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Prix
Philippe Alexandre
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Clementine Churchill ; la femme du lion
Beatrice de L'aulnoit
- Tallandier
- Texto
- 7 Mars 2019
- 9791021038028
« Pour vivre avec un monstre sacré de la politique, un monstre d'égoïsme, d'ambition et d'orgueil, il faut un tempérament de feu. Lorsqu'à Blenheim, le château de ses ancêtres Marlborough, Winston Churchill la demande en mariage, la blonde, belle et sportive Clémentine Hozier (1885-1977) ne doute pas de relever le défi. Mais la bonne société anglaise se demande pourquoi le flamboyant ministre s'est mis en tête d'épouser une jeune fille qui n'a pas plus de fortune que lui. Ce mystère s'appelle l'amour...» Londres, mars 1908 : Clementine Hozier et Winston Churchill se rencontrent à un dîner où ni l'un ni l'autre ne voulaient se rendre. Leur coup foudre est à l'origine d'un étonnant roman d'amour qui va durer près de soixante ans. Ensemble, ils ont eu cinq enfants. Alors que les femmes de chefs d'état ont tant de mal à trouver la mesure entre effacement et influence, dès le jour de son mariage, à 23 ans, Clementine tient sa juste place. Elle restera toujours incroyablement fidèle à ses convictions, ses certitudes, ses ambitions. De la légende Churchill, elle a connu tous les secrets, les ombres, les vérités derrière le mythe. Tout ce que l'histoire ne saura jamais et qu'elle a voulu cacher. Parce que dès le premier jour, imperturbable et fière, elle n'a cessé de croire en lui. Pour vivre avec ce monstre sacré de la politique, il fallait un tempérament d'acier.
Fruit d'une longue enquête, cette biographie trace le portrait d'une femme ardente dont le destin exceptionnelse confond avec l'histoire tragique du XXe siècle.
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Dernières nouvelles de Martinique
Aurélie Bel, Nora Benjamin, Dominique Brebion, Kofi Jicho Kopo, Ali Babar Kenjah
- Long Cours
- 9 Mars 2023
- 9782492218064
Dix auteurs émergents qui ont en commun de ne jamais avoir encore été publiés. Des regards décalés posés sur la Martinique et des thèmes brûlants d'actualité : l'amour et la famille, la relation homme/femme, les violences intrafamiliales, la corruption et la justice, la nécessité de « déboulonner » l'héritage colonial, la réappropriation des savoirs perdus, le devoir de réparation, le courage de regarder la réalité en face, le rapport forces surnaturelles, le retour au pays...
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Quand il a été baptisé en 1941, à l'âge de neuf ans, Philippe Alexandre n'avait jamais entendu parler de Dieu. Et encore moins des chrétiens et des juifs. Il ignorait aussi qu'avec trois grands-parents « israélites », comme on disait alors, il était promis à un voyage vers la mort. Trois quarts de siècle plus tard, il a voulu savoir d'où et de qui il venait puisque personne n'a jamais cru bon de l'éclairer.
Tout est parti d'un village près de Francfort et d'un marchand de chevaux juif et allemand. Au lendemain de la Révolution, cet aïeul a été pris d'un amour absolu, inconditionnel, pour la France, seul pays d'Europe qui avait donné à ceux de son peuple le privilège d'être des citoyens de plein droit, bénéfi ciant de la Liberté, de l'Égalité, de la Fraternité. Il a légué à toute sa lignée cette superbe passion française qui perdure depuis deux siècles, à travers tant d'événements cruels ou éblouissants. Pour prix de cette glorieuse identité, il a fallu renoncer à une religion, des souvenirs, des traditions, une langue, une histoire.
Au fil des générations, personne, dans cette famille, n'a refusé ces sacrifices, nul n'a voulu revenir en arrière. Tous ont adopté une loi appelée tour à tour « intégration » ou « assimilation ». Ils ont voulu, chacun avec ses talents, être des Français exemplaires. Rien que français, plus que français.
Philippe Alexandre rend ici à la mémoire des siens un hommage aussi émouvant qu'éclairant.
