Quand on parle de la Russie, nous pensons spontanément aux tristes évènements du vingtième siècle, déclenchés par un régime totalitaire qui a ensanglanté le monde de ses folles idéologies. Nous pensons plus récemment aux oligarques, et à un régime politique devenu chaque jour davantage autoritaire et belliciste. On n'évoque pas suffisamment, si ce n'est dans quelques cercles universitaires, la richesse culturelle et littéraire inouïe dont ce pays est porteur. La question de Dieu, et plus largement la question religieuse, y est omniprésente. Rappelons que dès le début, le rôle de la religion, en particulier de l'orthodoxie, fut fondamental dans la construction de la culture russe. La conversion et l'évangélisation du pays, devenu orthodoxe au Xe siècle fut concomitante la naissance de la culture écrite. Les premiers textes traduits en vieux-slavon furent les textes bibliques.
Un récit sur Padre Pio, qui fait incontestablement partie des plus grands mystères de l'époque contemporaine. Ce disciple de saint François sut faire rayonner l'évangile, ne rougissant jamais de la croix du Christ, qu'il a expérimentée jusque dans sa chair et dans laquelle il a toujours vu le signe de l'amour de Dieu pour chacun et chacune d'entre nous. Au-delà de son aspect biographique, l'originalité de cet ouvrage est de rapporter nombre de pensées du Padre Pio, ainsi que de nombreux témoignages et « fioretti » de ceux qui ont, de près ou de loin, eu la chance de le cotoyer. À propos de Yohan Picquart : Yohan Picquart, journaliste, auteur, enseignant, diplômé en sciences des religions et en littérature a publié plusieurs ouvrages consacrés aux questions spirituelles.
Évangile de Judas, de Thomas, protévangiles de Jacques... Ces textes font souvent le « choux gras » des médias et fascinent nos contemporains. De nos jours, beaucoup tournent le dos aux églises instituées pour chercher des réponses dans des récits mystérieux, peu connus ou « marginaux.». Cet attrait pour l'ésotérisme et pour la pensée gnostique a créé un véritable engouement pour les textes apocryphes, dont plusieurs sont « réapparus » au cours des dernières décennies. Le mot « apocryphe » vient du grec « apocryphon » qui signifie « caché ». C'est ainsi que théologiens et historiens qualifient généralement les textes bibliques « dont l'authenticité n'est pas établie ». Ces écrits n'ont pas été retenus dans le canon biblique. La tradition catholique reconnaît 72 livres dans son canon. Le premier correspond au livre de la Genèse et le dernier à celui de l'Apocalypse. C'est au cours du concile de Rome en 382 que ce canon des écritures fut définitivement fixé. Cette décision n'eut rien d'arbitraire, un consensus émergeait déjà, à quelques textes près, depuis plusieurs siècles. « Canon », est un mot grec qui a pour sens « règle ». Il s'agit d'un instrument qui permet de poser la juste mesure, le discernement. Moins connus que ceux du Nouveau Testament, nombreux furent les apocryphes de l'Ancien Testament, composés essentiellement au cours de la période dite « inter-testamentaire » (*). Ni la tradition juive, ni la tradition chrétienne, (si ce n'est quelques églises minoritaires et « autocéphales » (*) ) ne les ont reconnus. L'objectif de cet ouvrage, en citant les textes le plus représentatifs, est de présenter au lecteur une initiation, une vue d'ensemble du « phénomène apocryphe », à la lumière de la foi catholique, et de clarifier les idées du lecteur désireux de se cultiver sur un sujet sur lequel la majorité de nos contemporains ont une idée floue, souvent fantasmée.
L'Islam semble être aujourd'hui un des sujets les plus porteurs médiatiquement. Qu'il fascine ou qu'il dérange fortement, il ne laisse guère indifférent. Cette religion compte aujourd'hui près de 1,6 milliards de croyants qu'ils soient sunnites (85%), chiites (12 %) ou membres de minorités peu significatives en nombre. La question du rapport que nous avons à l'islam ne peut que nous bousculer. Quel est le contexte de la naissance de l'Islam ? Quelles furent ses relations historiques avec le christianisme ? Comment démêler le vrai du faux dans tout ce qu'on entend ? Pourquoi nombre de personnes développent-ils toutes sortes de fantasmes sur un Islam dont ils ont, généralement une idée floue ? Au sein de l'Église, deux discours co-existent : la plupart du temps, les milieux les plus « progressistes » semblent être porteurs d'une vision bienveillante, angélique, pendant que les milieux les plus traditionnalistes voient dans l'Islam une idéologie d'une extrême dangerosité. Face à l'arrivée relativement récente en Europe de populations de confession musulmane, les fidèles des églises sont souvent tiraillés entre le devoir « évangélique » de générosité, d'accueil de l'étranger, et la crainte d'un islam qui, peu à peu, ébranlerait les fondements mêmes de nos civilisations. Qui furent Jésus et Marie pour les musulmans ? Que penser des versets dits « belliqueux » ? Où en est le dialogue entre christianisme et Islam, entre Occident et Orient aujourd'hui ?
