Débauche, corruption, sacrilège, parjure et autres traîtrises, Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord traîne derrière lui un cortège d'accusations où rien ne manque, pas même le crime. Et pourtant, sous l'orage, ce prince sans grimace, ni sourire ne tremble ni ne recule, même lorsqu'il croise des Indiens prêts à le scalper au fin fond d'une forêt américaine.
Né sous Louis XV, mort sous Louis-Philippe, l'homme des trois sacres et des treize serments, le virtuose du congrès de Vienne se révèle soucieux de la grandeur de l'État, comme de sa propre grandeur, face à la postérité. Talleyrand n'écrit pas pour raconter sa vie ou pour rendre fidèlement compte des événements extraordinaires de son temps. De 1812 à 1838, le Diable boiteux va écrire et réécrire ses Mémoires au regard des circonstances politiques dans lesquelles il s'est trouvé ; il va les écrire pour le présent, en cherchant à s'ouvrir durablement la route du pouvoir, et pour les générations futures, en donnant la mesure exacte d'un homme d'État qui, décidément, aurait de l'avenir dans l'esprit . D'une certaine manière, on pourrait dire qu'avec lui, pendant les affaires, les affaires continuent.
On aura compris que le Talleyrand des Mémoires n'est pas tout Talleyrand. Voici pourquoi il nous a paru judicieux de publier également une remarquable correspondance inédite du prince avec l'une de ses amies les plus chères, Marie-Antoinette de Bauffremont. On découvre un autre Talleyrand, l'homme du coeur, de la fidélité, la vieille machine aimante , comme il l'écrit lui-même, bien éloigné de l'image scintillante du mal que l'on a voulu trop rapidement faire de lui.
Choix de mots d'esprits extraits de la conversation et de la correspondance de Talleyrand.
" a quinze ans, lorsque tous les mouvements sont encore vrais, on a bien de la peine à comprendre que la circonspection, c'est-à-dire l'art de ne montrer qu'une partie de sa vie, de sa pensée, de ses sentiments, de ses impressions, soit la première de toutes les qualités.
je trouvais que tout l'éclat du cardinal de la roche-aymon ne valait pas le sacrifice complet de ma sincérité que l'on me demandait. la jeunesse est l'époque de la vie oú l'on a le plus de probité. je ne comprenais pas encore ce que c'était que d'entrer dans un état avec l'intention d'en suivre un autre, de prendre un rôle d'abnégation continuelle pour suivre plus sûrement une carrière d'ambition ; d'aller au séminaire pour être ministre des finances.
il fallait trop connaître le monde oú j'entrais et le temps oú je vivais pour trouver tout cela simple. ".
" napoléon disait un jour, dans un moment de gaieté : "je sais, quand il le faut, quitter la peau du lion pour prendre celle du renard.
" il aimait à tromper, il aurait voulu tromper pour le seul plaisir de le faire, et, au défaut de sa politique, son instinct lui en aurait fait une sorte de besoin. pour l'exécution des projets qu'il allait sans cesse roulant dans sa tête, l'artifice ne lui était guère moins nécessaire que la force. c'était surtout à l'accomplissement de ses vues sur l'espagne, qu'il sentait bien que la force ne pouvait pas suffire.
".
"alliées.
dis-je, et contre qui ? ce n'est plus contre napoléon: il est à l'île d'elbe. ; ce n'est plus contre la france : la paix est faite. ; ce n'est sûrement pas contre le roi de france : il est garant de la durée de cette paix. messieurs, parlons franchement, s'il y a encore des puissances alliées, je suis de trop ici. et cependant, si je n'étais pas ici, je vous manquerais essentiellement. messieurs, je suis peut-être le seul qui ne demande rien.
de grands égards, c'est là tout ce que je veux pour la france. elle est assez puissante par ses ressources, par son étendue, par le nombre et l'esprit de ses habitants, par la contiguïté de ses provinces, par l'unité de son administration, par les défenses dont la nature et l'art ont garanti ses frontières. je ne veux rien, je vous le répète ; et je vous apporte immensément. " discours d'ouverture du prince de talleyrand au congrès de vienne.
