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marcel mauss
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Don, échange, partage : voici le grand livre de l'altruisme et de la coopération. Que se passe-t-il quand vous recevez un cadeau ou que vous donnez quelque chose ? Pourquoi certains objets reçus (lettres, cadeaux, etc.) nous paraissent-ils sacrés ? D'où vient la gêne que nous éprouvons parfois quand on nous offre quelque chose ? L'essai le plus connu du père de l'anthropologie sociale - un essai que Claude Lévi-Strauss jugea "révolutionnaire". Préface de Baptiste Mylondo, philosophe et économiste.
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Essai sur le don ; forme et raison de l'échange dans les sociétés archaïques
Marcel Mauss
- PUF
- Quadrige
- 23 Août 2023
- 9782130855842
Pourquoi lire encore de nos jours cet essai, que Mauss lui-même reconnaissait comme imparfait, et surtout comment le comprendre ? Dans une résentation essentielle, Florence Weber analyse le travail de Mauss, la synthèse des travaux ethnographiques antérieurs, les réinterprétations théoriques qui en ont été faites, les multiples recherches empiriques qui s'en sont inspirées. « Le lire aujourd'hui, c'est prendre la mesure des perspectives qu'il a ouvertes et retrouver à leur racine les principes de l'approche ethnographique des prestations sans marché, un continent mieux exploré aujourd'hui. C'est aussi [...] apprendre à en finir avec le don. »
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Jusqu'où le corps peut-il être un outil ? Nager, marcher, courir, faire l'amour, jardiner ou bricoler, donner naissance ou méditer : ces gestes et postures ne sont pas les mêmes d'une société à l'autre, d'une époque à l'autre, d'un âge à l'autre, ou selon qu'on est un homme ou une femme ; ils n'ont pas non plus le même sens et ne se transmettent pas de la même façon. Mauss, le premier, s'est attardé sur eux ; Bourdieu y puisera la célèbre notion d'habitus. Un classique, préfacé par David Le Breton, et suivi de deux essais : l'un qui montre que nos sentiments ne sont pas spontanés, l'autre qui s'interroge sur notre goût du risque et nos difficultés à voir la mort en face.
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Dans la passionnante Introduction à l'oeuvre de Marcel Mauss, Claude Lévi-Strauss rappelle : « L'influence de Mauss ne s'est pas limitée aux ethnographes, dans le domaine des sciences sociales et humaines, une pléiade de chercheurs français lui sont redevables de leur orientation. » C. Lévi-Strauss insiste sur « ce qu'on aimerait appeler le modernisme de la pensée de Mauss », sur sa détermination à imposer « la notion de fait social total », sur « le souci de définir la réalité sociale, mieux encore, de définir le social comme la réalité ».
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Essai sur la nature et la fonction du sacrifice
Henri Hubert, Marcel Mauss
- Éditions Allia
- Moyenne Collection
- 25 Août 2022
- 9791030414608
Le sacrifice, une pratique brutale qui nous serait totalement étrangère ? Rien n'est moins sûr, comme le démontre magistralement Essai sur la nature et la fonction du sacrifice. Avec ce texte paru en 1899 dans L'Année sociologique, Hubert et Mauss prennent leurs distances avec la méthode anthropologique traditionnelle. Véritable classique des sciences humaines, il constitue le premier jalon d'une étude systématique de la religion et du sacré. En traitant le sacrifice en fait religieux, et donc en fait social, celui-ci devient ainsi un objet d'étude accessible à la sociologie.
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L'anthropologue présente la prière comme un rituel qui agit par l'intermédiaire de la parole et non du geste et qui tisse le collectif et l'individuel de diverses manières selon les contextes historiques.
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L'ouvrage regroupe cinq textes majeurs de Marcel Mauss, rédigés entre 1921 et 1938, qui explorent la possibilité d'une coopération entre psychologie et sociologie à partir de l'analyse précise d'une documentation ethnographique et historique. Depuis l'expression obligatoire des sentiments dans les cérémonies funéraires australiennes jusqu'à l'histoire de la notion de personne comme catégorie de l'esprit humain, en passant par l'étude du rapport des individus à l'avenir dans différents contextes socio-historiques et par la genèse sociale des relations de hiérarchie et de rivalité, Mauss a tenté de construire avec les psychologues et les anthropologues de son temps, généralement formés en médecine, un modèle de l'homme bio-psycho-social avant de se tourner vers la psychologie historique et l'histoire des techniques.