Réponse argumentée à la polémique ouverte par le père de Meester. Participants : Jacques Bernard, Daniel Ange.
"C'est au début de l'automne 2020 qu'est sorti un livre polémique fort médiatisé, La Fraude mystique de Marthe Robin . L'auteur, le père carme Conrad de Meester, s'y attaque violemment à la mystique française et prétend dévoiler, à travers ce qu'il présente comme des scoops inédits, que Marthe aurait menti tout au long de son existence et serait une fausse mystique. Sans grand discernement, les médias se sont alors rapidement emparés du sujet, le grand public, jusque dans l'Eglise, étant friand de ce genre de « scandales ». Pourtant, des dizaines d'ouvrages superbement écrits et parfaitement documentés, étayés des témoignages de simples témoins, d'éminents théologiens, de scientifiques et de philosophes, parfois peu suspects de sympathie pour le christianisme, ont permis jusqu'à aujourd'hui de découvrir le « Miracle vivant » que fut Marthe Robin. Une des plus grandes figures de la pensée catholique contemporaine, le cardinal Jean Daniélou, ira jusqu'à déclarer : « Le plus grand personnage du XXe siècle, ce n'est ni le général de Gaulle, ni Jean XXIII, c'est Marthe Robin ».De fait, l'avis et les objections du Père de Meester, qui furent émis il y a une trentaine d'années, amenèrent alors Rome à un contre expertise et furent pris en compte, au même titre que les travaux des 27 autres experts nommés sur le dossier. À la lumière des travaux de l'ensemble des membres de la Comission, une fois les objections du père carme étudiées, puis replacées dans leurs justes contextes ou réfutées, la congrégation romaine donna un avis très favorable à la béatification de Marthe. Amer, le Père De meester fit alors le choix de trahir le secret professionnel auquel il s'était engagé sous serment et décida de faire éditer, publiquement, ses griefs. L'objet de cet ouvrage, dans une démarche claire et concise, dans un style volontairement accessible et grand public, est de « déconstruire la déconstruction » entreprise par le père Conrad de Meester, en apportant des réponses à ses principales «objections » et en soulignant ses erreurs méthodologiques."
Le cardinal Albert Vanhoye (90 ans), grand spécialiste de l'épître aux Hébreux, est un des théologiens les plus réputés dans l'église catholique actuellement. Il est professeur d'Ecritures saintes à l'Institut biblique pontifical de Rome. Il fut créé cardinal par le pape Benoit XVI en 2006. Entretien intime (le cardinal y évoque son enfance, ses doutes, ses erreurs...), et contenu global (ensemble des questionnements du monde chrétien). Entretien oral reproduit par écrit avec des mots simples dans un style accessible à tous.
Un éclaircissement complet sur la figure du mal.
La figure de l'Antéchrist hante l'imaginaire collectif de nombreux croyants depuis des millénaires. Pour certains, l'Antéchrist serait une mystérieuse figure, mi humaine, mi diabolique, qui chercherait à s'emparer du monde et des esprits à la fin des temps, quelques années avant l'avènement du Christ. Un individu séduisant, fascinant, mais monstrueux.
Pour beaucoup, elle représente le symbole, à travers l'Histoire, de tous les collectifs d'individus, systèmes idéologiques et toutes les forces qui ont essayé de s'opposer à Dieu et au règne du Christ.
Deux mots apparaissent de manière constante : « anti- christ » et « anté-christ ». Ces deux termes se rapportent à cette même figure. Etymologiquement, Anti-christ signifie «contre le Christ» et Anté-Christ «avant le Christ». Cette figure serait donc à la fois l'inverse de Jésus-Christ mais aussi celle qui le précède de près, en le singeant.
