De l'ennui les rades et la toujours même gare la toujours égale station essence à l'épicentre du continent Le poète convoque, à travers plusieurs parties, les souvenirs d'errance et de voyage, sublime l'amitié et tente de résister au passage inéluctable du temps. Accompagné des photographies de Lucas Boirat.

Christian Sapin contemple et appréhende ici le présent et l'avenir depuis son jardin. La vie y foisonne, suivant le mouvement des saisons et rappelant toujours à elle, le poète et ses réflexions. Un écrin de verdure paraissant à la fois comme un refuge et une source de vie, où l'auteur s'abrite et puise quotidiennement du réconfort. Mais les menaces pèsent aussi sur le jardin (dérèglement climatique, sécheresse, fragilité des arbres...) tout comme sur chaque vie humaine (vieillissement, maladie, mort)... Toujours sensible aux infimes détails et variations de lumière, l'auteur nous livre également ses fragilités, peurs et obsessions.