Cet ouvrage montre l'apport décisif de Marcel Mauss à la psychologie sociale.
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Esquisse d'une théorie générale de la magie
Henri Hubert, Marcel Mauss
- PUF
- Quadrige
- 25 Septembre 2019
- 9782130595243
La publication d'Esquisse d'une théorie générale de la magie en 1904 dans L'Année sociologique est l'aboutissement d'une longue collaboration entre Marcel Mauss et Henri Hubert, débutée avec la parution de l'Essai sur la nature et la fonction du sacrifice en 1899 dans cette même revue. Collègues à l'École Pratique des Hautes Études, Hubert étudiait la magie dans l'Antiquité grecque et romaine, tandis que Mauss en décrivait les formes en Australie, en Malaisie, en Inde, au Mexique ou dans le judaïsme ancien.
Pourtant, si l'analyse de la magie résultait logiquement à leurs yeux de celle du sacrifice, ce lien s'est ensuite dissous dans les rééditions des textes de Marcel Mauss.
Cette édition permet de réinterroger les liens entre les trois piliers de sa réflexion que sont le sacrifice, la magie et le don. L'approche d'Hubert et Mauss se ressent également du contexte politique très particulier de l'affaire Dreyfus, qui se déroule pendant la rédaction de leurs articles. Cette séquence historique révéle alors des phénomènes irrationnels au coeur de l'État républicain, et oblige les universitaires à utiliser la preuve scientifique pour les combattre. C'est dans cet espace entre l'individualisme et la raison d'État, alors au coeur des débats politiques, que prennent sens les analyses de la magie et du sacrifice entre l'officieux et l'officiel, entre l'individuel et le collectif.
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Essai sur le don ; forme et raison de l'échange dans les sociétés archaïques (2e édition)
Marcel Mauss
- PUF
- Quadrige
- 8 Septembre 2012
- 9782130606703
Texte phare des sciences sociales, l´Essai sur le don, publié en 1925, a immédiatement suscité de nombreux commentaires. Ouvrant la sociologie durkheimienne à l´analyse ethnographique, il inscrit les sociétés du Pacifique, du potlatch amérindien à la kula mélanésienne, dans la culture occidentale.
Dans une présentation essentielle, Florence Weber le situe dans l´histoire scientifique et politique du XXe siècle, et propose au lecteur d´explorer l´archipel des prestations sans marché.
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De quelques formes primitives de classification
Emile Durkheim, Marcel Mauss
- PUF
- Quadrige
- 12 Avril 2017
- 9782130606710
Dans ce classique de la sociologie de la connaissance, Durkheim et Mauss ne s'attaquent à rien de moins qu'au projet de réécrire la table kantienne des catégories : la maîtrise des jugements logiques qu'ils rendent possibles ne sont pas le fruit des seules forces de l'individu, mais ont une origine sociale. Cette hypothèse, ils la testent sur les concepts de genres et d'espèces, et plus généralement sur l'activité scientifique de classes. Ils entendent ainsi établir qu'en Amérique du Nord et chez les Aborigènes d'Australie, tout autant que dans le système divinatoire chinois, stratification sociale et genres naturels primitifs se font écho ; on ne saurait classer les choses sans appartenir à des sociétés structurées. On comprend le profit à tirer de ce constat pour mieux appréhender les activités scientifiques modernes.
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Plusieurs textes majeurs de cet anthropologue qui s'est fixé pour but de sauver la nation du nationalisme et le socialisme du bolchevisme. Ces textes composent une réflexion sur le politique dans les sociétés modernes qui a inspiré des penseurs tels que Bataille, Derrida ou Bourdieu.
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Qu'est-ce qu'une nation ? la nation de Marcel Mauss
Marcel Mauss, Ernest Renan
- L'Esprit Du Temps
- Textes Essentiels
- 19 Août 2021
- 9782847955330
Au moment même où l'idée même de nation semble voler en éclat sous la pression des communautarismes et de l'archipelisation de notre société civile, il est sans doute nécessaire de se reporter à certains textes aujourd'hui à (re)découvrir : celui du penseur chrétien Renan sur la définition de la Nation et celui de l'anthropologue Mauss dans les premières années du XXè siècle.
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Dans un contexte marqué par la fin de la Première Guerre mondiale, Mauss s´attèle en particulier à un livre sur la nation, l´internationalisme et le socialisme, qui demeurera finalement inachevé.
