Né sur les rotatives d'une imprimerie au siècle dernier, il ignore qu'il est voué à l'errance. Pourvu d'un sens aigu de l'observation, il nous narre son parcours associé à celui d'Anna, Boris et tant d'autres. Ainsi nous arpentons le globe en sa compagnie et comprenons mieux la magie qui entoure les pérégrinations du Livre Nomade.
Après avoir donné vie à une entité liquide, l'auteur de Confessions d'une mer esseulée récidive avec bonheur en mettant en scène un objet familier dont la chair est faite de papier. À l'heure des textos et des e-books, les amoureux des vrais livres apprécieront cette touchante épopée qui par ricochet éclaire nos propres existences.
Né à Entrechaux (Vaucluse) en 1953, Bernard Degioanni vit en Provence entre Alpilles et Luberon. Enseignant, ingénieur du son des groupes Dionysos et Love and Hate, cavalier randonneur, l'auteur de La Femme-Nénuphar signe avec Le Livre Nomade son cinquième roman.
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Chloé a rencontré le prince charmant sur le Net. Mais tout n'est pas aussi simple dans la vraie vie. Tapis dans l'ombre, des prédateurs guettent leur lot de chair fraîche. Zlatan, un détective désabusé, croule sous les ennuis. Sa compagne vient de lui signifier son congé et les clients ne se bousculent pas à l'Agence du dernier recours.
Après avoir confié les rênes d'une enquête à un néophyte dans La Femme-Nénuphar puis à un policier dans Kebab Killer, c'est à un privé cette fois que s'adresse l'auteur pour dénouer les fils de son intrigue.
La vie de Philippe Bonaldi, ostéopathe équin, homme muré dans sa solitude depuis le décès de son épouse, bascule brutalement la nuit où, dans un parking cauchemardesque, il tire une jeune femme des griffes d'un trio maléfique.
Frappée d'amnésie à la suite de l'agression, la séduisante inconnue va transformer malgré lui cet homme tranquille en un héros capable d'aller au bout de l'enfer pour retrouver le passé de sa protégée. Le réel talent de l'auteur, c'est de réussir à écrire un road-movie policier à la manière d'une quête chevaleresque. Mieux qu'un thriller, La Femme-Nénuphar pourrait bien être une grande histoire d'amour.
Sept siècles après la Grande Destruction, les humains n'occupent plus sur la Terre que des îlots dérisoires. Les chemins et les destinées d'Aimery, Seigneur de Toul, et d'Ahmed, Émir de Dadjenit, derniers Potentats d'une planète en pleine mutation, vont se croiser...
Dans le monde où nous plonge l'auteur, l'épée a repris ses droits et le bras qui la brandit ne peut se permettre de trembler. Ses personnages paraissent évoluer dans les arcanes d'un jeu vidéo à la différence près que, n'étant pas des avatars numériques, ils jouissent d'une seule vie. Cependant au fil de leurs pérégrinations nous comprenons que, si nous croyons exister sous un seul état, en termes de probabilité quantique il en va autrement puisque l'univers se subdivise en une infinité de réalités simultanées et que nous appartenons à bon nombre d'entre elles.
