La correspondance fictive entre 1932 et 1934, entre un Allemand retourné en Allemagne et un juif américain, marchand de tableaux en Californie, unis par des liens plus qu'affectueux, fraternels. Texte inédit en France, écrit en 1938, cette édition est enrichie d'une biographie et de photos de K. Taylor.
Les femmes et la lecture dans l'art occidental « Les livres ne sont pas des objets comme les autres pour les femmes ; depuis l'aube du christianisme jusqu'à aujourd'hui, entre nous et eux, circule un courant chaud, une affinité secrète, une relation étrange et singulière tissée d'interdits, d'appropriations, de réincorporations. » Laure Adler L'histoire de la lecture féminine se reflète dans la peinture et la photographie. Les artistes de toutes les époques ont représenté des femmes en train de lire. Pourtant, il aura fallu des siècles avant qu'il soit accordé aux femmes de lire à leur guise.
Ce qui leur incombait d'abord, c'était de broder, de prier, de s'occuper des enfants et de cuisiner. Dès l'instant où elles envisagent la lecture comme une possibilité de troquer l'étroitesse du monde domestique contre l'espace illimité de la pensée, de l'imagination, mais aussi du savoir, les femmes deviennent dangereuses. En lisant, elles s'approprient des connaissances et des expériences auxquelles la société ne les avait pas prédestinées. C'est ce chapitre captivant de l'histoire de la lecture féminine que Laure Adler et Stefan Bollmann explorent, avec un soin particulier du détail. Le fil de l'analyse conduit du Moyen Âge au temps présent, en s'attachant plus spécialement à certaines oeuvres de Rembrandt, Vermeer, mais aussi Manet, Matisse ou Hopper, jusqu'à la fameuse photographie d'Eve Arnold montrant Marilyn Monroe en train de lire Ulysse de James Joyce.
De courts textes de commentaire accompagnent ce choix de peintures, de dessins et de photographies.
Avec l'enthousiasme, l'audace et l'érudition qu'on lui connaît, Daniel Arasse nous invite à une traversée de l'histoire de la peinture sur six siècles, depuis l'invention de la perspective jusqu'à la disparition de la figure.
Évoquant de grandes problématiques (la perspective, l'Annonciation, le statut du détail, les heurs et malheurs de l'anachronisme, la restauration et les conditions de visibilité et d'exposition), mais aussi des peintres ou des tableaux précis, il fait revivre avec intelligence et ferveur plusieurs moments clés, comme Léonard de Vinci, Michel-Ange, le maniérisme, ou encore Vermeer, Ingres, Manet. Son analyse se nourrit constamment d'exemples concrets dans un ensemble qui s'achève par certains aspects de l'art contemporain.
Daniel Arasse inspire ainsi le goût de voir ou de revoir de grands moments de la peinture, dont il propose une lecture subtile et ouverte. Par l'effet du don et de la générosité, la voix suscite le désir de voir et revoir mieux, elle nous surprend, nous réveille et nous entraîne dans un véritable enchantement de l'intelligence qui n'est jamais dépourvu d'humour.
Ce livre est la transcription des 25 émissions proposées par l'auteur sur France Culture pendant l'été 2003, et devenues aussitôt une série culte. Elles sont ici restituées sous forme de CD-MP3, avec une transcription écrite et un cahier de 45 illustrations en couleurs.
Publié huit ans après les autres, en 1588, le Troisième Livre donne corps au travail de réflexion caractéristique de l'essai, latent jusqu'alors dans l'armature des chapitres : la pensée présente se situe par rapport à l'écrit du passé et, sans le désavouer, le remet en question.
Dès lors, et jusqu'à sa mort en 1592, Montaigne conduit ses investigations à partir de traces antérieures, par retours, croisements ou ramifications de " routes par ailleurs ". Sur l'Exemplaire de Bordeaux, document autographe d'une future édition, il inscrit méthodiquement les additions marginales à incorporer, et les marques du " langage coupé " qu'il invente pour accentuer les articulations insolites des propos.
Il textualise ainsi son dialogue intérieur et en ratifie les doutes aussi bien que les plus énergiques témoignages, à l'adresse d'un lecteur qui, selon la formule de Jean-Yves Pouilloux, voudrait avec lui " commencer à penser véritablement ".
Les chapitres : ils forment un récit, reprenant les grands thèmes et les chronologies (démographie, production, institutions, culture.).
L'atelier de l'historien : le lecteur découvre la manière de travailler de l'historien. Cet atelier met en lumière les sources historiques et les débats d'historiens que la période a engendrés. Un atout majeur.
