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Simon Leys
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Durant le dernier quart du XXe siècle, l'inclassable Simon Leys a proposé une interprétation de la Chine contemporaine qui n'a pas eu le don d'amuser les belles âmes ni les gens futés (politiciens, hommes d'affaires et sinologues
dans le vent).
Fin connaisseur du pays pour y avoir séjourné à de nombreuses reprises dès 1955, il fut l'un des tout premiers à prêter l'oreille aux voix des gens de la rue ou du Parti.
De cette expérience sans équivalent, il s'employa, sous la forme du pamphlet informé, à écrire ce qui est sans doute la critique la plus vive et la plus spirituelle jamais écrite sur la Chine de Mao.
Son souci principal était d'autant plus éloquent qu'il était plus simple : « pour pouvoir enfin occuper la place qui lui revient dans le monde moderne, la Chine devrait commencer par respecter les Chinois, et par devenir démocratique. Le despotisme est une coûteuse extravagance qu'elle n'a plus les moyens de se permettre. »
L'attention que l'Occident porte à la Chine a une histoire. Et ces pages, dont la secrète légèreté n'est que talent littéraire, sont fondamentales pour qui entend aujourd'hui tenir un discours un tant soit peu sérieux sur la Chine. -
Les idées des autres : Idiosyncratiquement compilées pour l'amusement des lecteurs oisifs
Simon Leys
- Agora
- 14 Novembre 2024
- 9782266345927
Comment on forge sa propre culture avec les pensées des autres.
""La plupart des gens sont d'autres gens", disait Oscar Wilde. "Leurs pensées sont les opinions de quelqu'un d'autre ; leur vie est une imitation ; leurs passions, une citation. Il n'y a qu'une façon de réaliser sa propre âme, et c'est de se débarrasser de la culture."
En effet, beaucoup de florilèges me rappellent un assez morne personnage de ma connaissance ; il avait noté une collection de plaisanteries dans un petit carnet, et chaque fois qu'on l'invitait quelque part, avant de se mettre en route, il commençait par mémoriser une douzaine d'anecdotes et de bons mots, dans l'espoir d'éblouir ses hôtes avec les feux d'artifice de son esprit.
Toutefois, un florilège n'est pas nécessairement inspiré par un pathétique désir d'impressionner autrui au moyen de ce vernis d'emprunt que Wilde avait raison de railler. Il peut aussi refléter une réalité qu'avait bien saisie Alexandre Vialatte : " Le plus grand service que nous rendent les grands artistes, ce n'est pas de nous donner leur vérité, mais la nôtre ." "
Simon Leys -
En 1629, un naufrage frappa l'imagination du public plus fortement encore que ne le fera celui du Titanic près de trois siècles plus tard: celui du Batavia, gloire de la Compagnie hollandaise des Indes orientales, qui sombra au large de l'Australie. À peine sauvés de la noyade, les trois cents rescapés tombèrent sous la coupe d'un des leurs, un psychopathe visionnaire, qui, secondé par une poignée de disciples, entreprit méthodiquement de les massacrer.
Simon Leys, qui a séjourné sur les lieux du drame, a constaté que, paradoxalement, les naufragés auraient fort bien pu y couler «une existence non dénuée de charme». Ne pourrait-on voir dans ce massacre un microcosme des horreurs engendrées à notre époque par les idéologies délirantes qui promettent le paradis sur terre?
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Publié initialement pour saluer la date orwellienne de 1984, cet essai était devenu introuvable.
Pressé de le rééditer par de nombreux lecteurs, simon leys s'est relu à quelque vingt ans de distance : il a constaté que le sujet n'avait rien perdu de son actualité et que ses propres vues restaient essentiellement inchangées. il s'est donc contenté de modifier un jugement littéraire sur un point de détail, d'ajouter deux informations inédites, de mettre à jour la bibliographie et d'enrichir le bêtisier consacré aux ennemis d'orwell.
