Saviez-vous que le lotus blanc ou rose ( Nelumbo nucifera ), plante issue du ventre des eaux douces, était la fleur nationale du continent indien ? Habillée de rouge, avec un nombre variable de pétales, c'est une des fleurs sacrées de l'hindouisme où l'on reconnait une des principales divinités : Brahma, Shiva et son fils Ganesh, Vishnou. Quelques herbes font partie du panthéon hindou. Outre le lotus, c'est probablement le toulasi ou basilic sacré qui est le plus souvent concerné. Mais l'âme des arbres est largement sollicitée ! Saviez-vous que Bouddha était un avatar, une incarnation de Vishnou ? L'éclosion du bouddhisme se situe bien avant la ''christianité''. On peut faire un parallèle entre la Trinité chrétienne (le Père, le Fils et le Saint-Esprit) avec la Trimurti hindoue où l'on rencontre trois déités (Brahma, Shiva, Vishnou) qui ne forment en fait qu'un seul Dieu ! La Vierge Marie est indissociable de son fils Jésus. Ce dernier, fils de Dieu devient Jésus-Christ à l'heure de la crucifi xion, pour racheter les péchés de l'humanité. En cherchant bien, j'ai trouvé des plantes bibliques d'ici, associées à notre liturgie. Le catholicisme fait grand cas de la flore unie à Marie, au Christ et aux saints. Il se trouve que le protestantisme n'accorde un crédit qu'à Jésus-Christ. Pour ne prendre qu'un exemple, le docteur Albert Schweitzer, né à Kaysersberg en Alsace, n'aurait-il pas mérité l'auréole de la sainteté ? Et Albert Einstein d'écrire : « Le hasard, c'est Dieu qui se promène incognito ». D'après l'Internet Google, 21 plantes seraient présentes dans le Coran. Plusieurs n'existent pas à l'île de La Réunion. Certaines ont déjà pris un ''visage'' dans l'hindouisme : frangipanier, henné, jasmin, rose de Damas... que les Indo-Musulmans ne doivent pas renier.
Données géologiques, géographiques, climatologiques, pédologiques sur l'île de La Réunion. Histoire de son peuplement végétal et de son peuplement humain. Origine et avenir de sa tisanerie.
Biographie d'une trentaine de tisaneurs (les recettes de tisanes sont donc personnalisées). Aux 96 plantes médicinales, étudiées, sont ajoutées 122 espèces indigènes dites « potentiellement médicinales ». Les analyses chimiques préliminaires de 128 espèces permettent de se faire une première idée sur leur valuer curative.
Les 96 espèces utilisées jadis ou actuellement comme « plantes-médicaments » sont décrites, illustrées, situées (répartition, écologie).
Des solutions sont envisagées pour éviter la disparition des plus menacées.
Les malherbologues appellent ''adventices'' les ''mauvaises herbes''. Mais, dans quelles circonstances sont-elles deve- nues de ''bonnes herbes'' qui purent se manger crues ou cuites (brèdes) ?
Il fallut d'abord qu'elles ne soient pas toxiques, ensuite qu'on eut vraiment faim et en même temps qu'on soit dé- sargentés, pour oser se mettre sous les dents, ces bénignes créatures, par les gros bourgeois, dédaignées.
Alors, les deux lastrons - désignés par laiterons en France -, les pariétaires, ailleurs appelées amaranthes, prirent de la noblesse et furent cuisinées comme des ''brèdes'' prin- cesses.
Bien d'autres plantes cultivées rentrèrent dans le même giron.
L'auteur s'aventure à ouvrir le champ à bien d'autres plantes innocentes, pourvu qu'elles soient jeunes, tendres et bienvenues !
.environ 40 plantes détaillées dans ce guide pratique.
.présentation sous forme de fiches illustrées.
.pour chaque plante, des éléments descriptifs et leurs utilisations médicinales
"Même si on prévoit une mort prochaine de l'écriture, il faut rebondir, ne pas se laisser aller, aller retrouver des ailes de plus belle !