Les annexes : indispensables pour comprendre le travail de l'historien, elles reprennent les repères chronologiques, les notices biographiques, la bibliographie par chapitre, la table des références iconographiques, les sources des textes, cartes et graphiques et l'index.
Nous devrions apprendre par coeur l'Iliade et l'Odyssée, comme des tubes de l'été, car les deux récits d'Homère constituent non seulement la musique de notre humanité mais recèlent aussi tout notre avenir. Après le succès d'Un été avec Homère, Sylvain Tesson est parti à bord d'un voilier sur les traces d'Ulysse. Pendant plusieurs semaines, il a sillonné la Méditerranée, plongé dans la mare nostrum, escaladé des volcans, rencontré des savants et des déesses de la culture, comme Andrea Marcolongo, l'auteure de La langue géniale : 9 bonnes raisons d'aimer le grec, qui ont éclairé son odyssée.
Ce livre est donc à la fois la version illustrée d'Un été avec Homère (200 000 exemplaire vendus), mais aussi le supplément à ce voyage homérique. Il contient des légendes inédites de Sylvain Tesson, véritables poèmes en prose et des tableaux de la peintre voyageuse, Laurence Bost. A cela s'ajoutent des photos en noir et blanc du photographe Frédéric Boissonnas qui dans les années 1920 accompagna Victor Bérard, le traducteur d'Homère, pour identifier les lieux de la géographie ullyssienne.
Un livre fabuleux de voyage, de culture et d'embruns.
"Je veux dessiner le dedans que je sens tellement, la vie fait tant d'effets !" Anouk Grinberg dévisage. Elle observe son entourage et dessine. A travers ses dessins surgissent des émotions enfouies, faisant du s pectateur le témoin de son propre étonnement.
Cet ouvrage est le premier consacré à l'oeuvre plastique d'Anouk Grinberg. Réunissant près de 200 oeuvres, encres, pastels, gouaches, broderies..., il révèle l'univers à la fois puissant, sensible, poétique et complexe d'une artiste aux multiples talents.
L'historien et théoricien de l'art D. Arasse envisage le rôle que jouent les détails des tableaux et leurs statuts dans la peinture européenne des débuts de la Renaissance à la fin de l'impressionnisme.
Lire partout, tout le temps, par tous les temps. Une lettre, un menu de restaurant, un générique de fin ; lire dans les pensées, entre les lignes ou dans le futur. Lire comme on veut, comme on peut, mais quoi qu'il arrive, lire ! Un magnifique éloge de la lecture par Daniel Pennac, illustré par Lorenzo Terranera.
Depuis l'embryon lové dans le ventre de sa mère, jusqu'aux métropoles qui couvrent la Terre de leurs lumières permanentes, les humains ont inventé de nombreuses façons d'habiter.
Mais les animaux et, plus étonnant, les végétaux avaient déjà exploré de nombreux modes d'habitat. Michel Serres nous dévoile les secrets de ces architectures séduisantes et multiples, nous en montre le sens et les mots, et esquisse ainsi le monde de demain.
Une rencontre poétique et audacieuse autour de l'un des romans contemporains les plus élégants.
Soie, c'est une histoire. Elle commence avec un homme qui traverse le monde et finit au bord d'un lac silencieux. L'homme s'appelle Joncour. Le lac, on ne sait pas. On pourrait dire que c'est une histoire d'amour. Mais si c'était seulement ça, ça ne vaudrait pas la peine de la raconter.
Illustrer Soie, c'est mettre une image sur le visage de Joncour mais pas sur celui de la mystérieuse inconnue, là-bas, au Japon. Ni sur le lac. C'est mettre des images sur un ver à soie long d'un kilomètre, une cigarette qui parcourt le monde, une folle scène d'amour, Flaubert, un éléphant et un catalogue d'objets rescapés d'un incendie. C'est mettre une image sur la fidélité envolée, l'amour en silence, les désirs et les souffrances. Des images partout qui re-racontent, à leur manière, une magnifique histoire.
Dans la lignée du Billy Wilder de Camerone Crowe, Bertrand Tavernier enrichit son édition d'Amis américains par des entretiens inédits - notamment avec Alexander Payne, Quentin Tarantino et Joe Dante - et de prestigieux documents iconographiques.
« Dans GENESIS, mon appareil photo a permis à la nature de me parler. Écouter fut pour moi un privilège » - Sebastião Salgado.