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Thomas Cook ; 1808-1892 l'inventeur des voyages
Beatrice de L'aulnoit
- Robert Laffont
- 25 Octobre 2018
- 9782221195598
Quand Jules Verne publie, en 1872, son Tour du monde en 80 jours, les Anglais lisent dans le Times le récit du vrai voyage de Thomas Cook, parti deux mois plus tôt pour son premier tour du monde organisé. Ce génie du tourisme a tout inventé : la publicité, la brochure de voyage, l'agence, le coupon d'hôtel, le traveller's cheque... Il a créé le « voyage pour tous ». Il n'est pourtant jamais allé à l'école.
Le 5 juillet 1841, Cook affrète son premier train pour emmener 570 militants à un meeting anti-alcoolique. Puis il organise une excursion à Liverpool pour 1 200 travailleurs : c'est un tel succès qu'il en monte une autre quinze jours plus tard. Il s'aperçoit alors que non seulement le voyage détourne les excursionnistes des tavernes mais qu'en plus il éduque ceux qui ne savent ni lire ni écrire. Pendant quinze ans, il fera visiter la Grande-Bretagne aux Anglais, avant de leur faire traverser la Manche et découvrir Paris, l'Italie, Constantinople, la Terre sainte, où aucun touriste ne s'est encore hasardé...
En 1863, ses premiers tours à Genève, Chamonix et Lucerne vont lancer l'hôtellerie alpine. En 1869, il sera le seul Anglais présent à l'ouverture du canal de Suez. Jusqu'à la fin du siècle, il possédera l'unique flotte de bateaux de croisière du Nil et sera le maître de l'Égypte. Ce qui va faire sa fortune.
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Dictionnaire amoureux : de la politique
Philippe Alexandre
- Plon
- Dictionnaire Amoureux
- 10 Novembre 2011
- 9782259210072
« Ah ! vous aimez la politique ? » Et l´on vous foudroie du regard. Si l´on en croit experts et sondages, entre les Français et la politique, ce serait le grand désamour. Mais à la première péripétie, à la première réplique, sans parler des grandes batailles que sont les élections présidentielles, la passion reprend le dessus, s´empare des cafés et des repas de famille. Depuis la Révolution, le peuple français vibre et s´enflamme pour la politique, pour ses beaux gestes et ses grands discours comme pour ses écarts et ses turpitudes. Dans un dictionnaire de la politique, si amoureux soit-il, il y a les enveloppes et les prébendes, mais aussi la vérité, la confiance et ce beau mot d´« ambition » qui résume tout.Ce livre prouve qu´on peut aimer la politique sans fermer les yeux sur ses égarements ni oublier qu´elle a sacrifié tant de vies et d´illusions au long de notre histoire.Philippe Alexandre est entré en journalisme à dix-neuf ans en publiant ses premiers articles dansCombat. Il a collaboré ensuite à une dizaine de journaux, duFigaro LittéraireàParis Match. Il a été pendant vingt-huit ans éditorialiste à RTL, est aujourd´hui chroniqueur àLire, auBien Publicet au Journal de Saône-et-Loire. Il est l´auteur d´une vingtaine de livres, la plupart consacrés à la politique.Dessins d´Alain Bouldouyre
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Pour mon fils, pour mon roi ; la reine Anne, mère de Louis XIV
Béatrix de L'aulnoit
- 18 Novembre 2010
- 9782266198493
Venue en France à quatorze ans pour y épouser le roi Louis XIII, Anne, infante d'Espagne, a imploré pendant vingt-trois ans la divine providence pour qu'elle lui donne un fils. Tant de prières, de jeûnes, de pèlerinages ont été récompensés par ce miracle nommé Louis XIV. Mais tout au long de ces minées stériles, la reine Anne, adulée par les plus beaux hommes de son temps, est persécutée par Richelieu. Elle tremble d'être répudiée. Une fois veuve et régente, elle résiste à la Fronde dont son ministre Mazarin est l'apprenti sorcier. Cette biographie vous fera découvrir cette exubérante Espagnole, dont la seule passion aura été de donner le Roi-Soleil à la France.
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Un pamphlet mordant sur la femme politique la plus ambitieuse de sa génération.
