Le nombre croissant de candidats aux concours administratifs conduit à une élévation du niveau d'exigence.
Une circonstance qui a conduit à la disparition progressive d'un cloisonnement traditionnellement opéré entre ces différentes matières que sont le Droit constitutionnel, le Droit administratif et les Finances publiques. Désormais, le candidat aux concours administratif doit savoir manier des concepts divers faisant, pour certains d'entre eux, appel à des notions voisines qu'il serait peu opportun d'éluder.
L'esprit de synthèse est exigé, les connaissances constituant, dans cette perspective, un point de départ nécessaire mais non suffisant. L'objet du présent ouvrage est de répondre à cette demande des candidats aux concours administratifs, généralement armés en termes de connaissances mais dont l'esprit de synthèse fait globalement défaut.
La loi organique du ler août 2001 relative aux lois de finances (LOLF) devient, en remplacement de l'ordonnance du 2 janvier 1959, la nouvelle Constitution financière de la France.
La substitution est loin d'être neutre : la LOLF induit une nouvelle logique de fonctionnement de l'administration. Désormais, cette dernière sera gérée comme une entreprise. Certes, il conviendra de tenir compte des impératifs poursuivis par l'administration qui ne sont pas ceux d'une entreprise, mais la philosophie est bien là : l'administration poursuivra des objectifs et sera évaluée au regard des résultats obtenus.
Dans cette perspective, la LOLF élabore un dispositif complet qui doit également conduire à une revalorisation des pouvoirs financiers du Parlement. Cet ouvrage présente les principales innovations de la LOLF : que sont les missions, programmes et dotations ? ; comment le pouvoir financier des parlementaires est-il rénové ? ; qu'est-ce que la globalisation des crédits ? ; que sont les projets et rapports annuels de performance ? ; quelle est la responsabilité supportée par les gestionnaires ? autant de questions et bien d'autres auxquelles l'ouvrage répond.