Filtrer
baudouin dubuisson
-
Le naufrage des économistes ; quand les théories conduisent à la crise
Baudouin Dubuisson
- Avant-Propos
- 18 Mars 2011
- 9782930627083
Avec la crise, le monde a découvert que l'économie était systémique. Tout se tient. Les économistes sont apparus au XVIIIème siècle et ont commencé à gérer la planète bien avant que les écologistes ne tentent d'en comprendre le fonctionnement. La biologie ne prend son essor qu'un siècle après l'économie avec Charles Darwin. Presqu'au même moment, Ernst Haeckel met en évidence l'importance d'ajouter la dimension de l'espace à celle du temps : l'écologie est née. Ensuite, les deux disciplines sont devenues antagonistes au lieu de complémentaires.
Plus grave, pour favoriser son développement, l'économie a enfanté la finance qui tourne aujourd'hui sur elle-même et menace celle qu'elle devait servir! La finance évolue en microsecondes, l'économie compte en mois alors que la nature a besoin d'années pour se régénérer. En finance, les distances n'existent pas ; l'économie multiplie les transports au risque de porter atteinte à l'environnement. Jouant sur les deux dimensions, la finance domine une économie qui reporte les mesures salutaires pour la préservation de la planète.
En s'appuyant sur quantité d'exemples et de propositions concrètes, cet essai tente de montrer que l'avenir de l'économie passe non pas par un surcroît de réglementations et de contrôles de la finance, mais par sa simplification et sa synchronisation avec l'économie. Quant à l'écologie, elle est tout simplement l'avenir de l'économie.
-
Le retour de l'économie réelle
Baudouin Dubuisson
- Editions Maïa
- Essais
- 11 Février 2021
- 9782379165900
En cinquante ans, le fonctionnement du système économique mondial a été bouleversé?; l'économie de marché n'est plus que l'ombre de ce qu'elle était. Les effets pervers désastreux se multiplient et s'aggravent : oligopoles, taux d'intérêt négatifs, surendettement, pauvreté ou précarité. Les endettés sont à la corde et les prêteurs n'ont plus d'intérêt à prêter. Depuis 2008, les banques centrales ont gonflé la masse monétaire de 100?% à 126?% du PIB mais rien n'y fait : la solution à un problème en crée d'autres.
La dette mondiale a doublé pour atteindre 300?% du PIB mondial et la finance est devenue dix fois plus importante que l'économie réelle, induisant une volatilité qui entrave le développement de l'économie réelle... L'impasse est totale, le désarroi règne. Le souci principal des dirigeants est de maintenir la confiance et de gagner du temps en prolongeant le fonctionnement d'un système qui ne tient plus que par habitude.
Aujourd'hui, tout est possible, même l'effondrement. Le covid nous a donné un avant-goût de ce qui peut arriver quand tout s'arrête?; il nous a surtout obligés à recourir à des idées qui paraissaient folles jusqu'il y a peu : les premières initiatives de « monnaie hélicoptère » ont vu le jour, l'effacement de dettes souveraines est en ligne de mire alors qu'au niveau européen la solidarité est engagée.
Par ailleurs, un nouveau cadre fiscal international, des monnaies numériques officielles et la taxation des transactions financières sont ou viendront sur la table. Dans le grand big bang qui a commencé, ce qui disparaît fait peur et ce qui se crée inquiète. Le monde politique doit prendre ses responsabilités et remédier à la complexité et au désordre en simplifiant à tous les étages : fiscal, administratif ou institutionnel. Seuls les pays qui ont réussi à préserver leur industrie arrivent encore à tirer leur épingle du jeu?; l'économie réelle s'affirme de plus en plus comme l'ultime recours.