Dans le désert des Mojaves, une grotte jalousement gardée abrite les derniers représentants d'une espèce de poissons minuscules. En Australie, des scientifiques s'efforcent de créer des coraux capables de supporter l'acidification des océans. Autour de Chicago, la flore aquatique n'a pu être sauvée qu'en électrifiant une rivière.Dans La 6e Extinction, salué unanimement comme un événement lors de sa parution et récompensé par le prix Pulitzer, l'autrice dressait le constat implacable de ce que l'homme fait subir à son environnement. Avec Des poissons dans le désert, une surprenante enquête, elle raconte comment, pour réparer les dommages causés par l'activité humaine, nous en sommes venus à nous substituer à la Nature. Pour le meilleur et pour le pire.Elizabeth Kolbert pointe de façon incisive le combat absurde, mais louable, de l'homme qui tente de réparer ce que l'anthropocène a détruit. Anne Quéméner, Sud Ouest.Traduit de l'anglais (États-Unis) par Hélène Borraz.
En 1962, la biologiste et écologiste américaine Rachel Carson publiait Printemps silencieux, où elle dénonçait les méfaits des pesticides. Près de soixante ans plus tard, sa prophétie est en passe de devenir réalité, pour la même raison, mais à laquelle se sont ajoutés d'autres facteurs, plus dévastateurs encore.
Cette réalité, Grégoire Lois, du Muséum national d'histoire naturelle, la vit de près : dans les campagnes, les populations d'oiseaux se sont réduites d'un tiers en quinze ans. Elles s'effacent, emportant avec elles leurs chants, leurs vols et leur diversité.
Mais pour protéger les oiseaux, il faut les connaître, les comprendre. Ornithologue passionné, l'auteur nous livre son carnet d'observations, nous entrouvrant les portes d'un monde caché.
Nourri d'anecdotes et de références, cet ouvrage est un appel sensible au respect du monde vivant qui nous entoure.
Norin Chai, riche d'une longue expérience comme vétérinaire de la faune sauvage, nous plonge ici dans une découverte passionnante et originale du monde animal et des multiples enseignements qu'il peut nous apporter. Ainsi, par leur manière de se comporter, de vivre, de coexister, les animaux (chiens, chats, éléphants, dauphins, tamarins...) peuvent nous apprendre à nous réconcilier avec nos émotions et à mieux partager celles d'autrui. Ils peuvent aussi nous aider à retrouver les chemins oubliés de notre intelligence intuitive. À mieux écouter notre corps, sans le bourrer de nourritures inutiles, et à vivre plus sereinement le temps présent...
N'est-ce pas en retrouvant notre lien perdu avec notre animalité que nous finirons, un jour, par retrouver notre pleine humanité ?
L'histoire humaine, c'est celle d'une espèce qui peu à peu prend le pas sur les autres. L'homme invente l'outil, maîtrise le feu, explore, conquiert, comprend. En quelques millénaires d'une progression fulgurante, il devient le roi de la création.
Pourtant cette histoire peut prendre fin. En déséquilibrant son rapport avec la nature, en s'engageant dans l'aventure criminelle et folle du nucléaire, l'homme démontre aussi son incapacité à dépasser en lui la pulsion de violence et de mort. Oui : aujourd'hui, nous le savons, l'aventure humaine peut échouer.
Tour à tour géologue, botaniste, archéologue, homme d'engagement et de foi, Théodore Monod aborde ici cette question dans toutes ses dimensions. Le savant éclaire les rapports profonds et complexes entre l'homme et la biosphère. Le croyant nous incite à devenir vraiment humains ; le militant de la non-violence, à nous révolter contre la folie des gouvernements, et aussi contre notre propre passivité...
Au seuil d'un nouveau millénaire, cet essai rigoureux, écrit à l'intention d'un large public, donne quelques repères essentiels. Et s'il sonne l'alarme, il nous rappelle aussi qu'il reste place pour l'espérance.
Les bêtes à bon dieu ne sont pas des anges. Ce sont même des aventurières qui, peu regardantes sur leurs nombreux partenaires, stockent les fruits de leurs conquêtes en attendant de se reproduire, à l'ombre de plantes aux noms évocateurs : amourettes, cheveux-de-Vénus, gaillardes et autres vergerettes. La nature transforme le savant le plus sérieux en libertin... en herbe. Selon le Grand Robert, « jardiner » n'a-t-il pas longtemps signifié « faire l'amour » ? Avec un récit rempli d'anecdotes historiques, bucoliques, humoristiques et érotiques, auxquelles s'ajoutent des recettes de cuisine aphrodisiaques, Alain Baraton livre un texte jouissif à mettre entre toutes les mains vertes.
« Une leçon de botanique érudite et pleine d'humour du jardinier de Versailles. Qui prouve là que cultiver son jardin n'est pas si candide. » Avantages.
