Deux amis d'enfance cabossés par la vie se lancent sur les grandes étendues islandaises à la recherche des sentiments perdus. L'un d'eux s'est évadé d'un hôpital psychiatrique, déclenchant le courroux d'une infirmière psychopathe lancée à leurs trousses... Portrait touchant de la dépression, travelogue rocambolesque et critique acerbe d'un monde en perdition, le roman de Bergsveinn Birgisson, aussi poétique que politique, est une célébration de la solidarité et de l'amitié.
Désirée se rend régulièrement sur la tombe de son mari qui a eu le mauvais goût de mourir trop jeune. Bibliothécaire de métier, et citadine pragmatique, elle vit dans un appartement tout blanc, très tendance. Au cimetière, elle rencontre le mec de la tombe d'à côté, dont l'apparence l'agace autant que la tombe avec sa stèle tape-à-l'oeil.
Depuis le décès de sa mère, Benny vit seul à la ferme familiale avec ses vingt-quatre vaches laitières. Il s'en sort comme il peut, de façon assez rustique, et grâce à une bonne dose d'humour et d'autodérision. Chaque fois qu'il la rencontre, il s'énerve contre la « Crevette » qui occupe le banc au cimetière avec lui, avec son bonnet de feutre et son petit carnet de poésie. Rien, a priori, ne rapproche ces deux-là, et pourtant, il suffira d'un sourire qui éclate simultanément sur leurs lèvres, pour qu'ils soient tous deux éblouis.
C'est le début d'une histoire d'amour assez cocasse. Ils sont tout le contraire l'un de l'autre. Elle ne sait pas cuisiner, il lit tout au plus un livre par an. Elle veut aller à l'opéra, lui doit traire les vaches. Il traîne avec lui une odeur d'étable, elle vit dans un appartement aseptisé. Mais leur passion amoureuse est sans bornes.
Roman d'amour drôle, tendre, à l'humour décapant, Le mec de la tombe d'à côté touche pourtant là où ça fait mal : ce fossé qui sépare les catégories sociales. On ne peut plus contemporain...
Philosopher ne sert à rien. Pour être heureux : inspirons-nous des chats. Depuis la nuit des temps, de nombreux penseurs ont cherché des moyens d'accéder au bonheur et à la tranquillité de l'âme. Aucun n'a vraiment réussi et l'épineuse question de savoir comment vivre continue de susciter la même angoisse.
Les chats n'ont pas ce genre de problème. Obéissant à leur nature, ils se satisfont de la vie que celle-ci leur donne. Dans ce petit ouvrage aussi éclairant qu'amusant, John Gray nous montre que nous pouvons apprendre, grâce à ces remarquables animaux, pourquoi notre quête fébrile du bonheur est vouée à l'échec.
«Pourquoi les humains ne peuvent-ils pas davantage être comme les chats ? C'est la question posée par ce saisissant patchwork de philosophie, de fiction, d'histoire et de récit personnel. Un merveilleux mélange de légèreté et de profondeur, de rigueur et de tendresse, d'esprit et de lamentation.» Jane O'Grady, Daily Telegraph
À la question "Êtes-vous mariée?" l'auteure du «Mec de la tombe d'à côté» clame volontiers : "Je suis entre deux mariages..." Ces «Petites histoires» pleines de malice et de dérision vous le diront, on a toujours mille et une raisons de divorcer - ou de le regretter !
Après douze ans sans nouvelles, Sara, une Bosnienne installée à Dublin, reçoit un appel de son amie d'enfance, Lejla. Cette dernière lui demande de venir la chercher au pays pour la conduire à Vienne, où se trouverait Armin, son frère disparu pendant la guerre, deux décennies plus tôt. Malgré la distance et les années de silence hostile, Sara accepte de l'aider. Ensemble, elles se lancent dans un road-trip au coeur des ténèbres de l'Europe et plongent dans le «terrier» de leur passé commun, revisitent leur amitié fusionnelle, conflictuelle et exhument de douloureux secrets. À travers l'histoire de Sarah et de Lejla transparaît par petites touches un conflit qui n'est jamais nommé : la désintégration de la Bosnie.
Naissance d'un talent majeur ; Lana Bastaši signe un premier roman intense et poignant, au féminisme résolu, sur la construction id entitaire, la faillibilité de la mémoire et sur les différentes façons dont deux personnes peuvent se blesser, s'aimer, se décevoir et se méprendre l'une sur l'autre. Une histoire d'amitié féminine qui rappelle le lien tumultueux de Lenù et Lila dans la tétralogie napolitaine d'Elena Ferrante. Surtout un road-trip hanté par la culpabilité qui rappelle "Lolita" de Nabokov.