Nombre de personnalités ont été assimilés à l'Antéchrist au cours de l'Histoire et les interprétations, nombreuses, varient selon les confessions et les traditions théologiques.
Que dit l'Église? Que dit la Bible à ce sujet? Qu'ont écrit les grands théologiens sur la question? L'objet de cet ouvrage est de proposer, sans prétendre à l'exhaustivité, un regard chrétien sur le sujet, depuis les écritures saintes aux révélations et prophéties reconnues par la Tradition catholique, en passant par les pères, docteurs de l'Eglise, papes et saints des premiers temps à aujourd'hui.
Une compilation commentée des textes essentiels.
Le mot «âme» se dit en grec antique «psyché», ce qui signifie aussi «papillon», symbole par excellence de l'immortalité. Un vieux proverbe dit que lorsque les yeux de l'ignorant voient la mort de la chenille, l'esprit du sage contemple la naissance du papillon.
Épictète, l'un des plus grands représentants du stoïcisme, réduit toutes les interrogations philosophiques à une seule et même source : la crainte de la mort. : « As-tu bien dans l'esprit, lui dit-il, que le principe de tous les maux pour l'homme, de la bassesse, de la lâcheté, c'est... la crainte de la mort? Exerce-toi contre elle; qu'à cela tendent toutes tes paroles, toutes tes études, toutes tes lectures et tu sauras que c'est le seul moyen pour les hommes de devenir libres » Notre rapport contemporain à la mort est une exception, un accident historique.
Il semble que nous ayons besoin d'une guérison de nos intelligences tant elles sont imbibées des doctrines athées et de l'influence des médias.
À l'heure où de grands débats agitent la société, l'euthanasie, le transhumanisme qui souhaitent donner définitivement à l'homme la toute puissance sur la question ultime, il semble intéressant de revenir à l'Essentiel et de proposer une synthèse des « sources chrétiennes » sur le sujet.
Sans prétendre à l'exhaustivité, ce livre propose au lecteur, une initiation, une vue d'ensemble de l'Histoire de la philosophie, depuis les temps les plus anciens jusqu'à nos jours, à la lumière de la Foi. Dans ses célèbres Pensées, Blaise Pascal a écrit « L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature; mais c'est un roseau pensant. Une vapeur, une goutte d'eau, suffisent pour le tuer. Mais, quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce que lui sait qu'il meurt. Toute notre dignité consiste donc en la pensée. Travaillons donc à bien penser : voilà le principe de toutes choses.» Selon celui qui est incontestablement un des plus grands noms de la Philosophie, l'homme, tiraillé entre son infirmité et immensité du monde, n'aurait pour seul outil réel que son esprit. Il est, par conséquent, devant une exigence terrible : celle d'en faire bon usage. Les civilisations les plus éloignées dans le temps et l'espace semblent attester de cette « quête de sens » et de cette activité rationnelle, généralement définie comme la faculté propre à l'homme, par laquelle il peut connaître, juger et se conduire selon des principes. Et il va sans dire que l'homme préhistorique lui même savait user de sa raison et donner du sens à chacune de ses actions. L'apparition des grands monothéismes a, dans certains domaines, représenté une évolution considérable dans le rapport de l'humanité aux grandes questions rationnelles et existentielles. Comprendre le monde dans lequel l'existence humaine va se dérouler (théoria, la contemplation du monde), la question fondamentale de l'éthique (qu'est-ce qu'une vie bonne ?), et la question de la finalité : ces grands fondamentaux de la philosophie ont, à travers les grands monothéismes, pris une dimension nouvelle. La plupart des grandes religions ont condamné un fidéisme aveugle (une religiosité qui ferait abstraction de toutes intelligence), tout en condamnant parallèlement une « raison raisonnante » qui, se justifiant elle même, est capable des pires impasses, des pires contradictions, voire des pires monstruosités. S'il existe de fait une philosophie « irreligieuse », voire antireligieuse, nous verrons au cours de cet ouvrage que la philosophie, non seulement a pu parfaitement s'accorder au fil des siècles avec la quête religieuse de l'Homme, mais également devenir un outil intellectuel au service de la foi et de la théologie, voire un outil philosophique contre les philosophies
