« Je t'aime et je te hais. Ces tristes mots renferment ;
La sombre passion qui ne peut s'assouvir ;
Les nombreuses saisons mettront-elles un terme ;
À l'inimitié du désir ? » Anna de Noailles, Je t'aime et je te hais...
De Marie de France à Andrée Chedid, en passant par Louise Labé, Madeleine de Scudéry, Fanny de Beauharnais, Marceline Desbordes-Valmore... découvrez les chefs-d'oeuvre des grandes oubliées de la poésie française ! Enfin rassemblés dans une anthologie, les vers de ces poétesses vous transporteront dans leur quotidien, leur vie sentimentale, leurs croyances et leurs luttes...
Une nouvelle collection de PL sur la littérature pour faire comprendre et aimer les écrivains. Chaque livre comprendra une biographie, des citations emblématiques ainsi que des clés de lecture pour entrer dans l'oeuvre. Le recueil des Fleurs du Mal n'a cessé de passionner les lecteurs, depuis le scandale qui a suivi sa publication et sa condamnation pour "outrage aux bonnes moeurs". Sylvie Brunet nous retrace l'histoire de ce chef-d'oeuvre, né au plus profond du spleen de son auteur, le poète maudit, et des vapeurs d'absinthe.
Parmi tous les mots que nous employons au quotidien, qu'ils soient courants ou plus rares, jeunes ou d'un âge vénérable, certains peuvent se targuer d'une histoire pleine de surprises et de rebondissements. C'est de ces aventuriers-là de la langue que, allant de découvertes amusées en émotions, l´on entreprendra dans cet ouvrage de retracer la trajectoire (origine, explication, histoire, etc.).
Des mots toujours plus étonnants Au nombre des découvertes promises par le Petit Livre des Mots aux origines étonnantes, on mentionnera, dans un bref inventaire étymologique à la Prévert : le scrupule qui est un tout petit caillou, le travail qui n'est qu'un instrument de torture composé de trois pieux, le diplomate par définition plié en deux, ainsi que le vasistas allemand qui crie sans arrêt "was ist das?", le bistro russe toujours pressé, le candidat éternellement vêtu de blanc, et les orchidées magnifiques qui font corps avec les... testicules !
Cet opuscule collecte environ 200 proverbes dont l'origine est rappelée par l'auteure qui met en lumière leur enseignement empirique et les principes moraux qu'ils transmettent.
Avoir les pieds en bouquet de violettes, s'envoyer en l'air, faire la culbute, cultiver son jardin, travailler la vigne du Seigneur, défriser le petit buisson, arroser le bouton, aller à Béziers, aller à Anvers, faire la bête à deux dos, faire catleya, mener Popaul au cirque, laisser le chat aller au fromage, mettre le petit Jésus dans la crèche, rentrer la voiture dans le garage, faire coulisser l'andouillette, jouer au bilboquet, jouer des cymbales, faire un carton, faire dunlopillo, voir les anges, aller au bonheur, aller aux fraises, courir l'amble, allonger les étriers, donner l'aubade, faire un carton, battre le beurre...
« C'est en forgeant qu'on devient forgeron », « l'oisiveté est mère de tous les vices », « l'habit ne fait pas le moine ». Qu'ils nous mettent en garde ou qu'ils nous encouragent à donner le meilleur de nous-mêmes, les proverbes émaillent nos conversations quotidiennes, sans que l'on connaisse forcément l'origine de ces formules pleines de sagesse prononcées par nos parents et nos grands-parents avant nous.
Dans ce livre, Sylvie Brunet enquête sur la naissance des dictons et sur ceux qui les ont inventés. Elle décode les proverbes historiques, littéraires, d'ici et d'ailleurs, qui nous accompagnent chaque jour de notre vie, et revient sur le rôle essentiel qu'ils jouent dans le langage.
Qui n'a pas déjà lancé à la cantonade "Un seul être vous manque et tout est dépeuplé" ou "Qu'importe le flacon, pouvu qu'on ait l'ivresse" sans vraiment savoir qui était l'auteur de ces phrases cultes de la littérature ? Sylvie Brunet comble nos lacunes en présentant 300 citations parmi les plus belles de la littérature. Le livre est enrichi de focus sur certaines citations clés, ou des anecdotes.
De Aragon à Sartre, en passant par Baudelaire et Proust, redécouvrez les trésors de la littérature française !
Certains mots que nous employons tous les jours révèlent une histoire insoupçonnée... C'est ainsi qu'on découvrira sous le canapé un moustique grec, un mouton à la source du robinet, ou un préfet dans la poubelle ! Et on sera tout étonné d'apprendre que la porcelaine doit son nom à une truie italienne, tandis que le vasistas nous vient de l'allemand « Was ist das? ». Un voyage plein de surprises au coeur de la langue française !
Ce sont les mal aimés du vocabulaire français. Quoiqu'ils aient depuis toujours leur place dans les dictionnaires les plus fiables, ces mots ne sont jamais prononcés que du bout des lèvres, avec une vague réticence. Car les sonorités qui les composent les affligent d'un lourd handicap : concubin, concupiscent, circonspect, abscons, putatif, conspuer...
Partagés entre l'évitement et l'humour, on ne peut s'empêcher de revenir buter sur une interrogation : d'où ces mots peuvent-ils bien tenir leur aspect si peu présentable ?