Elle avait l'air si jeune. En même temps il m'avait semblé qu'elle connaissait vraiment la vie, ou plutôt qu'elle connaissait de la vie quelque chose qui faisait peur.
D. V.Adolescente surdouée, Lou Bertignac rêve d'amour, observe les gens, collectionne les mots, multiplie les expériences domestiques et les théories fantaisistes. Jusqu'au jour où elle rencontre No, une jeune fille à peine plus âgée qu'elle. No, ses vêtements sales, son visage fatigué, No dont la solitude et l'errance questionnent le monde. Pour la sauver, Lou se lance alors dans une expérience de grande envergure menée contre le destin.
Mais nul n'est à l'abri...
Un manoir majestueux : Manderley. Un an après sa mort, le charme noir de l'ancienne propriétaire, Rebecca de Winter, hante encore le domaine et ses habitants. La nouvelle épouse, jeune et timide, de Maxim de Winter pourra-t-elle échapper à cette ombre, à son souvenir ?
Immortalisé au cinéma par Hitchcock en 1940, le chef-d'oeuvre de Daphné du Maurier a fasciné plus de trente millions de lecteurs à travers le monde. Il fait aujourd'hui l'objet d'une traduction inédite qui a su restituer toute la puissance d'évocation du texte originel et en révéler la noirceur.
Cette nouvelle traduction retranscrit remarquablement les atmosphères nimbées de mystère et l'ambiguïté - si chère à Hitchcock - des personnages, qu'ils soient morts ou vifs. Marine de Tilly, Le Point.
Rebecca est un de ces romans qui hantent un esprit toute une vie.Olivia Mauriac, Figaro Madame.
Une excellente traduction qui permet de redécouvrir ce roman indémodable et subtil. Olivia de Lamberterie, Elle.
« - Nous allons conclure un marché, veux-tu
Simon fait chaque nuit le même rêve dont une femme énigmatique lui livre la clef : il est la réincarnation de l'oncle de Milarepa, le célèbre ermite tibétain du XIe siècle qui vouait à son neveu une haine inexpiable. Pour sortir du cycle des renaissances, Simon doit raconter l'histoire des deux hommes, s'identifiant à eux au point de confondre leur identité à la sienne. Mais où commence le rêve, où finit le réel ? Eric-Emmanuel Schmitt, dans ce monologue qui est aussi un conte dans l'esprit du bouddhisme tibétain, poursuit son questionnement philosophique : la réalité existe-t-elle en dehors de la perception que l'on en a ?
Mais qu'est-ce qui a bien pu passer par la tête de ce père divorcé pour emmener à Ouessant, contre leur gré, deux gamines qui fantasment sur le soleil algérien ? Dans sa vie, il est passé à côté de pas mal de choses : le Lyon de son enfance, son pays « d'avant », un amour de jeunesse, son ex-femme, et maintenant peut-être même ses adorables pestes de filles... Leur arrivée à Ouessant sous une pluie battante n'augure rien de bon. Mais il faut toujours compter sur la magie des îles... Débordant d'émotion, de tendresse, de drôlerie, le roman d'Azouz Begag, l'auteur du Gone de Chaâba, mêle à la mélancolie du gris de l'océan les accents ensoleillés de ses deux jeunes héroïnes dont la gouaille algéro-lyonnaise va s'avérer contagieuse.
Patrick Cauvin Menteur Antoine Berthier a de l'imagination. Beaucoup. Et c'est bien utile quand l'existence, elle, est d'une affligeante banalité... Chez le médecin, où il attend avec anxiété des résultats d'analyses, il se repasse le film de ses plus beaux mensonges et des situations invraisemblables où ils l'ont entraîné. Comment, censé être parti en week-end avec une fiancée, il a dû passer trois jours à la cave. Comment il a été, plus tard, champion d'escrime ou auteur de «polars»...
Berthier, c'est un aventurier du bobard, un pro du boniment, un spécialiste de l'artifice. C'est nous, en somme. Il y a de la drôlerie et du pathétique dans ce portrait d'un mythomane ordinaire où Patrick Cauvin, prix des Maisons de la Presse 1990 pour Rue des Bons-Enfants, retrouve la veine de E=MC2, mon amour.
Ce petit livre est désopilant. Pas seulement parce que le refuge dans le mensonge est criant de vérité, mais aussi surtout parce que Patrick Cauvin nous rend la tendre ironie, la vraie musique des vies rêvées.
André Brincourt, Le Figaro littéraire.
Sans mentir, l'un des meilleurs livres d'un Cauvin au mieux de sa forme.
Jean David, VSD.