Pour tous, elle est "Martine". Truculente, elle a la dent dure, elle fait rire. Et personne au monde n'est épargné. "Nuls" sont les journalistes, les députés de droite, les grands patrons français, les syndicalistes, les fonctionnaires... Et même ses conseillers qui, au ministère, craignent de lui soumettre un dossier.Elle règne au firmament des sondages. À l'inverse de son père, Jacques Delors, elle se voit déjà à Matignon ou à l'Élysée. N'a-t-elle pas donné les 35 heures à la France? Oui, mais elle a aussi berné les patrons et rallumé la lutte des classes. La ministre Aubry a réussi un exploit inédit: les syndicats sont avec leurs adversaires sur les barricades. La CGT, la CFDT et FO ne lui pardonnent pas le "mépris" qu'elle affiche pour les partenaires sociaux, et s'inquiètent de l'addition de deux cents milliards que salariés et contribuables vont devoir se partager.De son rôle au sein du Parti socialiste au bilan mitigé de son passage au gouvernement, de ses relations avec Pierre Mauroy, Dominique Strauss-Khan ou Ernest-Antoine Seillière à son élection à la mairie de Lille..., Philippe Alexandre et Béatrix de l'Aulnoit nous dévoilent les revers de la fulgurante et spectaculaire ascension de Martine Aubry. -
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La dernière reine ; Victoria, 1818-1901
Béatrix de L'aulnoit
- Robert Laffont
- Documento
- 6 Juin 2013
- 9782221136829
Le 22 janvier 1901, la reine Victoria mourait et entrait dans la légende. Son nom symbolise un siècle d'hypocrisie, d'austérité sourcilleuse, de chasteté puritaine. Cette biographie sans révérence adoucit le mythe d'une Victoria victorienne .
La reine du plus grand empire depuis la Rome antique, la grand-mère de l'Europe, la souveraine de la révolution industrielle était aussi une femme sensuelle qui aimait les hommes beaux, les soldats en uniforme, les Écossais en kilt, les Indiens en turban. Meilleure danseuse du royaume, elle raffolait des bals qui ne se terminaient qu'à l'aube, elle ajoutait du whisky à son thé, apprenait l'italien en chantant du bel canto. Son peuple l'appelait la reine républicaine .
Enthousiasmée par les fleurs et les couleurs de la Méditerranée, elle a lancé la mode de la Côte d'Azur. Passionnée, elle a aimé à la folie son mari, le prince Albert. Veuve à quarante-deux ans, elle a respecté aveuglément les principes luthériens de son époux allemand. C'est une Victoria ardente et violente que font revivre Béatrix de l'Aulnoit et Philippe Alexandre. -
Chacun voit la crise à sa porte. Pour certains, c'est un cadeau empoisonné de l'Amérique, ou une peste importée du tiers monde. Pour d'autres, le résultat de l'amateurisme de la gauche au pouvoir. Où est la vérité ? Que nous réserve l'avenir ? François Mitterrand nous avait promis le rêve et le bonheur. Son ministre de l'économie nous demande toujours plus de sacrifices. Les Français ont le sentiment d'être exclus d'un débat réservé aux technocrates. L'économie, en somme, serait une affaire trop sérieuse pour qu'on y mêle les citoyens. Qu'ils paient et ne cherchent pas à comprendre. {Marianne et le pot au lait}, sans prétendre remplacer la formation économique que les Français n'ont pas reçue, les aidera, en les informant, à saisir les problèmes du présent. Roger Priouret et Philippe Alexandre analysent les événements qui ont ponctué notre histoire depuis mai 1981, la santé du franc, notre niveau de vie, la politique industrielle... Mais aussi ce qu'on peut, raisonnablement, espérer de l'avenir tel qu'il se prépare aujourd'hui. Un livre nécessaire pour savoir, pour comprendre.
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La nouvelle donne politique française ne pouvait qu'inspirer à nouveau Philippe Alexandre : d'un côté, un président de la République et son premier ministre qui n'ont guère goûté ni même bénéficié du fameux "état de grâce" post-présidentiel ; de l'autre, une opposition toujours incapable, quatre ans après, de se relever, comme d'oublier son passé mitterrandien. Jusqu'à cette dissolution qui tombe à point : tous les acteurs politiques, des stars aux intermittents, sont en scène pour le meilleur et le pire des spectacles. Philippe Alexandre, carnet de croquis et stylo-scalpel en main, convie ainsi le lecteur aux premières loges. Il nous donne des portraits sans fard d'hommes et de femmes dont ni les mesquineries ni les bassesses ne sont cachées. Portraits de moeurs dont la courtisanerie n'a d'égale, il convient de la souligner, que l'intégrité elle aussi présente dans ces paysages tourmentés. Un ouvrage dont personne ne sort indemne...