Aimez-vous Victor Hugo ? Avant que vous n'ayez eu le temps de répondre, votre interlocuteur chinois ajoute : - Moi, je l'adore. « Les Misérables », quel merveilleux livre révolutionnaire. Balzac, Stendhal, quels fabuleux auteurs. « La Chartreuse de Parme », quel splendide livre d'amour. De telles affirmations ne sont pas sincères. Elles sont pourtant le seul sujet de conversation que l'officiel chinois impose à « l'ami étranger »... français, lors de leur premier contact. Quel que soit votre interlocuteur, il aimera Victor Hugo... parce que vous êtes Français. La preuve ? Les « amis italiens » ont droit, dans les mêmes circonstances, à un vibrant éloge de Marco Polo, les « amis allemands » découvrent que leurs hôtes raffolent de Goethe et les « amis britanniques » que Shakespeare a ravi plusieurs générations de Chinois. Le besoin de séduire et de convaincre l'étranger est perçu en Chine - nationalisme oblige - comme un devoir que les Chinois accomplissent sans aucun scrupule. À Shanghai, un jeune handicapé canadien qui effectuait le tour du monde en fauteuil roulant eut l'agréable surprise d'être accueilli par une vingtaine de paraplégiques chinois. Mais à peine était-il reparti que l'on vit les Chinois se lever et plier leurs fauteuils roulants. On dit les Chinois courtois et hospitaliers. Ils le sont. Mais les Occidentaux refusent d'admettre qu'ils sont aussi xénophobes et racistes. L'officiel chinois, courbé en deux pour vous saluer, le visage toujours éclairé d'un sourire, est avant tout un hypocrite. Mais il n'en est pas responsable. Le fautif, c'est le système totalitaire chinois qui, aujourd'hui encore, asservit plus d'un milliard de personnes. Car la Chine qui s'éveille, la Chine en pleine mutation, grande puissance industrielle, n'existe pas. C'est un mirage, le fruit de la propagande tendancieuse distillée par le régime communiste qui séduit les politiciens et hommes d'affaires occidentaux, prêts à tous les silences dans l'espoir de s'implanter solidement en Chine. « Des vélos plein la tête » décrit avec pugnacité et humour cette Chine où la délation est un devoir que l'on apprend à l'école maternelle. Une Chine où la liberté individuelle est bannie. Où des dizaines d'évêques et de prêtres croupissent en prison parce qu'ils n'ont pas renoncé à leur foi. Où deux millions de Tibétains et plus de vingt millions de musulmans, opprimés, pourraient, demain, devenir une véritable force d'opposition.
Aimez-vous Victor Hugo ? Avant que vous n'ayez eu le temps de répondre, votre interlocuteur chinois ajoute : - Moi, je l'adore. « Les Misérables », quel merveilleux livre révolutionnaire. Balzac, Stendhal, quels fabuleux auteurs. « La Chartreuse de Parme », quel splendide livre d'amour. De telles affirmations ne sont pas sincères. Elles sont pourtant le seul sujet de conversation que l'officiel chinois impose à « l'ami étranger »... français, lors de leur premier contact. Quel que soit votre interlocuteur, il aimera Victor Hugo... parce que vous êtes Français. La preuve ? Les « amis italiens » ont droit, dans les mêmes circonstances, à un vibrant éloge de Marco Polo, les « amis allemands » découvrent que leurs hôtes raffolent de Goethe et les « amis britanniques » que Shakespeare a ravi plusieurs générations de Chinois. Le besoin de séduire et de convaincre l'étranger est perçu en Chine - nationalisme oblige - comme un devoir que les Chinois accomplissent sans aucun scrupule. À Shanghai, un jeune handicapé canadien qui effectuait le tour du monde en fauteuil roulant eut l'agréable surprise d'être accueilli par une vingtaine de paraplégiques chinois. Mais à peine était-il reparti que l'on vit les Chinois se lever et plier leurs fauteuils roulants. On dit les Chinois courtois et hospitaliers. Ils le sont. Mais les Occidentaux refusent d'admettre qu'ils sont aussi xénophobes et racistes. L'officiel chinois, courbé en deux pour vous saluer, le visage toujours éclairé d'un sourire, est avant tout un hypocrite. Mais il n'en est pas responsable. Le fautif, c'est le système totalitaire chinois qui, aujourd'hui encore, asservit plus d'un milliard de personnes. Car la Chine qui s'éveille, la Chine en pleine mutation, grande puissance industrielle, n'existe pas. C'est un mirage, le fruit de la propagande tendancieuse distillée par le régime communiste qui séduit les politiciens et hommes d'affaires occidentaux, prêts à tous les silences dans l'espoir de s'implanter solidement en Chine. « Des vélos plein la tête » décrit avec pugnacité et humour cette Chine où la délation est un devoir que l'on apprend à l'école maternelle. Une Chine où la liberté individuelle est bannie. Où des dizaines d'évêques et de prêtres croupissent en prison parce qu'ils n'ont pas renoncé à leur foi. Où deux millions de Tibétains et plus de vingt millions de musulmans, opprimés, pourraient, demain, devenir une véritable force d'opposition.