En 1970, à 26 ans, Sebastião Salgado se retrouve par hasard pour la première fois avec un appareil photo entre les mains. En regardant dans le viseur, il a une révélation : brusquement, la vie prend un sens. Dès lors - même s'il lui a fallu des années de travail acharné avant d'acquérir l'expérience nécessaire pour pouvoir vivre de son travail de photographe - l'appareil photo devient l'outil par lequel il interagit avec le monde. Salgado, qui a « toujours préféré la palette en clair-obscur des images en noir et blanc » prend quelques photos couleur à ses débuts, avant d'y renoncer définitivement.
Élevé dans une ferme au Brésil, Salgado éprouve un amour et un respect profonds pour la nature; il se montre aussi particulièrement sensible à la façon dont les êtres humains sont affectés par les conditions socio-économiques souvent accablantes dans lesquelles ils vivent. Des nombreuses oeuvres que Salgado a réalisées au cours de son admirable carrière, trois projets de longue haleine se démarquent particulièrement: La Main de l'homme (1993) qui illustre le mode de vie bientôt révolu de travailleurs manuels du monde entier, Exodes (2000), témoignage sur l'émigration massive causée par la faim, les catastrophes naturelles, la dégradation de l'environnement et la pression démographique, et ce nouvel opus, GENESIS, résultat d'une expédition épique de huit ans à la redécouverte des montagnes, déserts et océans, animaux et peuples qui ont jusqu'ici échappé à l'empreinte de la société moderne - les terres et la vie d'une planète encore préservée. « Près de 46% de la planète semblent encore comme au temps de la Genèse », fait remarquer Salgado. « Nous devons sauvegarder ce qui existe. » Le projet GENESIS, en lien avec l'Instituto Terra créé par Salgado cherchent à montrer la beauté de notre planète, à inverser les dommages qu'on lui a infligés et à la sauvegarder pour les générations futures.
Au cours de 30 voyages, à pied, en avion léger, en bateau, en canoë et même en ballon, par une chaleur extrême ou un froid polaire et dans des conditions parfois dangereuses, Salgado a réuni des images qui nous montrent la nature, les peuples indigènes et les animaux dans toute leur splendeur. Maîtrisant le monochrome avec un talent qui rivalise avec celui du virtuose Ansel Adams, Salgado fait entrer la photographie noir et blanc dans une autre dimension ; les nuances de tons de ses oeuvres, le contraste entre le clair et l'obscur, évoquent les tableaux de grands maîtres comme Rembrandt et Georges de la Tour.
Que découvre-t-on dans GENESIS? Les espèces animales et les volcans des Galápagos ; les manchots, les lions de mer, les cormorans et les baleines de l'Antarctique et de l'Atlantique sud ; les alligators et les jaguars du Brésil ; les lions, les léopards et les éléphants d'Afrique; la tribu isolée des Zoé au fin fond de la jungle amazonienne ; le peuple Korowaï vivant à l'âge de pierre en Papouasie occidentale ; les éleveurs de bétail nomades Dinka du Soudan; les nomades nénètses et leurs troupeaux de rennes dans le cercle arctique; les communautés mentawai des îles à l'ouest de Sumatra ; les icebergs de l'Antarctique; les volcans d'Afrique centrale et de la péninsule du Kamtchatka ; les déserts du Sahara ; le rio Negro et le rio Juruá en Amazonie; les failles du Grand Canyon; les glaciers de l'Alaska... Après s'être rendu là où personne n'était jamais allé, et avoir consacré tant de temps, d'énergie et de passion à la réalisation de cet ouvrage, Salgado considère GENESIS comme sa « lettre d'amour à la planète ».
Contrairement à l'édition limitée, conçue comme un portfolio grand format zigzaguant autour de la planète, l'édition grand public présente une sélection différente de photographies organisées par zones géographiques en cinq chapitres: Aux confins du Sud, Sanctuaires, Afrique, Terres du Nord et Amazonie et Pantanal. Chacune à sa manière, l'édition d'art et l'édition grand public - toutes deux conçues et réalisées par Lélia Wanick Salgado - rendent hommage au projet GENESIS de Salgado, aussi grandiose qu'exceptionnel.
NOUVEAUT Lettres / Sciences humaines ????????????????
Prsentation de l'ouvrage Les chapitres : ils forment un rcit, reprenant les grands thmes et les chronologies (dmographie, production, institutions, culture...).
L'atelier de l'historien : le lecteur dcouvre la manire de travailler de l'historien. Cet atelier met en lumire les sources historiques et les dbats d'historiens que la priode a engendrs. Un atout majeur.