Darwin n'a pas forcément raison lorsqu'il affirme que la « loi du plus fort » règne en maître absolu dans la nature. En vérité, celle-ci met en oeuvre des systèmes de symbioses, de complémentarités et de solidarités, qui jouent un rôle déterminant dans l'évolution de la vie : les lichens sont des êtres doubles, comme les coraux, où chacune des parties apporte à l'autre sa contribution ; les champignons nourrissent les arbres qu'ils semblent parasiter ; dans le règne animal, poissons et oiseaux pratiquent des comportements d'entraide qui témoignent d'un authentique altruisme.
C'est cette histoire trop méconnue des êtres vivants que le botaniste Jean-Marie Pelt raconte dans cet ouvrage, avec le brio, l'humour et la passion qu'on lui connaît.
Jean-Marie Pelt Les Langages secrets de la nature Si les vertus médicinales des plantes sont depuis longtemps connues de l'homme, l'idée d'une communication entre elles et nous - la fameuse « main verte » - passe encore bien souvent pour un mythe ou une superstition. Et pourtant, les plus récentes avancées de la biologie végétale le confirment : les plantes ont bel et bien une sensibilité, un langage, une mémoire.
Jean-Marie Pelt expose ici des faits prouvés, démontrant par exemple comment des arbres communiquent à distance, comment des fleurs réagissent à l'agression, mémorisent une expérience, connaissent la souffrance ou la sérénité. Et d'étonnantes analogies apparaissent entre le règne végétal et le règne animal ou humain.
En notre temps épris de communication et d'innovation technologique, mais dans un complet désarroi quant aux valeurs, c'est à une autre vision de la nature, de la vie, et en somme de nous-mêmes, que nous convie l'auteur du Tour du monde d'un écologiste. Il nous appelle du même coup à redéfinir la place et les interventions de l'homme dans le monde vivant.
Il y a vingt ans, Jean-Marie Pelt publiait son Tour du monde d'un écologiste. Il remet ici ses pas dans les siens, non plus pour dénoncer les déprédations subies par la planète, mais pour nous faire partager l'éblouissement du savant face à l'infinie diversité de sa parure végétale, liée à la disparité des sols et des climats rencontrés. Son périple le conduit de l'Afghanistan au Proche-Orient, où il cherche en vain la trace des roses d'Ispahan, de l'Afrique subsaharienne où, curieux du vaudou, il fait connaissance avec les pouvoirs des plantes hallucinogènes, à ces précieuses réserves que constituent les îles et archipels, des Seychelles aux Maldives, de Maurice aux Canaries, avant de rentrer, tel Ulysse, dans son canton « aux trois frontières », à deux pas de Schengen. À quatre-vingts ans passés, plus « vert » que jamais ; cet inlassable défenseur de la nature nous livre toute la mémoire de ses savoirs et de ses émerveillements.
Quand ils ont parlé de leur projet, on les a crus fous, et pourtant ils ont réussi l'impossible : accomplir le premier tour du monde en avion solaire. Suivis par des millions de supporters, Bertrand Piccard et André Borschberg ont parcouru 43 000 km sans une goutte de carburant. En treize ans d'espoirs et de doutes, de succès et de revers, ils n'ont jamais cessé de croire à la force de leur rêve. Lorsque Solar Impulse 2 s'est posé à Abou Dhabi le 26 juillet 2016, Bertrand Piccard et André Borschberg sont entrés dans la légende.
Ce livre est leur histoire, une ode à l'esprit pionnier. Le destin de deux hommes très différents, leur amitié et leur rivalité. L'énergie solaire les a portés. Le lecteur sera emporté dans les émotions d'une aventure à la Jules Verne au service d'une meilleure qualité de vie sur notre planète.
Une épopée. L'Express.
Imaginez un monde...
Où une banque permet aux trois quarts de ses clients de se sortir de l'extrême pauvreté tout en étant parfaitement rentable
Où un hôpital soigne gratuitement deux patients sur trois et fait des bénéfices
Où les agriculteurs se passent de produits chimiques tout en augmentant leurs rendements
Où les emballages sont biodégradables et nourrissent la terre au lieu de la polluer
Où un entrepreneur de textile qui refuse les délocalisations parvient à doubler son chiffre d'affaires tout en payant ses employés deux fois le salaire minimum
Ce monde existe.
Sylvain Darnil et Mathieu Le Roux l'ont exploré. Pendant quinze mois, ils ont parcouru la planète à la recherche des ces entrepreneurs exceptionnels. Loin du fatalisme ambiant, ces hommes et ces femmes ont réussi à construire à construire le monde auquel ils rêvaient au lieu de subir celui qui existe. Ces 80 histoires prouvent que les initiatives de développement durable ne sont pas des lubies d'écolos babas mais des entreprises qui marchent.
