Comme ses Cinq méditations sur la beauté, ce texte de François Cheng est né d'échanges avec ses amis, auxquels le lecteur est invité à devenir partie prenante. Le poète, au soir de sa vie, s'exprime sur un sujet que beaucoup préfèrent éviter. Il se livre comme il ne l'avait peut-être jamais fait, et transmet une parole à la fois humble et hardie.
Il témoigne d'une vision de la « vie ouverte », en mouvement ascendant, qui renverse notre perception de l'existence humaine, et nous invite à envisager la vie à la lumière de notre propre mort. Celle-ci, transformant chaque vie en destin singulier, la fait participer à une grande aventure en devenir. « Originalité de la pensée, concision et élégance du style. Cheng est un auteur fécond mais rare, un créateur à part. » Roger-Pol Droit, Le Point.
En 1518, un Portugais exilé du nom de Magellan convainc le roi d'Espagne, Charles Quint, d'un projet fou : « Il existe un passage conduisant de l'océan Atlantique à l'océan Indien. Donnez-moi une flotte et je vous le montrerai et je ferai le tour de la terre en allant de l'est à l'ouest. » Partie en 1519, l'expédition reviendra trois ans plus tard, disloquée, victorieuse. Malgré les fausses cartes et les mutineries, le froid, la faim et les maladies, Magellan a forcé le détroit qui porte aujourd'hui son nom et vaincu le Pacifique, inconnu à l'époque. Un destin héroïque magistralement conté et réfléchi par Zweig.
Stefan Zweig Marie-Antoinette Vilipendée par les uns, sanctifiée par les autres, l'« Autrichienne » Marie-Antoinette est la reine la plus méconnue de l'histoire de France. Il fallut attendre Stefan Zweig, en 1933, pour que la passion cède à la vérité.
S'appuyant sur les archives de l'Empire autrichien et sur la correspondance du comte Axel de Fersen, qu'il fut le premier à pouvoir consulter intégralement, Stefan Zweig retrace avec sensibilité et rigueur l'évolution de la jeune princesse, trop tôt appelée au trône, que la faiblesse et l'impuissance temporaire de Louis XVI vont précipiter dans un tourbillon de distractions et de fêtes.
Dans ce contexte, la sombre affaire du collier, habilement exploitée par ses nombreux ennemis à la cour de France, va inexorablement éloigner Marie-Antoinette de son peuple.
Tracé avec humanité et pénétration, ce portrait est assurément un des chefs-d'oeuvre de la biographie classique, où excella l'auteur de Trois poètes de leur vie et de Vingt-quatre heures de la vie d'une femme.
On a longtemps pris la parole de l'homme pour la vérité universelle et la plus haute expression de l'intelligence, comme l'organe viril constituait la plus noble expression de la sexualité.
Il faut que les femmes crient aujourd'hui. Et que les autres femmes - et les hommes - aient envie d'entendre ce cri. Qui n'est pas un cri de haine, à peine un cri de colère, car alors il devrait se retourner contre elles-mêmes. Mais un cri de vie. Il faut enfin guérir d'être femme. Non pas d'être née femme mais d'avoir été élevée femme dans un univers d'hommes, d'avoir vécu chaque étape et chaque acte de notre vie avec les yeux des hommes et les critères des hommes. Et ce n'est pas en continuant à écouter ce qu'ils disent, eux, en notre nom ou pour notre bien, que nous pourrons guérir.
Joseph Fouché (1759-1820) estl'une des figures les plus énigmatiquesde son temps. Élevé chez les Oratoriens, il fut un pilleur d'églises. Conventionnel modéré, il massacra les royalistes de Lyon. Bien qu'il eût voté la mort de Louis XVI, il fut ministre de Louis XVIII. Napoléon, qui en fit son ministre de la Police,le chassa et le rappela : il le craignait et avait besoin de lui.
Biographe de Marie-Antoinette et de Balzac, le romancier d'Amok et de La Confusion des sentiments nous donne ici un saisissant portrait de ce personnage, en qui il voit la première incarnation d'un type politique moderne: l'homme de l'ombre, dissimulé, manipulateur, actionnant en coulisses les mécanismes du pouvoir réel.
