Publié pour la première fois en 1688, le Testament politique du cardinal de Richelieu fut écrit ou dicté en parallèle avec l'action gouvernementale de son auteur, dont il constitue l'écho et le prolongement.
Pourtant, beaucoup de ses propos s'élèvent très au-dessus de la conjoncture historique des années 1620-1640. C'est, en un style parfois foudroyant, la philosophie même de la fonction d'homme d'Etat, ses principes, ses exigences et ses contraintes, qu'expose le grand ministre, et qui valent aussi bien pour le temps présent. "Richelieu nous dit que l'exercice du véritable pouvoir a une dimension sacrificielle, et qu'il exclut la recherche de cette jouissance que procure l'emprise sur les hommes.
Il nous dit encore que la politique est l'art de maîtriser les passions et les faiblesses humaines pour les orienter vers le bien commun, que son but est de conjurer la dictature des intérêts privés pour imposer la primauté de l'intérêt général. "La structure de l'homme, écrit-il, est un raccourci de celle du grand monde". Ce n'est pas là, on en conviendra, un sujet absolument dépassé", Arnaud Teyssier.
Jean Armand du Plessis, futur cardinal de Richelieu, fut reçu docteur en Sorbonne le 29 octobre 1607 ; cette même année il se rendit à Rome pour être sacré évêque de Luçon.
Il avait 22 ans ; et une ambition à la mesure de son intelligence. Le premier tome de ses Mémoires, que Richelieu écrivit alors qu'il était au faîte de son pouvoir, est une description des moeurs politiques sous la régence de Marie de Médicis. Traités, duels, pamphlets, procès, colères, cadeaux et harangues se mêlent dans un âpre cliquetis d'intérêts contradictoires. Peu à peu, l'évêque de Luçon s'y mêle.
Aux Etats généraux de 1614, il prononce une harangue très remarquée par Marie de Médicis. On songe désormais à lui au Conseil... " Les présents que la Reine fit aux grands au commencement de sa régence, par le conseil du président Jeannin, étourdirent la grosse faim de leur avarice et de leur ambition ; mais elle ne fut pas pour cela éteinte ; il fallait toujours faire de même, si on les voulait contenter, de continuer à leur faire des gratifications semblables à celles qu'ils avaient reçues.
C'était chose impossible, l'épargne et les coffres de la Bastille étaient épuisés... "
Texte intégral conforme à l'édition de 1791.
Édition préfacée et annotée par Benedetta Craveri.
Petit-neveu du grand Cardinal, principal favori de Louis XV, le maréchal duc de Richelieu détermina en son temps la vie de la Cour à Versailles au point de devenir, aux yeux de la postérité, le symbole de l'Ancien Régime.
Célèbre par ses triomphes d'alcôve, ses victoires militaires éclatantes et ses revers tout aussi retentissants, par la splendeur de ses costumes et la prodigalité de ses demeures, ce «grand seigneur méchant homme», en qui la Palatine voyait « un gnome archi-débauché, qui ne croit ni à Dieu ni à sa parole », sut par sa magnificence fasciner son siècle. Dans une société dont la loi supérieure était l'apparence Richelieu devint l'auteur inégalé de cette transformation du libertinage en spectacle mondain. Jeune, il fut pour Beaumarchais le modèle de Chérubin ; adulte, pour Laclos celui de Valmont.
Ces Mémoires , sans doute apocryphes mais rédigés d'après des documents authentiques, relatent, au crépuscule du siècle, les débuts de la carrière de ce mythe de la débauche et de l'arbitraire afin d'attester, selon le mot de Laclos à leur propos, que « la Révolution n'était pas moins nécessaire pour le redressement des moeurs que pour celui de la liberté. »
Publié pour la première fois en 1688, le Testament politique du cardinal de Richelieu, dont l'authenticité est aujourd'hui établie, fut composé en parallèle avec l'action gouvernementale de son auteur, dont il constitue l'écho et le prolongement. Pourtant, beaucoup de ses propos s'élèvent très au-dessus de la conjoncture historique des années 1620-1640. En un style parfois foudroyant, c'est la philosophie même de la fonction d'homme d'Etat, ses principes, ses exigences et ses contraintes, qu'expose le grand ministre, et qui valent pour le temps présent.
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