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Dans sa jeunesse, Simon Leys passa deux ans dans une «cahute» de Hong Kong avec trois amis étudiants - période bénie où «l'étude et la vie ne formaient plus qu'une seule et même entreprise». C'est en souvenir de ce foyer régi par l'échange et l'émulation, surnommé le «studio de l'inutilité», qu'il a ainsi intitulé le présent recueil d'essais. Tous regardent ses trois domaines de prédilection : la littérature, la Chine, la mer. Simon Leys s'y laisse aller à la jouissance désintéressée de la littérature. Libre de tout carcan, il partage amours et désamours en matière de lettres, mais toujours en attaquant son sujet par un biais inattendu. Il y éclaire tour à four la «belgitude» d'Henri Michaux, la vie personnelle de George Orwell, la genèse de L'Agent secret de Joseph Conrad, ou encore l'amitié entre Albert Camus et Czes ?aw Mi ?osz, brosse les portraits de personnalités remarquables et parfois méconnues - du prince de Ligne, «incarnation du XVIIIe siècle» à Soon Mayling, la femme de Chang-Kai-Shek -, revisite les heures les plus terribles du génocide cambodgien, dont il décrypte chaque rouage, quand il n'épingle pas, en faisant montre d'une réjouissante causticité, les considérations de Barthes sur son voyage en Chine en plein maoïsme triomphant.
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Zhuang zi et le logicien hui zi se promenaient sur le pont de la rivière hao. zhuang zi observa : «voyez les petits poissons qui frétillent, agiles et libres ; comme ils sont heureux !» hui zi objecta : «vous n'êtes pas un poisson ; d'où tenez-vous que les poissons sont heureux ?
- vous n'êtes pas moi, comment pouvez-vous savoir ce que je sais du bonheur des poissons ?
- je vous accorde que je ne suis pas vous et, dès lors, ne puis savoir ce que vous savez. mais comme vous n'êtes pas un poisson, vous ne pouvez savoir si les poissons sont heureux.
- reprenons les choses par le commencement, rétorqua zhuang zi, quand vous m'avez demandé “d'où tenez-vous que les poissons sont heureux”, la forme même de votre question impliquait que vous saviez que je le sais.
Mais maintenant, si vous voulez savoir d'où je le sais - eh bien, je le sais du haut du pont. »
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« Messieurs-dames, hélas ! l'Empereur vient de mourir ! » La nouvelle se répand rapidement à travers toute l'Europe. Pourtant, Napoléon n'est pas mort. Après une ingénieuse évasion, il a réussi à regagner la France, laissant un sosie occuper sa place à Sainte-Hélène - et ce n'est que ce dernier qui vient de trépasser. Mal ajusté à son incognito, Napoléon va traverser une série d'étranges épreuves. Confronté à son propre mythe, saura-t-il recouvrer son identité? Et qui est-il donc, maintenant que l'Empereur est mort ?
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Dieu marin de la mythologie grecque, protée possédait un vaste savoir mais se dérobait aux questions en revêtant les formes les plus diverses.
On comprend qu'andré gide ait vu dans cette figure changeante une sorte de miroir, lui qui, prenant toujours la forme de ce qu'il aimait, n'était jamais longtemps le même. la permanente disponibilité qu'il affichait traduisait la discontinuité essentielle de sa nature. d'oú l'abécédaire auquel se résout simon leys pour tenter de cerner ce maître de l'évasion intellectuelle : une démarche d'apparence modeste mais que sa connaissance de l'oeuvre et sa pénétration rendent particulièrement éclairante.
C'est avec la même pénétration compréhensive et teintée d'humour que simon leys visite le monument aujourd'hui délaissé qu'est devenu victor hugo ; qu'il montre comment don quichotte, en voulant élargir la réalité à la dimension de son rêve, a échappé à son créateur ; ou qu'il analyse la manière de commencer un roman par une première phrase inspirée qui appâte le lecteur. nés, au hasard des jours, d'invitations diverses, les essais ici rassemblés témoignent d'un amour profond de la littérature.
On y retrouve aussi la lucidité qui a fait le prix de la célèbre trilogie : les habits neufs du président mao, ombres chinoises et images brisées.