« Sauver l'humanité par les technosciences », « élaborer des nouvelles lignées posthumaines dans la grande histoire de l'évolution », « supprimer la vieillesse et la mort » : les nouveaux pouvoirs de l'homme sur l'homme effraient autant qu'ils fascinent. Le transhumanisme, aujourd'hui secteur de recherche le mieux pourvu en budget (car appuyé par les plus puissantes multinationales nord américaines et asiatiques), brouille les frontières entre science et fiction. La « convergence NBIC » ( Nanotechnology, Biotechnology, Information technology and Cognitive science ) a rendu possible le fantasme de nombreux savants qui, il y a quelques années encore, auraient été considérés « fous ». Si la médecine a jusqu'ici été fondée sur un modèle thérapeutique ( pour « réparer » l'humain), elle tend à entrer aujourd'hui dans un paradigme augmentatif (visant à le transformer et l'augmenter), jusqu'à rêver d'abolir la mort. Le mythe de l'homme Dieu (tentation de nos premiers parents), n'a semble-t-il,
Le phénomène des apparitions de la Vierge est connu dans l'Église depuis les premiers siècles de notre ère, bien avant que les grands dogmes mariaux soient proclamés. Marie a inspiré une dévotion populaire d'une grande profondeur au long de l'Histoire de la chrétienté : innombrables sont les théologiens et les saints qui ont loué et chanté ses mérites, au point que l'Église lui donnera le statut de Mère de Dieu et la déclarera préservée du péché originel. Malgré les milliers de manifestations mariales qui ont été signalée au fil des siècles (quelques 20 000 apparitions recensées dans le monde), seule une minorité d'entre elles a reçu reconnaissance canonique, en bonne et due forme. À l'heure où ces lignes sont écrites, seize apparitions ont été officiellement homologuées par l'Église catholique. Si tout a été écrit et réécrit sur les plus célèbres mariophanies ( comme Lourdes ou Fatima, pour ne citer que les plus célèbres), il est étonnamment très difficile de trouver des publications
Il semble que nous assistions aujourd'hui à une fascination nouvelle pour la figure de la sorcière. De plus en plus de personnalités n'hésitent pas, de manière décomplexée, à se revendiquer comme telles. Dernièrement, 200 personnalités féminines, dont certaines politiciennes, intellectuelles ou actrices de premier plan, ont signé un appel « Sorcières de tous les pays, unissons-nous ! » Environ un million de personnes aux États-Unis aujourd'hui assument pratiquer une forme de sorcellerie. Le phénomène devenant de plus en plus populaire, nombre de groupes se voient dans l'obligation de refuser de nombreux adeptes. Les ?uvres cinématographiques, séries télévisées, magazines et documentaires consacrés à la question se diffusent comme jamais auparavant. Pour réaliser l'ampleur du phénomène, il suffit de se rendre sur les réseaux sociaux ou dans les grandes librairies. Un ouvrage à grand succès, de Mona Chollet, La puissance invaincues des femmes, va jusqu'à annoncer, avec enthousiasme, que les sorcières sont de retour, et seraient, plus que jamais, parmi nous. ( Il sera régulièrement fait allusion à cette publication au cours de cet ouvrage) La quasi-totalité des travaux publiés à ce jour sont militants : ils oscillent entre la diabolisation de la figure de la sorcière ou, au contraire, la volonté de faire de celle-ci La figure victime, une icône christique, symbole de toutes les oppressions ou injustices de l'Histoire. Dans cet ouvrage, la figure de la sorcière sera, par simplification, abordée sous trois figures archétypales: celles que l'on peut qualifier de rationalistes (souvent proche des milieux féministes), les sorcières « diaboliques », et les sorcières que l'on peut qualifier de « naturalistes ». Les trois figures existent, et nombre de personnes s'auto-définissent elles mêmes sous ces appellations. Ce monde des sorcières est multiforme. L'originalité de cet ouvrage réside dans la volonté de donner des clefs d'analyse, de proposer une vue non militante, la plus objective possible, qui dépasse les clivages idéologiques en croisant et confrontant délibérément plusieurs regards, mêmes les plus contradictoires, sur un sujet qui fascine nombre de nos contemporains, pour le meilleur et pour le pire.
Cet ouvrage nous présente les similitudes, concordances et différences entre les approches spirituelles orientales et occidentales (principalement le bouddhisme, l'hindouisme et le christianisme), depuis leur origine jusqu'à nos jours. Il est également issu d'une volonté d'ouverture entre ces religions. Par la reconnaissance de l'autre, qui nous ressemble sur tant de points, nous pouvons constater que nos différences sont avant tout une richesse que nous sommes appelés à respecter.