Marcel Fournier et Jean Terrier ont reconstitué au terme d´un important travail d´archive le texte que Mauss préparait. À la fois clair, systématique et profond, il propose une histoire du phénomène national, pose les jalons d´une sociologie des relations internationales et offre une interprétation du socialisme comme phénomène historique.
Au-delà de ces enjeux spécifiques, cet ouvrage contient aussi une brillante réflexion sur la nature du politique dans les sociétés modernes.
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Quelle est la règle de droit et d'intérêt qui, dans les sociétés de type arriéré ou archaïque, fait que le présent reçu est obligatoirement rendu ? Quelle force y a-t-il dans la chose qu'on donne qui fait que le donateur la rend ? ". En réalité, à partir de cette étude menée sur la nature des transactions humaines de la Mélanésie à l'Alaska et dans les sociétés indo-européennes anciennes, Marcel Mauss constate que " la morale et l'économie qui agissent dans ces transactions fonctionnent encore dans nos sociétés de façon constante. ". Pourquoi lire encore de nos jours cet essai, que Mauss lui-même reconnaissait comme imparfait, et de plus comment le comprendre ? Dans une introduction essentielle, Florence Weber analyse le travail de Mauss, la synthèse des travaux ethnographiques antérieurs, les réinterprétations théoriques qui en ont été faites, les multiples recherches empiriques qui s'en sont inspirées. " Le lire aujourd'hui, c'est prendre la mesure des perspectives qu'il a ouvertes et retrouver à leur racine les principes de l'approche ethnographique des prestations sans marché, un continent mieux exploré aujourd'hui. C'est aussi, apprendre à en finir avec le don ".
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Est-il légitime de s'engager lorsqu'on est un savant? Oui, affirme Marcel Mauss (1872-1950) au tournant de ce siècle, mais c'est un homme de science qu'il convient de le faire. Autrement dit, s'il lui revient bien d'éclairer les grands enjeux sociaux et politiques et de dire aux sociétés si elles font bien, pratiquement et idéalement, de poursuivre dans la voie qu'elles ont choisie, le scientifique ne saurait renoncer, en élargissant son public, aux principes qui le guident dans l'exercice de son métier: probité, rigueur, refus du prophétisme.Cette nouvelle conception de la responsabilité du savant, le pionnier des sciences sociales et humaines en France la met en pratique dès les années 1890 alors qu'il est étudiant à Bordeaux, fréquentant le Groupe des étudiants socialistes, adhérant au Parti ouvrier français, tout en s'attachant à définir les fondements d'un socialisme humaniste. L'Affaire Dreyfus (il s'engagera vivement aux côtés des dreyfusards) puis la Première Guerre mondiale (le pacifiste internationaliste qu'il est se portera volontaire après l'assassinat de Jaurès) marqueront de façon décisive l'intellectuel et le militant. Et tandis que, jusqu'à sa mort, Mauss s'attachera à percer le mystère du lien social, mobilisant l'histoire des religions, l'ethnographie, la philologie, la sociologie pour comprendre comment les sociétés se constituent et comment elles se reproduisent, il multipliera les interventions politiques (dans L'Humanité avant 1920, Le Populaire ensuite, telle ou telle revue savante, à travers aussi son engagement dans le mouvement coopératif, les cours qu'il dispense à la Bourse du travail ou ailleurs) pour expliquer qu'il n'est pas de démocratie sans vie associative dynamique et sans morale fondée sur la solidarité et la réciprocité. Dans la fidélité à Jaurès, l'adhésion au parti socialiste SFIO ira pour lui de soi, tout comme la participation au journal L'Humanité dès 1904. A l'heure de la montée des périls, il observera sans complaisance la révolution d'Octobre et s'engagera dans le combat antifasciste.Les écrits politiques de Marcel Mauss, on l'aura compris, font partie intégrante de son oeuvre. Ils sont ici présentés par Marcel Fournier, l'auteur de la biographie de référence (Marcel Mauss, Fayard, 1994).