Les annexes : indispensables pour comprendre le travail de l'historien, elles reprennent les repres chronologiques, les notices biographiques, la bibliographie par chapitre, la table des rfrences iconographiques, les sources des textes, cartes et graphiques et l'index.
Prsentation de l'auteur Pierre-Yves Beaurepaire est professeur d'histoire moderne l'Universit de Sophia-Antipolis. Directeur du centre de la mditerrane moderne et contemporaine, il coordonne depuis 2009 le programme CITERE (Circulation, Territoires et Rseaux en Europe de l'ge classique aux Lumires).
Points forts - La nouvelle collection de rfrence sur l'Histoire de France - Plus de 30 000 exemplaires vendus de la version prestige - Dans la mme collection ???????????????????????????????????????????????????
Texte et dessins commentés des conférences prononcées à Rio de Janeiro en 1936 par Le Corbusier qui réaffirme et explicite quelques grands thèmes de sa pensée et de sa pratique architecturales : le lien indissociable entre architecture et urbanisme, les conséquences des progrès techniques sur l'habitat humain, la contribution de l'architecte à l'évolution des sociétés.
Bienvenue au pays des merveilles animales où des lézards marchent sur l'eau, des insectes se prennent pour des fleurs, des grenouilles ressuscitent et des requins font des bébés tous seuls!
Cet atlas met à l'honneur trente-cinq créatures extraordinaires aux capacités inattendues et parfois inexplicables. Autant de rencontres éblouissantes qui célèbrent la richesse et les mystères du monde animal, cet univers largement méconnu où il nous reste tant à découvrir, à transmettre et à protéger...
Les plus beaux paysages et villages de Provence rassemblés à travers les oeuvres de Cézanne, Renoir, Van Gogh, Picasso, Granet, Loubon (une trentaine de peintres) avec des extraits de leur correspondance. Un guide des musées et des maisons d'artistes à visiter ainsi qu'une carte de la région complètent l'ensemble.
Quatrième de couverture - Où mettre les capitales dans un nom d'organisme ?
- Les sigles ont-ils besoin de points ?
- Madame, mademoiselle, monsieur : quand peut-on les abréger ?
- Chiffres arabes, chiffres romains, nombres en toutes lettres : dans quel contexte ?
- Quelle est la différence entre deuxième et second ?
- À quoi servent les petites capitales ?
- Comment présenter une bibliographie ?
Vous qui devez rédiger ou corriger, saisir ou « préparer» un. texte, vous vous posez souvent ces questions... et bien d'autres aussi délicates. Grâce à une formule d'utilisation simple, par entrées alphabétiques avec un index à plusieurs niveaux, ce lexique vous aidera à y répondre.
Forment la première partie d'un ensemble (Pathologie de la vie sociale) classé dans les "Etudes analytiques" de la Comédie humaine. D'après Rose Fortassier. Balzac n'avait pas attendu la commande d'Emile de Girardin pour s'intéresser à la mode. Il avait déjà rédigé un Code de la toilette à l'époque où il signait encore Horace Raisson, sans que cet engouement pour la vie élégante ait un quelconque rapport avec la littérature alimentaire de ses oeuvres de jeunesse.
Le traité de la vie élégante en définitive n'est pas seulement affaire de mode, c'est aussi une analyse et une critique du monde. L'analyse reste néanmoins mondaine puisque Balzac est aussi amateur de paraître et il s'attarde sur les changements d'étiquette ou la brusque absence d'étiquette survenue à cette date. A la fois suite de réflexions, de maximes, voire de dictas, l'ensemble du traité exprime la profondeur des recherches de l'auteur sur un sujet en apparence superficiel et qui pourtant a de grandes répercussions sur la vie en société.
Le texte est accompagné d'illustrations tirées du Costume parisien.
"Bien sûr, il y a la fonte des glace, la décrépitude, la trahison, l'agonie. Bien sûr, il y a la mort.
Mais le mignonisme est là, en cherchant bien, à portée de main, pour conjurer le sort et aborder ces rivages incertains, plus apaisé"...
À l'occasion de son exposition au Bon Marché (26 février - 24 avril 2022) Philippe Katerine renoue avec les arts plastiques et signe un livre d'artiste faisant suite à son journal Doublez votre mémoire (2007, aujourd'hui en poche).
Né du confinement, regroupant photographies, dessins et peintures mais aussi sculptures à base de jouets d'enfants, cet ouvrage invite à la douceur et à la beauté des choses dans un monde qui parfois s'essouffle.