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"Une campagne électorale est une pathétique et inénarrable comédie. Dès que retentissent les trois coups, je note avec fièvre des épisodes grandioses ou minuscules dont je ne doute pas que, mis bout à bout, ils constitueront une épopée. Mais le soir venu, de peur de blesser les militants, de choquer les courtisans ou de vexer les futurs présidents, une indulgence en forme d'autocensure me fait jeter mon maudit carnet dans un placard. Le délai de décence étant passé, en voici, à l'état brut, des extraits : scènes, portraits, mots, esquisses et impressions qui dessinent le paysage de la France à l'heure de ses clochers électoraux. On y trouvera de ces vérités vues et entendues qui d'habitude ne sont pas bonnes à dire. Mais les vainqueurs tout à leur bonheur ne vont pas se plaindre. Et les vaincus seront trop occupés à soigner leurs plaies pour protester. Dans cette histoire, la morale est sauve. Car si prodigieuses que soient la malice et la maîtrise des candidats, à la fin, c'est le peuple, plus malin, qui gagne." Ph. A.
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Doblin père et fils ; l'expérience créatrice
Jeanne Cressanges, Michel Durand
- Pu De Nancy
- 26 Octobre 2009
- 9782864809906
La publication de ce recueil est un prolongement aux diverses manifestations qui ont marqué, en 2007, le cinquantenaire de la disparition de l'écrivain allemand Alfred Döblin (1878-1957).
Pour la première fois sont associés dans un même ouvrage les deux êtres d'exception qu'ont été Döblin père et son fils Wolfgang-Vincent, présentés dans une même perspective : celle de l'expérience créatrice, chez l'écrivain et chez le mathématicien, récemment révélé au public.
L'ensemble des études proposées ici au lecteur s'organise autour de trois thèmes principaux : l'oeuvre littéraire d'Alfred Döblin, la vie et l'oeuvre mathématique de Wolfgang, le drame de l'exil (1933-1945) comme facteur déterminant de l'expérience créatrice.
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Trois jours se sont écoulés depuis le début de l'épidémie. Les zombies ont envahi les rues.
Plus d'électricité ni de confort, plus de nouvelles du monde. Paul-Émile vit son deuil dans l'isolement, avec comme seule compagnie son chien qui se transforme peu à peu. Comme la nourriture se fera de plus en plus rare, lui et Félix partent en mission de ravitaillement. Il y a aussi Camille, enfermée dans son garde-robe dans l'attente d'être sauvée, et Justine qui a perdu la raison. Il y a Dominique qui jongle avec sa volonté d'agir et ses responsabilités de mère, et le veuf d'à côté qui accueille la mort à bras ouverts. Chacun subit ou saisit son destin dans cette suite de La Laide Province.
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Bras droit de François Hollande et directeur de campagne de Ségolène Royal, le numéro deux du PS et maire de Dijon, François Rebsamen, s'est retrouvé dans l'oeil du cyclone. Acteur de premier plan du palpitant feuilleton politique qui s'est achevé le 22 avril dernier, il en révèle toutes les péripéties jusqu'ici demeurées secrètes. C'est la première fois en France que l'organisateur d'une campagne en fait lui-même le récit. De la Berezina de 2002 au Waterloo de 2007, il est parti à l'assaut du pouvoir avec la grande armée des socialistes, volant d'espérance en déception, d'allégresse en fureur, et de François à Ségolène. Il a vécu les éclats de voix et les conjurations d'éléphants. Il répond aux questions du journaliste Philippe Alexandre sans langue de bois. Il ouvre aussi des perspectives d'avenir pour la gauche et propose de rompre avec les vieilles habitudes, les vieux clivages, les vieilles pratiques.
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Le quatrieme pouvoir: face aux medias, les hommes politiques repondent
Christine Ockrent, Serge July
- Robert Laffont
- 9782221084281
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Après la guerre au travail, la guerre à l'argent.
Dans leur nouveau livre, Philippe Alexandre et Béatrix de l'Aulnoit, auteurs de La Dame des 35 heures, dénoncent les effets pervers de la fiscalité française. Chaque jour un entrepreneur quitte la France. Pourquoi ? Pour échapper à la fringale de l'Etat. C'est la plus grosse émigration française depuis la Révolution. Le TGV abolit les distances et les pays voisins offrent des avantages fiscaux dont nos concitoyens sont les premiers surpris : pas d'impôt sur la fortune en Angleterre, ni en Italie ni en Autriche.