André Comte-Sponville Présentations de la philosophie Philosopher, c'est penser par soi-même, chercher la liberté et le bonheur, dans la vérité. Mais nul n'y parvient sans l'aide de la pensée des autres, sans ces grands philosophes qui depuis l'Antiquité ont voulu éclairer les grandes questions de la vie humaine.
Pour nous aider dans nos premiers pas, André Comte-Sponville nous propose ici l'approche de douze thèmes éternels, tels que la politique et la morale, l'amour et la mort, la connaissance et la sagesse... Se référant aux grands courants philosophiques dans leur diversité, leurs convergences ou leurs contradictions, il nous invite à continuer ensuite l'exploration par nous-mêmes, en nous proposant un guide détaillé des oeuvres et des auteurs essentiels de la philosophie occidentale.
Donner l'envie à chacun d'aller y voir de plus près, l'aider à y trouver à la fois du plaisir et des lumières : telle est l'ambition de cet essai, oeuvre d'un spécialiste qui n'a pas oublié l'appel de Diderot : « Hâtons-nous de rendre la philosophie populaire ! »
Il existe une tradition ancienne qui veut que, lorsqu'une fille se marie, les vieilles femmes essaient de tuer le marié avant qu'il ne gagne la chambre nuptiale. Et leur arme, c'est la danse. Quand les Femmes qui courent avec les loups atteignent la maturité, vient le temps de La Danse des grand-mères.
Vivre pleinement, développer sa vision intérieure, écouter son intuition, tel est le message de ces aînées que rien n'arrête.
Elles sont une source inépuisable de force et nous transmettent inlassablement un trésor de sagesse.
À travers les mythes et les métaphores, la psychanalyste et conteuse Clarissa Pinkola Estés développe les thèmes qui ont fait d'elle un auteur de référence dans le monde entier. Sa voix touche le coeur et l'intelligence des femmes de tous âges.
L'auteur avance la thèse suivante : le dérèglement du monde tient moins à la guerre des civilisations qu'à l'épuisement simultané des civilisations, l'humanité ayant atteint son seuil d'incompétence morale : l'Occident infidèle aux valeurs de démocratie et tenté de garder une supériorité militaire pour pallier les insuffisances de son économie ou de son autorité morale ; l'Orient n'ayant plus de légitimité patriotique, se retrouve condamné à une fuite en avant radicaliste.
Tout le monde connaît Yvonne et Christine Lerolle. Elles ont été immortalisées par Renoir dans son tableau : Yvonne et Christine Lerolle au piano (1897). Leur père Henri était peintre et collectionneur. Il comptait parmi ses familiers des artistes, des écrivains, des musiciens : Renoir, Degas, Debussy, Chausson, Mallarmé, Gide, Claudel... Elles avaient tout pour être heureuses, quand Degas, qui aimait jouer les entremetteurs, eut l'idée de les marier à deux des fils d'un autre collectionneur de ses amis, Henri Rouart. Les soeurs Lerolle, devenues les soeurs Rouart, en avaient fini avec le bonheur et l'insouciance.
Stefan Zweig Le Combat avec le démon Kleist, Hölderlin, Nietzsche : trois destinées fulgurantes et sombres, où les éclairs du génie créateur illuminent des vies brèves, en proie à l'excès, à la démesure, à la folie.
Comme il l'a fait dans Trois poètes de leur vie, Stefan Zweig rapproche ici ces figures animées par un même mouvement intérieur. Pour ces errants, à peu près ignorés de leur vivant, la pensée ou la création ne sont pas cette sereine construction d'un idéal d'harmonie et de raison dont Goethe donne l'exemple accompli ; elles ne peuvent naître que dans le corps à corps avec un démon intérieur qui fait d'eux les fils de Dionysos, déchiré par ses chiens.