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« Le lecteur qu'on fait passer ici, sans transition, de Confucius à Simenon, de Balzac au Père Damien, et de la brousse australienne au cap Horn, se plaindra peut-être du caractère apparemment hétéroclite de ces pages. Si son objection était fondée, je craindrais qu'elle ne soit sans remède, car en fait ce qu'elle mettrait en question, ce n'est pas la cohérence d'un court recueil, mais celle d'une vie déjà assez longue : pour le meilleur ou pour le pire, l'un et l'autre sont d'un seul tenant. » De la calligraphie chinoise au style controversé de Balzac et de l'expérience de la traduction à une lecture de Malraux définitivement iconoclaste, ces essais brillants se succèdent au fil d'une méditation singulière sur la littérature.
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Durant un quart de siècle, en cinq ouvrages successifs - histoire, témoignages, réflexions -, Simon Leys a proposé une interprétation de la Chine contemporaine qui n'a pas eu le don d'amuser les belles âmes ni les gens futés (politiciens, hommes d'affaires et sinologues dans le vent). On a pourtant jugé bon de rassembler ici ces irritants écrits, pensant qu'ils pourraient aider l'honnête homme et le lecteur de bonne foi à se poser les vraies questions : quelle sera l'issue de la longue et cruelle guerre que Mao et ses héritiers mènent depuis cinquante ans contre leur peuple ? et maintenant, comment se fait-il que, sur les boulevards de Pékin, d'obscurs et chétifs passants trouvent l'audace d'arrêter à mains nues les tanks de la tyrannie ?
Sa trilogie, Les Habits neufs du président Mao, Ombres chinoises, Images brisées, est bien l'acquis à jamais dont parle Thucyclide. Car, observateur, historien et penseur, Leys reste au long de ces pages surtout un homme, et un écrivain, chez qui la science et la clairvoyance se mêlent merveilleusement à l'indignation et à la satire. Ne cessons pas de relire Ombres chinoises, pour constater qu'au siècle du mensonge, parfois la vérité relève la tête et éclate de rire. Jean-François Revel.
J'admire la clarté du style de Simon Leys, qui est le résultat d'une pensée disciplinée et sans fard. Comme il aime et respecte passionnément la culture chinoise et le peuple chinois, il démolit cruellement les mythes que l'Occident avait édifiés au sujet de la Chine contemporaine, et pour nous qui n'en connaissions pas les réalités, il y a beaucoup à apprendre dans ses exposés incisifs. Czelaw Milosz.
Aujourd'hui, Simon Leys demeure le plus pénétrant, le plus élégant, le plus mordant - en un mot : le meilleur - des amoureux et des observateurs de la Chine. Ses livres sont indispensables. Susan Sontag. -
Pierre Loti est un écrivain marin - tout le monde le sait. Mais Victor Hugo ? Selon Simon Leys, Hugo est tout simplement le plus grand écrivain marin de la littérature universelle, et il en apporte la démonstration éclatante. Chemin faisant, le lecteur fera auprès d'auteurs qu'il croyait connaître des découvertes tout aussi saisissantes, biscornues, inspirées, drôles, bouleversantes...
L'une des originalités du livre de Simon Leys est de montrer comment la mer a inspiré les écrivains français les plus divers, de toutes les époques et de tous les styles. De Montaigne, Pascal, La Fontaine ou Corneille à La Bruyère, Rousseau, Chateaubriand, Voltaire, Flaubert ou Michelet. Et parmi les écrivains plus contemporains : Apollinaire, Bloy, Maupassant, Nerval, Rimbaud, sans parler de Jules Verne.
Simon Leys rassemble ici des oeuvres consacrées non à la littérature de la mer, excluant récits et témoignages d'exploration ou de navigation, mais à la mer dans la création littéraire. Son choix porte exclusivement sur des textes d'écrivains, poètes ou romanciers. Leys s'est aussi fixé comme règle de n'accueillir que des auteurs de langue française ou dont les écrits ont été, comme c'est le cas de Joseph Conrad, directement rédigés dans notre langue. Il montre ainsi la place prédominante que la mer occupe dans notre patrimoine littéraire et à quel point elle fut et demeure pour la plupart des écrivains un thème constant et inépuisable d'inspiration.