J'ai désormais en chantier plusieurs livres qui pourraient tremper dans l'huile d'olive, être marqués du saint crème pour un dernier carème.
Je ne suis plus éteint comme un volcan souterrain puisque ma lave bave comme un brave !
Écrire sur les plantes vénéneuses, capricieuses, n'est pas un délire mais une sombre réalité. La méconnaissance est outrance de l'adversité.
Une île aussi féérique soit-elle peut accueillir des poisons végétaux qui n'ont rien d'un étau !
La peur du rouge n'est pas toujours justifiée : vous aimez sans doute les fraises, les goyaviers, les cerises, les framboises, les létchis de notre île paradis. À un feu rouge, rien ne bouge. À une lumière écarlate, votre coeur se dilate !
Il m'est arrivé de prendre une poignée de baies rouges de bois de Noël (Ardisia crenata) et d'en extraire avec ma bouche la maigre pulpe sans effet farouche ! [1].
Que ces belles vénéneuses deviennent, d'un simple regard, joyeuses.".
Dr Roger Lavergne
Les plantes mellifères n'existent pas.
Aucune d'elles ne produit du miel. Amies des Abeilles (apiphiles), elles leurs offrent du nectar (nectarifères) et du pollen (pollinifères).
Alchimistes sans le savoir, les Abeilles transforment les nectars en miels.
Ce livre comporte une bonne centaine de plantes nourricières alors que sauvage ou cultivée la flore numérique est beaucoup plus généreuse.
Amis des miels, ce livre floral ne pourra qu'attiser votre curiosité et votre gourmandise.
Aux 96 plantes médicinales étudiées, Roger Lavergne ajoute 122 espèces indigènes dites «potentiellement médicinales». Les analyses chimiques préliminaires (de 128 espèces) permettent de se faire une première idée sur leur valeur curative. Les 96 espèces utilisées (jadis ou actuellement) comme «plantes médicaments» sont décrites, illustrées, situées (répartition, écologie). Des solutions sont envisagées pour éviter la disparition des plus menacées.
BOIRE DE LA TISANE POUR ACQUERIR UN SUPPLEMENT D'ÂME ! Si fragiles nous sommes, la maladie nous sonne ! Nous avons alors besoin du médecin et du pharmacien.
Mais savions-nous que boire régulièrement une bonne tisane, pour le plaisir, pouvait être le moyen de renforcer nos capacités vitales et par là d'écarter le spectre de la maladie ? N'oublions pas notre connivence Homme/Plantes. Des affinités génétiques et biochimiques font souvent du végétal un remède du monde animal. Alors consommons avec confiance ces breuvages issus du mariage entre l'eau, le feu et la plante quand il s'agit de " faire bouillir " ou simplement de laisser " infuser " ces feuilles, ces tiges, ces fleurs...
Que la nature nous offre généreusement. Découvrons et dégustons une tisane de Galabert, de Géranium-rosa, d'Ayapana, de Cannelle, de Citronnelle, de Marjolaine, de Jean-Robert, de Romarin... en nous inscrivant à la source d'une bonne et longue santé.
Monsieur Sy est un travailleur émigré sénégalais qui est arrivé en France dans les années soixante.
Son parcours est exemplaire. Le jeune Djiby Sy qui s'embarque en trichant légèrement sur son âge, se verra confronté au choc des cultures. Il ne sait ni lire ni écrire. Il apprendra d'abord à prendre le bus, à s'habituer à la nourriture française : sa nouvelle vie est si différente de celle de son village. Il exercera de nombreux « petits boulots » à Marseille, Bordeaux, Paris... Mais surtout, il apprendra à lire, à écrire et à prendre sa place dans la société française en citoyen responsable.
Le jeune Sy parle de son déchirement, de la place des femmes, de son mariage, de son engagement syndical, et de sa retraite en banlieue parisienne. L'émigré est devenu « Monsieur » Sy. Il est respecté par tous et ses conseils sont écoutés. Un livre qui déborde d'humanité.