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Essai sur les variations saisonnieres des societes eskimo
Marcel Mauss
- Le Mono
- 1 Décembre 2021
- 9782381118000
La manière dont les sociétés Eskimos sont fixées au sol, le nombre, la nature, la grandeur des groupes élémentaires dont elles sont composées, constituent des facteurs immuables et c'est sur ce fond permanent que se produisent les variations périodiques que nous aurons, plus tard, à décrire et à expliquer. C'est donc ce fond qu'il nous faut, avant tout, chercher à connaître. En d'autres termes, avant de faire leur morphologie saisonnière, il nous faut d'abord constituer, dans ce qu'elle a d'essentiel, leur morphologie générale.Les Eskimos sont actuellement situés entre le 78° 8' de latitude nord (sur la côte nord-ouest du Gronland) et le 53º 4' au sud, sur la baie d'Hudson (côte ouest), limite extrême qu'ils atteignent régulièrement, mais où ils ne séjournent pas. Sur la côte du Labrador, ils vont environ jusqu'au 54e degré, et, sur le Pacifique, jusqu'au 56º 44' de latitude nord. Ils couvrent ainsi un espace immense de 22 degrés de latitude et de près de 60 degrés de longitude, qui s'étend jusqu'en Asie, où ils ont un établissement (celui d'East Cape)... Les Eskimos ne sont pas seulement des peuples côtiers ; ce sont des peuples de falaise, si du moins nous employons ce mot pour désigner toute terminaison relativement abrupte de la côte sur la mer. C'est qu'en effet - et c'est là ce qui explique la différence profonde qui sépare les Eskimos de tous les autres peuples hyperboréens - les côtes qu'ils occupent, sauf les deltas et les rivages toujours mal connus de la Terre du roi Guillaume, ont toutes un même caractère : une marge plus ou moins étroite de terre, borde les limites d'un plateau qui s'affaisse plus ou moins brusquement vers la mer. Au Gronland, la montagne vient surplomber la mer, et, de plus, l'immense glacier auquel on donne le nom d'Inlandsis (glace de l'intérieur) ne laisse même qu'une ceinture montagneuse dont la partie la plus large (large à cause des fiords et non pas par elle-même) mesure à peine 140 milles. De plus, cette ceinture est coupée par les décharges, sur la mer, des glaciers intérieurs. Les fiords et les îles des fiords sont seuls à être protégés contre les grands vents, et, par suite, à jouir d'une température supportable ; seuls, ils offrent des champs de pâture au gibier ainsi que des fonds poissonneux, facilement accessibles, où viennent pêcher et se faire prendre les animaux marins.
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Dans une introduction substantielle, Nathan Schlanger traite des concepts de techniques et de technologie, des positions d´Émile Durkheim sur les techniques, l´originalité de l´apport de Mauss, les rapports entre l´homo faber et l´homme total, la technologie et l´ethnographie, les concepts de civilisation et de nation, la notion de travail indigène et ouvrier.
La seconde partie rassemble seize textes - onze de Mauss, un d´Émile Durkheim, un de Henri Hubert, un de Durkheim et Mauss puis un de Georges Friedmann et un de André LeroiGourhan - qui constituent ensemble un véritable corpus. Y sont réunis des textes classiques tels l´Essai sur les variations Eskimo (1906), les Civilisations, éléments et formes (1930), les Techniques du corps (1935), les Techniques et la Technologie (1948), et des écrits plus courts, des interventions, des commentaires, des transcriptions de cours, etc. Chaque texte est précédé d´un chapeau de présentation. En fin de volume, on trouvera de brèves notices biographiques sur quelque 35 auteurs mentionnés par Mauss comme des sources ou des protagonistes de sa pensée technologique.
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La magie est depuis longtemps objet de spéculations.
La magie comprenant des agents, des actes et des représentations : nous appelons magicien l'individu qui accomplit des actes magiques, même quand il n'est pas un professionnel ; nous appelons représentations magiques les idées et les croyances qui correspondent aux actes magiques ; quand aux actes, par rapport auxquels nous définissons les autres éléments de la magie, nous les appelons rites magiques. Il importe dès maintenant de distinguer ces actes des pratiques sociales avec lesquelles ils pourraient être confondus.
Les rites magiques et la magie tout entière sont, en premier lieu, des faits de tradition. Des actes qui ne se répètent pas ne sont pas magiques. Des actes à l'efficacité desquels tout un groupe ne croit pas, ne sont pas magiques. La forme des rites est éminemment transmissible et elle est sanctionnée par l'opinion. D'où il suit que des actes strictement individuels, com¬me les pratiques superstitieuses particulières des joueurs, ne peuvent être appelés magiques.
