté dans cette langue charnelle, baroque, bruissante qui fait son génie. Le résultat est explosif.» Guy Goffette.
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La crise ; Amérique 1927-1932
Paul Claudel
- Editions Métailié
- Suite Francaise
- 3 Septembre 2009
- 9782864246992
De mars 1927 à 1933, Paul Claudel est ambassadeur de France à Washington. A peine arrivé aux États-Unis, il parcourt le pays où sa notoriété littéraire lui vaut de nombreuses invitations, et très vite, il s'interroge sur "la prospérité américaine, ses causes, ses conditions et les dangers qui la menacent".
Au lendemain du Jeudi noir, il n'est pas surpris et décrit à Aristide Briand, son ministre, les circonstances d'une crise qu'il lui avait déjà annoncée.
Ces lettres ont gardé en 2009 une justesse et une actualité troublantes.
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Comment ? Deux mille pages de commentaires bibliques ? Et de Claudel encore ? Passe pour le théâtre ! Mais deux mille pages religieuses du «gorille catholique» ! Et, comme le remarquait un naïf lecteur, un texte écrit dans une langue qu'il faudrait traduire en français pour qu'il puisse donner tout son poids spirituel et contribuer à l'élévation des masses !Et s'il n'y avait que treize cents pages, et si c'était, plutôt qu'un commentaire ou qu'une exégèse, une succession de poèmes à goûter avec délectation, une rêverie magique sur la destinée humaine ? Car c'est la Bible et ce n'est pas la Bible, ce sont les mots et les images de la Bible, et c'est le roman claudélien de la Création. Parfois, il est vrai, il faut traverser des étendues arides comme Moïse dans le désert. Mais c'est pour arriver, comme lui, à des sommets sublimes, à des explosions du langage ou, plus mystérieusement, comme dans ces solitudes de l'Arabie Pétrée, à des sources cachées au fond des grottes où le poëte écoute des voix qui viennent de plus loin peut-être qu'il ne le pense.Qui ne voudrait suivre un poëte en quête d'un destin qu'il ne distingue pas de celui de l'humanité et qui répond, à la fin de sa vie - et en quel poème !, à la question posée par Tête d'Or : «Qui suis-je ?»Tome II : «Ce sont des oeuvres pratiquement inconnues, même des claudéliens, que nous avons voulu tirer de l'oubli [...]. On y admirera l'écriture éblouissante d'un écrivain libéré de toute convention, l'enthousiasme lyrique du croyant en possession, désormais définitive, du sens.»M. Malicet.
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Ce recueil se compose de quelques poèmes en prose sur le Japon qui pourraient s'ajouter aux pages de Connaissance de l'Est. Considérations et vues sur la configuration du pays, la philosophie, la poésie et l'art japonais. Discours aux étudiants de Nikkô (juillet 1923) intitulé : Regard sur l'âme japonaise. Un récit du tremblement de terre et de la destruction de Yokohama, où l'auteur se met à la recherche de sa fille qu'il croit perdue. Des dialogues : Le Poëte et le Shanisen, Le Poëte et le Vase d'encens, Jules ou l'Homme aux deux cravates.
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Les cahiers de la NRF : mémoires improvisés
Paul Claudel
- Gallimard
- Les Cahiers De La Nrf
- 6 Septembre 2001
- 9782070762569
«Les Mémoires de Paul Claudel furent vraiment improvisés. Jean Amrouche arrivait devant les micros de la Radiodiffusion française, avec ses questions, sa documentation, préparées de longue main, son habileté - et Claudel renversait tout, sur l'instant, dans la bonhomie certes, mais aussi dans la puissance de son tempérament léonin ; Amrouche ne s'estimait pas battu, revenait, insistait, avec une obstination et une maîtrise courtoise auxquelles on ne peut que rendre hommage. Il ne s'agit pas d'une suite d'interviews. Le mot français "entretiens" est plus conforme à l'esprit de cette longue conversation en quarante et un épisodes, au cours de laquelle Claudel, sommé de se livrer, le fait sans s'y résoudre complètement, mais apporte suffisamment de lui-même pour que cet ouvrage à peu près unique ait une très grande importance pour la connaissance, plus en profondeur qu'il n'y paraît, d'un immense auteur.» Louis Fournier.