L'histoire de Simon Gronowski aurait dû être celle d'un enfant ordinaire dans une famille ordinaire. Mais il est juif. Le 17 mars 1943, il est arrêté par la Gestapo avec sa mère et sa soeur. Le 19 avril, déporté dans le 20e convoi, il saute du train et s'échappe par miracle. Il a onze ans et demi. Sa mère et sa soeur disparaissent à Auschwitz. Malade et brisé de chagrin, son père meurt à Bruxelles en juillet 1945. Simon se retrouve seul au monde à 13 ans. Il décide alors de tourner le dos au passé et de vivre pour le présent et l'avenir.
Ce livre parle d'une rencontre et d'une libération. L'histoire de Simon Gronowski aurait dû être celle d'un enfant ordinaire dans une famille ordinaire. Mais il est juif. Le 17 mars 1943, il est arrêté par la Gestapo avec sa mère et sa soeur. Le 19 avril, déporté dans le tristement célèbre 20e convoi, il saute du train et s'échappe par miracle. Il a onze ans et demi. Sa mère et sa soeur disparaissent à Auschwitz.
L'histoire de Koenraad Tinel n'est pas moins tragique. Son père était un inconditionnel d'Hitler, ses frères ont porté l'uniforme et les armes des SS, ont défendu les idéaux du Führer. Enfants de la guerre, Simon et Koenraad porteront longtemps le poids du passé. Jusqu'à ce que Sacha Rangoni, un jeune homme de 16 ans, les réunisse à l'occasion d'une conférence organisée par l'Union des Progressistes Juifs de Belgique.
De cette improbable rencontre naîtra une amitié profonde dont cet ouvrage témoigne, véritable plaidoyer pour l'humanité. De Simon, Koenraad apprendra qu'il n'a pas à porter le poids de la culpabilité de son père, comme Simon apprendra de Koenraad qu'il n'est pas nécessaire de demeurer l'éternelle victime pour honorer ses proches perdus. Mis en mots par Simon Gronowski, en images par Koenraad Tinel et en perspective par David Van Reybrouck, ce récit se débarrasse de tout cliché pour cibler le coeur des hommes, au-delà de toute appartenance raciale, ethnique, religieuse ou idéologique.
Bruxelles, 1943. Trois ans que les Allemands occupent la Belgique, trois ans que Simon et sa famille vivent en sursis. Jusqu'à l'arrestation, jusqu'au départ, en train, vers l'est. Un terrible voyage vers l'inconnu au cours duquel, pourtant, Simon a rendez-vous avec l'espoir...
Quand, en 1940, Simon entend pour la première fois les avions allemands survoler Bruxelles, c'est encore un petit garçon comme tous les autres ! Mais la guerre va bien vite se révéler dans toute son horreur. D'origine juive, Simon est emmené en ;train vers les camps de la mort. Par chance, il saute du wagon et s'échappe... Soixante ans plus tard, il raconte son histoire à ses petits-enfants. Pour montrer le danger de l'indifférence. Pour qu'ils restent vigilants. Pour que personne ne dise plus " on ne savait pas ", " c'est impossible ", " cela ne nous concerne pas " ou " on n'y peut rien " ! Car, heureusement, un geste de solidarité peut beaucoup. " Celui qui sauve une vie, sauvé l'humanité entière " dit le Talmud. Partager avec les enfants la lecture de l'histoire réelle de Simon, c'est pour les ;adultes (parents, grands-parents, enseignants...) l'occasion de leur parler de notre Histoire ; c'est les informer et les inviter à réfléchir; c'est les aider à réagir face au racisme et à l'antisémitisme ou simplement à l'exclusion qu'ils rencontreront - hélas- sur leur route.
Le 19 avril 1943, Simon et sa maman Chana embarquent dans le 20e convoi au départ de la caserne Dossin de Malines en direction d'Auschwitz. Dix kilomètres plus loin, trois résistants forceront le train à s'arrêter pour libérer le plus grand nombre de déportés. Chana profitera de cette intervention pour réveiller son fils et lui intimer de sauter. Ce saut sera le premier d'une série de miracles qui vont sauver la vie de Simon et lui permettront de témoigner soixante ans plus tard. Chana et sa fille aînée, Ita, n'auront pas cette chance. Elles seront toutes deux tuées dès leur arrivée à Auschwitz. Le père de Simon mourra de chagrin le 9 juillet 1945. L'histoire de Koenraad Tinel n'est pas moins tragique. Son père était un inconditionnel d'Hitler, ses frères ont porté l'uniforme et les armes des SS, ont défendu les idéaux du Führer. Enfants de la guerre, Simon et Koenraad porteront longtemps le poids du passé. De cette improbable rencontre naîtra une amitié profonde.
Ce récit, tiré de l'expérience de Simon Gronowski sous l'occupation allemande, raconte son histoire. Comme des millions de juifs, Simon, sa soeur et sa mère sont arrêtés par la Gestapo et déportés vers un camp de concentration. Pendant leur transfert à bord du 20e convoi, le petit Simon parvient à s'échapper... Dans ce train dont personne ne connaît vraiment la destination, au milieu des hommes et des femmes épuisés et apeurés, Simon se souvient de son enfance en Belgique. Il revit la montée progressive du nazisme et tous les changements qui se sont faits petit à petit autour de lui. Sans trop comprendre ce qui se passe, il observe ses parents et sa grande soeur Ita dont il est très proche. L'antisémitisme et les rafles s'accentuent jusqu'à ce jour de mars 1943 où les nazis viennent le chercher avec sa mère et sa soeur. Après un séjour dans une caserne de la Gestapo, sa mère et lui sont transportés à bord d'un train à destination d'Auschwitz. C'est le 20e convoi, un convoi spécial parce que, grâce à l'intervention courageuse de trois jeunes résistants, quelques prisonniers juifs réussissent à s'en échapper. Simon fait partie des évadés. À 11 ans, il se retrouve seul, perdu. Il part rejoindre son père à Bruxelles. Il ne peut cependant pas vivre avec lui, celui-ci se cachant pour échapper aux nazis. Il apprend que sa soeur a été envoyée dans un camp. Après la Libération, son père, qui comprend qu'il ne reverra pas sa femme et sa fille exterminées dans les chambres à gaz d'Auschwitz, meurt, brisé par la maladie et le chagrin. Ce récit témoigne de l'horreur de la guerre et de la déportation mais se lit aussi comme un message d'espoir : dans sa fuite, Simon rencontre des gens prêts à l'aider, la solidarité résiste malgré tout. Simon, après tout ce qu'il a vécu, choisit la vie et voit le miracle de son évasion comme une seconde chance.