Alors que nombre de personnes en recherche de vérité se tournent aujourd'hui vers des religions venues d'Orient, le lecteur pourra se faire une opinion précise sur la façon dont ces dernières abordent la spiritualité. Toutes les religions tentent de répondre aux questions fondamentales que se posent hommes et femmes sur notre présence au monde : la souffrance, le bien et le mal, le vrai bonheur, la vie après la mort... Et s'il est un choix à faire, cette étude lui permettra de concevoir au mieux son éventuel engagement. Elle peut aussi nous faire prendre conscience du fondement de notre propre intériorité. Les deux approches, l'une menant à l'Éveil par l'Orient et l'autre à Dieu par l'Occident, sont ici explicitées en détail.
Depuis la nuit des temps, et quelle que soit la voie qu'il prend, l'homme a toujours été en recherche d'un monde de paix et d'harmonie. Toute vie est une histoire sacrée.
Aucun homme, aucune femme de bonne volonté ne pourra en disconvenir : les abus sexuels sont toujours un drame, et la lourdeur de ce crime est aggravée quand il est commis par une personne tenue d'incarner une autorité humaine, morale et spirituelle. Au cours de l'automne 2021, la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Église (CIASE) a provoqué un raz de marée médiatique qui a soulevé d'intenses émotions dans l'opinion publique. Méthodologie douteuse, habile usage de l'outil médiatique, chiffres fantaisistes, arrière-fonds idéologiques très orientés, grands flottements théologiques et juridiques, anachronismes notoires, mise au pilori des voix qui émettaient des réserves sur son contenu : la commision fut, de fait, indépendante, elle ne fut certainement pas neutre. Comme le dit l'adage, « les paroles volent, les écrits restent », l'heure est donc venue d'oser démythifier ce rapport très controversé.
« Homme de convictions, de prière, d'engagement, mais aussi et avant tout pasteur, le Cardinal Théodore Adrien Sarr s'exprime ici en toute liberté dans un entretien avec le journaliste Yohan Picquart. Il nous partage son regard sur l'évolution de l'Afrique, du monde et de l'Église. À travers son parcours, il ose aborder des questions sensibles : la culture africaine, les défis du « continent noir », le dialogue avec l'Islam, les religions traditionnelles, l' Église en Afrique et dans le monde hier, aujourd'hui et demain. Il nous propose également un regard sur la civilisation occidentale, dans ce qu'elle porte de meilleur, mais également dans les dangers qu'elle semble, inconsciemment, faire peser sur l'avenir de l'Afrique et du monde. « Lève-toi, et marche ! »: c'est par ces mots qu'il exhorte l'Afrique à se réveiller, à se dépasser et à trouver sa place dans le monde contemporain ».
Rares sont les hommes et les femmes de pouvoir qui font aussi autorité. Car si le pouvoir ne se partage guère, l'autorité se mesure au contraire à sa capacité de faire grandir autrui pour lui permettre de donner sa pleine mesure. Contrairement au pouvoir qui est soumis à des mécanismes maintes fois analysés, l'autorité - son origine, son exercice - a partie liée au mystère. Elle ne se décrète pas, aucune école ne saurait apprendre à l'acquérir à bon marché.
Tel est l'argument de fond qui a sous-tendu ces entretiens avec Henri Madelin. Pourquoi avoir choisi ce jésuite ? Parce qu'il est de ceux qui, dans le monde francophone, ont fait et font autorité à la fois dans le monde politique et le monde religieux. Professeur à Sciences-Po, conseiller d'hommes politiques influents, il a eu par ailleurs des charges importantes au sein de la Compagnie de Jésus, dès l'âge de 35 ans : directeur de l'Action populaire (CERAS), provincial, président du Centre Sèvres, aumônier du Mouvement chrétien des cadres (MCC), rédacteur en chef d'Études, représentant de la Compagnie dans les institutions européennes... Son parcours s'est toujours situé dans l'entre croisement du politique et du religieux.
Le monde moderne est marqué par une guerre idéologique entre ces deux entités. Il existe beaucoup d'ouvrages maçonniques qui « diabolisent » l'Église, ou les églises, et beaucoup d'ouvrages catholiques, depuis le plus haut niveau de la papauté, qui diabolisent la Franc- Maçonnerie. L'imaginaire de nos contemporains reste hanté par l'idée d'un complot maçonnique mondial. Notre tradition républicaine a souvent été marquée par un anticléricalisme prononcé, souvent né dans les loges.