Désireux de combler son petit Lasselille, Bjorken lui offre un canon d'alarme qui servira à prévenir la côte de l'arrivée annuelle de la Vesle Mari. Cependant, le canon est un vrai et, entre les mains de Lasselille, la fin a de fortes chances d'être calamiteuse.. .
Lisbeth a 42 ans, une jolie petite maison au bord de la mer, un travail qu'elle adore. Bon, elle est célibataire, ce qui vaut toujours mieux que d'être malheureuse en amour. Mais à l'approche de Noël, tout tourne mal. Sa direction veut réduire ses heures de cours, au profit d'un champion de ski - un homme. Son ancien petit ami surgit sur le pas de la porte, lassé de sa pulpeuse fiancée. Sa soeur veut accoucher à la maison. La fille de sa meilleure amie a des ennuis avec la police. Cerise sur le gâteau : maman veut démarrer les festivités de Noël à 11h du matin. Une histoire chaleureuse, drôle et légèrement décalée sur ce que nous attendons de nous-mêmes et des autres. Il y est question de solitude et d'amitié, de gros mensonges et de petits arrangements pour obtenir ce qu'on souhaite. De la possibilité de trouver l'amour... Et de jambes cassées - ah la magie de Noël !
" je reviendrai avant l'hiver.
" mais dina ne pouvait attendre l'hiver. elle n'était pas de celles qui peuvent attendre. elle caressait le mufle de lucifer plus souvent que de coutume. elle installait des balançoires dans les arbres pour benjamin et hanna. mais surtout, elle se tenait sur le monticule dès qu'une voile venant du nord apparaissait.
Je suis dina. les vivants aussi ont besoin de quelqu'un. juste comme les animaux. ont besoin qu'on leur caresse les flancs et qu'on leur parle.
Je suis dina. qui me caresse les flancs ?.
Une vieille femme, Niniok, et son petit-fils Manik sont restés tous les deux sur une île pour veiller au séchage de la viande et du poisson. L'hiver venu, leur tribu ne vient pas les chercher. Serait-il arrivé quelque malheur ? Niniok est terrifiée à l'idée qu'ils soient les seuls êtres vivants sur terre. Plus encore, que Manik soit bientôt le dernier. Abordant un épisode méconnu du passé du Groenland, Jørn Riel, l'auteur des fameux racontars arctiques, nous conte une histoire cruelle et tragique, où mythes et poésie s'entremêlent. Prix de la littérature nordique et prix Millepages 1998.
Après l'immense succès du Mec de la tombe d'à côté, nous sommes des centaines de milliers de lecteurs à nous demander ce qu'il advient de Désirée, la bibliothécaire, et de Benny, le paysan.
Elle dévore avec autant d'ardeur les livres et les produits bio, lui élève des vaches et n'imagine pas qu'on puisse lire « de son plein gré ». Pourtant, ils se sont promis trois essais pour avoir un enfant ensemble. Si cela ne donne rien, c'est terminé pour toujours. Et si ça marche. Comme le disait un critique littéraire suédois : « Le quotidien tue l'amour, la vie de famille l'enterre. » C'est gai. Bienvenue dans le caveau de famille ! Pétillant et jubilatoire.
Extrême nord de la Norvège, 1890. La fougueuse Dina n'a pas survécu à ses blessures lors de l'incendie de Reinsnes. L'église est bondée le jour de ses funérailles et, face à la foule, sa petite-fille Karna témoigne de sa confession?:
«?Moi, Dina, j'ai de mes propres mains fait en sorte que le traîneau tombe dans le gouffre et provoque la mort de Jacob Grønelv. J'ai tiré un coup de fusil lapon sur le Russe Léo Zjukovsky et provoqué sa mort. Je me reconnais coupable. Je demande cependant qu'on libère mon corps. Dans la mer.?» Puis Karna se mure dans le silence.
Quel destin pour l'héritière de Dina, égarée dans un monde tissé de non-dits et de désirs??
La nuit polaire est longue au Groenland. Pour la meubler, les chasseurs disséminés sur le désert de glace se racontent leurs aventures, véridiques ou pas, leurs racontars, devant une bouteille de schnaps. Un soir, à court d'idées, Mads Madsen invente Emma. Qui prendra vie d'une manière assez imprévisible.
Eva cultive ses rosiers. À 56 ans, elle a une vie bien réglée qu'elle partage avec Sven. Quelques amies, des enfants, et une vieille dame acariâtre dont elle s'occupe. Pour se donner bonne conscience ?