Les pratiques traditionnelles avec lesquelles les actes magiques peuvent être confondus sont : les actes juridiques, les techniques, les rites religieux. On a rattaché à la magie le système de l'obligation juridique, pour la raison que, de part et d'autre, il y a des mots et des gestes qui obligent et qui lient, des formes solennelles. Mais si, souvent, les actes juridiques ont un caractère rituel, si le contrat, les serments, l'ordalie, sont par certains côtés sacramentaires, c'est qu'ils sont mélangés à des rites, sans être tels par eux-mêmes. Dans la mesure où ils ont une efficacité particulière, où ils font plus que d'établir des relations contractuelles entre des êtres, ils ne sont pas juridiques, mais magiques ou religieux. Les actes rituels, au contraire, sont, par essence, capables de produire autre chose que des conventions ; ils sont éminemment efficaces ; ils sont créateurs ; ils font. Les rites magiques sont même plus particulièrement conçus comme tels ; à tel point qu'ils ont souvent tiré leur nom de ce caractère effectif : dans l'Inde, le mot qui correspond le mieux au mot rite est celui de karman, acte ; l'envoûtement est même le factum, krlyâ par excellence ; le mot allemand de Zauber a le même sens étymologique ; d'autres langues encore emploient pour désigner la magie des mots dont la racine signifie faire... -
Le mot 'sociologie' a été créé par Auguste Comte pour désigner la science des sociétés. Quoique le mot fût formé d'un radical latin et d'une terminaison grecque et que pour cette raison les puristes aient longtemps refusé de le reconnaître, il a aujourd'hui conquis droit de cité dans toutes les langues européennes. Dans ce livre, nous allons essayer de déterminer successivement l'objet de la sociologie et la méthode qu'elle emploie ; puis nous indiquerons les principales divisions de la science qui se constitue sous ce nom.
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Voici un des livres les plus importants d'ethnographie et de sociologie descriptive que nous connaissions. Il contient une masse énorme de faits. Ces faits sont infiniment précieux (sur les tribus australiennes). Le livre de messieurs Spencer et Gillen est certainement le premier document complet sur la matière, il risque d'être le dernier suffisamment authentique. Ensuite, ces faits sont, on le verra, tout à fait remarquables, sinon inattendus, en tout cas tellement nouveaux qu'ils obligent à modifier un bon nombre de théories d'ordinaire reçues. - Enfin, les auteurs étaient des plus compétents. L'un connaissait depuis long¬temps les indigènes dont il était le magistrat inspecteur. L'autre, biologiste autorisé, résida plusieurs années parmi eux. Tous deux connaissaient la langue de ces tribus. Tous deux ont été les témoins oculaires de ce qu'ils décrivent et photographient. Et, d'un autre côté, ils étaient au courant des récents travaux d'anthropologie religieuse. Ils ont été admirablement consciencieux et ont dû avoir à un haut degré le souci d'être complets. Ils y ont réussi, dans une très large mesure. Le tableau qu'ils nous présentent de l'organisation sociale et religieuse, est un des plus achevés que nous ait fournis l'anthropologie.
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Philosophie, économie, histoire, sociologie, littérature, histoire de l'art, psychanalyse ... autant de sciences humaines qui délimitent les champs du savoir. Autant de disciplines fondamentales présentes de bout en bout dans la collection "Quadrige", à travers les plus grands auteurs, les plus grands titres, les plus grands textes. Quadrige : des ouvrages d'hier et d'aujourd'hui qui sont aussi des textes pour demain.
La collection se divise en quatre sections : -- Références (dictionnaires, histoire générale ...) jaune pantone 116 -- Textes (Bachelard, Bergson, Durkheim ...) rouge 2718 -- Essais (Laplanche, Levinas ...) bleu 2728 -- Manuels (Ellul, Denis ...) vert green c .
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dans la passionnante introduction à l'oeuvre de marcel mauss, claude lévi-strauss rappelle " que l'influence de mauss ne s'est pas limitée aux ethnographes, [mais que] dans le domaine des sciences sociales et humaines, une pléiade de chercheurs français lui sont, redevables de leur orientation ".
c. lévi-strauss insiste sur " ce qu'on aimerait appeler le modernisme de la pensée de mauss ", sur sa détermination à imposer " la notion de fait social total ", sur " le souci de définir la réalité sociale, mieux encore, de définir le social comme la réalité ". régulièrement réédité dans la collection quadrige, cet ouvrage rassemble quelques-uns des textes fondateurs de marcel mauss, dont : esquisse d'une théorie générale de la magie - essai sur le don - rapports réels et pratiques de la psychologie et de la sociologie -effet psychique chez l'individu de l'idée de mort...
textes centrés sur " un sujet qu'on commence à désigner par le terme d'anthropologie culturelle " notait georges gurvitch en présentant la première édition de 1950.