Le présent ouvrage familiarise l'étudiant à l'environnement universitaire et au monde des facultés de droit.
Le présent ouvrage familiarise l'étudiant à l'environnement universitaire, au monde des facultés de droit, aux grands amphithéâtres, aux petits groupes de travaux dirigés, à l'univers de l'enseignement et à la rigueur de la recherche.
Cherchant à lever un voile sur un mystère pluriséculaire, l'auteur se penche sur tous les textes qui ont évoqué Clémence Isaure, chimérique mécène toulousain et restauratrice des Jeux Floraux. A travers de nombreux fonds historiques, des documents d'archives et des textes divers, cet ouvrage évoque toutes les figures qu'a pu prendre Dame Clémence, celle qui plane encore comme une ombre protectrice sur la ville rose, elle qui demeure toujours promotrice du désir poétique. C'est en étudiant tour à tour le mythe de Clémence Isaure et les conflits qui ont eu lieu à son sujet durant plus de cinq siècles que ces pages tentent d'éclaircir l'énigme Isaure, femme, déesse, muse, mécène, juge poétique et fantôme des bords de Garonne.
Dix chapitres, dix destins, dix vies profondément distinctes et différentes mais toutes liées par la déchéance profonde d'une famille maudite. Au coeur des divers régions de France, et même du monde, de l'Aude à la capitale parisienne, de la Sologne du Grand Meaulnes à la Gascogne de d'Artagnan, de la ville rose au désert syrien, l'existence de ces dix hommes sera bouleversée, tourmentée, damnée, dans cette descente aux enfers d'une entité aux multiples visages : l'arbre aux quarante écus.
En ne dévoilant les liens qui unissent les destins de ce livre que par quelques suggestions, l'auteur a cherché à exploiter divers genres littéraires, du récit autobiographique au roman impersonnel, du journal intime à l'épistolaire, du polar à la nouvelle. La passion et la démesure de l'histoire, l'esprit des époques traversées et esquissées, le poids d'une malédiction indéfinissable et imperceptible tout au long de l'ouvrage, tout semble conduire au fruit gâté d'un arbre décrépit.
L'Académie de législation de Toulouse, fondée en 1851 par le professeur Osmin Benech, réunit quarante membres ordinaires issus de la magistrature, du professorat universitaire et de l'avocature, ainsi que des membres correspondants nationaux et internationaux.
Elle a pour premier but de « contribuer au développement de la science du droit ». Depuis son érection au coeur même des réflexions doctrinales postcodification du XIXe siècle, soutien du courant historique français, elle n'a cessé de promouvoir la diversité des disciplines juridiques et des sciences sociales pour éclairer le droit par la doctrine, l'histoire et la jurisprudence.
De la création de cette société savante à l'avènement de la Ve République, cet ouvrage se penche sur la vie de cette institution et de ses membres, les rapports entretenus en son sein entre l'École et le Palais et surtout le rôle joué par elle dans le paysage juridique français, l'autorité doctrinale de cette académie provinciale ayant été plus ou moins décisive suivant les époques.
Compagnie conservatrice, soutien de l'humanisme chrétien et d'un renouveau du droit naturel, l'Académie de législation de Toulouse a néanmoins toujours été libérale et progressiste dans ses orientations doctrinales.
Elle fut, et demeure toujours, une société vivante qui participe, par ses conférences, ses concours, ses réunions et ses communications, à l'élaboration du droit et à la vitalité de la science du droit.
Cette publication a reçu le soutien de l'Académie de législation de Toulouse
Le transhumanisme s'est donné comme projet de supprimer toutes les contraintes de l'homme, celles-ci le ramenant à sa nature mortelle et à sa finitude. Les annonces transhumanistes enthousiasment, promettant à l'humanité un affranchissement de ses limites et un progrès porteur de liberté. Entre transcendance et transgression, les questions éthiques et théologiques qu'entraîne le transhumanisme appellent aussi une réflexion plus approfondie sur le plan du droit. En effet, le droit, comme régulateur social, se doit d'être saisi par le transhumanisme. Et sur ce terrain-là, les enjeux juridiques soulignent aussi que le transhumanisme s'inscrit entre rejet et réception, entre contrôle a priori et perspectives contingentes. Le transhumanisme ébranle les notions fondamentales du droit. En faisant une large et nécessaire place aux réflexions philosophiques et anthropologiques, cet ouvrage pose la question des frontières entre l'illimité transhumain et les limites juridiques, qu'elles touchent au droit privé, au droit public ou à la politique.
Cela fait environ sept siècles que le Parlement de Toulouse, devenu depuis « Palais de Justice », est un centre prédominant et capital du monde du droit dans le Sud Ouest de la France.
En son sein, les magistrats, avocats, fonctionnaires de justice, mais aussi tous les justiciables, arpentent les couloirs et les salles d'audience.
Entre histoire et modernité, entre constructions et reconstructions, entre découvertes archéologiques et nouveautés architecturales, le Palais de Justice de Toulouse traverse les âges, tout de briques roses vêtu.
C'est cette ambivalence que les auteurs de cet ouvrage ont essayé de mettre en avant, que ce soit à travers les photographies de Jacques BEZY ou les textes qui les accompagnent de Pierre-Louis BOYER : passé et contemporanéité, sobriété et luminosité, couleurs et uniformité, etc.
Encouragés par les magistrats de la cour d'appel de Toulouse, les auteurs se sont aventurés dans les dédales de ce lieu aux lumières diverses et surprenantes. Les lieux de justice ayant été désormais rendus quasi-inaccessibles aux photographes et chercheurs, cet ouvrage est sans doute l'un des derniers de ce genre sur le palais de justice de Toulouse, plus ancien parlement de province de France.
Une entreprise au multiples facettes, sous un autre regard.
L'agriculture est entrée dans une phase de transition accélérée en faveur de nouveaux modèles agricoles viables, durables et socialement responsables. Elle se retrouve au coeur des enjeux sociétaux majeurs de ce XXIe siècle : l'environnement et le climat, le numérique, la souveraineté alimentaire et la santé, la protection de l'eau et le développement des énergies renouvelables, des biomatériaux et encore de l'agroforesterie ou de l'agriculture urbaine. C'est donc tout un écosystème liant la Nature et la Société, le Vivant et la Biodiversité, la Terre et la Vie qui appelle l'intervention de l'ordre juridique, ainsi que des entreprises et des citoyens, en faveur d'un droit rural, droit essentiel de l'entreprise agricole, qui doit conserver, en la confortant et en l'enrichissant, sa place originale et fondamentale dans le système juridique.
C'est avec l'ambition d'y réfléchir et de proposer des pistes qu'un premier cycle de conférences Droit de la Terre. Droit rural et transitions agricoles a été organisé par la Faculté de droit - Antenne de Laval et la Chaire Droit & Transitions sociétales du Laboratoire Themis UM (Le Mans Université), avec le soutien de la Cour d'appel d'Angers et des Barreaux de Laval, du Mans et d'Angers ainsi que du département de la Mayenne et de Laval Agglomération, sous le parrainage du Professeur Jacques Foyer et la co-direction scientifique de Sylvie Lebreton-Derrien, Hélène Juillet-Régis et Pierre-Louis Boyer.
Quatre transitions ont ainsi été choisies pour ce premier cycle : la transition Egalim autour du juste prix agricole, la transition durable et environnementale, la transition foncière et, en clôture, la transition collaborative dans le travail.