Le soir, lorsque Stein est couché, Eva se sert un verre de vin et écrit. On lui a offert pour son anniversaire un journal intime. La nuit est propice aux souvenirs, aussi douloureux soient-ils. Peut-être aussi la cruauté est-elle plus douce lorsqu'on l'évoque dans l'atmosphère feutrée d'une maison endormie. Eva fut une petite fille traumatisée par sa mère, personnage fantasque et tyrannique, qui ne l'a jamais aimée et a toujours tout fait pour la ridiculiser. Très tôt, Eva s'est promis de se venger. Et elle l'a fait, avoue-t-elle d'emblée à son journal intime.
Son premier forfait : Buster, le chien des voisins qui la terrorisait. Contrainte de passer devant tous les jours, la jeune Eva décide de surmonter sa peur et met au point un traquenard. Elle tue Buster un soir de pluie. L'enterre. Mais prend soin, auparavant, de lui découper les oreilles. Méticuleusement conservées dans un sachet, elles seront ses confidentes. Encore aujourd'hui, Eva les sort parfois pour vider sa rancoeur. Et se rengorger d'avoir finalement tiré son épingle du jeu. Jusqu'à ce que.
Jusqu'à ce que Stein lui annonce une terrible nouvelle. S'ils ne veulent pas risquer une rupture de canalisation l'hiver prochain, il leur faut changer la tuyauterie, et notamment l'arrivée d'eau. Qui passe sous les rosiers.
Eva refuse d'en entendre parler. Déterrer ses rosiers ? Plutôt mourir. Pourquoi ? Et si c'étaient les oreilles de Buster qui nous l'apprenaient ?
Depuis qu'un coup d'Etat militaire a frappé son pays, Ren vit seule dans les montagnes. Le jour où elle voit approcher un groupe de soldats, elle comprend immédiatement ce qu'ils sont venus chercher. Le héron de pluie, oiseau mythique capable de faire et défaire les saisons, est menacé. Et Ren fera tout ce qui est en son pouvoir pour le protéger, quel qu'en soit le prix...
En Islande, autour de l'an mil. Leiv, un jeune viking dont le père a été assassiné, est farouchement déterminé à laver ce meurtre dans le sang. Il embarque clandestinement à bord d'un drakkar en partance pour le Groenland, désert de glace peuplé par les Inuit.
Zagreb 2003. Journaliste en disgrâce, Tin envoie son cousin éloigné Boris couvrir le conflit irakien pour le quotidien qui l'emploie. Le seul hic, c'est que ce dernier, ex-soldat traumatisé par la guerre des Balkans, n'a aucune qualification. Lorsque Tin reçoit ses premières nouvelles du front - des e-mails décousus et hallucinés -, il décide les réécrire sans en informer sa hiérarchie. Une terrible erreur. La première d'une longue série. Bientôt Boris disparaît à Bagdad et la vie de Tin part complètement en vrille...
Un jeune homme fuit son passé et trouve refuge dans l'errance. Au bord du cercle polaire en Norvège, sur les rives sauvages du lac Baïkal ou dans la modernité enivrante de Singapour, des inconnus l'accueillent avant que la route ne le reprenne. Tous l'appellent Cosme K. Alors qu'il aborde les confins du monde connu, son frère se lance sur ses traces pour réconcilier leur destin. Traversé par la culpabilité et le pardon, un roman initiatique qui se déploie dans des paysages majestueux.
Nos chasseurs du nord-est du Groenland se prélassent au soleil : c'est la morte saison de l'été groenlandais. On cause, on lézarde. Mais le bateau annuel fait, contre toute attente, une deuxième apparition. Les chasseurs voient débouler Lady Herta, aristocrate et aventurière, qui s'est juré de rapporter des cornes de boeuf musqué à une société de bienfaisance et a décidé de monter un safari... épique.
Avec son parapluie pour seule épée de justice, l'inébranlable curé Pollesøn débarque au Groenland, histoire de ramener dans le giron de la morale ces brebis égarées que sont les chasseurs du nord-est... et il y a du pain sur la planche !
Peter, Jan et Gabriel sont hongrois, slovaque et juif - et amis. Le 1er septembre 1938, ils se retrouvent à la piscine de Levice, dans le sud de la Slovaquie, prêts à en découdre pour l'amour de la belle Mária. Leur "lutte" perdurera trente ans encore, parallèlement à celle de leur pays qui se bat aussi pour trouver sa place au sein de l'Europe. L'histoire intime des trois jeunes garçons, puis des trois hommes, incarne les remous de la grande Histoire de 1938 à 1968. Et si rien n'avait raison de leur amitié ?