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Ce volume reprend pour la première fois au format de poche des textes de Simon Leys consacrés à trois de ses thèmes de prédilection : la Chine, la littérature et la mer. De "L'attitude des Chinois à l'égard du passé" à "Prosper" en passant par "L'expérience de la traduction littéraire", "L'imitation de notre seigneur Don Quichotte" et "La Belgitude de Michaux", se dessine le portrait d'un auteur parfaitement inscrit dans son siècle, qui figure parmi les plus justes, précis et incisifs de son époque. Le volume comporte un entretien inédit de Simon Leys avec Jean-Luc Outers et Jacques De Decker.
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En 1629, le Batavia, orgueil de la Compagnie hollandaise des Indes orientales, fit naufrage en bordure d'un archipel de corail, à quelque quatre-vingts kilomètres du continent australien. À peine sauvés de la noyade, les trois cents rescapés tombèrent sous la coupe d'un des leurs, un psychopathe visionnaire, qui, secondé par une poignée de disciples, entreprit méthodiquement de les massacrer.
En son temps cette tragédie du Batavia frappa l'imagination du public, plus encore que ne pourra le faire le naufrage du Titanic au XXe siècle.
Simon Leys, qui a séjourné sur les lieux du drame, a constaté que, paradoxalement, les naufragés auraient fort bien pu y couler «une existence non dénuée de charme». Ne pourrait-on voir dans cet aberrant massacre un microcosme des horreurs engendrées à notre époque par les idéologies délirantes qui promettent le Paradis sur terre oe
Le deuxième récit qui complète ce volume relève d'une tout autre inspiration. L'auteur y relate une expérience de jeunesse : embarqué pour la durée d'un été sur un thonier breton - un des derniers voiliers de pêche - il s'est trouvé initié au métier de la mer dont il décrit les usages, les épreuves et les dangers. Il a fixé ici le souvenir de compagnons fraternels et de leur monde maintenant disparu.
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La mort de Napoléon a été publié pour la première fois aux éditions Hermann en 1986. Il a marqué un tournant dans la carrière de Simon Leys et joui d'un grand succès en Angleterre et en Australie sous le titre anglais The death of Napoleon.
Dans le seul et unique roman qu'il ait jamais publié, Simon Leys imagine la vie de Napoléon, évadé de Sainte-Hélène où il est remplacé par un sosie. L'empereur voyage incognito sur un bateau où il se fait passer pour un certain Eugène Lenormand. Après un périple en mer durant lequel il est considéré comme un vulgaire voyageur, il se rend à Waterloo où il prend conscience de l'image peu flatteuse qui est renvoyée de lui...
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Dans l'amitié et la connivence, Simon Leys et Pierre Boncenne ont, pendant plus de trente ans, correspondu et souvent pu se rencontrer. Ils conversaient à bâtons rompus sur toutes sortes de sujets : les lectures et les projets en cours, la vie littéraire et les expositions de peinture, la mer, les voyages, la Chine, l'Amérique, les puissants qui nous gouvernent et les esprits doctes, citations marquantes et anecdotes amusantes. En hommage au grand sinologue et essayiste, voici sous forme d'abécédaire vagabond un florilège de ce qu'il pouvait confier en toute liberté.
On passe d'une enquête sur un manuscrit de Jules Verne à des discussions autour de Revel, ou à des propos de Cioran sur la religion ; d'un roman de Coetzee ou de Vargas Llosa aux tableaux de Vuillard ou aux dessins de Daumier ; de la pêche au thon à Don Quichotte ; des mensonges du pouvoir totalitaire aux délires maoïstes de certains philosophes ; des vertus de la maladresse en art à la navigation et aux bateaux ; du caractère poétique de la langue chinoise à un éloge du cosmopolitisme. Il est question de culture littéraire et scientifique ou bien des poissons rouges et des délices de la retraite.
Simon Leys aimait citer Confucius d'après qui le savoir véritable consiste à mesurer l'exacte étendue de son ignorance ; mais aussi Leopardi : « Rions ensemble de ces couillons qui possèdent le monde. »
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Simon Leys est le pseudonyme de Pierre Ryckmans (1935-2014), historien d'art, sinologue et essayiste internationalement reconnu. « Messieurs-dames, helas ! L'Empereur vient de mourir ! » La nouvelle se répand rapidement à travers toute l'Europe. Pourtant, Napoléon n'est pas mort. Après une ingénieuse évasion, il a réussi a regagner la France, laissant un sosie occuper sa place à Sainte-Hélène - et ce n'est que ce dernier qui vient de trépasser. Mal ajusté à son anonymat, Napoléon va traverser une série d'étranges épreuves. Confronté a son propre mythe, saura-t-il recouvrer son identité ? Et qui est-il donc, maintenant que l'Empereur est mort?