Jusque là, il n'y avait entre la Franc-Maçonnerie et l'Église presque que des anathèmes. Quelques esquisses de dialogue avec la maçonnerie anglo-saxonne, jugée « un peu » plus fréquentable, car déiste, mais aucun échange officiel avec la maçonnerie continentale, considérée comme athée, anticléricale voire anti-théiste, dont le Grand Orient est un des représentants les plus emblématiques. Il suffit de lire les nombreux textes pontificaux consacrés à la question pour s'en convaincre. Un seul ouvrage de dialogue a existé, entre Jean Baylot et le prêtre jésuite Michel Riquet. Ce dernier a alors « osé » s'aventurer à dialoguer avec un initié parce qu'il s'agissait d'un représentant de la maçonnerie anglosaxonne (et donc déiste).
L'originalité du présent livre est d'aller bien plus loin en établissant un dialogue avec un homme qui a été membre d'un des Suprêmes Conseil Universels, c'està- dire d'une des instances dirigeantes de cette maçonnerie continentale. Sans prétendre à l'exhaustivité, l'objectif de cet ouvrage est d'apporter une contribution complémentaire à la compréhension de la question maçonnique pour un chrétien et de la question chrétienne pour un maçon, sous l'angle d'un dialogue bienveillant, dans lequel l'humour et la bonne humeur ne sont pas absents.
Après un temps d'introduction au sujet, l'auteur répond, à la lumière de la pensée chrétienne et de la doctrine sociale de l'Église, à un ensemble de questions épineuses et plus que jamais d'actualité : politique, guerre et paix, réchauffement climatique, économie, lutte contre la pauvreté, finance, droits de l'homme, mondialisation...
Dans des échanges qui réunissent clarté, érudition et exhaustivité, il propose une analyse éthique des principaux défis contemporains, sans esquiver les problématiques les plus difficiles, ni omettre de revenir aux sources bibliques.
Il prend le temps de se référer, ou de réfuter, quelques grands penseurs, chrétiens ou non, d'hier et d'aujourd'hui.
Cet ouvrage a pour finalité de proposer des outils intellectuels pour que chaque chrétien ou homme de bonne volonté puisse contribuer à « prendre soin de la maison commune ».
Diable, divination, messes noires, occultisme, New Âge... Pour le meilleur et pour le pire, ces sujets passionnent nombre de nos contemporains.
Mais existe-t-il une réponse, une doctrine officielle, en mesure de nous éclairer sur les dérives réelles qu'ils engendrent pour prévenir et protéger enfants et adultes de ses mefaits et d'y remédier si nécessaire.
L'originalité de cet ouvrage est de présenter un recueil de textes sur une thématique relativement peu traitée par les spécialistes modernes et de le conclure par un entretien de l'auteur avec deux exorcistes de tradition différente. Simple d'accès, cette compilation a pour objectif de proposer des réponses aux questions que se pose le grand public et de servir à tout éducateur d'outil d'accompagnement.
Monseigneur Gérard Defois, archevêque émérite du diocèse de Lille, s'exprime ici, dans un entretien avec le journaliste Yohan Picquart, sur la figure du prêtre sous des angles aussi divers que complémentaires.
Il aborde le sujet sous ses dimensions spirituelles, historiques, sociologiques, ecclésiastiques et humaines.
N'esquivant aucune des questions posées, Monseigneur Defois donne dans ce livre de nouvelles clefs pour comprendre le rôle et l'identité sacerdotales depuis les débuts de l'histoire d'Israël jusqu'à aujourd'hui.
De sa représentation dans l'Ancien testament à la figure du prêtre contemporain, de ses heures de gloires à ses crises les plus profondes, de la figure du curé de campagne à celle du prélat, des réalités locales aux expériences d'Eglise les plus universelles, c'est un panorama complet de la question sacerdotale qui est ici traitée en profondeur.
Dans ses éditoriaux rédigés pour ses diocésains au fil de plusieurs années, Monseigneur François Garnier nous invite à partager sa foi et ce qui lui tient à coeur. Rédigées d'une plume pleine d'allant, sans concession mais toujours bienveillante, ses méditations sur les grands moments de l'année liturgique sont simples et originales; elle s'adressent au public le plus large ; il y trouvera une nourriture spirituelle, morale et intellectuelle en pleine actualité avec le temps d'aujourd'hui.