C'est en romancier, grâce à l'intuition et à la fraternité d'âme, que l'auteur d'Amok et du Joueur d'échecs, fasciné par les dimensions les plus mystérieuses de l'esprit humain, mène ces évocations, dont bien des pages sont d'inoubliables morceaux littéraires.
" L'amour maternel est-il un instinct qui procéderait d'une " nature féminine ", ou bien relève-t-il largement d'un comportement social, variable selon les époques et les moeurs ? Tel est l'enjeu du débat qu'étudie Elisabeth Badinter, au fil d'une très précise enquête historique menée avec lucidité mais non sans passion.
L'Amour en plus, un livre passionnant, dérangeant. "
Une histoire du bassin méditerranéen sur 25 siècles, sans les clichés, de l'Antiquité grecque aux printemps arabes. L'auteur donne des clés pour comprendre la situation politique dans la région : les origines des guerres entre chiites et sunnites qui déchirent la Syrie, l'importance historique de l'Egypte dans le monde arabe, le rêve de puissance du Premier ministre turc, etc.
C'est en 1950 que Boris Vian conçut le projet du Traité de civisme, qu'il ne cessa de modifier et d'enrichir jusqu'à sa mort, faisant dire à son biographe que ce texte peut être considéré comme son « testament intellectuel » (Noël Arnaud, Les Vies parallèles de Boris Vian). Sous des formes hétéroclites (aphorismes, notes, chroniques, etc.), l'auteur traite des grands thèmes sociaux et politiques de son siècle et propose des solutions pour un avenir meilleur. Le progrès technique, l'aliénation du travail, l'accroissement des inégalités, la guerre et les totalitarismes... Cette oeuvre, qui n'a rien perdu de son actualité, permet de découvrir sous un jour nouveau l'un des plus grands artistes du XXe siècle.
1954. Le 15 mars, l'éditeur René Julliard publie Bonjour tristesse. C'est le premier roman d'une jeune fille de dix-huit ans comme les autres - ou presque. Alors, tout change : Françoise Quoirez, dite Sagan, devient riche et célèbre, noctambule et légendaire, culte et pourchassée. 2014. Romancière, Anne Berest se revêt « de la vie de Françoise pour oublier la sienne », et tisse sa jeune existence à celle de son aînée. Nous avons alors tout à la fois un roman, une biographie, une autofiction, où les vies de ces deux femmes n'en font plus qu'une. Et aussi, un émouvant hommage à Sagan, femme libre et éternelle jeune écrivain.Sagan 1954 est un tableau de la société française des années 1950, une longue échappée belle, un hymne à l'amitié, une offrande sans contrepartie. Marie-Laure Delorme, Le Journal du Dimanche.Adieu tristesse, bonjour renaissance, avec un livre merveilleux. Fabrice Gaignault, Marie Claire.
Elisabeth Badinter Fausse route « Les stéréotypes d'antan, pudiquement appelés « nos repères », nous enfermaient mais nous rassuraient. Aujourd'hui, leur éclatement en trouble plus d'un. Bien des hommes y voient la raison de la chute de leur empire et le font payer aux femmes. Nombre d'entre elles sont tentées de répliquer par l'instauration d'un nouvel ordre moral qui suppose le rétablissement des frontières. C'est le piège où ne pas tomber sous peine d'y perdre notre liberté, de freiner la marche vers l'égalité et de renouer avec le séparatisme.
Cette tentation est celle du discours dominant qui se fait entendre depuis dix ou quinze ans. Contrairement à ses espérances, il est peu probable qu'il fasse progresser la condition des femmes. Il est même à craindre que leurs relations avec les hommes se détériorent. C'est ce qu'on appelle faire fausse route. » E. B.
Desmond Morris Le Singe nu Non, déclare le zoologiste Desmond Morris, nous ne sommes pas une espèce nouvelle née du processus de l'évolution, nous sommes toujours des singes. Et il le démontre.
Eliminant les sociétés primitives encore existantes comme étant des « ratés de l'évolution », il observe le singe nu moderne, arboricole, sorti des forêts et devenu carnivore, sous l'angle de la sexualité, de l'éducation, de la combativité et de la recherche du confort (où il assimile hardiment la quête des poux chez les primates aux menus propos mondains dans un effet scientifico-comique irrésistible).