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" Le lecteur qu'on fait passer ici, sans transition, de Confucius à Simenon, de Balzac au père Damien, et de la brousse australienne au cap Horn, se plaindra peut-être du caractère apparemment hétéroclite de ces pages.
Si son objection était fondée, je craindrais qu'elle ne soit sans remède, car ce qu'elle mettrait en question, ce n'est pas la cohérence d'un court recueil, mais celle d'une vie déjà assez longue : pour le meilleur ou pour le pire, l'un et l'autre sont d'un seul tenant. " Simon Leys reste pour nous le premier dénonciateur averti et courageux de l'imposture maoïste. Il ne faudrait pas oublier non plus que c'est sa passion de la littérature qui l'a porté vers la Chine.
Cette passion, la voici allègre et intacte dans un recueil d'essais qui vont de la calligraphie chinoise au style controversé de Balzac, et de l'expérience de la traduction à une lecture de Malraux définitivement iconoclaste.
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En France, jamais, jusqu'ici, une telle somme n'avait été proposée. La mer dans la littérature française est, en effet, la première anthologie sur ce sujet, appelée à devenir une oeuvre de référence. Avec son brio habituel, le prestigieux essayiste Simon Leys nous invite à découvrir comment la mer n'a cessé, depuis des siècles, d'inspirer les écrivains les plus divers.
La mer dans la littérature française *
" La mer a inspiré les écrivains les plus divers - mais qu'en ont-ils dit ? L'idée d'explorer la littérature française d'un point de vue marin paraîtra sans doute excentrique et arbitraire ; en fait, cette perspective rafraîchissante nous permet de promener un regard neuf sur des monuments familiers, et elle peut aussi nous apporter de surprenantes révélations. En mettant le point final à une entreprise de quelques dix années, je n'ai plus qu'un souhait : puissent les lecteurs tirer de la fréquentation de mon singulier monstre marin ne fût-ce que la moitié du bonheur que j'ai trouvé à le confectionner ! "
Simon Leys
La mer dans la littérature française **
Bien sûr, Pierre Loti est un écrivain marin - tout le monde sait cela. Mais Victor Hugo ? Hugo est tout simplement le plus grand écrivain marin de la littérature universelle. Qui oserait en douter en trouvera ici la démonstration triomphale et définitive. Et chemin faisant, le lecteur fera encore, auprès d'auteurs qu'il croyait connaître, des découvertes saisissantes, biscornues, inspirées, drôles, bouleversantes... L'imagination littéraire et artistique est la seule magie qui soit -et c'est grâce à elle que le lecteur de cette anthologie verra se réaliser, miraculeusement pour lui, le voeu du poète...
" Qu'il y ait toujours à notre porte
Cette aube immense appelée mer " (Saint-John Perse) -
La mer dans la littérature française, De Victor Hugo à Pierre Loti est le second volet d'une anthologie, en deux volumes, appelée à devenir une oeuvre de référence. Avec son brio habituel, le prestigieux essayiste Simon Leys nous invite à découvrir comment la mer n'a cessé, depuis des siècles, d'inspirer les écrivains les plus divers.
Bien sûr, Pierre Loti est un écrivain marin - tout le monde sait cela. Mais Victor Hugo ? Hugo est tout simplement le plus grand écrivain marin de la littérature universelle. Qui oserait en douter en trouvera ici la démonstration triomphale et définitive. Et chemin faisant, le lecteur fera encore, auprès d'auteurs qu'il croyait connaître, des découvertes saisissantes, biscornues, inspirées, drôles, bouleversantes... L'imagination littéraire et artistique est la seule magie qui soit -et c'est grâce à elle que le lecteur de cette anthologie verra se réaliser, miraculeusement pour lui, le voeu du poète:
...Qu'il y ait toujours à notre porte
Cette aube immense appelée mer... (Saint-John Perse)