" j'apprends qu'une porte de mon royaume est ouverte, et j'accours.
j'accours pour ramener mes sujets égarés, pour adoucir les maux que j'avais voulu prévenir, pour me placer une seconde fois entre les armées alliées et les français, dans l'espoir que les égards dont je peux être l'objet tourneront à leur salut ; c'est la seule manière dont j'ai voulu prendre part à la guerre. revenu sur le sol de la patrie, j'ai trouvé les esprits agités, et emportés par des passions contraires.
on a parlé dans les derniers temps du rétablissement de la dîme et des droits féodaux. cette fable, inventée par l'ennemi commun, n'a pas besoin d'être réfutée. si les acquéreurs des domaines nationaux ont conçu des inquiétudes, la charte aurait dû suffire pour les rassurer. " déclaration du roi louis xviii donnée à cambrai le 28 juin 1815.
Que retenir de Talleyrand sinon ses bons mots ? Entre ambiguïté désarmante et ironie implacable, il a porté un regard sans concession sur son époque et ses contemporains.
C'est toute l'oeuvre du prince diplomate qui se trouve concentrée ici en un bijou d'esprit et de finesse.
La fée Mignonnette, Laurent l'orphelin, conte et légende / par M. le duc de D****...
Date de l'édition originale : 1862 Ce livre est la reproduction fidèle d'une oeuvre publiée avant 1920 et fait partie d'une collection de livres réimprimés à la demande éditée par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, offrant l'opportunité d'accéder à des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.
Les oeuvres faisant partie de cette collection ont été numérisées par la BnF et sont présentes sur Gallica, sa bibliothèque numérique.
En entreprenant de redonner vie à ces ouvrages au travers d'une collection de livres réimprimés à la demande, nous leur donnons la possibilité de rencontrer un public élargi et participons à la transmission de connaissances et de savoirs parfois difficilement accessibles.
Nous avons cherché à concilier la reproduction fidèle d'un livre ancien à partir de sa version numérisée avec le souci d'un confort de lecture optimal. Nous espérons que les ouvrages de cette nouvelle collection vous apporteront entière satisfaction.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
Rapport sur l'instruction publique , fait, au nom du Comité de constitution , par M. Talleyrand-Périgord, ancien évêque d'Autun, administrateur du département de Paris Date de l'édition originale : 1791 Sujet de l'ouvrage : Enseignement -- Réforme -- France -- Ouvrages avant 1800 Ce livre est la reproduction fidèle d'une oeuvre publiée avant 1920 et fait partie d'une collection de livres réimprimés à la demande éditée par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, offrant l'opportunité d'accéder à des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.
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Cette oeuvre (édition relié) fait partie de la série TREDITION CLASSICS. La maison d'édition tredition, basée à Hambourg, a publié dans la série TREDITION CLASSICS des ouvrages anciens de plus de deux millénaires. Ils étaient pour la plupart épuisés ou uniquement disponible chez les bouquinistes. La série est destinée à préserver la littérature et à promouvoir la culture. Avec sa série TREDITION CLASSICS, tredition à comme but de mettre à disposition des milliers de classiques de la littérature mondiale dans différentes langues et de les diffuser dans le monde entier.
Institut royal de France. Éloge de M. le Cte Reinhard, prononcé à l'Académie des sciences morales et politiques, par M. le P. de Talleyrand, dans la séance du 3 mars 1838 Date de l'édition originale : 1838 Sujet de l'ouvrage : Reinhard Ce livre est la reproduction fidèle d'une oeuvre publiée avant 1920 et fait partie d'une collection de livres réimprimés à la demande éditée par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, offrant l'opportunité d'accéder à des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.
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Rapport de l'agence, contenant les principales affaires du Clergé depuis 1780 jusqu'en 1785 , par M. l'abbé de Périgord et M. l'abbé de Boisgelin,... http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62283r