Pour élaborer cette thèse originale, il lui a suffi d'étudier le comportement humain dans la même optique que celui des animaux, et en utilisant le même vocabulaire. Le résultat est extraordinaire de précision scientifique, de logique... et d'humour.
Quand on se regarde dans une glace, après avoir lu ce livre, on ne se voit plus de la même façon.
Arthur Koestler
En 1972, son coup d'Etat manqué contre le roi Hassan II vaut au général Oufkir la mort par « suicide ». Pour sa femme, Fatéma, et ses six enfants, commence alors un épouvantable calvaire.
Mais l'histoire que Malika, l'aînée, a confiée à Michèle Fitoussi prend sa source plus tôt. En 1958, à cinq ans, Malika est adoptée par Mohammed V. Elle grandit à Rabat, dans le palais, parmi les courtisanes du harem, les esclaves du Feu, les gouvernantes à l'accent allemand. A dix-huit ans, Malika compte parmi les héritières les plus courtisées du royaume.
C'est alors qu'éclate le drame. Et que commencent, pour une femme et des enfants dont le dernier n'a pas trois ans, vingt années de détention dans des conditions inhumaines. Malika n'a rien oublié : la faim, la soif, l'angoisse, l'incompréhension. Jusqu'à cette rocambolesque évasion de 1987, qui marquera pour la famille Oufkir le début du retour à la vie.
Un témoignage bouleversant, couronné par le Prix des Maisons de la presse 1999.
" Les notes qui suivent furent prises au jour le jour, puisque c'est dorénavant ainsi que nous sommes sommés de vivre. Je ne suis pas sociologue, ni spécialiste de l'islam. Je n'ai d'autres spécialités que de vouloir rester en vie. [... ] Comme vous je traverse (cela ne fait que commencer) une réalité gangrenée par la mort et contaminée par la peur. Pour une fois, cette réalité n'est pas abstraite, posée sur la géographie de territoires lointains qu'on imagine par essence plongés dans le chaos.
Non, elle est là, en bas de la rue, prête à faire de ce matin mon dernier matin. " Voici les temps des assassins. Il fallait ce livre lumineux, implacable, pour définitivement le comprendre. Albert Sebag, Le Point. Une vision subtile et humaniste, un régal d'intelligence, de sensibilité, de clairvoyance. Lucas Bretonnier, Le Parisien magazine. Il faut lire Yann Moix parce qu'il nous éveille. Joseph Macé-Scaron, Marianne.
Comment l'amour qui nous abêtit, et qui est potentiellement capable de faire de nous des brutes, peut-il être ressenti et désigné comme le bonheur suprême ? L'amour n'est-il qu'une maladie, et non la plus belle, mais la plus terrible qui soit ? Ou bien est-il un poison dont le dosage décide s'il est bénéfique ou dévastateur ? Au secours, Socrate, au secours ! P. S. C'est bien l'amour et son funeste double, la mort, que l'auteur du Parfum a choisi d'embrasser ici dans un même mouvement d'humour et d'audace. L'essayiste en appelle à Goethe, Wagner ou Stendhal, compare les destins d'Orphée et de Jésus qui, tous deux, ont tenté de vaincre la mort au nom de l'amour. Mais c'est surtout le romancier que l'on retrouve avec bonheur dans ce bref essai, lui qui sait, mieux que personne, brosser en quelques lignes des saynètes cocasses et bouleversantes.