Quand un homme tente l'extraordinaire expérience de la vie animale Charles Foster, vétérinaire et professeur à Oxford, a voulu savoir ce que cela faisait d'être un animal sauvage. Dans ce livre, il nous raconte comment il s'y est pris : tour à tour vivant dans un terrier en se nourrissant de vers de terre, chassant dans les eaux glacées des rivières pour soulager une faim insatiable, courant à travers les bois poursuivi par une meute de chiens, accomplissant un itinéraire mystérieux et olfactif dans les rue de Londres, et suivant d'infatigables oiseaux migrateurs.
Qu'est-ce qui nous différencie d'un animal ?... Si Charles Foster n'est pas capable de voler ou de ressentir la panique d'un cerf à bout de souffle, il sait néanmoins que lorsque nous échouons à comprendre véritablement l'autre, cela nous apprend toujours quelque chose sur nous-mêmes.
Une sérieuse expérimentation racontée avec toute la profondeur requise ce qui n'empêche pas l'humour. Arnaud Gonzague, L'Obs.
Un livre merveilleux. Christilla Pellé-Douël, Psychologies Magazine.
Traduit de l'anglais par Thierry Piélat.
Jean-Marie Pelt Mes plus belles histoires de plantes « S'il n'y avait plus de plantes ? Eh bien, nous ne serions évidemment pas là pour en parler. D'ailleurs, nous ne serions pas là du tout. Plus de plantes, plus d'hommes. Et plus non plus de pain, car plus de blé. Plus de fruits, plus de légumes, plus de céréales, mais plus de viande non plus, car la vache broute l'herbe qui fait sa chair. Plus d'épices, plus de condiments, plus de jus de fruits, de bière, de vin, d'alcool.
Il ne resterait que le sel et l'eau ! Bref, nous serions condamnés à nous nourrir d'eau de mer, comme les premières algues vieilles de trois milliards d'années.
Inutile de poursuivre : plus de plantes, plus rien. Et surtout plus d'oxygène. Sans plantes, nous mourrions non seulement affamés, mais asphyxiés dans un désert de sable et de cailloux.
Mais imaginons le scénario inverse ; ce sont les plantes qui parlent ; elles se disent entre elles : Et s'il n'y avait plus d'hommes ?. » J.-M. P.
Compétition pour la lumière dans la forêt, où les arbres les plus chétifs meurent étouffés par les plus forts ; conquête massive de territoires par de redoutables envahisseurs ; déploiement d'armes chimiques sophistiquées : les plantes ont mille manières de se faire la guerre. Mais nul ne dirige ces entreprises belliqueuses, car les plantes sont un monde sans chef. Les animaux s'affrontent pour la nourriture, le territoire, le partenaire sexuel ou la protection des petits. Mais, à travers l'évolution, la nature a inventé d'habiles stratagèmes visant à réguler leur agressivité ; on les voit se mettre en place et se perfectionner chez les poissons, les oiseaux et même les loups. Ils échouent malheureusement chez les rats... et les humains. En effet, nous sommes loin de nos cousins les bonobos, ces grands singes qui, fidèles
au slogan de Mai 68, font l'amour mais pas la guerre. De tout temps, les humains ont tenté de maîtriser l'agressivité qui menace si dramatiquement leur espèce, mobilisant à cette fin les philosophies, les religions, la psychologie et la sociologie. Force est de constater qu'ils n'y sont pas arrivés. Y parviendront-ils, et comment ? Peut-être en s'inspirant des modèles qu'offre la nature...
Albert Jacquard De l'angoisse à l'espoir Leçons d'écologie humaine Davantage que la technique, c'est l'homme qui doit être au centre de la réßexion sur l'architecture. Fort de cette conviction, l'architecte tessinois Mario Botta a demandé à Albert Jacquard de s'adresser aux étudiants qu'il réunit dans son Académie d'architecture, à Mendrisio.
Ses leçons étaient données en français. L'université de la Suisse italienne en a publié, sous le titre Dall'angoscia alla speranza, un résumé en italien, écrit par Cristiana Spinedi. Elle propose ici une traduction en français de ce résumé.
Biologiste, généticien, mais surtout « activiste humain », comme il aime à le dire, l'auteur de J'accuse l'économie triomphante inaugure ici une nouvelle discipline, « l'humanistique ». Une approche dans laquelle l'économie, la technique, l'écologie, l'éducation croisent leurs perspectives pour définir un véritable projet humain, respectueux de la personne autant que de l'environnement naturel. Ces conférences forment une brillante et vivante synthèse de la pensée d'Albert Jacquard.
Les champignons éveillent chez le promeneur une curiosité mêlée d'appréhension.
D'une grande variété d'aspects, ces hôtes discrets de la forêt peuvent être de délicieux comestibles ou de dangereux poisons.
Ce livre, riche de croquis et de conseils, et où figurent de nombreuses illustrations en couleurs, permettra à l'amateur de rechercher et d'identifier avec certitude sur le terrain plus de 35 espèces parmi les plus communes.