En Belgique, il n'y a pas non plus de taxation des plus-values. En Suisse, on négocie un forfait fiscal. Au Maroc, les retraites sont protégées. Alors pourquoi ne pas s'exiler en toute légalité ? En faisant payer les riches sans enrichir les pauvres, nos énarques de gauche comme de droite précipitent la vente des entreprises à l'étranger, l'exode des créateurs, la perte des emplois. Ils livrent le pays au déclin.
Ceux qui ont quitté leur pays natal racontent leur histoire, leur rupture et expliquent les causes et les effets de leur départ. Las d'attendre une réforme fiscale perpétuellement annoncée, d'autres Français en colère continuent d'emprunter la route de l'exil, emportant dans leurs bagages un peu de la richesse et du génie de notre pays.
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Heureux, les socialistes ont tout pour l'être : l'Elysée, Matignon, le gouvernement, le Parlement, les régions, la moitié des départements, les grandes villes, la France est à eux ! Mais cette conquête, que même les gaullistes n'avaient pu réaliser en leurs belles années, est le fruit d'une stratégie méticuleuse de quadrillage du territoire.
Douze ans après avoir évoqué la prise de Lille par Martine Aubry dans leur best-seller La Dame des 35 heures, Philippe Alexandre et Béatrix de L'Aulnoit racontent cette conquête dans ses épisodes les plus saignants : Marseille et sa dérive mafieuse, l'Ile-de-France et ses associations innombrables, le Pas-de-Calais et le trésor très convoité des Houillères, Paris enfin où la droite a prêté à la gauche un concours inattendu.
Pour mettre un comble à leur bonheur, il ne reste aux socialistes qu'à gagner la confiance des Français. Et, en attendant, ils ont tout mis en place pour conserver coûte que coûte leurs chers bastions.
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Paul-Émile a regardé tous les films du genre et joué aux jeux vidéo. Il s'est souvent projeté dans un monde apocalyptique ou il était le héros. La survie en forêt, les poursuites, le pillage de maisons luxueuses, le plaisir malsain de voir s'écrouler la grande machine du progrès.
Quel adolescent n'a pas rêvé un jour de parcourir sa ville en ruine, sabre à la main, décimant à lui seul une horde de zombies? Puis vient le jour ou l'impossible se produit, ou son quotidien se voit remplacé par une réalité cauchemardesque qu'il n'est pas prêt à vivre. La mort n'est plus à l'écran, elle est partout autour. Ne suffit plus d'appuyer sur les boutons d'une manette pour sauver sa peau, ni de recommencer au début après chaque erreur fatale. Une pandémie s'est abattue sur la Laide Province et ça n'a rien d'un jeu.
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" Philippe Alexandre aura été un pionnier du poil à gratter radiophonique et du trait à la pointe sèche.
Il salait toutes les plaies de l'actualité parlementaire, ministérielle et présidentielle, de droite comme de gauche. " Serge July Philippe.
Alexandre n'a jamais caché la fascination qu'exerçait sur lui François Mitterrand, souverain à la fois donjuanesque et romanesque, qui s'imposait avant tout par l'éclat et l'habileté de son verbe. Pendant quatorze ans, il n'a cessé de l'observer et de commenter son action, sans complaisance mais avec le sentiment constant de vivre un grand moment de la dramaturgie nationale. Il a porté le même regard lucide et souvent ironique sur les différents épisodes, les espoirs déçus, les jeux subtils, les retournements de situation, les drames et les " affaires " qui ont jalonné ses deux septennats.
Au fil d'un journal ponctué de réactions épidermiques, de coups de sang, d'éclats de rire et parfois de moments de tendresse, Philippe Alexandre fait revivre toute une époque, à travers la personnalité du chef de l'État, comme de celle des grands leaders du moment, de Jacques Chirac et Édouard Balladur à Michel Rocard, Laurent Fabius ou encore Martine Aubry.
Brossées à chaud et sur le vif avec un talent inimitable, ce sont autant de scènes d'une vie politique qui tient tour à tour du drame cornélien, du vaudeville ou de la fable et dont chaque péripétie doit beaucoup à l'art de gouverner d'un manipulateur hors pair. -
Necropaulo v 03 mon pays ce n'est pas un pays, c'est l'enfer
Philippe Alexandre
- Les Malins
- 2 Novembre 2015
- 9782896573479