À la suite d'une confusion, c'est avec la dépouille d'un inconnu qu'Isabelle Rimbaud fait le trajet de Marseille à Charleville. Déjouant les pronostics des médecins, Arthur, lui, se remet. Et ce sont les journaux qui lui apprennent sa mort... Jadis poète, naguère marchand, Jean-Nicolas-Arthur Rimbaud sera-t-il capable de s'inventer un troisième destin ? Relancé dans la tourmente de l'histoire, de l'affaire Dreyfus aux tranchées de la Première Guerre mondiale ; témoin stupéfait de la construction de son propre mythe, celui qui écrivit « Je est un autre » avait-il imaginé à quel point cette phrase se révélerait prophétique ?Thierry Beinstingel donne à cette existence inventée une incroyable tangibilité. Palpitant de bout en bout. Jean-Claude Lebrun, L'Humanité.Un Rimbaud-roman au style élégant et fluide, qui joue avec l'obsession contemporaine de la vérité biographique. Fabrice Pliskin, L'Obs.
Pour les parents d'aujourd'hui, l'école est un sujet sensible, prioritaire. Ils attendent d'elle que leurs enfants s'y épanouissent, y réussissent, et qu'ils en sortent avec un diplôme. L'école est aussi la source de préoccupations, de questionnements et d'angoisses qui conduisent ces parents à consulter un pédopsychiatre. Troubles des apprentissages, décrochage et phobie scolaires, précocité intellectuelle, pression des notes, redoublement, orientation... Marcel Rufo nous parle des points faibles du système éducatif et fait des propositions concrètes pour y remédier. A l'injonction de la réussite à l'école il oppose la confiance.
Choisir qui l'on aime, aimer qui l'on veut : pour arriver à ces libertés qui nous semblent évidentes, il a fallu une longue révolution du sentiment commencée au XVIIIe siècle. Mais ces droits chèrement acquis ont un prix. Comment l'amour, qui attache, peut-il s'accommoder de la liberté, qui sépare ? Pascal Bruckner raconte, à travers les métamorphoses du mariage et de l'érotisme, la résistance du sentiment à tous les embrigadements. Il y a progrès dans la condition des hommes et des femmes mais il n'y a pas de progrès en amour : c'est la bonne nouvelle de ce troisième millénaire commençant.Pascal Bruckner pose un regard acéré sur les choses du coeur au troisième millénaire. Elle.Pascal Bruckner est un essayiste à paradoxe : tout en humant l'air du temps, il n'a pas son pareil pour en faire la critique cinglante. Alexis Lacroix, Le Magazine littéraire.
Qui était Francisco Franco Bahamonde, dernier survivant parmi les grands dictateurs du xxe siècle, né en 1892 et mort en 1975 ? " Un militaire chimiquement pur ", répondait un prêtre qui le connaissait depuis l'enfance. À l'âge des radars et des fusées, des missiles atomiques et des bombes à laser, pouvons-nous comprendre un militaire du temps de la baïonnette ? Michel del Castillo s'y est essayé, commentant les grandes étapes de la vie de Franco : enfance, études, guerre coloniale au Maroc, direction de l'académie de Saragosse... Il évoque la guerre à travers différents thèmes - soulèvement des gauches, mort de la République, la Phalange, l'Église, la répression -, mais aussi le décollage économique, l'instauration de la monarchie avec Juan Carlos et l'épilogue interminable de la mort du Caudillo... Le Temps de Franco ne se contente pas d'analyser, non sans ironie, le mythe de Franco : il nous raconte un demi-siècle de l'histoire d'Espagne.
Il y a ceux pour qui l'entraide familiale est naturelle. Et il y a ceux qui pensent ne rien devoir à cette génération égoïste et « bénie des dieux », qui a connu les Trente Glorieuses et Mai 68. Au-delà de ces profonds désaccords, la question se pose : comment la génération montante se prépare-t-elle à la vieillesse et à l'éventuelle dépendance de ses parents ? À travers une trentaine de témoignages touchants d'humanité, Marie de Hennezel et son fils Édouard réfléchissent avec tact à ce tabou qu'est la vulnérabilité des parents vieillissants. A la fois intime et universel, ce livre noue sans complaisance un dialogue qui pourra faire réfléchir toutes les générations sur les notions de transmission et de solidarité.A mille lieues du jeunisme ambiant, Marie de Hennezel nous donne des clés pour une vieillesse digne d'être vécue. Isabelle Delaleu, Mutualistes.